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Pour un premier long-métrage, Sara Forestier sort un film de qualité avec un propos qu'elle traite en profondeur : l'amour.
"M" est une histoire d'amour et une histoire de mots. Comment aimer avec les mots et sans les mots ? Sont-ils importants ? Dans quelle mesure soigne-t-il les autres maux ? Le film est maîtrisé, jamais lourdingue, sans superflu et raconte une vraie belle histoire. Redouanne Harjane, pour un premier rôle au cinéma, est une révélation en caïd sensible, et Sara Forestier livre une interprétation tout en finesse et en justesse d'une jeune bègue. Liv Andren et Jean-Pierre Léaud ne sont pas en reste avec des rôles parfaitement maîtrisé. Un très joli film, qui apporte une note nouvelle à la filmographie de Sara Forestier.
"M" est une histoire d'amour et une histoire de mots. Comment aimer avec les mots et sans les mots ? Sont-ils importants ? Dans quelle mesure soigne-t-il les autres maux ? Le film est maîtrisé, jamais lourdingue, sans superflu et raconte une vraie belle histoire. Redouanne Harjane, pour un premier rôle au cinéma, est une révélation en caïd sensible, et Sara Forestier livre une interprétation tout en finesse et en justesse d'une jeune bègue. Liv Andren et Jean-Pierre Léaud ne sont pas en reste avec des rôles parfaitement maîtrisé. Un très joli film, qui apporte une note nouvelle à la filmographie de Sara Forestier.
Vraiment très bon, émouvant... Sara Forestier est étonnante dans ce rôle peu évident. Mo est aussi impressionnant dans le rôle du gros dur qui a la faiblesse de ne savoir ni lire ni écrire et déploie des tonnes de ruses pour le masquer. Vraiment une agréable surprise.
Un superbe film d'amour, qui n'est justement pas simplement un film d'amour.
Sara Forestier nous amène également à nous interroger sur la problématique des mots. Sur la communication et ses enjeux. Lila et Mo n'ont pas les mêmes codes de communication et pourtant, leur amour les pousse à dépasser leurs difficultés.
Le montage est léger, le propos est brut mais subtile et on évite les clichés de films romantiques, et les interprètes sont grandioses. Tout ça sur une BO signée Christophe. Un film à voir en cette fin d'année !
Sara Forestier nous amène également à nous interroger sur la problématique des mots. Sur la communication et ses enjeux. Lila et Mo n'ont pas les mêmes codes de communication et pourtant, leur amour les pousse à dépasser leurs difficultés.
Le montage est léger, le propos est brut mais subtile et on évite les clichés de films romantiques, et les interprètes sont grandioses. Tout ça sur une BO signée Christophe. Un film à voir en cette fin d'année !
bsalvert
Rencontre entre un personnage de banlieue sûr de lui mais qui a un problème et une femme qui s'exprime difficilement . Ils se trouvent se complètent mais cette liaison n'est pas simple.
PLV : autant les personnages sont à l'opposé, autant le spectateur est laissé sur le coté
PLV : autant les personnages sont à l'opposé, autant le spectateur est laissé sur le coté
PLR
Un film plein de sensibilité posant en chassé-croisé le problème de deux handicaps médico-sociaux : le bégaiement et l'échec de l'apprentissage de la lecture (on dira ici dyslexie pour faire simple et que ça parle à tout le monde). Des pathologies aggravées par le regard et l'attitude si ce n'est le rejet des autres, y compris parfois en première ligne des proches. On imagine bien les stratégies de survie et de contournement face à telles situations. Le scénario en fournit quelques exemples. Les étudiants en sciences de l'éducation ou sciences médicales genre orthophonie tireront le maximum de ce tableau et de cette mise en situation didactique. Un public plus large ne restera quant à lui pas indifférent à ce qui est somme toute une belle histoire d'amour aussi.
Le sujet est fort, il est traité avec force, naturalisme et poésie.
On se demande au début comment une histoire d’amour va pouvoir être racontée entre un homme qui ne sait pas lire et une femme qui préfère écrire car elle est bègue.
