Avis : Samba - Page 10

Je dois être un extra-terrestre ... Je m'explique : n'ayant pas particulièrement aimé le film Intouchables , mais l'ayant vu comme beaucoup de gens dont je fais partie influencés par l'effet "buzz" et le succès qui se véhicule par le bouche à oreille, mais aimant Omar Sy de par les petites annonces du Grand Journal , et ayant des places de cinéma gratuites, je suis allé voir "Samba" sans à-priori mais désireux de voir un film qui me tient à coeur de par son synopsis , à savoir les péripéties d'un sans papier en France contemporaine.

Quelle ne fut pas ma déception ! Tout est baclé dans ce film . A commencer par le jeu d'Omar Sy et son accent africain qu'il surjoue , et qui ferait limite passer Michel Leeb ( que je déteste) pour un maître en la matière. Charlotte Gainsbourg sans artifice représente d'apparence bien la "working girl" bobo parisienne désireuse de guérir de son burnout, mais elle aussi surjoue tellement son personnage que cela en devient risible. Le seul acteur que j'ai trouvé convaincant dans ce film digne d'un téléfilm du dimanche soir sur TF1 est Tahar Rahim, qui sauve les meubles de cette pseudo comédie dramatique miévreuse.

Très beau films avec une très très belle histoire et une bonne moral aller voir ce film et vos idée changeront enfin je dis sa je di rien
Bonne séance a vous

C'est attendrissant, drôle et très bien joué. Même si la fin est un peu longue, on passe un très bon moment.

Insipide... Si vous avez eu la chance de passer a côté de la bande annonce et le matraquage médiatique de ce film alors vous pourrez peut-être espérer être surpris... Chaque personnage donne l'impression d'être une parodie du stéréotype qu'il représente dans un film sur les sans papiers et sans saveur.

samba ne sera pas le film de l'année et loin de la les acteur joue tres mal a part charlotte gainsbourg qui est tres bien dans se role et bien sûr omar sy qui comme dabbitude joue merveilleusement bien dommage pour lui que le film ne soit pas a la hauteur de se quon attendait contrairement a intouchable qui etait pour moi juste magnifique et qui a valu a omar sy un oscar bref se film est mal realiser je ne conseil pas

Étonnant, surprenant, captivant, touchant. Charlotte Gainsbourg exceptionnelle, Omar Sy comme un chef, Samba est réussi du début a la fin.

Le couple Gainsbourg/Sy ne match pas, le scénario est un peu faible, les scènes parfois longues, bref c'est décevant... De chouettes moments malgré tout grâce au personnage de tatar rahim!

Que de bons sentiments .... Beaucoup trop de longueurs : un court métrage pédagogique d'une heure aurait suffit pour raconter cette histoire et montrer le sort des sans papiers

Sur un sujet assez délicat, la bonne brochette d'acteur nous offrent une comédie se voulant à la fois dramtique, drôle et touchante. Et si ce qui va faire un peu de son charme. On est évidemment pas dans le registre d'intouchable même si Omar Sy, toujours au top ; nous le rappellera surement. Là, c'est un tout autre sujet. LE film aurait pu tomber dans les clichés extrème ou autre mais arrive à reste juste là ou il faut ; sans jamais tomber dans le larmoyant. En employant plutôt parfois l'ironie pour avec dérision, sourire d'un sujet qui ne l'ait pourtant pas vraiment. Pour le reste, le scénario se veut bien maitrisé. NE tombant jamais dans le pathos et la réalisation relativement rythmée aux dialogues par moment assez savoureux. trouvant ainsi le juste équilibre pour ne pas ennuyer le spectateur. Après on pourra toujours reprocher quelques lenteurs ou manque de rythme, mais là ou intouchable jouait sur le conte de l'amitié. Ici on est plutôt dans le conte sentimentale... Certains trouveront que parfois, cela en fait un peu trop. Mais globalement, cela reste une comédie populaire qui même si elle n'a pas le même niveau qu'intouchable. Devrait ravir pas ma de spectateur voulant passer un moment sympa, sans prise de tête ou l'on observe sans porter de jugement ; sur la France d'aujourd'hui. Un film sympa, qui rebutera peut être par son sujet ; mais au bout du compte ; on passe un bon moment et c'est le principal. Son succès sera mérité (même s'il ne fera pas celui d'intouchable puisque les plus jeunes ne comprendront peut être pas l'ensemble et la façon dont le sujet est traité). Mais un joli film made in France comme on en voit peu (surtout sur ce sujet).
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Tribulations d'un sans-papier. Sujet difficile à traiter en dehors du film militant, politique, revendicatif. Il est ici abordé par petites touches successives : absurdités ordinaires de la législation, angoisses ordinaires, exploitations ordinaires. La vie quotidienne, bordée d'une idylle amoureuse avec quelques touches d'humour dédramatisantes. Les illustrations sonores sont un peu criardes et peu en rapport. Le film mérite surtout d'être vu parce que les deux réalisateurs et les têtes d'affiche sont des références. Sinon, il n'est pas certain qu'il aurait déplacé le même grand public.

