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    Le Labyrinthe du silence
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    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    C'est un excellent film. Car exact sur les faits et surprenant dans ce que l'on apprend : en 1958, comment faire un procès aux nazis ? Le film est subtil sur un sujet qui est violent pas lui-même. En France, ce procès n'a jamais eu lieu. Tout est bon dans ce film : scénarios surtout, jeu des acteurs, caméra, même la bande son ...Il est rare d'entendre des applaudissements à la fin d'un film à Paris. A voir et à revoir. Je ne mets pas 5 étoiles car je réserve 5 étoiles à la fiction.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2020
    C’est quoi ce titre qui ne dit pas de quoi on va parler ?
    C’est quoi ce film allemand à coté duquel j’étais complètement passé, merci aux amis du Ciné-tchat de nous l’avoir «imposé » dans un timing personnel perturbé et perturbant.
    C’est quoi ce film qui parle d’Auschwitz que ma femme ne s’était pas précipitée à voir ?
    Quoi, quoi, quoi…Voilà un caillou dans la chaussure plutôt qu’un pavé dans la mare. Mais il s’agit d’un caillou acéré.
    Parler d’Auschwitz aujourd’hui n’est pas une révélation, comme cela l’était au début des années 60. L’ancien camp d’extermination se situe en Pologne dans le camp communiste, de l’autre coté du rideau de fer, c’est très loin et inaccessible; à Francfort à cette époque, on est bien bien loin de l’Allemagne réunifiée des années 90. Ne serait-ce que pour l’intérêt de ce rappel sociologique, on peut adhérer sans retenue à ce roman historique, servi par un scénario alerte et inspiré d’une histoire vraie, qui lui donne toute sa crédibilité.
    Metteur en scène italien inconnu du grand public, acteur de série TV résidant en Allemagne, Giulio Ricciarelli nous propose un thriller germanique mené tambour battant.
    Certes, l’histoire est probablement embellie et les rebondissements distillés dans le déroulement de l’instruction de ce procès hors norme et politiquement incorrect (à l’époque, poursuivre des nazis devant un tribunal allemand…) ont pour objectif de retenir l’attention du spectateur. Et c’est tant mieux!! Le fond de la démarche reste intact : briser le mur des silences et ne pas se perdre dans le labyrinthe des non-dits. Le plus perturbant dans cette histoire n’est pas l’impudence et le manque de remords des condamnés finalement rattrapés pas la justice allemande – et non plus celle internationale des vainqueurs de 1945 – nuance de taille-, mais plutôt la question qui assaille le jeune procureur : puisque même mon père, dont la devise a inspiré ma croisade, en était un (SS), comment moi je me serais situé dans la même position, pris dans l’engrenage d’un totalitarisme redoutablement efficace parce que répondant aux aspirations d’un peuple humilié et revanchard.
    Question redoutable, universelle, et à la réponse incertaine.
    Voilà un film qui pourrait servir utilement dans nos écoles. Cours d’histoire, de philosophie ou de morale?
    A noter, une belle galerie de « gueules » émouvantes, bien choisies, qui n’ont pas de texte à dire ou si peu, et servent seulement à apporter le témoignage visuel qu’elles ont été a Auschwitz, d’un coté ou de l’autre… Il s’agit des personnes qui défilent dans le bureau du juge Radman, elles sont à mi-chemin entre certains personnages Felliniens et les témoins de la guerre d’Algérie que Tavernier faisait parler pour la première fois trente ans plus tard dans La guerre sans nom… Remarquable. Cinéma juin 2015
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Très intéressant sujet et bien abordé. Nous assistons à l'Allemagne face à son passé de la dernière grande guerre et principalement face à ce qu'il s'est passé au sein du camp d'Auschwitz. Le déni, les réactions et la vie d'anciens nazis sont présentés. Certains ne veulent rien savoir, d'autres veulent oublier, beaucoup ne savent pas. Une leçon d'histoire.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2015
