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    Le Labyrinthe du silence
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    Anna_
    Anna_

    23 abonnés 743 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Un film qui traite d'un sujet très dur : des anciens soldats ayant servi à Auschwitz.
    Un jeune procureur va se battre jusqu'au bout pour tenter de réunir le maximum de pièces et retrouver la trace des anciens soldats.
    Un film grave mais sans aucune scène violente (compte tenu du contexte).
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Réalisation classique et soignée, interprétation impeccable, sujet fort, ce Labyrinthe du silence se présente comme une leçon d'histoire. Le problème est qu'il laisse croire que le premier procès d'Auschwitz ne serait que le résultat des efforts conjugués de deux magistrats honnêtes et acharnés luttant contre toute une partie de la société pour faire connaître la vérité. Jamais il ne pose la question historique la plus intéressante : pourquoi un procès a-t-il pu avoir lieu en Allemagne en 1962 ? Car la décision d'enquêter sur les crimes commis par le nazisme dans les pays étrangers avait été prise au plus haut niveau et un bureau d'enquête avait été créé. La réalité semble donc assez éloignée du Tintin justicier qu'on nous présente ici. D'une certaine façon, ce film réhabilite d'ailleurs la justice de RFA, alors que les quelques nazis jugés à cette époque n'ont écopé pour la plupart que de peines très légères. Le régime a d'ailleurs continué très longtemps à protéger d'importants dignitaires nazis. Une des hypothèses semble être que, par ce procès, la RFA voulait se donner un visage politiquement correct lui permettant de faire son retour dans le concert des nations. Au moindre prix, puisque la plupart des "nazis utiles" restaient en place, en particulier dans les services secrets où ils excellaient. C'est tout ce background que n'évoque pas Le labyrinthe du silence en dépit de ses qualités. Le film sur les rapports entre la société allemande et le nazisme à cette époque reste à faire.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    L’académisme pour dénoncer, l’académisme pour instruire un public résolument tourné vers l’avenir semble avoir réussi à Giulio Ricciarelli, cinéaste mettant ici en scène la découverte par l’opinion publique allemande, en 1958, des atrocités nazies, des exactions monstrueuses commises notamment à Auschwitz. A l’heure ou la nation germanique fait son deuil, à l’heure de tourner la page, alors que les dirigeants s’affairent à masquer des terribles vérités qui mettraient à mal la vie sociale du pays, un jeune procureur de Frankfort ouvre la boîte de Pandore, amorçant une croisade punitive contre des anciens SS stationnés dans le camp de la mort polonais. Découvrant que beaucoup de bourreaux vivent librement au sein de la population allemande, 20 ans après les faits, ce nouveau justicier entend confondre ce qu’il considère comme des meurtriers. Carrément ignorant aux origines, le jeune juriste plongera bientôt la tête la première dans l’horreur, jusqu’à l’ouverture d’un procès symbolique.

    Tout est donc question ici d’héritage, de prise de conscience. Le cinéaste met clairement l’accent sur l’ignorance d’une certaine partie du peuple germanique et l’aveuglement volontaire des autres. Certaines vérités sont-elles trop horribles pour qu’une nation sorte la tête de l’eau? Sans doute. Mais la rédemption passe par le jugement. Quoiqu’il en soit, Giulio Ricciarelli dresse une toile narrative d’une limpidité académique qui permettra à tout un chacun de se fondre dans ce récit politique, historique et judiciaire avec une certaine aisance. Cette facilité d’accès, justement, prive selon moi le film d’un réel impact dramatique. Bâti tel le plus lancinant des films fleuve hollywoodien sur des sujets similaires, Le labyrinthe du silence manque de vivacité, d’indépendance, la preuve en est de cette histoire d’amour complètement futile qui plombe le final du récit. Pour parer à la mémoire douloureuse de l’Holocauste, tout le monde semble avoir pris ici le parti de la légèreté de ton, à quelques exceptions près.

    Paradoxalement, cette limpidité narrative, cette facilité dans l’évolution du récit, ouvre facilement les yeux du public lambda sur l’une des conséquences peu soulevées de cette monstrueuse guerre, soit le regard porté sur le passé par la génération allemande qui suit. Le point fort de film de Ricciarelli, c’est sans le moindre doute lorsqu’il traite de la culpabilité. Oui, qu’importe la croisade, qu’importe l’avenir, tous les allemands semblent devoir vivre avec une certaine forme de culpabilité. C’est ce penchant là que le cinéaste a le mieux cerné dans son entreprise, notamment en ce qui concerne le sursaut de son personnage principal, prenant clairement conscience du passé lorsqu’il gratte sous la surface.

