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    Cruella
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    692 critiques spectateurs

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    Armand
    Armand

    34 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Un très bon film. Le scénario, les acteurs mais également la musique. Quelques références aux films d'origine. Restez après le début du générique, une petite référence au film original se cache également par ici. Pour ma part ce film est très bien.
    garnierix
    garnierix

    237 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2021
    Voici un film avec des défauts, mais qui vous attrape. Il n’est pas simple à classer, ni même à apprécier. On embarque dans un conte farfelu, mais on se retrouve vite (et surpris) dans une histoire réaliste. Et comme c’est une réalité du genre dramatique, ça déstabilise. Ce n’est donc pas un divertissement léger. Ce n’est pas pour les enfants en tout cas. Le synopsis du film (du moins celui de Disney) dit bien que ça raconte les débuts de Cruella d’Enfer, une célébrité du genre vilaine des années 1960 popularisée par le dessin animé "Les 101 Dalmatiens". —On n’en est d’ailleurs peut-être qu’au début d’une série de films explicatifs et autres préquelles du genre "d’où vient Maléfique ?", "d’où vient la fée Clochette ?", "Pinocchio a-t-il commencé poupée de bois ?". Le film Cruella est-il pour autant un divertissement émouvant ? Intelligent ? Des gens pensent que non. Est-il politiquement correct ? Woke ? De fait, on peut identifier quantité de clichés dans ce film qui peuvent heurter. Au final, n’allez pas voir ce film si vous êtes un enfant, ou si vous avez besoin d’émotion, ou de réflexion, ou si vous appartenez à une minorité hurlante. Mais sinon, courez-y. C’est un spectacle hors norme, qui enterre tous ses petits défauts sous des brouettes de couleurs et de sons. Et des brouettes de trouvailles. A commencer par le choix des acteurs qui est époustouflant de justesse —les deux Emma sont extraordinaires (Stone et Thompson). Ensuite, la réalisation est superbe, léchée —exemple avec la vitrine qui attire l’attention de la Baronne : on la voit juste un quart de seconde dans le reflet de ses lunettes noires, c’est très peu de chose et pourtant ça conditionne toute la suite. On n’en dira pas plus d’ailleurs pour ne pas spoiler, même si de toute façon le trésor du film n’est pas trop le scénario… Le trésor du film c’est le feu d’artifice qu’il contient, et cela n’est pas spoilable, tout comme on ne peut pas raconter un défilé de mode sans avoir les images —justement, l’univers du film est le monde de la mode ! A.G.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    181 abonnés 1 752 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Disney continue ses "live action" souvent réussis de ces gros succès en dessin animé. Cruella reprend le concept de Maléfique en mettant en scène une méchante iconique du géant aux grandes oreilles, les 101 dalmatiens.
    Le scénario essaie de suivre la progression de la petite Estella en la forte Cruella. Les décors sont stylisés et sombre comme dans la tête de Cruella. Sorte de Mix entre le Joker et le Diable s'habille en Prada, Cruella est une vraie réussite.
    C'est une réussite grâce déjà aux jeux des deux actrices principales : Emma Thompson et surtout Emma Stone avec une interprétation sublime pleine de profondeur et de variété.
    L'autre réussite du film est la bande son avec des titres d'anthologies comme Tina Turner, Clashs ou les Stones !
    Pour voir le lien avec le dessin animé, il faut rester à la fin du générique avec une scène qui sonne comme le début de Cruella 2 en reprenant les premières scènes du dessin animé.
    S-Kayp
    S-Kayp

