Le Labyrinthe du silence
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267 critiques spectateurs

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Isabelle B
Isabelle B

9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 mai 2015
Le jeune procureur, que seule l'idée de la justice universelle anime, il incarne la jeunesse allemande ignorant les crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis. La jeunesse qui n'a pas fait la guerre. Qui est nazi ? Qu'ont fait tes parents pendant la guerre ? Ton père était il au parti ? Et toi qu'aurais-je tu fait pendant cette guerre ? Aurais tu eu la force de résister ? Poursuivant les responsables d'Auschwitz il est poursuivi par ce drame, enchaînant les interrogatoires.
Un film de vrai cinéma, captivant et émouvant qui a aussi le mérite de brosser le tableau de cette période de l'histoire allemande que l'on a moins tendance à visiter mais qui aura marqué durablement les esprits européens .
tuco-ramirez
tuco-ramirez

137 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 16 mai 2015
Un jeune procureur allemand découvre les atrocités commis par les nazis à Auschwitz. On est en 1958 et l’Allemagne doit se reconstruire avant tout. La transmission de l’Histoire s’est donc faite de manière parcellaire et les jeunes générations ignorent beaucoup de la faillite morale collective de leurs ainés. Et c’est ce qui est le plus choquant dans ce film. Un Etat en reconstruction où près de 10 millions de personnes avaient pactisé avec le parti nationaliste va devoir composer avec une élite, mais pas seulement, compromise en acceptant de fermer les yeux. Tout en découvrant l’horreur des actes commis par la génération l’ayant précédé, il découvre que la plus part de ces personnes ont retrouvé une certaine notabilité voire même l’élite à laquelle ils appartenaient. Ce film pose clairement la question de la responsabilité individuelle dans un chaos collectif. Ce film fait écho au très bon « Ruban blanc » de Haneke qui montre bien comment cette génération germanique perdue s’est construite dans les 20’s. Il montre aussi bien comment on peut réécrire l’Histoire afin qu’elle devienne tolérable pour tout un peuple ; mais le plus tragique est que l’on peut même le légitimer dans un premier temps afin que les jeunes puissent s’épanouir sans un rejet de leur propre pays. Donc en 1958, on découvre un pays encore immature pour se retourner sur son propre passé et c’est tragique.
Ce premier long métrage hyper documenté et donc souvent très didactique d’un réalisateur italien a le mérite, sous forme d’un film d’investigation, d’être conçu comme une véritable leçon d’histoire… mais de fait trop peu comme du cinéma. Les personnages sont souvent schématiques, apparaissent brièvement, bourreaux ou victimes, débitent leurs textes et n’existent de fait pas vraiment… juste des objets désincarnés de démonstration. Et c’est pour cette raison que l’émotion ne transparait jamais malgré une musique omniprésente dans les moments forts. Le procureur aussi est assez caricatural et mille fois vus : naïf, intègre, journaliste, détective… La réalisation est soignée mais d’un classicisme confondant et manquant cruellement d’inventivité.
Voilà un film à message fort et clair trop loin du 7ème art.
HT29
HT29

10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 mai 2015
Difficile de dire ce qui est le plus fascinant: l'enquête et l'intrigue en elle-même ou le voyage dans le temps et la réflexion sur la Mémoire, avec un grand M, le pardon et la Vérité historique. Avec en plus de très bons acteurs à découvrir!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 mai 2015
Parfait:
pour l'évocation de la shoah et, par extension, de tous les massacres humains,
et pour la démonstration qu'on n'en parlera jamais assez...
lacroix p
lacroix p

22 abonnés 170 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 mai 2015
Il ne faut pas avoir peur de la VO allemande, la mise en scène est suffisamment expressive et calibrée pour permettre sans difficulté d'appréhender le film. C'est parfois même un peu trop marqué du trait mais ne boudons pas l'intérêt évident du film, passionnant de bout en bout
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 14 mai 2015
Passionnant et effrayant à la fois. On ne ressort pas du film totalement indemne. Car impossible ici de se dire "ce n'est que du cinéma"...
Christophe L
Christophe L

