Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ptitmayo
37 abonnés
969 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 23 mars 2017
"Samba" confirme la savoir-faire de Toledano et Nakache, à savoir cette capacité à s'emparer de sujets sociaux d'actualité plutôt tragiques (les sans-papiers, le burn-out) et d'en faire un film oscillant entre humour et émotion, dans un parfait équilibre et sans tomber dans le pathos. Ce sens du tact est la marque de fabrique du duo auteur de l'excellent "Intouchables", mais là où "Intouchables" était une pure comédie, "Samba" est plus un conte. En effet, le coeur du film demeure la rencontre entre 2 personnes différentes à un stade compliqué de leur existence et retrouvant goût à la vie chacun grâce à l'autre. Bien sûr, l'aspect social n'est pas négligé spoiler: (la peur permanente des sans-papiers, les difficultés rencontrées par les bénévoles, l'exploitation faite des sans-papiers, les familles déchirées, les procédures administratives incompréhensibles) et les touches humoristiques nombreuses allègent l'ensemble spoiler: (le vertige de Samba, la nationalité de Wilson, les sans-papiers parlant pas français, etc...) . Le casting est pour beaucoup dans le succès de "Samba", Omar Sy et Charlotte Gainsbourg formant notamment un couple magnifique, le premier dans un registre plus expansif alors que la seconde est touchante de vulnérabilité. Tahar Rahim et l'énergique et pétillante Izia Higelin gravitent avec succès autour des personnages principaux, apportant un soupçon de folie bienvenu. Enfin, tout n'est pas parfait, il y a quelques longueurs au milieu et une fin assez simpliste, toutefois j'ai ri de bon coeur et j'ai eu l'estomac noué, pour dire que "Samba" ne laisse pas indifférent et permet de passer un bon moment.
Omar S'y est toujours aussi attachant dans son rôle... Charlotte Gainsbourg également... Le film est frais et se regarde facilement. J'aurais peut-être souhaité un tout petit peu plus de profondeur dans le scenario...
Un super film ! Tendre, réèl, poignant et drôle. Déçue que l'on en ai pas plus parler! Car il fait réfléchir. Le droit au bonheur est bien cher payé par de nombreux hommes et femmes. Le droit d'être simplement libre.
La vie de sans-papiers en mode bisounours, vue par des bobos parisiens surfant sur la vague de leur précédent succès : Intouchable. Le film dégouline de bons sentiments et de clichés, le scénario sonne faux et les longueurs sont nombreuses. Même la morale finale est douteuse. Coté casting seul Tahar Rahim tire son épingle du jeu. Certaines scènes prêtent (heureusement) à sourire, mais le film est loin d’être une réussite. A oublier.
Long-métrage attendu après Intouchables, "Samba" suit un registre proche tout en étant différent. Le scénario est assez bien écrit mais peine à vraiment captiver. D'autre part, les acteurs sont intéressants mais vont parfois trop dans le cliché. La réalisation est pour sa part, plutôt plaisante. Ainsi, le film est assez divertissant mais il ne répond pas aux attentes en termes d'émotions.
Le demi échec d'un film dont on attendait forcément trop. Grand frère trop imposant, difficile de ne pas penser à Intouchables dans les premières minutes de Samba. On y retrouve le même style doux / amer d'un film calfeutré dans sa BO mélancolique. Intouchable jouait sur les handicaps physiques quand Samba s'attache aux handicaps sociaux : business woman vs sans papier. Sa vision en est à la fois fouillée mais probablement aussi trop optimiste dans son humanisme, feel good movie oblige. Dans cette nouvelle réalisation Toledano et Nakache réconcilient et rassemblent mais sous un demi mensonge, des situations improbables. En fait, j'ai eu du mal à accrocher. Le rythme est mollasson et surtout je n'ai pas cru dans l'histoire d'amour. Les réalisateurs ont le mérite d'avoir porté à l'écran une relation asymétrique originale mais celle-ci à tout du conte de fée. Je n'ai rien contre Disney mais dans Samba il y a confusion des genres car l'amour à la Pretty Women s'inscrit dans un contexte hyper réaliste à la Kechiche. Difficile à croire et donc d'accrocher. Il y a également le cas Charlotte Gainsbourg, j'ai toujours eu du mal avec elle et c'est encore le cas ici. La raison est simple : elle fait du Charlotte Gainsbourg : une maniaco depressive pub ambulante pour l'anorexie d'une sécheresse et d'un glacial à rendre jaloux les congélateurs. Elle n'a décidément qu'un rôle qu'elle joue et rejoue au fil des années. Heureusement et c'est la bonne surprise, Samba est drôle, davantage que beaucoup de comédies dont le seul objectif est de faire rire : les touches d'humour qui parsèment son décor souvent gris sont d'une étonnante efficacité. Finalement Samba est une œuvre ambitieuse et pleine de bonnes intentions mais dont la porté est limitée par un excès de bons sentiments et un souffle cinématographique limité. Une scène : le plan séquence d'ouverture.
Mouais c'est sympatoche. Sinon c'est surtout démago tire-larmes et ça me fait pas franchement jubiler un topo pareil. Tahar Rahim est superbe, comme toujours, Charlotte Gainsbourg tient la route (on l'a connue en meilleure forme) et Omar Sy plante là une vraie caricature. Izia Higelin est plutôt médiocre, je la pensais plus subtile...Il y a quelques moments drôles mais ça reste plutôt au ras des pâquerettes.