    L'histoire se situe plus de 15 ans après ce qu'aujourd'hui, on nommerait l'évidence des camps, l'évidence de la terreur. Le prologue ouvre le film sur un échange de regard, un simple échange de regard, d'un échappé d'Auswitch avec un ancien bourreau, prêt à lui offrir du feu. Et c'est ce regard, et tous les autres qui vont suivre, qui constituent la matière même du film. La force de la mise en scène réside dans les détails : des mains qui se croisent, des yeux qui se ferment, des gorges qui palpitent, des bouches qui se taisent. Le réalisateur échappe à tout misérabilisme. On est très loin du soporifique "The Reader", car, d'abord le film est allemand, tourné en langue germanique, ce même pays qui tarde encore à se remettre de l'horreur de l'Histoire. Le réalisateur pose des questions d'ordre philosophique et politique. Philosophique dans cette question essentielle qui revient en boucle durant tout le film à savoir si les bourreaux à Auswitch ont agi en bons citoyens qui obéissent aux ordres ou en véritables psychopathes, convaincus du mal qu'ils généraient. Politique parce qu'une nation qui certes a voté majoritairement pour un parti autoritaire demeure pourtant un pays de femmes et d'hommes en quête de bonté et de mieux-être économique et social. Chaque individu est le témoin à sa façon de cet héritage nazi, jusque le héros lui-même, un jeune procureur zélé, décidé de faire éclore la vérité et la justice, qui va découvrir que son propre père avait adhéré au parti nazi pour des questions de pouvoir et de carrière. On découvre avec épouvante les barrières que le jeune juriste rencontre à la fois pour trouver des rescapés prêts à témoigner de l'horreur et de la honte, les coupables de ces crimes, et les administrations qui continuent de répandre le silence. On découvre que 15 ans après, l'Allemagne ne fait que commencer à guérir ses plaies. Le spectateur est happé dans ce labyrinthe pétri de silencieux, mais aussi de musiques, de dossiers énormes, de mensonges et de couleurs. La grandeur de ce film émerge dans le fait que le scénario ne tombe jamais dans la facilité, ni la démagogie. La complexité de la narration, la pudeur des images et des dialogues, la prudence du propos, font de ce long-métrage un chef d'œuvre indispensable, ne serait-ce que pour le souvenir.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Ce film est un quasi chef d'œuvre tant sur la forme épurée et classique que sur le fond. Le sujet traité, l'Allemagne après la seconde guerre mondiale, plutôt rarement évoqué au cinéma, est passionnant pour comprendre comment une nation, après l'énorme épisode traumatique de la guerre et...de la défaite, a pu oublier puis se remémorer et se reconstruire sur les cendres de l'Holocauste. Il a existé quelques personnages courageux en Allemagne et ce procureur Bauer méritait d'être sorti de l'oubli. Interprétation impeccable, reconstitution honnête, mise en scène remarquable, très belle photo.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Difficile de résumer « Le Labyrinthe du Silence » car c’est un film de plus de deux heure très dense, qui pose un nombre innombrable de questions historiques, juridiques, sociologiques, psychologiques aussi. Comment juger ce qui relève de l’innommable ? Comment graduer les responsabilités dans une œuvre de mort aussi élaborée que l’était le Solution Finale ? Comment vivre avec la culpabilité, la sienne, celle de son père ? Comment reconstruire un pays si toute une génération se met à envisager que son père était un criminel ? Le film de Ricciarelli pose toutes ses questions. Il remet dans le contexte de 1958 une Allemagne sourde et aveugle aux crimes nazies. L’Histoire à la mémoire courte, on a oublié aujourd’hui que dans les 15 ans qui suivirent la libération des camps, beaucoup de gens en Allemagne (mais pas seulement en Allemagne) ne savaient rien, ne voulaient rien savoir, où alors tout simplement n’y croyaient pas ! Le film montre très bien cette ignorance teinté de déni, qui touchaient la Police, la Justice, l’Education. Radmann rencontre mille mauvaises volontés pour l’aider dans son enquête, parfois au travers de scènes fortes (la liste de nazis dont on se sert pour caler une table), souvent assez courtes et percutantes. La plus réussie et la plus glaçante ne dure que quelques secondes, elle montre un professeur (ancien gardien à Auschwitz) séparer ses élèves en deux files « Toi… à droite, toi… à gauche !), nul besoin d’en dire davantage, la malaise est palpable. Jamais ennuyeux, jamais pathos, le film de Ricciarelli n’est pas exempts de petits défauts mais il a une énorme qualité, historiquement il est extrêmement fort. Il met en scène un homme jeune, incarné avec conviction par Alexander Fehling, idéaliste, confronté au passé de son pays, de celui de son père, de celui de ses amis, et qui vacille sous le poids des crimes