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Ykarpathakis157
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 24 mars 2021
Ce film manque du plus important dans un film une intrigue et une histoire. Rien ne se passe pendant la durée de l'histoire soit 81 min que je ne récupérerai jamais. Le point le plus bas a été la séquence de semi-bestialité. Je veux dire qu'est ce qui est divertissant ou amusant à ce sujet. Si vous aimez ce genre de choses vous pouvez tout aussi bien en chercher sur Internet. Si vous voulez regarder un film sans intérêt sur un groupe de chevaux tués par divers idiots c'est le film qu'il vous faut. Mais quelle perte de temps monumentale. J'ai éteint le film après que le type ait ouvert le cheval pour éviter qu'il ne meure de froid et je suis surpris d'être arrivé aussi loin dans cette histoire...
Une vallée islandaise où vit une communauté de plusieurs fermes en communion totale avec la nature. les chevaux font le lien entre les habitants de cette vallée aussi belle qu'isolée à travers une série d’anecdotes et événements comico-dramatico-tragiques. Les paysages sont époustouflants; on y sent, comme dans les caractères des personnages de la force et de l’énergie Les images sont superbes, les chevaux magnifiquement filmés, la bande son parfaite, et c'est souvent très drôle. Encore une excellente raison de s'intéresser au cinéma islandais !
On n’ira pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un ovni mais il n’en reste pas moins que ce film islandais est tout de même assez spécial. Le titre français résume assez bien la situation ; nous avons donc Des chevaux et des hommes présentés à travers différentes histoires. Ça fonctionne un peu comme un film choral où les personnages vont forcément finir par se croiser dans cette vallée mais difficile d’en détacher un ton particulier. Certains récits invitent à une douce comédie alors que d’autres versent bien davantage vers le pur drame si bien qu’on ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Pour le coup si vous aimez partir à la découverte des curiosités, on peut affirmer que vous allez être servis !
La présence du cheval parmi les hommes, essentielle et indissociable, agit comme un vocabulaire pour cette société refermée sur elle-même et ses règles de vie étriquées, un lien sensuel et vibrant d’énergie dans cette chronique des humains qui ont tant de mal à communiquer. Avec un sens du théâtre inné, Erlingsson pose les pièces de son échiquier humain dans ce décor magnifique, jouant de cet accord magique avec les chevaux pour les révéler, les faire s’évader. Il alterne ainsi des scènes étonnantes avec des instantanés à l’humour savoureux, souvent assassin, et des malheurs hautement dosés en dérision. D’une harmonie de tableau, ce portrait de groupe à pied et en sabot illustre une communion avec la nature, mais consacre aussi le rôle essentiel des femmes de caractère dans un cadre aux machos bien amochés. Un ensemble qui possède un charme réellement unique, porté par des décors d’une beauté fascinante, et cet amour pour les chevaux partagé par tous. On en ressort régénéré par cette vigueur, par ce sentiment de liberté si contradictoire avec tant de silence et de distance. Et avec le sentiment d’avoir un peu mieux saisi la mentalité des Islandais, ce qui n’est pas une moindre prouesse.
L'action se passe en Islande, dans un village on ne peut plus perdu, où les habitants, qui passent leur journée à s'épier les uns avec les autres, sont plus loufoques les uns que les autres.Le film démarre très fort, avec cet homme d'allure "noble", qui s'en va sur son cheval blanc, conquérir sa dulcinée voisine. Tout se passe pour le mieux, jusqu'à ce que notre héros, fier de lui, après un déjeuner très réussi, le sentiment du devoir accompli, décide de s'en revenir chez lui, épié par la moitié des habitants du village, rivés sur leurs jumelles, et part au petit trot. Alors que tout allait bien...patatra...Voilà que son cheval se fait "accoupler" par celui de la voisine !La vraie réussite du film est que non seulement, il nous permet de passez un excellent moment, avec des personnages islandais plus fous et têtes brûlées les uns que les autres, des paysages magnifiques, plusieurs histoires en parallèle très drôles, mais il place réellement les chevaux au centre de l'action. On est au final beaucoup plus émus par le sort réservé à ces bêtes par leurs maîtres, que les situations cocasses, voire mortelles, dans lesquelles s'empêtrent les humains, qui se comportent en "animaux".Vraiment, très belle surprise !
