un très beau film, plein de tendesse avec des acteurs magnifiques, meme les seconds roles. mention au petit fils mathieu. de bonnes répliques, michel blanc égal à lui même. je le recommande
Sujet maintes fois rabâché sur la famille, l'amour, la vie, la mort, mais qui se laisse regarder très agréablement. Les acteurs sont très bien dirigés. Parfois drôle, parfois triste, même si tout est cousu de fil blanc, le temps passe très vite. 1h35 pour oublier cette sinistre époque dans laquelle nous vivons. .
Un film qui part de bons sentiments, mais qui m'a semblé assez brouillon et qui n'a pas réussi à me satisfaire totalement. C'est dommage, car le film se laisse regarder sans déplaisir et les acteurs semblent s'investir pour que les émotions soient au rendez-vous. Pourquoi pas!
Trois ans après avoir lui-même réalisé l'adaptation de son roman La Delicatesse, l'auteur David Foenkinos a préféré laissé la mise en scène de Les Souvenirs à Jean-Paul Rouve. L'ex-Robin Des Bois trouve ici une nouvelle belle histoire drôle et nostalgique dans la lignée de sa précédente réalisation Quand Je Serais Petit.
Jeune étudiant en lettre, Romain est très proche de sa grand mère Madeleine à qui il va régulièrement rendre visite. Après une chute, ses enfants décident de la placer en maison de retraite mais à 85 ans Madeleine se sent bien plus vivante que tous les vieux qui logent ici et préfère s'enfuir en ne laissant qu'un petit indice à son petit fils.
Régulièrement il y a des longs métrages qui parle de l'angoisse de la fin de vie. Personne n'a envie de finir sa vie dans une maison de retraite sinistre. Récemment des films comme Et Si On Vivait Tous Ensemble, L'Homme Qui Ne Voulait pas Fêter Son Anniversaire où Indian Palace nous ont montré avec humour et tendresse ce refus. Ces films rappellent aussi aux plus jeunes générations à quel point nos grands parents peuvent être précieux.
Les Souvenirs est un film qui ressemble bien à son réalisateur Jean-Paul Rouve capable en tant qu'acteur de nous faire rire ou de nous émouvoir. C'est ici bien le cas car si on pouvait s'attendre à une histoire triste, ce long métrage est au final bien plus drôle que prévu. C'est la petite touche apporté par Jean-Paul Rouve qui a retravaillé l'adaptation livrée clé en main par David Foenkinos pour rajouter des personnages et surtout développer celui du père de Romain joué par Michel Blanc.
L'ancien de la bande du Splendid vole la vedette au reste de la distribution. On le retrouve ici aussi excellent qu'à la grande époque des Bronzés ou de Marche A L'Ombre. Un nouveau personnage vivant dans sa bulle et tellement déconnecté de la réalité qu'il ne se rend même pas compte des dégâts qu'il provoque dans sa famille. Annie Cordy est très drôle et touchante dans le rôle de la grand mère mais ne fait au final que quelques apparitions dans le film. Étrangement le rôle principal du film est confié à Mathieu Spinosi, l'acteur le moins connu de la distribution second rôles inclus. Même si il est gentil et donne le bon ton à cette comédie dramatique, il se fait totalement éclipsé par les autres acteurs.
Jean-Paul Rouve s'est donné un petit rôle très drôle et Chantal Lauby est touchante dans le rôle de sa mère nostalgique des premières années de son couple. Echappé de la série Soda, William Lebghi a eu le droit au rôle du colloc de Romain, un dragueur loser très drôle spécialement créé pour le film. Il y aussi une jolie brochette de comiques pour de petites apparitions constitué d'Audrey Lamy, Blanche Gardin, Daniel Morin et Alison Wheeler qui nous régalerons de quelques scènes mémorables.
On passe tellement un bon moment devant ce film qu'on en regretterait presque que Jean-Paul Rouve et David Foenkinos n'ont pas adapté la dernière partie du roman qui prolongeait l'histoire par la relation sentimentale de Romain qui trouvait enfin le grand amour de sa vie. Jean-Paul Rouve à préféré recentré l'histoire sur le lien de Romain avec sa grand mère et laisse une fin assez ouverte. Peut être pour une éventuelle suite ?
Les Souvenirs est une très belle histoire émouvante mais avant tout très drôle qui mériterait de remporter un franc succès. Déjà remarqué dans de nombreux festivals ces six derniers mois, souhaitons de tout coeur que le nouveau film de Jean-Paul Rouve trouve le large public qu'il mérite vraiment. Oubliez La Famille Bélier, le véritable "feel good movie" de ce début d'année s'appelle Les Souvenirs.