sur lesquels il travaille, jusqu’à être tout près de jeter l’éponge. Le cheminement psychologique du personnage, mais aussi celui des autres personnages, est complexe, fouillé, loin du manichéisme que l’on pourrait craindre sur un sujet pareil. Et le contexte est parfaitement rendu aussi, les pressions qu’il subit, directes ou indirectes, les tentatives de le faire taire (une de ces tentative, le plus élaborée et sournoise, est tout prêt de fonctionner !), les collègues qui le dénigrent, ceux qui le soutiennent pour des raisons mal établies et surement douloureuse à exprimer. Le scénario du « Le Labyrinthe du Silence » est parfaitement tenu, la réalisation est sobre, limite austère par moment. Mais elle a le mérite de ne pas céder à la facilité : la visite du camp (ou plutôt de ce qu’il en reste à l’époque) se fait à sous un soleil éclatant et dans une nature verdoyante, alors qu’il aurait pu appuyer le trait bien inutilement avec une lumière et une photographie bien lourdes. Les acteurs sont tout à fait impliqués. Avec l’histoire romantique de Johann et Marlène, le film se teinte par moment d’une légèreté bienvenue, même si cette histoire est aussi l’occasion de poser question : le père de Marlène entonnant avec ses frères d’armes « Un russe = une balle » et le malaise que çà implique dans leur couple. « Le Labyrinthe du Silence » a quelques petits défauts, certaines scènes sont un peu téléphonées (la scène de la veste à raccommoder, oh là là, on flirte avec l’eau de rose !), certains aspects sont purement et simplement escamotés (la Rideau de Fer qu’il faut bien franchir pour se rendre en Pologne, non ?), la fin va apparaitre aussi bien abrupte et un peu frustrante à beaucoup. Et puis, on aimerait en savoir plus aussi sur la famille de Johann et comment lui et sa mère vont digérer ce qu’il apprend (et pourquoi l’apprends il de cette façon ? Quel rôle à jouer sa mère dans cette ignorance ?). Et puis, le « faux suspens » sur l’arrestation de Mengele (qui n’en est pas un pour qui connait un tout petit peu l’Histoire) résonne un peu bizarrement. En fait, même si le film fait plus de deux heures, il semble trop court pour faire le tour de toutes les questions que l’on se pose. Il est pourtant, je l’ai dit, d’une densité tout à fait remarquable mais j'aurait encore tellement à apprendre et surtout à comprendre.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Enfin un film que j'ai envie de commenter avec enthousiasme, tant il est nécessaire (même s'il n'est pas complètement dépourvu de défauts). A vrai dire, j'étais un peu dégoûtée du cinéma ces derniers temps. Aucun film appétent en vue. Depuis qu'Eastwood se met à faire des nanars.... -je ne m'en suis pas remise!

    RFA, (Frankfort en l'occurrence), 1963. L'Allemagne est à fond dans le processus qui va la conduire à devenir rapidement le pays le plus puissant d'Europe. Elle ne veut surtout pas qu'on lui rappelle les souvenirs désagréables d'un passé trop proche. Les nazis? Il sont partout. A Nuremberg, on a jugé quelques pontes, et les autres sont rentrés bien tranquillement chez eux. Nazis par conviction, par indifférence, par cécité volontaire. Ils sont nécessaires pour faire tourner la boutique, tout simplement! On ne va pas se priver des ingénieurs, des médecins, des juristes dont la RFA a tant besoin pour se reconstruire, sous prétexte qu'ils ont eu des sympathies brunes. Cet état d'esprit là, Le labyrinthe du silence nous le fait toucher du doigt d'une façon particulièrement didactique.

    Le procureur général de Frankfort, Fritz Bauer (Gert Voss dans le film) , quant à lui, ne s'accommode pas de cet état d'esprit: il est juif. Socialiste, il avait été arrêté par le Gestapo et démis de la fonction publique; il était donc parti au Danemark puis en Suède, et n'était revenu en Allemagne qu'en 1949, avec le but de retrouver les grands criminels comme Eichmann, et de faire passer en jugement un certain nombre de personnes qui, après avoir collaboré au système concentrationnaire, avait renquillé une petite vie civile pépère le plus tranquillement du monde. Mais c'est loin d'être évident: les actes commis pendant la guerre sont prescrits, sauf les meurtres. Pour qu'un procès ait lieu, il faut qu'un témoin vienne apporter les preuves que X.... a commis un meurtre (acte prémédité) sur la personne d'Y. C'est assez ahurissant de penser qu'avoir fait fonctionner des chambres à gaz, acte collectif n'était pas en soi sanctionnable....

