Le Labyrinthe du silence
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267 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mai 2015
un très beau sens de l'image jouant beaucoup avec la lumière, une histoire relatant des faits difficiles sans tomber dans le voyeurisme, ni le sadisme complaisant, une mise en scène et une trame ne laissant pas de place pour l'ennui qui aboutissent à un éclaircissement et une meilleure compréhension de ces événements inqualifiables.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mai 2015
Un film magistral, une grande claque comme on les aime. Une leçon de courage ! On reste cloué sur son fauteuil, tellement l'enjeu est capital. On frémit, ce moment d'histoire relaté est défendu magistralement par tous ces comédiens. A voir impérativement !
ALEJANDROJAVIER
ALEJANDROJAVIER

8 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 mai 2015
Un sujet original. Des acteurs excellents particulièrement le héros sobre à souhait mais particulièrement expressif. Le film réussit à parler des camps sans recourir aux images attendues. Illustre très bien la définition de l'histoire qui en fait les mensonges que les vaincus se racontent à eux mêmes. A voir en Allemand même si vous ne comprenez pas.
Michel C.
Michel C.

282 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mai 2015
Cela fait assez longtemps qu'un film ne m'avait ému de la sorte ! Excellent film qui retrace l'enquête sur les abominations des camps et notamment celui d' Auschwitz. Dingue que ce nom était pratiquement inconnu des allemands de la fin des années "50". Le jeune procureur est parfait....Les prises de vues géniales an passant des claviers de machines à écrire, aux traits marqués des "réchappés", des couleurs d'époque, des autos rétros Opel par exemple tellement jolies ( surtout en décapotable). Grâce à ce talentueux et minutieux Giulio Ricciarelli, nous plongeons dans ce qui permis le fameux procès de Francfort - 19 SS jugés. Mais pas le pseudo Dr Mengele ...atroce souvenir. Mais il y a aussi de belles images de pages tournées - telles la mode, ou la musique et le swing ou Rock qui pimentent ces deux heures chargées d'Histoire - une des pires. Très bon film !! **
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mai 2015
Plutôt adepte de SF et de films d'actions à la base, je me laisse tout de même tenter par ce film après avoir lu quelques critiques élogieuses.
Effectivement le film est plus qu'à la hauteur: il raconte une période de l'après-guerre en Allemagne méconnue du grand public que tout un chacun se doit de connaitre...je n'en dis pas plus car j'estime qu'il faut le découvrir en salle.
A mes yeux ce film est le meilleur de ce début d'année 2015, et je le classe parmi les 20 meilleurs films de tous les temps car : ultra réaliste, captivant, acteurs géniaux, scénario et mis en scène magistrale.
Voilà j'arrête avec les éloges car cela pourrait nuire à votre envie de franchir le pas et d'aller le voir en salle(la nouvelle mode marketing étant de parer les affiches de films d'adjectifs grandioses alors que ce n'est souvent pas mérité, pour ce film ça l'est !).
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 mai 2015
Le grand mérite de cet excellent film est de rappeler que l'horreur peut surgir de nulle part et être oubliée aussi vite qu'elle est apparue. Poignant.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mai 2015
Ce regard sur l'Allemagne et son refus de voir la réalité du nazisme pourrait-être transposé à beaucoip d'autres pays. Les Allemands ne savaient ce qu''était Auschwitz mais nous non plus en France. Dans les années 60 malgré Nuit et Brouillard on en parlait presque jamais et dans les années 50 jamais. Les Allemands ont le courage de parler de leur passé plus que nous et le message de ce fil n'est pas seulement sur le passé.Et réalisation magistrale.
bendelette
bendelette

26 abonnés 256 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 mai 2015
bouleversant,sobre et une grande leçon d'histoire.Les acteurs sont parfaits.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mai 2015
Magnifique , émouvant, nécessaire. Tous ont fermé les yeux sauf quelques hommes chez qui il restait une petite flamme d'humanité.
crissy
crissy

1 abonné 14 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mai 2015
Un film où l'intensité s'installe progressivement et la complexité se dessine peu à peu. Un jeu d'acteur subtil, de belles scènes intenses et un rythme tenu jusqu'au bout.
John Henry
John Henry

