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    Le Labyrinthe du silence
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    267 critiques spectateurs

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    Kverketo
    Kverketo

    14 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Très bon film. On comprend mieux le rapport au camp dans la mentalité de cette époque, où beaucoup de nazis vivaient encore... Il y a peu d'originalité dans la mise en scène mais ceci dit, elle est factuelle, sans sentimentalisme, sans sur représentation du privé. Le scénario est très bien construit. Les acteurs sont très juste dans leurs interprétations.
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Hasard du calendrier: c'est au moment même où est jugé à Lunebourg, dans le nord de l'Allemagne, Oskar Gröning, l'ex-comptable du camp d'Auschwitz, (probablement le dernier procès d'un nazi), que sort sur nos écrans ce film. Premier long-métrage du réalisateur germano-italien Giulio Ricciarelli, "Le Labyrinthe du silence" retrace minutieusement l'enquête menée à la fin des années 50 par quelques acharnés afin de confondre des criminels de ce même camp d'Auschwitz et de les traduire en justice. C'est grâce à leur ténacité qu'ont pu être jugé 19 anciens SS lors du procès qui s'est tenu à Francfort entre 1963 et 1965.
    Mais, avant d'en arriver au procès, il a fallu bien du courage et de la volonté à la poignée d'hommes qui s'était juré de briser la chape de silence qui s'était abattue sur l'Allemagne de ces années-là. A la fin des années 50, personne ne voulait plus s'encombrer du passé nazi. Konrad Adenauer lui-même estimait qu'il convenait de tourner la page. Et les jeunes générations ne connaissaient pas même le nom d'Auschwitz.
    Si tout a changé et si le procès de Francfort a pu avoir lieu, c'est parce qu'un procureur du nom de Johann Radmann, qui s'ennuyait à ne traiter que de banales infractions de la route, s'est, par un concours de circonstances, pris de passion pour cette cause. Soutenu par sa hiérarchie et par quelques collègues, il s'est battu contre tous les obstacles, toutes les inerties et toutes les menaces, afin de mener à bien un devoir de justice qui s'est révélé, au fil de l'enquête, être aussi et surtout un devoir de mémoire.
    Car il ne suffisait pas de retrouver les noms des criminels du camp d'Auschwitz, mais il fallait aussi retrouver des témoins, des rescapés, et les convaincre de s'exprimer. Ce n'était pas chose facile, il s'en fallait de beaucoup. Le film s'attarde assez longuement sur l'un d'eux, un homme ayant perdu sa femme et ses deux filles, des jumelles, emportées dans l'horreur par le sinistre tortionnaire Josef Mengele. "Dieu était absent à Auschwitz", dit-il à Johann Radmann, avant de le supplier de se rendre sur place et de dire en son nom le Kaddish qu'il n'avait pas pu prononcer jusque là pour ses filles, lui-même étant malade et ne pouvant plus entreprendre le voyage.
    C'est un film passionnant, captivant et émouvant qu'a réalisé Giulio Ricciarelli. Un film dossier qui échappe à peu près complètement à la pesanteur qui encombre parfois ce genre-là. Ici, on ne s'ennuie pas une seconde et on se dit que les quelques acharnés qui ont osé réveiller une Allemagne amnésique en la confrontant à son passé récent méritaient bien cet hommage. 8/10
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    un film magistral tenu d'un bout à l'autre par un jeune procureur d'une justesse extraordinaire. sans voyeurisme, sans image choquante et pourtant tout est dit et vu. aucun moment insensible. un vrai chef d'œuvre qui ne permet pas l'oubli de cette horrible période.
    Charles R
    Charles R

