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Un visiteur
2,5
Publiée le 15 octobre 2014
Un peu mièvre peut-être... Trop de générosité tue la gentillesse et réciproquement. Or "Samba" est sucré jusqu'au diabète ! Soit, les sans-papiers sont des hommes comme les autres – mais ce n'est pas un scoop et, en tous cas, ça ne vaut pas de s'enquiller les deux lentes heures de projection ! Le prochain film du duo pourrait aussi bien démontrer en 3h50 que la guerre, ça tue ! Préchi-précha... Quant au burn-out de la bourgeoise et néanmoins bohème Alice, écrit pour susciter une fausse (et très provisoire) antipathie, il finit par créer un réel (et durable) agacement. L'alliance des contraires, c'est un bon départ pour une comédie mais ça ne suffit pas, et ici c'est un peu court ! Voire décidément trop invraisemblable, ce qui est un comble, pour une comédie ! On regrette de ne pas voir plus longuement Tahar Rahim dont la présence toujours inspirée et le jeu très précis illuminent ce film plutôt sympa mais un peu suffisant (et donc insuffisant). A voir en famille. Ou pas.
très très bon film. Le sujet est bien traité sans sombrer dans le mélo, de l'humour aussi, pas mal et c'est bon , et surtout surtout des acteurs magnifiques. sublimés. Omar Sy est touchant de vérité, émouvant et drôle, Tahar Rahim est comme d'hab excellent , une petite touche très sexy, on craque quand il danse!!!! bien sûr!!!! Izia Higelin si naturelle et vraie, une véritable actrice , et surtout surtout je n'ai jamais vu Charlotte Ginsbourg aussi belle, sublime si bien filmée, touchante, attachante un rôle sur mesure , et l'étendue de son talent est immense, la BO du film est géniale, les notes de piano nous font le même effet que dans Intouchables , bref j'ai adoré!! allez le voir absolument.
Samba, depuis 10 ans en France, travaille dans la restauration. Sans papiers, il se fait embarquer et se retrouve dans un centre de rétention ou il rencontre Alice. Elle travaille pour une association d'aide aux émigrés ; ancien cadre d'une société de recrutement, elle a fait un burnout et a tout plaqué.
Le jeu des acteurs est intéressant. Charlotte Gainsbourg est craquante dans le rôle d'Alice et Omar Sy est sobre et juste dans le personnage de Samba, l'émigré sénégalais philosophe à ses heures perdues. A Remarquer également, Izïa Higelin la pétillante collègue d'Alice, Césarisée cette année comme meilleure second rôle.
Les dialogues nous distillent de bonnes répliques ; mais le scénario donne un rythme lent qui manque d'intensité. Le film présente quelques longueurs, dans sa première moitié, avec les scènes à répétition d'entretiens au centre de rétention.
Cette réalisation Eric Toledano, Olivier Nakache nous donne une comédie "pas mauvaise" qui se laisse voir sans gros ennui.
Je pensais rire, pas autant qu'avec intouchable mais quand même ! eh bien pas du tout, trés peu de blaque pas marrante pour un sous, sujet baclé, pas vraiment d'histoire et les personnages ne sont pas attachants, dommage omar sy avait du potentiel !
le film ne démarre jamais, on s'ennuie, l'essentiel du film est dans la bande annonce c'est à dire les deux blagues d'Omar SY, dommage car le sujet était intéressant, à la façon d'un documentaire le film n'a pas de fin, on reste sur notre faim !
Je ne me suis jamaIs autant ennuyée devant un film, il n'y a aucune histoire qui pourrai nous mettre en éveil, les dialogues sont nuls très décue de voir Omar Sy et Charlotte gainsbourg dans ces roles de benets. Je ne me fierai plus jamais aux noms de ces acteurs pour aller voir un film
A partir d'un sujet a priori casse-gueule (les pauvres sans-papiers injustement harcelés par la police mais protégés par les bénévoles des associations), Toledakache tisse une histoire complexe, pleine de sensibilité, drôle et souvent émouvante, à mille lieues de la pesante gravité de "Welcome", de la bobo-attitude parisiano-professionelle ou du point de vue krypto-bisounours que l'on pouvait redouter (incidemment, les réalisateurs semblent s'interdire de surfer sur le succès de "Intouchables" et c'est honorable de leur part). Les acteurs sont très bien (formidable Omar Sy), et notamment les seconds rôles : Tahar Rahïm ("Un prophète"), Clothile Mollet (la violoniste de "La Crise"). La "morale" de l'histoire est très ambigüe et c'est tant mieux pour ce que le film dit de l'absurdité de ces vie traquées (en fin de compte, le héros spoiler: sera sauvé parce qu'il a trahi la confiance d'un compagnon d'infortune en couchant avec celle qu'il devait retrouver pour cet ami - lui-même mort des suites de cette trahison ). Le final est surprenant et très savoureux. Bref, le contraire d'un téléfilm déguisé. Vraiment "pour tous publics" (cinéphiles inclus).