On passe un très bon moment. Jean-Paul Rouve (et quel plaisir de le retrouver !) traite subtilement le thème du "temps qui passe" et nous rappelle qu'il faut vivre l'instant présent que ce soit en amour ou dans nos relations parents mais ici surtout grand-parents. La vieillesse est un tableau sombre dans le film mais si réaliste. Mais on se réconcilie avec elle grâce à la tendresse entre le petit fils et sa grand mère (joué par Annie Cordy) qui nous touche. Il est le seul à s'occuper d'elle sans automatisme, sans notion du devoir mais au contraire dans le plaisir et la sincérité.
Une belle surprise, très émouvant et aussi très drôle. Annie Cordy est très juste, ainsi que tout le casting du film. Je conseille vraiment, beau début d'année pour le cinéma français.
Un film qui se veut transgénérationnel, qui s'interroge sur la mémoire et les liens du temps.Le cinéma sert aussi à alléger nos vies, difficile de faire la fine bouche devant ce film réconciliateur, souffrant de quelques mièvreries mais suffisamment sincère, pudique et amusant pour faire passer un bon moment. La galerie d'acteurs est au diapason, Michel blanc en tête en grincheux sensible. Une petite musique s'installe, du talent pour cette réalisation de Jean Paul Rouve
Vue les critiques et la bande annonce je m’attendais à un très bon film. Oui j'ai souris mais c'est tout. Le meilleure est dans la bande annonce. Bref j'ai était déçus. Le seul moment ou j'ai rie au éclat c'est en sortant du cinéma, je me suis crue à une sortie avec la maison de retraite.
Voilà un film frais, drôle et touchant qui tombe à pic dans cette actualité morose... Le casting est réussi bien qu' Annie Cordy sorte du lot. Beaucoup de sensibilité dans ce film sans pour autant tomber dans la mièvrerie facile. Une belle sortie en famille...
Mais que voilà un film tout doudou tout joli. Et drôle. Et émouvant. Et la joliesse, l'émotion ne m'ont pas pesée une seconde, tellement chaque détail est délicat, léger, bien vu. Sinon que je ne l'aurais pas appelé Les souvenirs, ce film, il m'a parlé de passé, de présent et d'avenir, avec tous ses êtres bien vivants. Je me suis dit "c'est bizarre, on dirait la vraie vie". Bizarre ? Ah oui, ça veut donc dire que les centaines de films que j'ai vus jusque là sont " comme au cinéma" ..? Ce côté véridique est-il dû au talent de Jean-Paul Rouve, c'est bien possible. Au talent de situationniste de Foenkinos, c'est possible aussi. A la direction d'acteur comme aux acteurs eux-mêmes, itou. On s'y sent bien, on se love dedans, quand yenaplu yena encore, on les regarde, on les aime même si on leur collerait bien une tape sur le coin du crâne, mais à peine... Mon César d'honneur toute catégorie du Brushing de la Décennie va à Audrey Lamy, et puis mon césar de la découverte de l'année va au copain Karim-qu'aimerait-tant-se-trouver-une-meuf, joué par William Lebghil, que j'ai adoré. Jean-Paul Rouve lui-même est parfait dans ses apparitions. Le peintre animalier est savoureux. Et la tripotée d'acteurs principaux est impeccable. Michel Blanc a le rôle le moins facile, eh ben tant pis, même lui on l'aime, tout bonhomme bouldum qu'il est. A consommer sur place ET à emporter (dans son coeur), ce joli film.
Aimable film du temps qui passe, pas totalement transcendant, mais bien meilleur que ce que la lecture du scénario pourrait laisser craindre. Quelques scènes très bien vues, des seconds rôles drôles ou attachants. La crise de la retraite, l'âge des vieilles amours fatiguées, la magie des jeunes amours sont bien rendus grâce à une écriture soignée et à une interprétation toujours juste. A noter l'excellent jeu de Chantal Lauby et du jeune Mathieu Spinosi, la très touchante Annie Cordy qui n'en rajoute pas, au contraire de Michel Blanc qu'on croirait juste sorti de son peignoir des Bronzés.
Tout ce qu'on pouvait attendre de Jean-Paul Rouve se trouve dans ce film, à savoir une dose de touchante compassion pour les êtres confrontés à la terrible vérité de l'existence faite de deuil et doute, le tout coupé d'attendrissantes drôleries. Lui même joue un petit rôle fantasque qui donne une respiration au récit qui est au fond d'une tristesse assourdissante. Les acteurs se sortent plutôt bien de cet exercice difficile où ils doivent à la fois émouvoir et amuser.