    53 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    On a peine à y croire : Giulio Ricciarelli signe ici son premier long-métrage, un film d'un peu plus de deux heures qui d'emblée s'impose par l'émotion qu'il suscite et par la profondeur d'analyse dont il témoigne. Étonnant ! Le scénario est déjà très ambitieux à l'image de ce jeune procureur allemand qui, à la fin des années cinquante, entend faire surgir la vérité sur les crimes contre l'humanité commis à Auschwitz. Rien que cela. Or la mémoire allemande est alors fortement ankylosée : les langues ne se délient pas facilement et le silence est la panacée pour faire taire les rancunes et jouer la carte de la réconciliation. Johann Radmann est un personnage de fiction composé à partir de trois procureurs qui eux ont bel et bien existé. En revanche le procureur général Fritz Bauer ainsi que le journaliste Thomas Gnielka ont joué un rôle déterminant dans les procès dits d'Auschwitz qui se sont déroulés à Francfort entre 1963 et 1965. C'est donc un mélange parfaitement dosé de réalité historique et de fiction qui constitue la base du scénario. La qualité première du film est l'immense dignité qui le caractérise : pas d'images spectaculaires, pas de voyeurisme, pas de sensationnalisme, rien que le parcours plein d'embûches de ce jeune procureur intègre et audacieux. Certes une intrigue sentimentale vient se greffer sur la trame judiciaire, mais le héros de l'histoire n'en paraît que plus humain et plus valeureux, d'autant que cet amour est entaché de contre-valeurs qui vont à l'encontre de l'idéal de pureté de Radmann. Alexander Fehling a l'immense mérite de donner à son personnage toute la grandeur qui l'habite. Citons encore André Szymanski, parfait dans son rôle de journaliste soucieux de vérité, et Friederike Becht qui confère à son personnage de jeune amoureuse une inquiétante ambiguïté.
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    film historique avec beaucoup de suspense et au final l'émotion qui nous envahie...en plus, belle reconstitution, acteurs charismatiques : une réussite
    mic404
    mic404

    12 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Un film remarquable sur la culpabilité allemande de l'après nazisme. A voir absolument pour ceux qui s'intéressent à l'histoire. En plus, on est captivé.
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    15 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup d’allemands ignorent encore l’existence des camps de concentrations. Beaucoup aussi se taisent. Deux obstacles qu’un jeune procureur entend soulever pour dire au monde la vérité. Cette histoire vraie qui conduira au procès d’Auschwitz reprend ici ses droits et son devoir de mémoire au sein d’une œuvre formellement classique, mais si prenante qu’il ne faut pas tergiverser. Ce que fait le réalisateur allemand, et d’origine italienne Giulio Ricciarelli , reprenant avec son héros, le jeune procureur Radmann, l’investigation nécessaire à la vérité. Un procureur encore bien fragile face à la chape de plomb posée sur cette période. La traque du Dr Mengele est à cet égard significatives. Réseau, complicité, tout un système s’active pour ne pas « rouvrir les plaies. (… ) Chaque fils allemand doit-il se demander si son père est un assassin ? » interroge un ancien nazi. Le film fournit une réponse éloquente.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Ce film raconte énormément de choses, 2h??? Pas vu passer ce film nous plonge dans un autre univers et devrait faire le tour du monde, je vous le dis, il faut a tout prix voir ce film^^
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Un film magnifique sur une époque charnière de l'histoire de l'Allemagne. Un sujet fort et prenant superbement interprété. Courez le voir!
    Jorik V
    Jorik V

    1 284 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2015
    Une cour de récréation. 1958. Des enseignants discutent entourés par des élèves affairés à leurs jeux d’enfants. Un homme passe dans la rue et cherche du feu pour allumer sa cigarette. L’un des instituteurs s’avance et lui tend un briquet à travers la grille. L’homme dans la rue se recule, pétrifié d’effroi : il reconnait un signe nazi sur son bras et, en levant la tête, l’un des bourreaux du camp d’Auschwitz… La première scène du film, d’une puissance rare, est parfaitement évocatrice de tout ce qui va suivre et nous emmène sur le terrain d’un sujet brûlant mais passionnant.
    « Le Labyrinthe du silence » est un thriller historique davantage que juridique car on ne verra pas les fameux procès de Francfort de 1963 mais les évènements qui vont le précéder. Inspiré de faits réels et tragiques, le long-métrage est certes un premier film, mais costaud en tous points : une réalisation racée et propre en totale adéquation avec le sujet, des interprètes convaincants et surtout il se révèle être un véritable et utile réquisitoire contre l’oubli. Le protagoniste principal va réveiller les fantômes du passé et remettre à jour la barbarie nazie dans une Allemagne de l’Ouest, guère encline à se rappeler. En effet, les quelques condamnés des procès de Nuremberg suffirent à l’époque apaiser la honte du peuple allemand. Mais les horreurs perpétrées dans les camps vont réveiller certaines consciences et ce film montre parfaitement cela avec une minutie exemplaire, qu’elle soit historique ou cinématographique.
    On voit bien, notamment dans certains dialogues précis et évocateurs, que les nazis se trouvaient partout et qu’il fut parfois difficile de dire qui était coupable d’exactions, d’obéissance simple ou carrément de meurtres. Et de ce fait, d’établir une ligne juridique claire. Mais surtout, que beaucoup de gens à cette époque véhiculaient même en silence dans leurs esprits et dans leurs cœurs, l’idéologie nazie. On ressent donc à travers « La Labyrinthe du silence » un véritable travail de recherche qui le hisse au-delà du simple divertissement et c’est une gageure.
    Le film établit un pont avec le long-métrage argentin tout aussi réussi « Le médecin de famille » qui, lui, traitait de la fuite des dignitaires nazis dans les dictatures sud-américaines. Le médecin nazi Mengel était en ligne de mire tout comme ici. Dans les deux cas, ce sont des œuvres totalement captivantes qui ont le mérite de rouvrir des pages de l’Histoire que beaucoup ont tendance à oublier. C’est autant un grand et beau film qu’un film nécessaire sur le devoir de mémoire, dont certaines scènes, poignantes mais pudiques, nous font retenir nos larmes.
    leoline
    leoline

