Honnêtement, je m'attendais à mieux. C'est sympa, un poil émouvant mêlant rires et larmes mais ça ne m'a pas particulièrement touché finalement. Et puis quelques incohérences pour moi spoiler: comme le fait que le père s'écroule en larme dès que ça mère a disparu mais rigole , à la blague de l'ambulancier à la mort de celle-ci quelques jours après. Ou encore le père qui se fait larguer parce qu'il est trop "indifférent" mais veut casser la gueule à l'hypothétique amant de sa femme . Bref ça ne colle pas avec le personnage. L'histoire d'amour cousue de fil blanc.. Après, ça reste un beau film avec de belles images de Normandie, une musique plein de nostalgie, mais finalement je ne me suis pas reconnu, vivant pourtant actuellement un peu les mêmes épreuves...
Assez typique des histoires tissées par David Foenkinos, cette adaptation d'un de ses romans trouve ici un impeccable serviteur avec Jean-Paul Rouve. Sans avoir l'air d'y toucher et même si ce n'est pas exempt d'une certaine candeur et de quelques facilités, l'ancien Robin des Bois mène sa barque avec brio, s'appuyant à dessein sur des interprètes qui jouent juste et évitent de tirer la couverture à eux, offrant à voir des tranches de vie qui parlent à tous. Fait de plusieurs histoires superposées ou dressées en parallèle, le film suit sa route et emmène le spectateur avec lui, sans réserver d'énormes surprises côté scénario mais avec un joli travail sur l'émotion.
Un bien joli film, empli d'humanisme et au final d'optimisme que cette vision de la vie à travers les 3 âges, celui de la grand-mère que l'on met en maison de retraite, du père déboussolé à sa mise à la retraite et du fils, qui croque la vie sans oublier ses attaches. De bons acteurs qui jouent à merveille, même si on peut regretter qu'uen fois de plus on cantonne Michel Blanc dans son rôle de looser-pleurnichard. Annie Cordy est épatante et nous montre qu'à 85 ans elle avait encore un immense talent
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3,0
Publiée le 12 novembre 2020
En hommage à Annie Cordy, France 3 avait eu la bonne idèe de diffuser ce beau film de Jean-Paul Rouve qui doit beaucoup à son excellente distribution (Michel Blanc, Mathieu Spinosi...). L'inoubliable chanteuse de « Tata Yoyo » , qui a l'âge de son personnage, interprète une grand-mère qui refuse de se faire enfermer dans une maison de retraite! il faut croire que ça devient compliquè quand on vit seul à 85 ans! Et pourtant Madeleine dècidera du jour au lendemain de partir ailleurs pour remettre de l'essence dans son passè [...] Une annèe 2015 qui s'annonçait sous les meilleurs auspices pour Annie Cordy puisqu'elle y fêtait ses 70 ans de carrière! Chapeau l'artiste! Un tournage qui se dèroula en parti dans les magnifiques villes d'Etretat et de Senneville-sur-Fècamp, ce qui ajoute un plus à cette histoire de famille souvent juste, plein d'humour et touchante! Une certaine mèlancolie se dègage de ce film qui est tout sauf triste! A n'en pas douter Rouve est dèsormais un rèalisateur sur qui on peut compter (cf."Quand je serai petit", "Les souvenirs")...
De l'humour, de la sensibilité, légères mièvreries. Pas crédible par moments (jeune homme trop proche de sa grande mère) mais sympathique film français avec en prime des paysages côtiers ! C'est pas mal. 3,67/5
Une assez bonne surprise. Une tranche de vie de famille, drole et dramatique a la fois, incarnés de belles manières par des acteurs en forme. On pourra tout de meme regretter, l;histoire du couple des parents, un peu trop bis répétita dans ce genre de film. Bonne note aussi au second role comme le coloc et l'instit. Sympa.