On est d’abord curieux puis amusé et séduit.
Le milieu montré est dur, très dur.
Loin de tout esthétisme convenu, l’image grise est traversée de fulgurances de beauté simple, comme le vol des étourneaux, la fabrication de macarons à la framboise et le ballet des coquilles d’œufs poussées par le vent.
Ceci n’est pas une comédie romantique, mais un bon film attachant.
On se demande au début comment une histoire d’amour va pouvoir être racontée entre un homme qui ne sait pas lire et une femme qui préfère écrire car elle est bègue.
On est d’abord curieux puis amusé et séduit.
Le milieu montré est dur, très dur.
Loin de tout esthétisme convenu, l’image grise est traversée de fulgurances de beauté simple, comme le vol des étourneaux, la fabrication de macarons à la framboise et le ballet des coquilles d’œufs poussées par le vent.
Ceci n’est pas une comédie romantique, mais un bon film attachant.
L'intention est louable autant qu'honorable mais S Forestier fait du S Forestier tant devant que derrière la caméra. Je ne crache pas sur le cinéma "social" et ou aussi qualifié de "militant" (les deux vont souvent de pair) mais on sait à l'avance ce qu'on va y trouver d'une façon quasi-générale du moins. Il n'y a jamais de spectaculaires surprises.
Sara Forestier joue bien son rôle, on sent qu'elle s'y investit, son partenaire aussi, la musique de Christophe est plutôt agréable à entendre, l'histoire est bien sûr "attachante" (d'où ma note qui est peut être basse mais pas la plus basse possible non plus). Toutefois je n'ai pas été émue plus que ça et je dois dire, chose peut être pire, qu'il me tardait d'en voir la fin.
Sara Forestier joue bien son rôle, on sent qu'elle s'y investit, son partenaire aussi, la musique de Christophe est plutôt agréable à entendre, l'histoire est bien sûr "attachante" (d'où ma note qui est peut être basse mais pas la plus basse possible non plus). Toutefois je n'ai pas été émue plus que ça et je dois dire, chose peut être pire, qu'il me tardait d'en voir la fin.
FaRem
Une histoire d'amour entre deux écorchés qui ont chacun un handicap qui rend difficile cette relation notamment au niveau de la communication, car Lila communique uniquement grâce à son livret tandis que Mo ne sait pas lire. C'est le premier film de Sara Forestier et pour ses débuts, elle signe un beau film plein de sensibilité sur ces complexes qui peuvent gâcher une vie. Avec ces deux personnages complexés qui essaient de s'en sortir tant bien que mal, elle dresse deux portraits différents à l'image de ces personnalités totalement opposées qui finissent par se compléter. Lila est portée par l'amour de Mo seulement ce dernier est plus sur la défensive à cause de sa fierté ce qui l'empêche d'avancer. J'avais un peu de mal à imaginer Sara Forestier en tant que lycéenne, mais elle s'en sort très bien. Elle est superbe dans ce rôle et affiche une fragilité assez touchante. Redouanne Harjane quant à lui tient bien la comparaison, il se permet même de voler la vedette à sa partenaire lors de quelques scènes très fortes lorsque son personnage s'ouvre sur ses blessures passées. Leur idylle est attendrissante et fonctionne très bien avec comme message que l'amour est la solution aux handicaps. Cela peut paraitre niais dit comme ça, mais le film ne l'est pas notamment parce que la partie dramatique est aussi importante que cette romance. En somme, un bon premier film qui est bienveillant, délicat, sensible, touchant et porté par deux excellents acteurs.
Sara Forestier a mis toute son humanité, sa poésie au service d un film bouleversant. La réalisation est originale, les mots sont si importants qu ils sont inscrits comme une pause, une césure entre 2 moments. La bande son est millimétrée, les costumes sont des personnages à part entière et Liv Andren est aussi une superbe découverte. Redouanne Harjane bluffant, quant à Jean Pierre Leaud : chapeau bas...
