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    Le Labyrinthe du silence
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    267 critiques spectateurs

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    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Quand un pays a décidé de mettre un couvercle sur un passé bien sombre (les horreurs du nazisme), c'est un jeune procureur fraîchement arrivé en poste qui va mener un procès retentissant qui peut amener à la repentance. Des acteurs de talents vont nous faire suivre le réveil des consciences. A voir sans faute.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Le Labyrinthe du Silence a été une excellente surprise. Le scénario est très bien construit, que ce soit dans la manière dont ce jeune procureur va se prendre d'intérêt pour cette quête ou dans les relations qu'il développe avec les autres personnages. De plus, le film montre de manière très intéressante le regard de la population allemande sur la Seconde Guerre Mondiale en cette période d'après-guerre (il se déroule en 1958). Je ne me suis pas ennuyé un seul instant et recommande vivement ce long-métrage.
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2015
    bouleversant,sobre et une grande leçon d'histoire.Les acteurs sont parfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mai 2015
    Passionnant et effrayant à la fois. On ne ressort pas du film totalement indemne. Car impossible ici de se dire "ce n'est que du cinéma"...
    Freelfe T.
    Freelfe T.

    37 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Un très bon film qui raconte une histoire vraie absolument incroyable sur le refoulement allemand qui a suivie la seconde guerre. Ce film montre bien tout le silence et la volonté d'oubli qui a eu lieu après ses horreurs. Un beau film !
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    Film enquête sur l'obstination et le courage de procureurs allemands pour forcer leur pays et leur justice, qui veulent oublier, à juger et condamner les nazis et SS tortionnaires d'Aushwitz. Une fiction qui a l'allure d'un documentaire. Exemplaire.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2015
    Le Labyrinthe du silence évoque l'histoire tout à fait réelle du procès historique mais méconnu de quelques uns des SS d'Auschwitz (malheureusement seulement 22 des 6000 qui ont servi dans le camp de concentration !) qui s'est tenu de 1963 à 1965. Un procès historique parce que, contrairement à celui de Nüremberg en 1945-1946, engagé par les Alliés contre les dignitaires du régime vaincu, celui-ci fut mené par la jeune justice allemande et s'attaquait bien à la machine concentrationnaire et d'extermination et non uniquement aux crimes de guerre stricto sensu. Il visait ainsi tous les niveaux du système, depuis le simple kapo zélé jusqu'aux responsables du camp. Le film rend remarquablement la complexité de cette entreprise dantesque. Les procureurs ont dû affronter tous les blocages possibles à tous les échelons d'une administration comptant encore dans ses rangs nombre d'anciens nazis : documents introuvables, volonté affichée de la police de ne pas collaborer, dans un contexte politique où le chancelier Adenauer lui-même faisait tout pour freiner le nécessaire devoir de reconnaissance de la culpabilité d'une grande partie du peuple allemand.
    Utilisant intelligemment le personnage du jeune procureur idéaliste découvrant à la fois la complexité de son métier et l'histoire cachée de son pays, ponctué de moments particulièrement forts et émouvants, Le Labyrinthe du silence se suit tout autant comme un thriller judiciaire que comme un plaidoyer nécessaire contre l'oubli.
    Julie Charlotte F.
    Julie Charlotte F.

    24 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Ambiance fantastique et intrigue prenante.
    Le personnage principal est un jeune procureur charmant et ambitieux et surtout très
    Humain. L attachement au personnage n empêche quelques lourdeurs, sans lesquelles le film aurait été parfait.
    Un peu de pathos a certains moments qui sonne faux et a été ajouté artificiellement , notamment l ami cardiaque, l ami qui a été ss et l avoue contre toute attente aux 3/4 du film.. La démission puis réintégration .. Cette histoire d amitié n'est pas attachante.
    Par ailleurs je ne comprends pas ce titre en allégorie : un labyrinthe de secret ? Le procès de Francfort, pour faire le parallèle avec le procès de Nuremberg aurait été plus adéquate .