Ce n'est certainement pas évident d'oser sortir un nouveau film lorsque le précédent est devenu un véritable phénomène de société vu par près de vingt millions de spectateurs. Forcement attendu au tournant, Eric Toledano & Olivier Nakache ne semble cependant pas vraiment sous pression. Au lieu de céder à la facilité d'un film qui ressemblerait à Intouchables, ils s'embarquent avec Samba sur le sujet délicat des sans-papiers risque à déplaire à certains...

Lorsqu'Olivier Nakache et Eric Toledano ont dévoilé que leur prochain film s'appellerait Samba, c'est un film sur la danse que tout le monde a eu en tête. Ce n'est que plus tard que nous avons appris qu'il s'agirait en réalité l'histoire d'un sans papier. Basé sur le roman Samba Pour La France qui racontait une histoire vraie, les deux réalisateurs et scénaristes ont imaginé une histoire plus légère et romantique pour rester plus fidèle à leur esprit Feel Good plein d'humour.

C'est pour braquer les projecteurs sur tous ces travailleurs étrangers que nous pouvons croiser très tôt le matin dans le RER, à l'arrière des restaurants ou sur les chantiers qu'Eric Toledano et Olivier Nakache ont eu envie d'écrire une telle histoire. C'est déjà un peu ce qu'ils avaient voulu faire avec la mère du personnage d'Omar dans Intouchables mais ils ont font cette fois ci le coeur de leur nouveau long métrage. Au moment où de plus en plus de Français se déclarent prêts à voter pour Marine Le Pen et achètent en masse le dernier livre d'Eric Zemmour c'est un sujet vraiment sensible qui va diviser bien plus que celui d'Intouchables.

Samba est désormais la quatrième collaboration entre les deux réalisateurs et Omar Sy, Césarisé pour son rôle dans Intouchables et désormais en route pour une carrière internationale. Pour ne pas que le personnage de Samba ressemble à celui de son précédent film, l'acteur a travaillé un accent et s'est laisser pousser les cheveux. Toujours aussi impeccable, il montre ici un coté plus sensible et dramatique qu'il avait jusque là peu exploité sur grand écran tout en oubliant cependant pas l'humour dont on le sait capable.

Dans le rôle d'Alice, jeune DRH victime de surmenage, Charlotte Gainsbourg se montre elle aussi excellente. Ces rôles légers tels qu'elle en tenait déjà dans La Science Des Rêves ou Prête-Moi Ta Main lui vont tellement bien qu'on se demande encore pourquoi elle perd son temps avec Lars Von Trier. Très touchante, on comprend parfaitement que Samba craque pour elle. En contraste Izïa Higelin est excellente dans le rôle de cette bénévole pétant le feu. Un deuxième rôle au cinéma qui confirme son potentiel récompensé aussi par un César. En jouant un algérien se faisant passer pour brésilien, Tahar Rahim fait ses premiers pas réussi dans le registre de la comédie.

Plusieurs fois on sent qu'Eric Toledano et Olivier Nakache essayent de ne pas reproduire Intouchables. C'est flagrant dans une scène de fête bien trop longue où on s'attend à voir danser à nouveau Omar Sy sur du bon vieux funk mais que celui-ci refuse. Samba souffre d'un manque de scènes vraiment drôles appelées à marquer les esprits. Mais surtout il souffre d'une Happy End assez étrange qui ne paraît franchement pas très morale et qui nécessiterait quelques éclaircissements. Traînant sur près de deux heures, on sent vraiment que les deux réalisateurs n'ont pas vraiment su comment finir leur film.