Le film était magnifique, tellement bouleversant, j'ai tellement pleuré, sara forestier est parfaite pour transmettre les émotions et elle a su captivé avec un sujet fort, le meilleur film que j'ai vu cette année.
Rencontre improbable, déroulement du scénario improbable. Un conte de fée qui se laisse voir malgré tout. Par contre, le jeu d'acteurs est vraiment intéressant.
Un film puissant sur l’amour entre deux personnages qui, malgré des codes de communication differents, s’aident à se reconstruire l’un et l’autre et à se dépasser. Sara Forestier irradie de la première scène à la dernière. Loin des clichés romantiques, un film d’une rare justesse avec peu de montage et au propos brut mais subtil. A voir absolument.
Cinéphiles 44
On sait tous que Sara Forestier est attachée au cinéma social. Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, elle met le bégaiement sur le devant de la scène. Elle joue elle-même Lila, une bègue de 18 ans qui n’accepte pas de vivre avec son handicap, qui n’est d’ailleurs pas reconnu comme tel en France. Elle préfère alors le silence plutôt que d’être moquée sans arrêt. Elle va rencontrer Mo, un homme de 30 ans rongé de remords et n’ayant jamais appris à lire et écrire. Ensemble, ils vont apprendre à s’aimer, se confier et se dévoiler dans une société qui met la pression pour suivre un destin écrit. L’intention de Sara Forestier est honorable et nous avons bien compris qu’elle préférait garder les reines de son premier bébé. Mais nous trouvons ça dommage qu’elle se soit offert le rôle principal plutôt que de faire appel à une vraie bègue. Le bégaiement fait partie de la vie de ceux qui en sont porteurs. L’assumer est un mot qui les fait rêver. En jouant ce rôle, Forestier empêche quiconque d’assumer et laisse son long-métrage dans la pure fiction. Le film est de plus construit dans une certaine complaisance du malheur pour attraper le spectateur par le cœur et le poignarder afin que ses larmes ne cessent de tomber jusqu’à la fin. Si nous pouvons pardonner les faux raccords et que l’actrice-réalisatrice est sincère, cette manipulation des émotions inondées par les moues, la musique ou le cadrage de la caméra ne passe pas. M comme mot, comme aimer, comme cette lettre laissée sur le pare-brise est un film d’amour bien trop tire-larmes.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Des 263 films que j'ai déjà vu cette année, M est de loin le plus poignant. Les personnages principaux (un beau banlieusard et lycéenne poétesse) sont exactement pareils et complètement différents à la fois. Leur relation est basée sur l’attraction de ces deux pôles opposés, comme deux aimants usés, délaissés, qui se collent l'un contre l'autre car leur côté opposé les unit.
Ensuite, pour que le film soit encore plus puissant, chaque scène reflète cette fragilité immuable. Sara Forestier (qui a écrit, réalisé et joue dans M) juxtapose avec subtilité chaque élément (acteurs, décors, dialogues…) afin de monter la tension jusqu'à ce que nous soyons comme des élastiques tendus, prêts à craquer.
M est un poème brutal, une agonie délicieuse, un tour de force intime. Il m'a bouleversé, soulagé, et m'a touché comme une balle de tendresse fatale. Merci, merci, merci milles fois, Sara Forestier.
Ensuite, pour que le film soit encore plus puissant, chaque scène reflète cette fragilité immuable. Sara Forestier (qui a écrit, réalisé et joue dans M) juxtapose avec subtilité chaque élément (acteurs, décors, dialogues…) afin de monter la tension jusqu'à ce que nous soyons comme des élastiques tendus, prêts à craquer.
M est un poème brutal, une agonie délicieuse, un tour de force intime. Il m'a bouleversé, soulagé, et m'a touché comme une balle de tendresse fatale. Merci, merci, merci milles fois, Sara Forestier.
Grand et magnifique film à la hauteur de Sara Forestier. Une histoire tres pure et très belle, avec des acteurs exceptionnels qui nous font entrer dans le film sans ne plus vouloir en sortir. Emouvant et beau.
Merci pour ce chef d'oeuvre.
Merci pour ce chef d'oeuvre.
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