    Ce sont les seuls détails qui ont empêche un 5 sur 5.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Rien que pour la véracité de son propos, ce film mérite d'être vu. Il focalise sur un pan de l'histoire européenne et mondiale dont on ne peut se douter avant de l'avoir vu. Nous avons, - nous, troisième génération post seconde guerre mondiale -, tant été instruits quant aux terribles conditions carcérales réservées aux détenus sous la domination nazie qu'il est difficile d'imaginer que tel n'a pas toujours été le cas. Et pourtant, oui, un jour, il a bien fallu que quelqu'un révèle toutes ces atroces vérités au grand jour, avec tout le choc sociétal et personnel que cela peut engendrer. La force de film, à mes yeux, est de présenter cet immense pan de l'histoire avec toute l'apparente simplicité du récit de vie, c'est-à-dire, sans héroïsme excessif, sans sur dramatiser l'expérience du héros, sans vouloir nous faire pleurer à tout prix sous prétexte que le sujet est grave et sans vouloir nous faire considérer son jeune procureur comme une espèce de demi dieu exceptionnel (comme on aurait pu imaginer le cinéma américain le faire s'il s'était emparé d'une telle histoire). Au contraire, le récit reste sobre en ce sens qu'il se pose au plus près des faits et retransmet en cela un touchant humanisme. A regretter, seulement, le fait qu'il colle au classique schéma narratif du jeune homme d'origine modeste, qui, à force de travail et d'acharnement, parvient à se démarquer et grimper au sommet de l'échelle sociale spoiler: jusqu'à ce moment fatidique où tout s'effondre autour de lui, qu'il perd tout, son travail, ses amis et même sa femme, (pendant au moins cinq minutes !) se repente et retrouve sa joie d'antan à la fin (tada ! la vie est belle)
    .
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Captivant, le film oscille entre le polard, le récit historique et la dénonciation politique d'une Allemagne qui a du mal à se débarrasser de ses vieux démons nazis.

    Très beau.
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    21 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Eh bien j'ai eu un peu honte en regardant ce film de me trouver si ignorant sur la période décrite par ce film en RFA ! J'ignorais à quel point les horreurs commises dans les camps comme Auschwitz étaient ainsi occultées. Pour moi, cela ajoute à l'intérêt du film, évidemment. Alexander Fehling incarne un personnage très juste ; il est convaincant et n'en fait pas trop. Malgré quelques longueurs, pourtant nécessaires afin de bien comprendre le travail de longue haleine décrit ici, j'ai trouvé ce film réussi et prenant. spoiler: On aurait même envie d'une suite avec le procès lui-même.
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2015
    Bien sûr, nous sommes allées avoir ce film allemand !
    A partir d'un fait historique, le munichois Giulio Ricciarelli a fait un film sur l'ignorance, le refoulement collectif et sur le courage. C'est un film allemand important et et émouvant, qui navigue entre fiction et drame historique - le journaliste et le procureur général Fritz Bauer sont des personnages historiques, Johann Radmann par contre est une synthèse de plusieurs procureurs, ici un beau jeune homme, idéaliste, entier. Le film rend hommage aux personnes qui ont obligé les allemands à se regarder dans le miroir de leur histoire. Beaucoup d'anciens responsables avaient réintégré la jeune République Fédérale en toute impunité !
    C'est le début du miracle économique allemand, la guerre semble loin, il y a certes encore des ruines et des mutilés de guerre, mais aussi de belles voitures et des jolies robes, les gens ont envie d'oublier, on ne veut rien savoir des ombres du passé, de culpabilité et d'expiation. "Ce pays veut un glaçage sucré", dit un rescapé résigné. Les vieux refoulent, les jeunes ne demandent pas. Un officier américain conseille de changer de cible, ce sont les russes les nouveaux ennemis, les alliés aussi ont une part de responsabilité dans cet arrangement. Des mensonges, le silence, le refus de vérité, "voulez-vous que chaque jeune se demande si son père était un meurtrier ?" et lorsqu'il y a des rumeurs, c'est de la propagande des vainqueurs...
    Le but du jeune procureur est de trouver Mengele, le médecin du camp, connu pour ces atrocités, parce que "il est Auschwitz". Mais Bauer répond clairement "Non, tous ceux qui ont participé, qui n'ont pas dit non, ils sont Auschwitz".
    Le film est classique dans sa construction, linéaire, avec une reconstitution très soignée. Il nous montre la longue instruction méticuleuse et difficile. Auschwitz, personne ne savait ou connaissait, il fallait trouver les victimes pour identifier les coupables. Les témoignages font partie des moments forts du film, ils sont réduits à l'essentiel, la caméra fixe les lèvres, la secrétaire et le jeune procureur sont épouvantés, le sentiment d'horreur s'installe parce que le spectateur connait la vérité. Un autre moment fort est lorsque Radmann et le journaliste juif lisent ensemble une prière juive devant le camp d'Auschwitz.
    Ce film a le mérite d'éviter le cliché du méchant allemand, de se montrer nuancé dans les portraits et devant la complexité de l'histoire - Radmann arrive à se demander, "qu'aurais-fait à leur place" ? Et en même temps, il sent le poids d'une culpabilité collective.