8 abonnés 379 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 mai 2015
Pour son premier long métrage, le réalisateur Giulio Ricciarelli, né à Milan mais habitant en Allemagne, s'attaque à un fait historique chargée d'un lourd passif : Le procès d'Auschwitz qui s'est déroulé de 1963 à 1965 à Francfort. Certains éléments repris dans le film sont réels comme le procureur général, Fritz Bauer (alias Gert Voss) qui en est à l'origine, par contre, l'histoire du jeune procureur, interprété par Alexander Felhing est pure fiction. C'est sans doute ce qui à Gêné Giulio Ricciarelli dans la construction de son film, pas toujours adroite et crédible. Sur le fond, ce film était indispensable, sur la forme et le contenu, il ne sera pas le grand film (comme par exemple "La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck), auquel on pouvait être en droit d'attendre sur le sujet...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mai 2015
Film qui mériterait d être vu par tous tant pour la connaissance historique que pour la réaction de chacun face à sa propre histoire.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 13 mai 2015
Après "Good bye Lenin", "La vie des autres", le cinéma allemand nous réserve encore de très bonnes suprises, comme "Le labyrinthe du silence". Ce film qui relate une page d'histoire plutôt méconnue est passionnant. L'acteur principal est très bon. A voir absolument.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 mai 2015
Pour son premier film Giulio Ricciarelli brosse le portrait d'une Allemagne d'après guerre peu encline à ce que son terrible passé soit révélé. Une Allemagne pour qui le nazisme n'a été qu'une simple parenthèse et dans laquelle on vit comme si rien ne s'était passé. Une Allemagne où les criminels nazis sont devenus professeurs ou patrons d'entreprise. A travers un film d'un style classique qui sied parfaitement au sujet, c'est dans ce "Labyrinthe du silence" qu'il raconte l'histoire d'un jeune procureur (Alexander Felhing) décidé à briser le mensonge et le silence oppressant qui régnait à l'époque sur les camps d'exterminations nazis. Il relate cette quête pour la vérité et pour la justice et rend un vibrant hommage aux juristes allemands qui se sont battus pour que le procès de certains des criminels d’Auschwitz est lieu. Un plaidoyer émouvant, passionnant et terrifiant qui dénonce les ravages de l'oubli et du silence. Un film d'une actualité brûlante et qui démontre que la justice ne doit pas seulement avoir une fonction de châtiments mais qu'elle doit aussi servir à révéler la vérité pour que les victimes de ces crimes atroces ne soient jamais oubliées. Un film remarquable qui laisse le spectateur hagard et chaos !
lhomme-grenouille
lhomme-grenouille

3 377 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 9 mai 2019
Je vais lui reconnaître une chose à ce film, c’est qu’au moins, il est fait avec de bonnes intentions. J’irais même jusqu’à dire qu’il est cohérent avec lui-même et que, du coup, il saura satisfaire le public qui est sensible à ce genre de cinéma. Parce que oui, je trouve quand même que, l’un dans l’autre, il a des qualités de « Labyrinthe du silence ». Dans la lignée des grandes fresques historiques qui flirtent souvent avec les Oscars, on a là un film sobre, classique et maitrisé dans sa forme pour nous parler d’un sujet digne d’être mis en lumière : la vraie-fausse dénazification de l’Allemagne. Alors, après avoir dit ça, peut-être vous étonnerez-vous de ma note bien basse par rapport à une telle énonciation de qualificatifs. Seulement voilà, j’avoue noter avec mon cœur et moi, mon cœur, dans ce labyrinthe du silence, il s’est vite égaré dans les impasses de l’ennui. Parce que bon, l’air de rien, une fois le les vingt premières minutes passées, le film a quand même dit ce qu’il avait à dire et fait ce qu’il avait à faire. Après, c’est simplement de l’illustration sans que de nouvelles arcanes ne soient réellement explorées. Et pour tenir sur la durée, Giullio Ricciarelli ne compte que sur l’émotion. Ainsi les protagonistes enchaînent les mêmes situations à base de « Ah bon ? Il y a eu Auschwitz ? Oh c’est triste ! » ou bien encore de « Et dire que maintenant ce SS est devenu un monsieur tout-le-monde et que la société préfère fermer les yeux ! ». Or, chez moi, ce genre de démarche, ça finit généralement par produire l’effet inverse de celui qui était recherché. Personnellement je n’ai pas besoin qu’on me repasse sans cesse la même couche d’indignation pour que je m’indigne, pour que je m’émeuve, pour que je cherche à comprendre et à explorer l’âme humaine. Or, le problème de ce « Labyrinthe du silence » c’est qu’il se limite très rapidement qu'à ça : répéter ce schéma en boucle sans jamais oser se mouiller, sans jamais oser montrer, sans jamais chercher à creuser plus loin que cette simple indignation de surface. Et au final, ce film je finis par lui en vouloir. Je lui en veux d’avoir été aussi timoré dans le propos et d’avoir été aussi fainéant dans la forme. Un tel sujet, ça méritait plus qu’une heure et demie de bla-bla et de démonstrations de personnages tantôt tristes, tantôt indignés. Alors après, certains aimeront sûrement, et tant mieux pour eux. Maintenant voilà, pour ceux qui nourrissent certaines exigences en termes d’audace et de savoir-faire, ils risquent vite de se perdre dans ce labyrinthe de la tiédeur…
Mets La-sept
Mets La-sept