Moi qui avait vu en février 2012, Bovines ou la vraie vie des vaches, 1h04 d’immersion dans un troupeau de vaches, sans dialogues en dehors des bruits de nature et de vaches, je pouvais aller voir cet objet filmé non identifiable qu’est Des Chevaux et des Hommes, film islandais d’un réalisateur inconnu, ni vraiment un film, ni un documentaire, mais un peu des deux…..1h 21 au milieu de magnifiques chevaux, à demi-sauvages, évoluant dans des paysages époustouflants, où l’on ressent en permanence la force de la nature…la vie y est rude, les hommes et les femmes tout autant, vivant dans un habitat dispersé, mais s’observant continuellement à la jumelle…on y boit beaucoup et pas toujours du meilleur…le fermier qui à cheval et à la nage va négocier de la vodka auprès d’un chalutier russe se voit fournir une eau de vie frelatée qui aura raison de lui…l’affiche du film où l’on voit ce cavalier apeuré dont la jument se fait saillir par un étalon échappé de son enclos, est l’une des premières scène forte du film…est-ce pour l’homme une telle souillure qu’il en vient à exécuter sa jument, et la femme à castrer son magnifique étalon noir…les passions y sont parfois exacerbées, les femmes souvent veuves s’arrange mal avec la solitude…on y fait l’amour comme on monte à cheval… à cru !! la transition entre les scènes de vie, se fait au travers du regard des chevaux…la fin reste un peu brutale , ce rassemblement des chevaux ( sauvages ou pas ??) aurait mérité un peu d’explication , c’est dommage, mais l’ensemble se laisse voir sans déplaisir , ne serait ce que pour la beauté des paysages et des animaux…
Le concept du film, insolite, a de quoi titiller la curiosité : évoquer, sous forme de petites histoires entremêlées, les passions humaines par le biais des interactions entre l'homme et le cheval, au sein d'une communauté perdue dans les grands espaces islandais. De grands espaces qui offrent de superbes paysages, bien exploités à l'écran. Mais qui appuient aussi l'idée d'un isolement et des ravages qu'il peut avoir sur l'esprit des hommes... Le scénario est un concentré de bizarrerie, truffé de scènes surréalistes ou absurdes, dont certaines assez géniales : le coït entre la jument blanche et l'étalon noir, avec un cavalier interposé qui vit le moment comme une terrible humiliation, presque un viol (voir l'affiche) ; la scène de nage vers le bateau russe ; celle du cheval éventré... Tout cela est traité avec un sens de l'humour et de l'horreur à froid, sur un mode d'expression très peu bavard. Le résultat s'avère absolument inédit, donc toujours surprenant. Mais le film peine quand même à dépasser le stade de la simple curiosité pour trouver une vraie consistance et un aboutissement digne de l'originalité de son concept. Le récit, dont l'éclatement a ses qualités et ses défauts, laisse au final un peu sur sa faim : quelques impressions très fortes dans un ensemble qui reste plutôt anecdotique.
Ce film décrit l'existence fruste d'une communauté de fermiers islandais à travers l’œil doux bercé de longs cils de leurs chevaux, lesquels vivent en semi liberté dans la steppe. Leur fière allure, genoux relevés et naseaux au vent, n'a d'égale que la fierté implacable des hommes qu'ils servent. Une série d'évènements cocasses et dramatiques mêlant hommes, femmes et chevaux de tout poil, racontent la vie en ce qu'elle a de plus drôle et de plus terrible à la fois.
On dirait un film scandinave d'Emir Kustorica. C'est loufoque, timbré et décalé. L'absurde cotoît le grotesque, avec des voisins de la campagne qui passent leur temps à se surveiller avec des jumelles. Les amateurs de chevaux y trouveront leut compte, avec de magnifiques images, quelquefois cadrées de très prêts. C'est extrêmenent insolite. Le scénario est très réduit, mais a peu d'intérêt pour ce type de film.
Le principal atout du film reste l'incroyable beauté des paysages islandais (...). Malheureusement, petit à petit, on se demande où la cohérence dans tout ça (...). Ni une grande mise en scène, ni une narration originale. Un coup d'épée dans l'eau, en somme.
Encore un objet inclassable en provenance d'Islande. Qu'est-ce donc que Des chevaux et des hommes ? Une suite de sketches ? Un film choral ? Une ode aux équidés ? Une comédie ? Un drame ? Tout cela à la fois dans un schéma narratif à nul autre pareil qui épouse à la perfection la splendeur dangereuse des paysages islandais. Comme le titre l'indique, les chevaux partagent la vedette avec les humains et leurs souffrances sont souvent bien plus grandes, dues à la cruauté de ces derniers. Malicieux, Benedikt Erlingsson laisse à penser que l'espèce la plus fruste n'est pas nécessairement celle que l'on croit. L'humour, noir basalte, ne plaira pas à tout le monde. Il est pourtant parfois irrésistible dans la description d'une communauté dont les moeurs semblent comme figées dans le temps.
Même s’il ne s’agit que d’une série de saynètes dépourvue d’arche scénaristique concrète, la façon dont Benedikt Erlingsson, à l’occasion de son premier long-métrage, dépeint le quotidien d’une communauté de cavaliers islandais profite d’une écriture singulièrement habile. Il ne s’agit pas là d’un prétexte stérile de filmer la beauté unique des cheveux islandais, considérés comme une des belles races au monde, et de magnifiques paysages brumeux mais bel et bien de décortiquer les liens entre l’Homme et la nature de façon générale. Le rapport qu’entretiennent ses fiers écuyers avec leur monture, s’en croyant les maitres mais se révélant en être entièrement dépendants, et la façon dont bipèdes et quadrupèdes s’avèrent fonctionner selon les mêmes instincts, sont des sujets profonds traités avec un humour noir particulièrement cocasse. Et quand on s’aperçoit que la mort de chaque cheval est bien plus émouvant que celle des villageois, alors on comprend que le réalisateur a réussi à nous convaincre de l’immense valeur de ces équidés dont les gros plans sur les yeux au début de chaque histoire semblent justement nous prendre à parti.