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Ykarpathakis157
4 652 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 22 novembre 2020
The Machine est une tentative presque réussie de mettre en œuvre des tendances de science-fiction dure avec une esthétique cyberpunk. Elle n'est peut-être pas particulièrement habile en termes de relations humaines et d'IA mais j'apprécie la rigueur de l'explication scientifique de l'intelligence artificielle. Le film y excelle vraiment au début lorsque Vincent effectue ses propres tests de Turing dans le cadre d'une opération secrète de chasse aux têtes. Puis lorsqu'il rencontre Ava les choses commencent à prendre une tournure problématique. Le complexe militaro-industriel est invoqué mais son but est en quelque sorte obscur et n'est jamais contextualisé de manière à rendre le récit plus cohérent. Le questionnement de l'identité humaine est le point fort du film mais je suppose qu'au fond ce film se voulait plus un thriller qu'une exploration des concepts philosophiques...
Le film pose qqs idées, très classiques mais on aurait pu espérer qu'elles servent d'amorce à un traitement du sujet mais non, on n'a droit qu'aux clichés habituels du genre, une réal très pauvre (les machines à fumée ont apparemment bcp servi), une histoire embrouillée, des enjeux inexistants... c'est long et fort peu intéressant. Dommage, il y a qqs belles trouvailles visuelles et l'actrice principale est largement au dessus de la qualité générale de ce film.
Bon film de science fiction axé sur l'intelligence artificielle. Certes la prise de conscience des robots et l'impact sur les machines est déjà un sujet traité ailleurs, et de tant à autre, on a l'impression de déjà vu. Mais rien n'y fait, on se plonge dans cette histoire, on savoure puis on se met à gamberger sur ce que sera le futur avec ses intelligences artificielles. Un bon moment de détente avec ce qu'il faut de suspens et de thriller pour capter l'attention. A voir pour passer un bon début de soirée, pas plus, le film ne dure qu'1h25.
Film intéressant mais très (trop) linéaire et déjà vu. Le concept de ne faire dérouler son histoire que massivement dans les locaux d'une entreprise spécialisée robotique joue pour beaucoup. Ce sont pour beaucoup les mêmes décores, le même environnement... Il n'y a pas d'action. Les scènes finales auraient dû apporter un peu d'action et de fraîcheur au contenu, ce n'est finalement pas le cas. Je recommande ce film à ce qui ne s'attende pas à grand-chose car il se laisse regarder. Le genre de film à mettre le samedi soir lorsque l'ont ne sait pas quoi mettre.
Je trouve les critiques qui attaquent la profondeur du scénario, et un soit-disant survol du sujet, profondément injustes. C'est un excellent film, réalisé avec très peu de moyens. J'appuie tout de même la critique visant le méchant carricaturé (si encore c'était drôle). A côté de cela, on a une approche humaniste et éthique d'une partie des questions relatives à l'émergence de l'intelligence artificielle, notamment la question des motivations qui poussent les hommes à les créer, et la question primordiale de savoir si cette démarche, par essence ne va pas biaiser la démarche.
Bisous, et Bon film (à regarder dans de bonnes conditions, il faut accepter d'entrer dedans)
Film de science fiction. Dans un monde futur, un chercheur travaille à la fabrication d'un robot humain intelligent. Il réussit. Mais ses supérieurs veulent utiliser ses recherches à des fins néfastes.
Scénario assez confus, voir incompréhensible parfois. L'intrigue est inexistante, il y a peu d'action, restent alors les décors qui sont parfois simplistes mais acceptables, et une réalisation, sans excès de qualité. On s'ennuie plutôt. Très décevant malgré quelques rares séquences un peu réussies.
Film de SF anglais à petit budget, cela se ressent immédiatement à l'écran : l'image et la réalisation sont moches et les décors sont très pauvres. Côté scénario on est dans le très classique : où commence la frontière entre la conscience et l'intelligence artificielle ? Si le sujet est passionnant et sera encore sans doute exploré de nombreuses fois par la SF, ce "The machine" souffre d'un scénario très médiocre et n'apporte rien. Il y a bien mieux dans le genre, "Ex machina" par exemple, bien plus beau, intelligent et intéressant.
Un film de robots assez fauché dont certains éléments sont incompréhensibles et d'autres trop prévisibles, la photographie est affreuse et les efforts du réalisateur pour nous masquer l'anatomie la jolie Caity Lotz sont d'un ridicule achevé.