    154 abonnés 1 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Du grand Disney pour raconter la naissance de Cruella dans le Londres des 70, le tout porté par Emma Stone et Emma Thompson qui jouent à merveille leur face à face. L'histoire nous réserve une "surprise" qu'on attendait pas, de quoi rendre encore meilleur le scénario qui est excellent. Sans oublié la B.O. qui est géniale. A la fin du pré-générique de fin, on a le droit à une scène qui spoiler: annonce le film des 101 dalmatiens. Ce dernier avait déjà été adapté en "prises de vues réelles" en 1996 par Disney qui va donc en refaire une nouvelle version avec les personnages du film Cruella.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    A l’image de la double couleur des cheveux d’Estella/Cruella : noir pour le fond, lumineux pour la forme. Malgré une poignée de minutes de trop et une évidente similitude avec « le Diable s’habille en Prada », le scénario est très bon et la mise en scène de Graig Gillepsie est du même ressort. Les décors et les costumes - plus encore, sont magnifiques et la B.O. envoie du lourd, le tout savoureusement orienté punk-rock. Un prequel réjouissant et détonnant de tout premier ordre où les deux Emma sont vraiment formidables. Thompson est détestable à souhait dans le rôle La Baronne alors que flanquée de deux comparses à deux pattes et de deux autres à quatre pattes apportant une bonne dose d’humour à un film déjà très décontracté, Stone s’est parfaitement fondue dans le corps irrespectueux et revanchard de son personnage. J’ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Ce film il est vraiment bien 😭😭❤️❤️ je l'ai vu en VOD et franchement c'est 2 heures très cruelles bravo
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    83 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    POUR
    - Bon quand il y a Emma Stone, je perds tout objectivité et je me noie dans ses yeux
    - Les plans sont léchés, c'est globalement très beau, et les costumes... whaou!!!
    - A l'image de sa BO de grande qualité, c'est rythmé, punk, efficace et on ne s'ennuie pas
    - On retrouve le côté décalé (et même ici très cartoon par moments) de "Moi, Tonya"
    - Les deux Emma s'en donnent à cœur joie et ça se voit
    - Globalement, c'est mieux que les habituels copier-coller des animés à l'utilité douteuse (même si Le roi lion est une putain de baffe technique)
    - Clairement, les mômes et ados vont se régaler

    CONTRE
    - Sauf que, comme dirait Lilian "Je n'ai plus dix ans"
    - Alors, certes le premier Maléfique était bien foutu avec le regard de l'histoire du point de vu de l'antagoniste. Mais sérieusement, Cruella, une des méchantes les plus horripilante de Disney, qui est méchante... juste PARCE CE QUE!!! comme notre Orangina rouge
    Le fait, d'ENCORE en faire quelqu'un de pas si méchant que ça... bah ça bloque un peu, voir parfois beaucoup (la scène post générique est même un modèle de non-sens). Après je sais que c'est un film pour enfants, mais je reste vraiment dubitatif sur le choix
    - Même si les seconds rôles sont plutôt sympas, j'ai eu BEAUCOUP de mal avec le personnage de Paul Walter Hauser
    - L'humour est assez inégale et parfois très "enfantin"

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Paul Hatton
    Paul Hatton

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Film genial a voir absolument cela retrace la vie de cruella que l'on ne connaissait pas j'ai adoré . Je le recommande
    Valentine DC by Nomodo
    Valentine DC by Nomodo

    64 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Un film qui permet d'affirmer non sans dégoût que Walt Disney Pictures n'existe plus, la société qui la remplace est désormais Woke Disney Propaganda. Le constat est catastrophique. L'idéologisme et la racialité anime chaque choix et l'universalisme subit la cancel culture de plein fouet. Ici et dès 8 ans, nos enfants n'ont pas le droit à de la magie, à une belle histoire ou à un film bien écrit mais bel et bien à plus de 2h d'idéologisme.
    Tout commence déjà mal. On suit l'histoire d'un être supérieur fort et indépendant (une mère célibataire donc) qui élève un être supérieur fort et indépendant (une petite fille donc). Cette dernière est scolarisée mais rencontre des détritus humains (des garçons blancs donc) qui la brutalise. Seul un être encore plus supérieur à elle est gentille et dévouée (une petite fille noire donc). Non contente d'être rabaissée par les détritus humains (les garçons blancs) elle est également la cible de la lie de l'humanité (un homme blanc bien sûre) en la personne du directeur de l'école. J'ai voulu arrêter là mais j'ai quand même avancer et découvert 2 scènes complètement au hasard. Attention encore plus de spoiler:
    Les scénaristes tellement pré-occupés à caresser le wokistan nous on pondu la mort la plus débile de l'univers connu avec la mère de Estella/Cruella et en même temps une justification crétinissme de la haine de cette dernière contre les dalmatiens. Alors que nos parents pleuraient au bruit du fusil dans Bambi, là on ne peut que s'écrier WTF ???
    Beaucoup plus loin un coup se prépare on enferme la sécurité dans une bibliothèque. C'est un homme gentil qui fait ça (un homosexuel transveti bien entendu) , mais un seul homme supérieur ne se fait pas avoir par la supercherie et est si fort qu'un coup de poing ne lui fait rien (un homme noir bien sûre).
    C'est vrai qu'il faudrait des siècles pour écrire un scénario à la fois de propagande et à la fois avec une qualité narrative et une histoire prenante. A moins que ce ne soit impossible de concilier les deux ? Non c'est vrai le cinéma en est capable quand il lutte contre l'horreur et l'oppression (je ne citerais que la vita est bella de Begnini). Alors osez cinéastes ! Attaquez-vous à ce monstre moderne qu'est le wokistan. Un être humain n'est pas bon ou mauvais à cause de son sexe, de sa couleur de peau ou de son orientation sexuelle, mais part ses actes et ses inactions, ses paroles et son silence. Se lever et dire non à la cancel-culture c'est refuser l'obscurantisme. Désavouer Woke Disney Production c'est refuser que nos enfants subissent une programmation idéologique sans aucune réflexion. Est-ce le progrès que d'instruire les enfants avec des préjugés de différentiation plutôt que de les éduquer à se rassembler. Comme peut-on croire à l'heure où on pense coloniser l'espace ou battre le cancer que le meilleur moyen de combattre des inégalités c'est en imposant de nouvelles inégalités ?
    Yann M.
    Yann M.