LES SOUVENIRS (2015): La mémoire qui vacille, les repères qui s'effacent , ainsi que d'autres handicaps arrivent un jour ou l'autre, c'est le grand âge qui frappe à notre porte. Avant que cela devienne trop destructeur pour la personne, une seule solution, la maison de retraite. Ce film nous montre le ressenti des personnes âgées quittant leur domicile pour leur dernière demeure. Se retirer, et laisser derrière, des murs remplis de souvenirs. Un futur qui ne sera plus vraiment constructif et fera place à une nostalgie constante. Et l'entourage, que pense-t-il de cette situation? Une réalisation bien menée par Jean-Paul Rouve avec de très bons acteurs, Michel Blanc, Chantal Lauby, Mathieu Spinosi, mais surtout la chanteuse humoristique Annie Cordy (elle s'est éteinte le 4/09/2020) qui apportera une grande tendresse à cette histoire reflétant une dure réalité. Cette chanteuse, par sa bonne humeur, aura marqué les esprits de nombreux admirateurs le siècle dernier. Comme Bourvil, elle pouvait énormément nous émouvoir dans les rôles dramatiques. Une femme remplie de ressources, peut-être boudée par le cinéma français, voilant ainsi son talent d'actrice qui demandait qu'à s'épanouir sous différentes facettes. Ce film sera le dernier qu'elle tournera. Un très bel hommage, et une très belle conclusion sur l'horizon d'une vie.
Un film touchant avec un Michel Blanc et une Annick Cordy particulièrement justes dans l'histoire de cette vieille dame décidant de s'enfuir de sa maison de retraite.
Changement de programme, suite au décès d'Annie Cordy pas de LE RETOUR DU HÉROS, mais un autre film. Bon pourquoi pas, même si je trouve ça saoulant. Pour en revenir au film, c'est mignon et un peu nunuche. Annie Cordy n'a qu'un petit rôle et Michel Blanc nous régale avec son cynisme habituel. Vu une fois, ça suffit.
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5,0
Publiée le 6 septembre 2020
Jean-Paul Rouve est un drôle de garçon. On le sait depuis 1996 quand en association avec ses amis Marina Foïs, Maurice Barthélémy, Pascal Vincent et Elise Larnicol, il fonde Les Robins des Bois une troupe de comédien réputée. Souvenez-vous de son premier exploit remarquable le détestable collaborateur dans le mémorable Monsieur Batignole de Gérard Jugnot. Mais jouer dans divers registres ne suffisait évidemment pas à satisfaire l'hyper créativité de Rouve. Il a déjà réussi à faire trois films tous très différents les uns des autres. Sans armes, ni haine, ni violence un film d'action sur le légendaire braqueur de banque Albert Spaggiari, Quand je serai petit un conte fantastique dans lequel son héros (lui-même ?) se lie d'amitié avec un petit garçon qui lui ressemblait beaucoup quand il était enfant. L'histoire d'un jeune adulte se rapprochant de sa grand-mère alors que son propre père et ses deux oncles s'avèrent incapables de s'occuper d'elle avec l'humanité aurait facilement pu donner naissance à un film de bas étage. Heureusement c'est loin d'être le cas car Jean-Paul Rouve trouve toujours le bon ton, ni trop déprimant et ni trop de bien-être. Le résultat est une chronique touchante examinant les difficultés de pas moins de trois générations. Il obtient de belles images du directeur de la photographie Christophe Offenstein, une belle partition d'Alexis Rault et surtout de belles performances d'un casting merveilleux. Michel Blanc mesquin, pathétique et parfois odieux, Annie Cordy avec son jeu retenu rendant son rôle particulièrement émouvant, Chantal Lauby pour une fois pas du tout dans le registre de la caricature, William Lebghil et le débutant Mathieu Spinosi (très naturel et séduisant jeune homme). Rouve est indéniablement devenu un réalisateur aussi éclectique et talentueux qu'il est acteur. Et vous l'aurez compris Les Souvenirs est fortement recommandé...
Avis personnel. Pour moi, une excellente surprise que ce film simple qui nous parle gentiment de pas mal de soucis de la vie: le couple fatigué, la vieillesse, les maisons de retraite, les relations intergénérationnelles.. Ces sujets souvent difficiles et presque toujours déprimants sont ici traités sans larmoyance ni désespérance mais avec beaucoup de délicatesse et de cœur. De bonnes scènes d'humour avec quelques personnages secondaires insolites nous offrent des petits dialogues savoureux d’originalité. Annie Cordy est fabuleuse, comme toujours, et les autres sont très justes dans des rôles bien traités. Ne pas attendre de grands effets de caméra ou de lumière: il n'y en a pas vraiment. J'ai adoré.
Rouve est aussi bon en acteur qu'en metteur en scène. Les personnages sont bons, même Blanc qui a vieillit et semblait un peu somnolent. Cordy est touchante, Spinosy est correct et Lauby est convaincante. Film d'ambiance donc, avec quelques remarques très vrais sur les vieux qui deviennent encombrants vers la fin.