    Le film finit sur une scène de victoire, tant d'obstacles ont été vaincus. Il s'arrête au début du procès qui n'en est que l'aboutissement.
    On est captivé du début à la fin, saisi par l'émotion par moment, ému par les bons acteurs comme Alexander Fehling en jeune juriste, mais surtout Gert Voss, le procureur général, un des grands acteurs de langue allemande, dont ce fut malheureusement le dernier rôle.
    Nous pensons bien sûr aux films Le liseur et Hannah Arendt, dont nous avons parlé ici qui traitaient aussi de l'Allemagne, de l'après-guerre et de la culpabilité collective.
    Personnellement (c'est la partie germanique de Matching Points qui parle), je n'ai que des souvenirs vagues de ce procès, j'étais encore enfant. Je fais partie de ceux qui quelques années plus tard justement bénéficiaient de l'enseignement de jeunes professeurs qui soulevaient ces grandes questions. Le sentiment d'obscurantisme face à l'histoire, nous le rencontrions encore face aux anciens, comme je l'ai mentionné ici
    Un film à voir, et pas seulement pour les germanophiles et germanophones ...
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    183 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Un excellent premier film : une enquête passionnante, de l'émotion, un casting au top, une reconstitution soignée et implacable. Une critique plus détaillée et d'autres sur
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2015
    En France, j’ai l’impression qu’on a toujours la crème de la crème de la production cinématographique allemande et je ne compte plus mes bonnes expériences; pour ne citer que le haut du panier de ces 16 dernières années : « La Vague (Die Welle, 2009) », « La Vie des Autres (Das Leben der Anderen, 2007) », « L'Expérience (Das Experiment, 2003) », « Good Bye Lenin ! » (2003), « Cours, Lola, Cours » (Lola rennt, 1999).
    Ce film rejoint, en terme de qualité, les œuvres pré-citées et pourtant c’est une première œuvre de Giulio Ricciarelli avec un sujet pas facile à traiter. On pourra reprocher au réalisateur une forme très classique mais c’est bien un défaut mineur si on met cela en perspective du sujet, de l’interprétation, des décors et costumes et surtout de l’Histoire (avec un H majuscule). Certains dialogues sont même pleins d’humour dans un contexte qui n’est pas du tout drôle. Le film montre très bien l’ignorance des allemands sur leur propre histoire et le courage et la ténacité qu’il a fallu à un petit groupe de personnes, envers et contre tout, pour révéler à leurs compatriotes, d’abord, et au monde entier, ensuite, l’horreur du camp d’Auschwitz.
    Ce film devrait servir de matériel pédagogique dans les collèges et lycées car il contient tout un tas de sujets qui peuvent servir aux générations futures : l’Histoire, bien sûr, mais pas seulement, il peut être utilisé pour définir des notions peu répandues aujourd’hui comme l’éthique, la justice, la notion d’effort dans le travail, la sobriété ou même le phénomène récent des lanceurs d’alerte. Il peut même servir à démonter le négationnisme, lui, de plus en plus répandu.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Je pense que ce type de film est encore et toujours nécessaire. A une époque, où les idées de l'extrême croissent toujours davantage, il convient de se souvenir. Il faut montrer encore et encore comment l'inconcevable, l'inadmissible, l'impensable, l'inhumain peuvent surgir de l'esprit de quelques uns, qui produisent une théorie, un discours, qui identifie une cible. Une fois le coupable désigné, il suffit simplement de mettre en place un système, un dispositif, des dispositions, une règlementation, pour permettre de l'empêcher de nuire."Le labyrinthe du silence" expose brillamment comment un jeune procureur s'embarque dans l'instruction du procès le plus incroyable qui soit. Au sein de l'Allemagne, on tente d'oublier, d'étouffer la mémoire d'un passé collectif trouble. Cette enquête est besogneuse, elle rencontre de nombreuses résistances tant chez les allemands, que chez les américains, plus soucieux de leur ennemi d'alors, les russes. Le nazi n'était plus d'actualité. La ténacité de quelques allemands désireux de connaitre et de faire connaitre l'histoire folle qu'ils ont traversé, que les coupables n'étaient pas tous des sadiques, que tout un chacun pouvait se trouver complice d'un système fou basé sur la menace, l'intimidation, la loi du plus fort. Ce qu'a permis l'instruction de ce procès, c'est de donner la parole aux victimes, de fabriquer la reconnaissance d'une histoire traumatique, de ne plus banaliser l'irréparable et de faire que les faits soient établis, reconnus et pénalisés pour ceux, qui avaient eu un rôle de décideurs et non seulement d'exécutants. Un film à voir pour ne pas s'absenter lorsqu'il s'agit de voter.
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