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2021
    C'est fou, ces films à la mode, dans la culture de l'excuse. Tous les méchants du cinéma vont y passer, ensuite, ce sera au tour des grands criminels de l'histoire.
    ÉléonoreMadison
    ÉléonoreMadison

    72 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 août 2022
    Ce film est surcoté. Je me suis tellement ennuyée. Il est vraiment nul et c'est un avis très sincère. Un film pour enfant où les personnages sont caricaturés que ça en devient ridicule. Ce n'est absolument pas un chef-d'œuvre, c'est tout l'inverse. Déçue de l'avoir acheté en Dvd, de l'argent gaspillé
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2021
    Cruella nous donne l’impression d’assister à une longue introduction qui n’en finirait pas, multipliant les péripéties qu’explicite inutilement une voix off décomplexée comme le veut le diktat du second degré contemporain. Aussi le long métrage est-il à l’image de sa réalisation : inutilement ivre et grisé par sa propre ivresse visuelle, sans pour autant composer de mise en scène véritable. Les travellings, les plans aériens, le mouvement constant d’une caméra réelle ou numérique, tout cela n’apporte rien ni à l’intrigue, ni au développement des personnages, ni à l’installation d’un univers particulier. La virtuosité est recherchée pour elle-même et, en ce sens, s’autodétruit. Se suivent et se ressemblent une suite d’acmés constamment tendus vers un ralentissement qui jamais n’advient ; la précipitation crée de la lassitude pour un spectateur qui ne se laisse pas duper par les coups de théâtre mal amenés et grotesques. C’est que les personnages, malgré leur temps de présence à l’écran, demeurent artificiels, tout comme la naissance d’une styliste dont le génie résiderait dans sa démesure et sa quête de vengeance : nous ne la voyons jamais à l’ouvrage, seulement revêtir fièrement des costumes que le réalisateur ne sait pas immortaliser à l’écran, auxquels il ne confère aucune grâce, aucun charme. Nous sommes loin du personnage de Joker dans la version de Tim Burton (Batman, 1989), loin du fou torturé dont la pulsion créatrice se doublait toujours d’une pulsion destructrice. Emma Stone n’est pas Jack Nicholson, et l’actrice, mal dirigée, ne convainc guère : elle paraît sans cesse surjouer, exagérer ses traits, forcer sur sa voix pour construire un personnage qui ne lui convient pas. Ajoutons à cela une défilade de chansons clichés, qui rappelle une playlist de soirée de mariage populaire, et une incapacité profonde à susciter le rire, et nous obtenons un produit inutilement long en engoncé dans une forme qui dégrade la virtuosité visuelle en cachet industriel.
    Damien Chainel
    Damien Chainel