Oulala quelle déception! Je ne sais pas par où commencer. Déjà à la lecture du synopsis je me suis dit "Intouchables leur ait monté au cibouleau et ils foncent dans la brèche de la satire sociale" alors que pour moi Nakache/Toledano c'est la bonne comédie bien ficelée pas donneuse de leçons, avec un humour pas forcément "bien pensant" mais donc qui reflète la vraie réalité. Je m'étais régalée dès le départ avec "je prefère qu'on reste amis" malgré les quelques longueurs et quelques gags maladroits mais qui au final nous amusent car ça transpire la sincérité. Là déjà, ça n'engage que moi et peut-être était-ce nécessaire à la crédibilité de son personnage, mais entendre Omar Sy prendre cette voix pendant 2h j'avais l'impression de retrouver l'époque du SAV des Emissions (que j'adore) et j'avais presque envie de rigoler. Tout ça noyé dans un tsunami de bons sentiments, ça dégouline ça suinte ça colle on a envie de prendre une douche mais avec l'eau des égouts pour être moins propre! C'est plus manichéen qu'un film de Disney. En plus c'est loooooong ça n'en finit pas, les scènes s'enchaînent parfois sans cohérence, elles s'accumulent jusqu'à l'écoeurement : je pense qu'il fallait ici opter pour le fameux "less is more" et souligner, suggérer, évoquer du bout des lèvres plutôt que de débarquer avec son gros marqueur indélébile !! Aucune finesse dans le traitement de ce sujet très délicat, on sort de là avec une drôle d'impression, on a cherché à nous imposer un point de vue au lieu de nous amener à réfléchir ; on a un sentiment d'impuissance puisque de toute façon il y a les gentils et les méchants et on ne peut rien y faire (alors que quand on se renseigne un peu sur les actions de certains habitants de Calais ou à l'échelle mondiale des ONG qui oeuvrent à Lampedusa - même si je ne suis pas naïve il reste beaucoup de boulot!). En ce qui concerne les acteurs, le talent de Charlotte Gainsbourg n'est plus réellement à discuter, elle arrive à nous surprendre quelques fois malgré le scénario qui est lui sans surprise, c'est sûrement l'apanage d'une bonne comédienne. Izia Higelin tient son rôle, fait de son mieux avec une partition caricaturale. Tahar Rahim offre un peu plus de nuances, c'est peut-être le personnage le plus intéressant. Un film qui a le cul entre deux chaises (comédie? drame?) et qui ne mérite pas qu'on lui accorde 2h de notre temps, un film qui échoue là où Welcome de Philippe Lioret avait su briller.
Il est indéniable que Samba soit bien moins réussi qu'Intouchables, mais ne boudons pas non plus notre plaisir : le film reste assez drôle et poignant pour nous faire passer un bon moment. Et ce malgré l'accent surjoué de Omar Sy, et une conclusion ratée...
Long à démarrer, cousu de fil blanc, et fait croire maintes fois à la joie que c'est terminé... Et non ! ça repart pour le nouveau petit rebondissement de 10 minutes. Vraiment à éviter. Je ne regrettais pas de l'avoir raté au cinéma, je regrette de l'avoir vu en VOD.
Ce nouveau film d'Eric Toledano et Olivier Nakache est je trouve bien inférieur au précédent Intouchable. J'ai trouvé ce film très mou, peu d'intensité et de longs moments où il ne se passe pas grand chose. Malgré tout, l'histoire que nous raconte ici les deux réalisateurs est une très belle histoire qui vit parfaitement avec son temps. Omar Sy et Tahar Rahim sont brillants comme à l'heure habitude. En revanche, je trouve que la pseudo histoire d'amour n'apporte rien au film et le ralentit plutôt. Au final, ce film est pas mal mais je m'attendais quand même à mieux de la part du duo Toledano / Nakache.
Bof. Le duo Toledano-Nakache est expert en box office. Ca tient surement à l'efficacité de leur recette pour fabriquer du film super commercial. Ils sont bons. Leur films non. On s'ennuie dans leur Samba et Omar Sy n'est pas bon comédien. J'avais préféré leur intouchable ; de peu néanmoins. Sacrilège ! j'ose critiquer un film à plus de 50 millions d'entrées que même Spielberg a adoré ! Ben oui. Charlotte Gainsbourg fait ce qu'elle peut pour sauver les apparences. Elle est bien Charlotte.
Difficile pour les deux réalisateurs de marcher à nouveau sur l'eau après le miraculeux succès populaire de leurs "Intouchables" (j'avais bcp aimé). L'argument de la connivence voire de la belle complicité qui s'installait entre les deux héros du précédent opus semble ici en décalage, comme frelaté. Pour tout dire, comment "marcher" au spectacle de cette improbable romance entre une busy-woman burnoutée (Charlotte, surprenante et touchante) et notre (sympathique) Omar SY ici cloné en sénégalais "sans papiers", qui relève d'un ressort scénaristique peu inspiré d'auteurs assurément soucieux de maintenir le cap sur la vague de la corde sensible. Dommage que le sujet de fond, grave et triste - l'inhumanité de la précarité des sans papiers -, ait été habillé par nos deux compères réalisateurs avec du prêt à porter dans l'objectif de trousser un gentil "spectacle" sans saveur particulière (spoiler: à l'humour parfois surprenant tel ce gag d'une autre époque > scène du lancer de chaussures sur les toits .. ça nous renvoie au cinéma version Gérard OURY ).
Alors Samba c'est une jolie histoire sous fond social. On retrouve Omar, dans un rôle sur mesure ou presque. Et Charlotte qui n'y était pas forcément attendue. Cela donne un joli couple improbable au début mais qui est finalement assez séduisant. Le rôle de Tahar est un peu à mon sens sous exploité et moyennement convaincant. La belle Izia est parfaite quand à elle.
Bref on passe un bon moment, l'histoire ne tombe pas dans le pathos.