    Film utile, film historique important, Le labyrinthe du silence n’en reste pas moins terre-à-terre, beaucoup trop. Ici, on évacue bien trop souvent la dramaturgie au profit de la logique, des beaux discours. Que les acteurs soient bons n’y changent finalement rien. L’effort est louable mais le sujet était sans doute bien plus complexe que ça, bien trop complexe du moins pour qu’un cinéaste, avec somme toute assez peu de moyens, l’expose en deux petites heures, chronomètre en main. 11/20
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Bon film allemand de Giulio Ricciarelli.
    Le sujet est très intéressant et suit une histoire réelle de trois magistrats allemands. La réalisation est au goût du jour, et est sans reproche, la romance n'est pas trop prononcée, les acteurs sont bons. Mais il y a peu de rebondissement dans cette enquête, surtout quand on connaît la réalité historique. Indispensable néanmoins pour une génération entière d'Allemands. Ici, il s'agit moins de justice que de vérité historique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Sur une période méconnue de l’histoire allemande, Giulio Ricciarelli parvient à faire un film globalement réussi, par complètement exempt de défauts mais qui a le mérite de poser frontalement des questions essentielles comme la liberté individuelle, le devoir de jugement,… Et l’acteur principal est parfait, ce qui ne gâche rien…
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2015
    Le spectateur pourra être surpris de voir que la majorité des allemands n'avait pas la moindre idée de ce qu'il se passait à Auschwitz, même 20 ans après. Le labyrinthe du silence aurait pu être une banale adaptation d'un fait historique, mais c'est en définitive tout l'inverse. La fameuse question de "qu'est ce que j'aurais fait à leur place ?" est balayée par d'autres thèmes plus novateurs. L'écriture du jeune procureur Radmann, fine et pertinente, invite le public à remettre en question sa manière de penser et réfléchir sur la notion de culpabilité.

    Ce premier long-métrage est une superbe reconstitution historique. Grâce au cinéma, une nouvelle prise de conscience collective voit le jour. Film plein d'espoir et débordant d'humanité, son objectif premier reste celui de la justice. Avec le plus d'impartialité possible, Ricciarelli évite les amalgames et restitue les enjeux principaux de cette découverte, aussi décisive que terrifiante.

    Le réalisateur ne souhaite pas donner une image fade et pessimiste de cette Allemagne d'après-guerre. Il montre toute la beauté de cette nation, à l'époque bien plus tolérante qu'on n'aurait pu le croire. C'est en effet le premier pays à avoir eu l'intention de juger ses propres criminels de guerre. Au-delà de l’aspect judicaire, c'est bien la fiancée de Radmann (pétillante et optimiste) qui incarne la renaissance de cet État. Ricciarelli prend même le public à contre-pied en filmant de nombreuses soirées, festives et guidées par la musique. Ces dernières permettent d'insuffler un rythme positif et bienfaiteur à cette œuvre, tragiquement essentielle.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Le principal mérite de ce film est de nous rappeler un procès pour l'histoire réalisé par des Allemands contre des Allemands par opposition aux procès menés par les Alliés (Nuremberg 1945-46), les Polonais (premier procès d'Auschwitz à Cracovie en 1947) ou les Israéliens (procès Eichmann en 1961 à Jerusalem). Ce second procès d'Auschwitz s'est déroulé à Francfort de 1963 à 1965.

    L'enquête initiée à la fin des années 50 est difficile tant le refoulement du passé est grand et parce que des anciens nazis sont présents dans l'appareil judiciaire. C'est la conséquence de la politique d'Adenauer qui décida de réintégrer dans la fonction publique les anciens d'un parti qui compta plusieurs millions de membres.
    On est stupéfait de constater que la mémoire d'Auschwitz comme camp d'extermination est absente chez l'Allemand de l'Ouest de la fin des années 50. Il a fallu la reconstruire grâce à ce genre de procès pédagogique.

    Le scénariste a choisi de fusionner les trois procureurs historiques en un seul personnage incarné par un acteur au look "aryen". Dans le film c'est par l'intermédiaire d'un journaliste que le procureur du film prend conscience puis prend l'initiative des poursuites. Il bénéficie ensuite de la bienveillance du Procureur Général, Fritz Bauer. Or, selon l'historien Guillaume Mouralis ce sont les autorités allemandes qui décident en octobre 1958 de créer une agence fédérale chargée d'enquêter sur les crimes nazis commis hors de la RFA. C'est cet organisme ainsi que le procureur général de la région de Hesse, Fritz Bauer (arrêté en 1933 en raison de ses origines juives et de son adhésion au SPD) qui sont à l'origine du procès de Francfort. Mais c'est sous la pression des Puissances d'occupation (Américains, Britanniques et Français) qui lui demandent des comptes sur la poursuite des criminels de guerre que les autorités allemandes créent cette commission. Là il y a un problème avec la narration du film.
    On pense alors au cas du procès des Unionistes, responsables du génocide des Arméniens de 1915, mené par le gouvernement libéral turc en 1919-1920 en s'appuyant de la même manière sur le droit interne et également sous la pression des puissances de l'Entente. A cette différence que le processus fut suspendu à l'arrivée au pouvoir du nationaliste (et ex unioniste) Mustafa Kemal et les criminels érigés en héros dans le cas turc. Autre différence: l'objectif de Fritz Bauer est de faire le procès du système du camp et des hommes ordinaires qui y ont contribué plutot que des chefs.