    25 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2021
    Cela aurait pu être bien, mais au final ce n'est que moyen. Si les costumes, les décors, la photographie, quelques scènes bien ficelées et la plupart des acteurs tirent le film vers le haut ; le trop plein de musiques (l'avalanche même), le montage, la réalisation et le scénario plombent très clairement le film. Sans parler des désormais traditionnelles incursions de "minorité" (bonjour Anita, salut Jasper !). On se demandera comment est-il possible de faire un film de plus de deux heures en ayant autant de situations téléphonées, de rebondissement invraisemblables et de transitions branlantes (quand elle ne sont pas inexistantes) ? L'arc narratif du film est somme toute excessivement répétitif et les rebondissements successifs finissent par frôler sérieusement le ridicule ( spoiler: "c'est à sa soirée que ma mère est morte", "elle considère ma mère comme une moins que rien", "ce n'est pas moi qui ai tué ma mère, mais c'est elle", "en fait, c'est elle ma mère", "je ne vais pas la tuer, sauf si je n'ai pas le choix" !!
    ). On regrettera aussi que ce film, qui était censé être une origine story, donne à Cruella une toute autre personnalité (et moralité) que celle qu'on lui connaissait (et qu'on ne lui connaissait pas) ; sans parler des nouveaux liens entre les personnages (Cruella avec les chiens / Cruella avec Horace et Jasper / Cruella avec Anita la "journaliste"), ni de la scène post générique ( spoiler: Cruella qui offre un dalmatien à Roger
    ...Roger qui n'était juste rien pour elle en fait ; d'ailleurs, on se demande comment un avocat pianiste à ses heures perdues pourra-t-il finir par devenir un concepteur de jeux vidéos fauché ?...origine story on avait dit !!) ! En vrai, ce film semble sortir d'un passé parallèle à la Retour vers le futur II, on connaissait le futur des personnages mais en remontant dans le passé, on est transposé dans un passé alternatif qui ne peut plus avoir le futur qu'on lui connait, c'est donc non plus l'origine story de l'histoire que l'on connait, mais l'origine story du futur alternatif qu'entrainera ce passé parallèle...vous suivez (?) ; le paradoxe temporel nous menace...eh oui, ce n'est pas le pied !! Bref, s'il fallait noter ce film à la manière du patinage artistique, je dirais que d'un point de vue artistique c'est globalement recevable dans l'ensemble, mais d'un point de vue technique c'est une catastrophe industrielle (j'oubliais de mentionner l'affreuse CGI et je ne m'attarde pas sur l'inconstance de la réalisation copieusement desservie par un montage épileptique). Reste qu'effectivement Emma Stone porte indéniablement le film (son affrontement avec Emma Thompson est souvent jouissif) et que sa performance empêche pendant deux heures aux spectateurs de sombrer dans la morosité. Malheureusement, une fois le film achevé, les nombreux et lourds défauts de l'ensemble tendent à laisser un fort sentiment de médiocrité. Et surtout, surtout, surtout, on sort de là en se prenant à espérer qu'aucune suite ne verra le jour car "Cruella et les 101 dalmatiens" semble bien mal engagé tant la nouvelle Anita et le nouveau Roger sont fades et au combien mal assortis !!
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    Premier Disney live depuis Aladdin, ce dernier est 3 types de films à la fois, l' "origin story", le spin-off et le préquel aux "101 Dalmatiens". Un film qui à eu la très bonne idée de nous livrer une dose suffisante de son rock et pop britannique des années 70 à 80, un film qui s'est volontairement voulu sombre et bien moins féerique que tous les Disney live depuis le début, un Disney qui à malheureusement souffert de beaucoup trop de longueurs à cause de scènes de chamailleries incessantes entre notre héroïne et sa rivale de mode. Une rivalité professionnelle polluante sur le contenu qui caricature grandement le monde de la mode justement. Si ses entourloupes sont gonflantes, les arrivées fracassante de cette future super-méchante sont magistrales, courtes mais très bien orchestrées. Un film donc sur la mode qui pour moi, fut une référence directe au "Diable s'habille en Prada" ou le casting principal à la même fonction, la grande baronne de la mode, directrice d'agence qui se voit s'attribuer une jeune assistance incompétente et novice du milieu, se faisant longuement humiliée par ce manque culturel. Ici nous sommes sur le terrain du maître des tissus, une nouvelle recrue dont le talent fera merveille mais dont sa supérieure n'y verra que son talent propre, ce qui donnera peut à peut naissance à sa "radicalisation". Sur le plan visuel, les ateliers et les lieux de défilé offre un riche émerveillement de l'univers vestimentaire, les pièces sont magnifiquement imaginées et montrer et c'est là l'un des seul grands points forts. Niveau jeu du coup, les 2 Emma livrent des prestations respecter, l'une en star planétaire du milieu, arrogante, bourgeoise, ne supportant aucune "pauvreté" et autoritaire, de l'autre notre jeune débutante sa faisant une place par le grand hasard et découvrant cette personnalité sans humanité et gentillesse. 2h30 mal gérer sur le scénario global, des échanges verbaux trop envahissants pour des gamineries de maternelle pour peut de place à l'essentiel, la naissance de la folie cruelle, la naissance de l'univers canin qui fera la marque de cette icône fictive... Seul l'arrivée des 2 complices font le lien réel avec les films animés. Une origin story peut convaincante, peut percutante avec quelques bon points, mais globalement, le Disney live avec le plus de longueurs indigestes.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    D'abord peu excité par le projet lorsque j'ai appris son existence, les critiques positives et quelques visuels m'ont amené à un « pourquoi pas... ». Et je ne regrette vraiment pas, bien qu'un peu frustré tant cela aurait pu être encore mieux. Il faut dire : quand on vous lance avec le génial spoiler: « Bloody Well Right » du nom moins génial groupe Supertramp
    , ça met dans de bonnes dispositions. D'ailleurs, de ne pas avoir voulu suivre absolument le jeunisme ambiant pour placer l'intrigue dans les 70's est une excellente idée, et que dire de la bande-originale qui va avec : spoiler: The Doors, The Zombies, Nina Simone, Ike et Tina Turner, Queen, The Clash
    ... un régal.