Difficile de savoir exactement quelles étaient les intentions des deux réalisateurs avec ce film beaucoup moins drôle que leur précédents longs métrages. Un tel sujet aurait facilement pu être le sujet d'un véritable drame mais Eric Toledano & Olivier Nakache ont tenté de l'édulcorer sans trop de succès. Loin des Feel Good Movies qu'ils ont sortis précédemment, Samba aura peut être le mérite de relancer le débat de la légalisation des sans-papiers mais risque fort de ne pas rencontrer le même succès.

THE IMMIGRANT. Apres leur succès, que dis je, l'immense succès intouchable voir imbattable, les compères tellement proches Nakache, Toledano remettent en jeu leur titre. Le titre des entrées et non pas de la qualités... aie aie me tapez pas!!! Je préfère qu'on reste amis... Allez dansons avec plaisir mais modération la samba à l'accent africain, voir brésilien (merci Tahar).

Apres avoir principalement œuvré dans la comédie, le duo Toledano/Nakache tente un autre genre, le drame.Un drame mâtiné d'humour forcément, comme autant de petites touches pour désamorcer des situations lourdes. Et si ces passages sont plutôt réussis (grâce surtout à Omar Sy), le reste ne fonctionne pas vraiment. Le scénario est solide mais manque de passion, l'émotion restant trop souvent enfouie et le couple Sy/Gainsbourg ne fonctionnant pas. Mais surtout, les réalisateurs n'arrivent jamais à faire ressentir la peur et le danger, celui de simplement marcher dans la rue. Ils ne maîtrisent pas du tout les changement de rythmes, les scènes "d'actions" (un début de poursuite sur un échafaudage) étant filmées comme les scènes de dialogues. Bref l'ensemble est un peu mou, un peu lent et manque de relief et de ruptures, la construction étant très linéaire. Un film un peu plat donc, qui manque cruellement d'originalité malgré un sujet rarement abordé dans le cinéma français, plutôt frileux.

Après le triomphe d'Intouchables, Toledano et Nakache ont pris leur temps. Il faut leur rendre justice, Samba est une tentative ambitieuse de traiter un sujet social et humain complexe (les sans papiers) en n'appuyant point trop sur le drame tout en n'effleurant le mode comique que par petites touches. Pour deux raisons, le film ne fonctionne pas aussi bien que cela : son scénario, qui s'éparpille et joue très timidement la carte sentimentale, par pudeur sans doute, mais Samba est souvent en rétro pédalage ; sa mise en scène, sans éclat, paresseuse la plupart du temps et que l'interprétation tout en douceur d'Omar Sy ne peut compenser. Le film n'a pas de rythme, c'est un fait, et sa générosité bienveillante n'est pas suffisante, tout du moins du point de vue cinématographique pur. On aurait pu avoir un Ken Loach à la française, on en est très loin, à mille lieues même de Welcome, autrement plus émouvant par son écriture sans concessions et réaliste.

Autant le dire d’emblée : la magie de « Intouchables » ou « Nos jours heureux » n’est au rendez-vous que par intermittence. Comme si Olivier Nakache et Eric Toledano réussissaient complètement un film sur deux. Le film est loin d’être mauvais mais un peu trop long et pêche surtout au niveau de son sous-texte social. En effet, présenter le problème des sans-papiers est une gageure mais les réalisateurs jettent un pavé dans la mare et n’apportent aucune solution. Surtout en abusant parfois du pathos, ils laissent un arrière-goût gauchiste trop prononcé qui pourra heurter certaines sensibilités. C’est bien beau de laisser entendre qu’il faut accueillir toute la misère du monde mais lorsqu’on connait la situation économique actuelle, ça relève davantage du conte de fées auquel il est difficile de croire. Ceci posé, l’alchimie entre Omar Sy et Charlotte Gainsbourg, tous deux parfaits, est détonnante et leur atermoiements sentimentaux sont plutôt comiques et réussis ; on se rattrapera donc plutôt là-dessus. Tahar Rahim et Izia Higelin campent quant à eux des personnages un peu moins bien dessinés et frôlant le stéréotype. L’émotion affleure par petites touches et quelques scènes sont très drôles, on pense surtout à celle de la fête à l’association pour les sans-papiers. Autant dire que ce feel-good movie à la française déçoit un peu même s’il est bien au-dessus de la moyenne de la production hexagonale du genre. Mais attention de ne pas tomber dans la recette pour le duo de metteurs en scène !