110 abonnés 713 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 mai 2015
Le labyrinthe des silences s'attelait à une tâche compliquée : démontrer que l'Allemagne ignorait tout des horreurs des camps et d'Auschwitz à travers le travail procédurier d'un procureur. Mais le film est rythmé, si la première partie se résume à l'obstination d'un homme et aux révélations qui peuvent se résumer par le regard de la dactylographe, on pouvait alors craindre une baisse de rythme ou d'enjeu mais pas du tout, la seconde partie est la plus terrible finalement, ils se rendent compte que c'était la guerre et qu'à ce titre l'Allemagne ne pourra s'en sortir et regarder cette vérité dans les yeux sans se salir les mains, sans affronter le regard des voisins - amis, de la famille qui ont, de près ou de loin, été témoins ou acteurs des drames des camps de concentration. Equilibré, tenu, passionnant, bien joué. Et utile. Encore et toujours.
Malheureusement.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 6 mai 2015
Ce que l’on remarque tout de suite, c’est la sobriété de la mise en scène que certains pourraient trouver un poil mécanique, mais qui est super efficace (travelling arrière sur une porte fermée pour s'éloigner d’une vérité douloureuse, des ellipses sur certains témoignages des victimes des camps plutôt classe car d’autres auraient profiter du “pathos”).

L’histoire est racontée à travers celle de Radmann qui est en fait est un personnage créé à partir de plusieurs personnes ayant réellement existé. Le réalisateur réussit grâce à lui à nous embarquer dans sa quête. Il s’agit de l’archétype du héros au sens de Joseph Campbell (“Le Héros aux mille et un visages”), passe par des stades bien définis tels que la partance, l’initiation et le retour. On suit ce héros ce qui donne un point d’ancrage et d’identification au spectateur. Beaucoup de sous-thèmes sont abordés au delà du pitch : faut-il cacher une certaine vérité quand l’équilibre est fragile ? Quelle dévotion consacrer à son travail - même si celui-ci concerne un sujet aussi grave - par rapport au sacrifice que cela représente pour sa vie et son épanouissement personnel ? La relation père/fils, la confrontation d’une certaine conception de la morale face à la réalité de la vie.

Le réalisateur évite que son récit soit totalement manichéen. On y retrouve tous les points de vue : le fils de résistant, les familles déportées, ceux qui nient, ceux qui ne pensent pas qu’ils faillent creuser, ceux qui ont été nazis par conviction ou par "survie". (lire la suite sur le blog)
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 mai 2015
a MUST-SEE. Film de courage, verité; tourné avec justesse du début à la fin. Extraordinaire dans sa force et émotion. Boulversé par ce chef d'oeuvre.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 mai 2015
Tout dans ce film -quasi documentaire- est un chef d'oeuvre: le jeu des acteurs, le scénario, la réalisation... Le sujet est traité avec rigueur et évite de tomber dans le pathos, ce qui lui donne toute sa force.
ninilechat
ninilechat

76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 mai 2015
Enfin un film que j'ai envie de commenter avec enthousiasme, tant il est nécessaire (même s'il n'est pas complètement dépourvu de défauts). A vrai dire, j'étais un peu dégoûtée du cinéma ces derniers temps. Aucun film appétent en vue. Depuis qu'Eastwood se met à faire des nanars.... -je ne m'en suis pas remise!

RFA, (Frankfort en l'occurrence), 1963. L'Allemagne est à fond dans le processus qui va la conduire à devenir rapidement le pays le plus puissant d'Europe. Elle ne veut surtout pas qu'on lui rappelle les souvenirs désagréables d'un passé trop proche. Les nazis? Il sont partout. A Nuremberg, on a jugé quelques pontes, et les autres sont rentrés bien tranquillement chez eux. Nazis par conviction, par indifférence, par cécité volontaire. Ils sont nécessaires pour faire tourner la boutique, tout simplement! On ne va pas se priver des ingénieurs, des médecins, des juristes dont la RFA a tant besoin pour se reconstruire, sous prétexte qu'ils ont eu des sympathies brunes. Cet état d'esprit là, Le labyrinthe du silence nous le fait toucher du doigt d'une façon particulièrement didactique.