    Autre bonne inspiration des studios Disney : avoir choisi Craig Gillespie derrière la caméra, celui-ci se montrant inspiré pour offrir un univers visuel chatoyant, pimpant, correspondant parfaitement à cette période suivant tout juste le « Swinging London ». Voix-off pertinente, intrigue bien posée, un certain mystère, personnages bien définis : ces « origines » de l'une des méchantes les plus emblématiques de Mickey font belle impression.

    Seulement, c'est justement là que le bat blesse : cela reste un film Disney. Pour tout vous dire, j'en ai oublié que Cruella était censée être méchante ! Alors OK, qu'elle ne soit pas née méchante, qu'on la mette face à des événements douloureux pour justifier cette transformation, pourquoi pas. Mais justement, elle ne devient JAMAIS méchante ici. Roublarde, vaguement manipulatrice, et encore, toujours pour de bonnes raisons, voire carrément sauver sa peau. Plus grand rapport, donc, avec le personnage découvert dans « Les 101 dalmatiens » puis popularisé par Glenn Close 35 ans plus tard, si ce n'est le look et une propension aux coups d'éclat, offrant quelques moments très réussis (les costumes sont fabuleux).

    Il y a, également, une très nette baisse de régime dans la deuxième partie, où l'on sent qu'on a tout donné précédemment et que pour avancer dans l'intrigue, ça patine sévère, les deux compères de notre « méchante » ne marquant pas non plus les esprits (et que dire de Mark Strong dans un troisième rôle sans grande envergure). Heureusement, l'œuvre peut compter sur Emma Thompson dans un registre qu'elle maîtrise sur le bout des doigts : le mépris mondain. Et comme c'est pour être au service d'une méchante particulièrement classe et savoureuse, cela offre une belle opposition avec l'autre Emma, l'actrice de « La La Land » se glissant aisément dans ce rôle de gentil... pardon, garce la mettant constamment en valeur.

    Enfin, sans atteindre la ferveur de la première heure, la dernière ligne droite retrouve du mordant pour offrir un final rythmé, sans grande surprise mais bien mené, rappelant (sans doute volontairement) le style des grands films noirs hollywoodien. De la frustration, donc, surtout au vu du potentiel. Mais aussi une vraie satisfaction d'avoir vu une production cédant peu à la mode du moment, professionnelle jusqu'au bout des ongles (voire un peu plus) et respectueuse de (tout) son public : si, en prime, elle permet à la nouvelle génération d'apprendre que la musique (et laquelle!) existait avant leur rap (souvent) immonde, j'en serais ravi.
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