    Le personnage du journaliste est par ailleurs trop caricatural. On a du mal à croire à l'acte de rédemption qu'accomplissent le procureur et le journaliste dans le film (lire le kadish sur les lieux du camp).
    Il aurait été plus intéressant quitte à inventer un personnage ambigu comme le journaliste d'en faire un ex-prisonnier devenu gardien plutôt qu'un autre allemand. Cela s'est en effet produit et fait partie du processus de déshumanisation et de la formation de cette zone grise déjà décrite par Primo Levi dès 1947.

    Bon film cependant.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    30 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Un film qui nous révèle l’omerta qui régnait dans les décennies suivant la seconde guerre mondiale en Allemagne de l’Ouest. L’Holocauste n’avait pas été révélée au grand public mais c’était sans compter sur un jeune procureur qui va enquêter pour découvrir la vérité et faire condamner des anciens nazis ayant participé à cette entreprise morbide. Très intéressant surtout aujourd’hui où on assiste plutôt a la négation de l’existence des chambres à gaz et des exterminations de masse...
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Film parfaitement académique, mais aussi parfaitement réussi et plutôt émouvant!
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2015
    (...) Évoquer la seconde guerre mondiale et ses conséquences n’a donc plus grand-chose de très original : mis à part découvrir une nouvelle figure ou fait historique que même Wikipedia a oublié, le cinéma semble – malheureusement – avoir déjà plus ou moins fait le tour de la question.
    LE LABYRINTHE DU SILENCE n’est en tout cas pas pas un modèle d’ingéniosité, tant dans la forme que dans le fond. En traitant les enquêtes qui menèrent au Procès de Francfort – où la justice allemande jugea, pour la première fois, ses criminels de guerre – dans une fiction-historique aux frontières du procédural, on ne peut cependant pas renier que Giulio Ricciarelli a trouvé un point de vue intéressant sur l’état d’esprit allemand des années 50 (...

    L'intégralité de la critique de Vivien, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Ce film n'est pas là pour vous apprendre de nouvelles choses sur ce qu'il c'est passé pendant la guerre.Bon nombres de films l ont dèjà fait.ou sinon, lisez un bon nombre de livres approfondissent le sujet ( pour avoir lu les autres critiques

    Le style cinématographique est simple, certainement pour aller a l'essentiel car Le Labyrinthe du Silence s'inscrit dans une démarche d'authenticité . je pense donc que c'est un choix délibéré.

    Ce qui est intéressant c'est qu'il sagit d'un point de vue Allemand et non Français.Se rendre compte que bon nombres d 'allemand ignorait tous les faits (comme dans toutes guerre:propagande).
    Et surtout il pose au spectateurs une question : Qui doit on qualifier de coupable ? tous ? simplements les hautes autorité ? les partisans ?,les executants?....
    Zipzap
    Zipzap

    9 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2019
    Passionnant. Je suis resté pantois devant l'ignorance des allemands à propos d'Auschwitz, 20 ans après la fin de la seconde guerre mondiale. Le film reste classique dans sa forme mais le fond est tellement important qu'il faut vraiment le voir. Le devoir de mémoire passe aussi par ce type de film, qui ne montre pas de façon frontale la barbarie nazie : la démonstration est ici d'ordre juridique mais ne fait pas moins froid dans le dos.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Pour son premier long métrage, le réalisateur Giulio Ricciarelli, né à Milan mais habitant en Allemagne, s'attaque à un fait historique chargée d'un lourd passif : Le procès d'Auschwitz qui s'est déroulé de 1963 à 1965 à Francfort. Certains éléments repris dans le film sont réels comme le procureur général, Fritz Bauer (alias Gert Voss) qui en est à l'origine, par contre, l'histoire du jeune procureur, interprété par Alexander Felhing est pure fiction. C'est sans doute ce qui à Gêné Giulio Ricciarelli dans la construction de son film, pas toujours adroite et crédible. Sur le fond, ce film était indispensable, sur la forme et le contenu, il ne sera pas le grand film (comme par exemple "La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck), auquel on pouvait être en droit d'attendre sur le sujet...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Que d'éloges j'ai lu sur le film. J'y suis allé, C'est pas mal. Ok, même bien. Mais pas davantage.
    Beaucoup de gens aiment parce qu'il faut aimer ce genre de film et ça ne se fait pas de critiquer.
    C'est un sujet sensible et douloureux de notre histoire mondiale mais ce film ne vaut pas plus qu'un "pas mal" :)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2015
    un peu de l'histoire tant racontée, sue et ressue et pourtant jamais assez... la preuve en est ce que les descendants indirects des victimes de hier font subir aujourd'hui à d'autres, comme si leur mémoire avait effacée la souffrance humaine... l'homme ne se s'appuie pas sur ses erreurs pour essayer de le stopper.....
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