Le procureur général de Frankfort, Fritz Bauer (Gert Voss dans le film) , quant à lui, ne s'accommode pas de cet état d'esprit: il est juif. Socialiste, il avait été arrêté par le Gestapo et démis de la fonction publique; il était donc parti au Danemark puis en Suède, et n'était revenu en Allemagne qu'en 1949, avec le but de retrouver les grands criminels comme Eichmann, et de faire passer en jugement un certain nombre de personnes qui, après avoir collaboré au système concentrationnaire, avait renquillé une petite vie civile pépère le plus tranquillement du monde. Mais c'est loin d'être évident: les actes commis pendant la guerre sont prescrits, sauf les meurtres. Pour qu'un procès ait lieu, il faut qu'un témoin vienne apporter les preuves que X.... a commis un meurtre (acte prémédité) sur la personne d'Y. C'est assez ahurissant de penser qu'avoir fait fonctionner des chambres à gaz, acte collectif n'était pas en soi sanctionnable....

Ca, c'est l'histoire; en continuant avec les personnages historiques, il y a Thomas Gnielka (André Szymanski dans le film), journaliste et écrivain, ado envoyé avec sa classe de lycée travailler à Auschwitz, de ces enfants-soldats qu'il avait fallu recruter quand les hommes valides commençaient à manquer, ce qu'il a raconté dans un livre: Als Kindersoldat in Auschwitz. Die Geschichte einer Klasse. Il n'a pas pardonné ce qu'on lui a fait faire et dénonce les responsables qu'il retrouve, comme un des professeurs de collège à Frankfort.

J'en arrive donc aux défauts du film: avec Bauer et Gnielka, il y avait de quoi faire un film. mais pas grand public, pas assez glamour.... Giulio Ricciarelli (si si, c'est un allemand), dont c'est le premier film, est donc passé à la fiction pure avec le personnage de Johann Radmann (le fort séduisant Alexander Fehling), à qui on a même prêté une ravissante petite amie (Friederike Becht). Johann est un procureur débutant, tout juste sorti de la fac, à qui Bauer confie la tâche de retrouver un certain nombre de responsables d'Auschwitz réinsérés dans la vie civile, comme le professeur ci dessus; au début, il pense qu'Auschwitz était un camp de travail comme un autre (ce qui nous apparait quand même extravagant pour un juriste...); il découvre la réalité avec horreur; il entame donc ce travail de titan avec son collègue Otto (Johann von Bülow): remuer des tonnes d'archives pour retrouver des survivants (qui sont souvent murés dans le mutisme) et des documents permettant de relier de façon irréfutable X.. à la disparition d'Y; Johann fait une fixation sur Mengele depuis qu'un survivant lui a raconté les horreurs accomplis par le docteur sadique sur des tout petits, mais Mengele n'est pas la priorité de Bauer; Johann se heurte à l'hostilité de ces collègues plus âgés du ministère de la Justice, et carrément à un refus de collaborer de la part de la police; Johann a des états d'âme, ce qui nous intéresse moyennement, mais cela fait partie du côté nécessairement commercial du film.

Bref, tout ceci permit la tenue du second procès d'Auschwitz. (Un premier procès avait eu lieu dès 1947 à Cracovie ce qui rend plus étrange encore l'ignorance de Johann et des gens de sa génération!). Peu furent jugés; les sanctions furent dérisoires; mais au moins, le monde savait. Personne ne pouvait plus dire qu'il ne savait pas.

Ce film est à voir absolument, et par tous. Je vous assure, moi qui ne suis pas un perdreau de l'année et qui m'intéresse de près à la chose politique, j'y ai vraiment pris conscience de l'état de déni qui pouvait régner en RDA après guerre. Je ne le connaissais pas, ce procès, je n'en avais pas vraiment entendu parler. Impensable de le rater! Je vous le dis, s'il y a un film NECESSAIRE, c'est bien celui là!
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