    Ca, c'est l'histoire; en continuant avec les personnages historiques, il y a Thomas Gnielka (André Szymanski dans le film), journaliste et écrivain, ado envoyé avec sa classe de lycée travailler à Auschwitz, de ces enfants-soldats qu'il avait fallu recruter quand les hommes valides commençaient à manquer, ce qu'il a raconté dans un livre: Als Kindersoldat in Auschwitz. Die Geschichte einer Klasse. Il n'a pas pardonné ce qu'on lui a fait faire et dénonce les responsables qu'il retrouve, comme un des professeurs de collège à Frankfort.

    J'en arrive donc aux défauts du film: avec Bauer et Gnielka, il y avait de quoi faire un film. mais pas grand public, pas assez glamour.... Giulio Ricciarelli (si si, c'est un allemand), dont c'est le premier film, est donc passé à la fiction pure avec le personnage de Johann Radmann (le fort séduisant Alexander Fehling), à qui on a même prêté une ravissante petite amie (Friederike Becht). Johann est un procureur débutant, tout juste sorti de la fac, à qui Bauer confie la tâche de retrouver un certain nombre de responsables d'Auschwitz réinsérés dans la vie civile, comme le professeur ci dessus; au début, il pense qu'Auschwitz était un camp de travail comme un autre (ce qui nous apparait quand même extravagant pour un juriste...); il découvre la réalité avec horreur; il entame donc ce travail de titan avec son collègue Otto (Johann von Bülow): remuer des tonnes d'archives pour retrouver des survivants (qui sont souvent murés dans le mutisme) et des documents permettant de relier de façon irréfutable X.. à la disparition d'Y; Johann fait une fixation sur Mengele depuis qu'un survivant lui a raconté les horreurs accomplis par le docteur sadique sur des tout petits, mais Mengele n'est pas la priorité de Bauer; Johann se heurte à l'hostilité de ces collègues plus âgés du ministère de la Justice, et carrément à un refus de collaborer de la part de la police; Johann a des états d'âme, ce qui nous intéresse moyennement, mais cela fait partie du côté nécessairement commercial du film.

    Bref, tout ceci permit la tenue du second procès d'Auschwitz. (Un premier procès avait eu lieu dès 1947 à Cracovie ce qui rend plus étrange encore l'ignorance de Johann et des gens de sa génération!). Peu furent jugés; les sanctions furent dérisoires; mais au moins, le monde savait. Personne ne pouvait plus dire qu'il ne savait pas.

    Ce film est à voir absolument, et par tous. Je vous assure, moi qui ne suis pas un perdreau de l'année et qui m'intéresse de près à la chose politique, j'y ai vraiment pris conscience de l'état de déni qui pouvait régner en RDA après guerre. Je ne le connaissais pas, ce procès, je n'en avais pas vraiment entendu parler. Impensable de le rater! Je vous le dis, s'il y a un film NECESSAIRE, c'est bien celui là!
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Il Faut Sauver le Soldat Ryan raconte l'offensive américaine lors du Débarquement, Le Pianiste témoigne des horreurs perpétrées par les Nazis (sans parler de Nuit et Brouillard), La Chute se place dans un contexte interne puisqu'il aborde les dernières heures du Führer. Moins de vingt ans après la Capitulation, véritable honte nationale en Allemagne, Le Labyrinthe du Silence s'offre le luxe d'exposer les grands axes du procès Auschwitz, toute autre approche, où un procureur allemand poursuivi ses propres compatriotes pour leurs crimes dans le camp de la Mort. Bouleversant, mais plein de bonne volonté, le film est passionnant : non seulement, il aborde un sombre sujet, mais la retranscrit avec beaucoup de suggestion, le tout sous ses qualités rédactionnelles. Un bel hommage.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2015
    j'ai été voir par hasard ce film et ben pas du tout déçu. un bon mélange entre drame historique et thriller avec une très bonne enquête et un bon suspense servi par de très bons acteurs. l'acteur principal est sublime en procureur allemand en menant tout pour découvrir un maximum d'éléments essentiels afin de tout faire revivre aux allemands les atrocités de l'épisode passé durant la seconde guerre mondiale d 'Allemagne. les 2 heures de visionnages sont passées super vite, à voir ou revoir sans hésitation.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2016
    Tout dans ce film -quasi documentaire- est un chef d'oeuvre: le jeu des acteurs, le scénario, la réalisation... Le sujet est traité avec rigueur et évite de tomber dans le pathos, ce qui lui donne toute sa force.