    32 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Voila une production allemande qui a le mérite comme beaucoup d autres de ne pas faire un pas de clerc vs a vis de la réalité de l histoire...des horreurs du nazisme. Reconstitution minutieuse de l’époque des années 60... Sujet grave et plein de tact dans les jeux d acteurs. Dénouement historique heureux sous fond de reconstruction d une jeune démocratie et d oubli quasi induit du passé. Un labyrinthite qui a là aussi le mérité de nous rappeler que les dirigeants aux manettes de cette Allemagne "sixties" renaissante n étaient pas tous étrangers au contexte des années 40. Tous coupables ? tous absouts ? en tout cas des questions pour le spectateur de ce film qui ne sera pas déçu de la manière dont le sujet est traité.
    crachou94
    crachou94

    25 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Un excellent film sur un épisode méconnu de l'après guerre en Allemagne, le procès d'Auschswitz, dans lequel quelques SS ayant tué et torturé des juifs seront traduits en justice' le pire c'est qu'après la guerre ils sont redevenus des gens ordinaires, Alexander Fehling est remarquable dans le rôle du jeune procureur opiniâtre!
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2015
    un film-dossier extrêmement bien documenté et très pédagogique. La mise en scène est efficace mais très académique, comme figée par l'Histoire, écrasée sous la lourdeur du sujet. Néanmoins, Alexander Fehling incarne avec force ce procureur obsédé par la loi et la vérité et qui fera tout pour traduire en justice une vingtaine de criminels de guerre. Un témoignage important.

    LA SUITE :
    Christoblog
    Christoblog

    839 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Qu'il est agréable parfois de voir un bon film académique ! Dans Le labyrinthe du silence, vous chercherez en vain une quelconque originalité du point de vue cinématographique. L'histoire qu'il raconte est par contre passionnante, les acteurs excellents, et le scénario formidablement écrit.

    Nous sommes en 1958 en Allemagne, et peu d'Allemands connaissent le nom d'Auschwitz. Un jeune procureur va être amené, par un concours de circonstances improbable, à s'intéresser au sujet. Cette quête menée au départ par ambition va se transformer peu à peu en réflexion sur son pays, sa famille et ses valeurs.

    Le film brille par de nombreuses facettes : il refuse obstinément de sombrer dans le sentimentalisme de bas étage, évite soigneusement toute une série de défauts inhérents à ce type de reconstitution (les intrigues privées sur-représentées, les arrangements avec l'histoire, les raccourcis faciles) et propose une reconstitution du début des années 60 admirable.

    Le labyrinthe du silence est beau, émouvant, et diablement intéressant. Allez-y de ma part.
    Jack R.
    Jack R.

    15 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2021
    Incursion au sein du système juridique allemand confronté à la chasse aux nazis 20 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale. Cette histoire nous permet de découvrir les rouages de la traque des anciens nazis coupables de crimes et les résistances auxquelles est confrontée la justice pour les faire comparaître devant un tribunal. Même si cette problématique dans laquelle se trouve l'Allemagne de l'époque n'est pas présenté sous toutes ses coutures, ce film est néanmoins une bonne réflexion sur les contradictions du système et sa complexité. C'est également, à mon sens, une excellente allégorie de notre monde actuel dans lequel les intérêts des uns et des autres paralysent la résolution des problèmes de nos civilisations...
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