On sent que « Samba » a été fait par les réalisateurs d'Intouchable, bien qu'il soit difficile à égaler. « Samba » traite de la vie des sans-papiers, et leurs galères au quotidien. Ici, Samba est interprété par Omar Sy, très bon dans son rôle. Une histoire amitié-amoureuse vient compléter l'histoire, en même temps qu'une amitié avec Wilson alias Tahar Rahim, très bon également. Le film est touchant, simple mais drôle, triste par moment, mais joyeux dans l'ensemble. On passe un véritable bon moment, malgré un fait aussi réaliste. Les ingrédients sont dans le même genre qu'Intouchable, un peu moins bons, mais ça fonctionne tout de même à merveille.
Le couple Toledano/Nakache revient avec une nouvelle comédie, plus sentimentaliste peut-être mais avec toujours le même goût pour les rencontres improbables. "Samba", c'est la rencontre entre un homme d'origine Sénégalaise, menacé d'expulsion et une femme névrosée et introvertie qui oeuvre pour une association leur venant en aide. Deux êtres que tout devrait opposer, mais qui finalement se sentent attiré l'un vers l'autre par leurs fêlures et leurs détresses.
Comme pour "Intouchables", les réalisateurs en font un film simple, qui ne sombre jamais dans le pathos, mais dont les personnages sont immédiatement très attachants. Pour cela ils peuvent compter sur un casting toujours impeccable, à commencer par Omar Sy, tout en retenu cette fois-çi, qui donne un véritable relief à son personnage et s'amuse à jouer en permanence l'ambiguïté. Charlotte Gainsbourg enfin libérée des fantasmes malsains de Lars Von Trier, revient à une composition tout en subtilité pour un personnage qu'elle maîtrise à la perfection et qui n'est pas sans rappeler ses débuts. Mais n'oublions Izia Higelin qui se révèle encore une fois comme une actrice sensorielle et instinctive et Tahar Rahim, dont le talent même dans un rôle improbable finit toujours par sortir le meilleur de lui-même.
En conclusion, arrêtons de faire des comparaisons pesantes avec le précédent film du duo :"Intouchables", une oeuvre vit par sa singularité. Samba à l'intelligence de mettre en lumière un quotidien d'expulsable, sans en faire trop, en toute simplicité, mais avec beaucoup de subtilité, pour nous rappeler qu'avant d'être en situation irrégulière, ces "gens-là", sont avant tout des hommes, dont l'unique fierté est de Travailler.
Très déçue... Omar Sy d'ordinaire si drôle est dissimulé sous un rôle trop caricatural qui ne lui correspond pas du tout, Izia n'est pas juste (alors que dans Mauvaise Fille elle etait parfaite...) Charlotte Gainsbourg invisible... bref une histoire complètement stéréotypée qui n'a rien à voir avec Intouchables...
Comme dans d'autres films de Toledano-Nakache, le mélange de gravité et d'humour fonctionne comme une machine à émotions et rend heureux le spectateur qui est venu se divertir. Avec des recettes trop peu risquées (couple de vedettes, sujet unanimiste), un scénario sans surprise, les réalisateurs ont fabriqué un film familial, formaté TF1 et qui devrait, comme le sirupeux et démagogique "qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu", drainer les foules dans les cinémas d'un automne pluvieux, en pleines vacances scolaires...Et pourtant, il ne faudrait pas réduire ce film à sa dimension de produit-marketing, il possède par ailleurs des qualités rares qui en font une plutôt bonne opportunité pour le spectateur de s'interroger sur les absurdités d'un système d'accueil-repoussoir des étrangers dans notre pays, de découvrir le travail des professionnels et des bénévoles de l'accompagnement des sans-papiers, d'une façon aimable et drôle (la scène du papier rouge!).