    L_huitre
    L_huitre

    82 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2015
    Superbe !... Un film magistral et nécessaire. Incontournable car c'est un film allemand. Quand l'Allemagne se penche sur son passé et que le peuple allemand prend la pleine conscience de ses responsabilités. Cela donne "le Labyrinthe du silence", un film qui traduit jusqu'au vertige le dilemme des années 60 entre l'envie d'oubli et le devoir de justice pour toutes les victimes de la barbarie nazie. C'est l'histoire d'un jeune procureur qui, suite à un pur hasard, va ressortir des tiroirs les exactions nazies pour attaquer en justice leurs auteurs. L'histoire très rectiligne monte lentement en puissance, au fur et à mesure que les protagonistes découvrent des faits, maintenant bien connus, mais qui à l'époque, étaient des révélations incroyables. Une prise de conscience qui s'opère malgré les raidissements nationalistes et les divers obstacles que leur pose une société solidaire avec tous les siens. Passionnant !... Ce retour dans les pires heures du passé se révèle traumatisant, car il n'épargne personne, y compris les proches du procureur. Toute la société était-elle coupable ?... "Le labyrinthe du silence" apporte sa réponse, avec un message d'une grande intensité. C'est très réussi... Tout le film est très prenant, mais s'il fallait retenir deux scènes fortes, je citerai les yeux atterrés de la secrétaire du procureur découvrant le mal absolu et aussi et surtout, les deux allemands priant en yiddish devant Auschwitz à la mémoire de deux petites victimes... On ne sort pas indemne de ce film. Mais Dieu qu'il est nécessaire !
    Regis D
    Regis D

    33 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2015
    Légitime, ce film est excellent.
    Cela nous rappelle que des Hommes se battent pour des causes justes, qu'ils voient parfois leur vie à un intérêt public, à la défense de leur prochain. Ici en l'occurence, on veut montrer que l'impunité n'a pas lieu d'être, que le crime ne doit pas rester impuni. On plonge néanmoins dans les méandres des petites connivences des hautes sphères, des passe droits en non-sens. Au delà de cela, les acteurs et la réalisation sont top, et c'est allemand, merci. Foncez en salle
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Dans une époque très bien reconstituée, le film nous narre cet épisode important de l'histoire récente de l'Allemagne en donnant de la chair et du coeur au récit avec des personnages plein de vie et attachants. La progression de l'enquête est bien rythmée et il n'y a pas de temps morts. L'émotion est palpable. Réalisation sans faille et acteurs remarquables. Inconstestablement à voir.
    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Un très bon film qui nous montre que dans les années 60 beaucoup d'Allemands n'avaient jamais entendu parler d' Auschwitz c'est effarant.
    Ce film nous montre la ténacité d'un jeune procureur qui va faire le combat de sa vie pour retrouver les criminels de guerre et les faire juger.
    Ce film met l' Allemagne à genou devant les atrocités perpétuées par les nazis. On y voit également que beaucoup d'entre eux après la guerre ont repris leur vie tout naturellement.
    Le jeu de l'acteur est impeccable.
    A voir absolument
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    291 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2016
    Très bon film, porté par des acteurs à la hauteur. L'histoire s'attache à montrer que tous les allemands n'ont pas fermé les yeux sur les crimes de la barbarie nazie. Et que la justice a aussi joué son rôle pour punir les coupables. "Le Labyrinthe du silence" est un film fort, intelligent, qui porte à réflexion sur l'Homme, la Justice, le courage. Et d'abord celui d'un procureur prêt a tout pour faire éclater une vérité trop longtemps dans un pays qui commence à peine à cicatriser. Seul contre tous. Et c'est bien là le thème du film.
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