38 abonnés 7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 mai 2015
Quelle dignité ! Mise en scène épurée, des visages où se lisent les émotions : de dédain, le dégoût, la honte, l'incrédulité. A voir. Sans nul doute. Pour que le silence ne revienne jamais et pour ne pas oublier ces grands hommes qui ont porté la justice au plus haut.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 mai 2015
Super film à voir absolument Les acteurs jouent parlemente ment le rôle
VILLE.G
VILLE.G

55 abonnés 677 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 mai 2015
Excellent en tous points.
Très bien filmé (du rythme, une atmosphère, de la musique, des rebondissements, des émotions, du suspens...) et très bien joué.
De plus ce film m'a fait découvrir beaucoup de choses sur cette partie de l'histoire que j'ignorais complètement.
Vraiment, a voir sans hésiter.
Requiemovies
Requiemovies

214 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 mai 2015
(...)
Pour le fond, puisque c’est avant tout de ça dont il s’agit, le film reconstitue parfaitement les faits de l’époque (une part fictionnelle importante est présente dans le déroulement des actes, des affaires). De cet ordre émarge avant tout l’aspect pédagogique du film qui prend le pas sur la dramaturgie qu’on voit trop souvent poussée à son extrême sur un tel sujet. C’est donc un parti pris intéressant et, s’il n’est pas nouveau, s’avère salutaire. « Le labyrinthe du silence » vise juste et tente d’établir son devoir de mémoire sans pour autant tomber dans une émotivité exagérée. Là où Giulio Ricciarelli s’avère un peu plus maladroit c’est quand ce dernier tente de s’aventurer sur les pans de la romance. Elle a bien sûr sa place dans le récit mais dans la manière de dresser son récit vers des pans dramatiques, le réalisateur montre des faiblesses en contrepoint des accents historiques du film, qui eux, s’avèrent émouvants et passionnants.
C’est donc une missive intéressante et presque nécessaire que Giulio Ricciarelli offre au spectateur, par ses mouvements divers (investigation, pugnacité d’une nation meurtrie ou ignorante de son passé, administration et pouvoirs politiques aveugles), comme par son intégrité morale. Le film tutoie alors de grands moments sur ces points.
Représentant de la volonté d’une partie de la nation à combattre ses vieux démons enfouis, l’acteur Alexander Fehling, quasi inconnu à l’internationale jusque-là, personnifie habilement et avec le charisme nécessaire le jeune procureur qui a changé un pan de l’Histoire.
(...)
« Le labyrinthe du silence » sous plusieurs aspects (historiques comme pédagogiques) semble servir de plaidoirie nécessaire à une Allemagne qui veut affronter et assumer son passé. Le film émerge même au-delà de ces frontières géographiques et tutoie l’universel, l’actuel. Hélas, des défauts mineurs, ne peuvent inscrire le film dans les chefs d’œuvres du genre, par l’aspect peut-être trop figé et littéral d’un scénario qui hésite entre fidélité historique et fiction empirique. Difficile de rester sur des accents mitigés pour un premier long, on retient alors l’engagement, la réflexion individuelle et personnelle auxquelles s’associent chacun au moment du générique.
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