Ce film long, triste, froid et sans relief essaie d'explorer quelques pistes liées à la SF : les robots, la conscience, la guerre, ... L'idée est intelligente mais le résultat est décevant, pas par l'intrigue assez prenante somme toute, mais surtout par la musique "larmoyante", les effets spéciaux sans relief, les dialogues insipides et le langage totalement incompréhensibles des "créatures".
Sensation bizarre, l'idée de départ est sympa, mais au fur à mesure de l'histoire j'ai décroché, surement par manque de rebondissements, film assez linéaire .
Découvrir "The Machine" après "Ex Machina", c'est un peu comme avoir un rendez-vous avec Nadine Morano après avoir passer une nuit de folie avec Scarlett Johansson.
L'ensemble de "The Machine" ressemble à une mauvaise répétition du petit bijou d'Alex Garland. Même thématique (la naissance d'une IA en quête d'identité) traitée, ici, d'une manière terriblement banale qui sent très fort le recyclage de films antérieurs et bien meilleurs, une Caity Lotz pas mauvaise mais que la Alicia Vikander d'"Ex-Machina" fait passer pour une élève de CE1 toute contente d'avoir obtenu un premier rôle dans la pièce de la kermesse des écoles (détail amusant les "machines" humanoïdes des deux films s'appellent Ava) et on ne coupe bien évidemment pas à l'inévitable révolte horriblement prévisible et tardive contre les méchants humains où les implantés secondaires visiblement pas très futés (des soldats blessés avec une puce dans la tête qui rend les yeux brillants et donne la faculté de parler comme un sèche-linge à l'agonie) restent continuellement les pantins d'une entité supérieure.
Les rares éléments qui pourraient donner une identité propre à "The Machine" ont toujours une fâcheuse tendance à plus le planter qu'autre chose. Le contexte d'une guerre froide entre l'Occident et la Chine ne sert strictement à rien à part justifier la recherche robotique par l'armée et ses débordements. Les justifications du héros (Toby Stephens, toujours juste) dans sa détermination de créer un être artificiel doué de conscience pourraient paraître touchantes si elles ne transpiraient pas autant la facilité pour attirer la compassion du spectateur.
Sur la forme, "The Machine" tente d'adopter un ton singulier à contre-courant d'un sujet qui a fait les beaux jours de bon nombre de blockbusters mais tout sonne désespérément faux. Les scènes d'exposition nous sont balancées de manière aléatoire avec un cruel manque de liant entre elles, sans doute pour faussement complexifier une intrigue simpliste. Visuellement, même si quelques jolies scènes émergent ici et là (la danse d'Ava), Caradog W. James se noie dans les artifices pour chercher à se différencier à tout à prix comme avec cette profusion de lens flares à chaque plan qui ferait passer J.J. Abrams pour un novice en la matière. L'étonnante BO rétro (très réussie) s'inscrit hélas aussi dans cette veine, ne collant jamais véritablement avec le propos qu'elle devrait souligner. Au final, la relation entre Ava et son créateur est peut-être la seule chose qui tient vraiment la route dans ce long-métrage mais sa qualité est encore une fois à mettre au crédit des deux acteurs.
Bref, Caradog W. James signe avec "The Machine" un film à l'intelligence vraiment artificielle (haha) que la sortie d'"Ex-Machina" a sûrement et définitivement dû enterrer dans les limbes de la SF contemporaine.
Une relecture rigoureuse et touchante de l'intelligence artificielle et son corollaire (conscience, amour et émancipation). Malgré un budget modeste, le design technologique et l'utilisation astucieuse du décor renforce l'immersion SF digne de Philip K. Dick. En outre l'interprétation des 2 acteurs est magistrale en dépit d'un doublage VF pitoyable.
Il n'y a rien d'original dans ce film et en plus le scénario est très court. La musique est particulièrement désagréable. Le film se termine quand il pourrait commencer à être intéressant.
Un film de SF avec Caity Lotz (la copine blonde d'Arrow) assez bien fait et qui fait penser à Terminator par moments. Malheureusement, les questions existentielles que l'on attend d'un tel film ne sont pas exploitées, montrées et son plutôt remplacées par une histoire de sentiments faiblarde et qui fait un peu tâche. Néanmoins, on ne s'ennuie pas et pas mal d'idées sont intéressantes !!