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    Le Labyrinthe du silence
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    267 critiques spectateurs

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    14 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Un film historique réalisé de manière certes classique mais qui contribue au nécessaire devoir de mémoire. Alors que nos sociétés semblent renouer avec les mouvements populistes, ce film rappelle que si une majorité d'occidentaux auraient préféré rapidement tourner la page de La guerre, il faut garder le souvenir de ces heures sombres. L'idéalisme du jeune procureur et la progression de son enquête permettent de maintenir le rythme tout au long du film. A montrer au plus grand nombre et surtout les plus jeunes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Si nous mettons de côté la mise en scène linéaire et bien trop classique du Labyrinthe du silence, nous nous retrouvons dans l’histoire passionnante et instructive de toutes les démarches qui ont faites l’ouverture d’un procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz. Le choc dans ce long-métrage de Giulio Ricciarelli, c’est le point de vue exclusivement allemand durant l’après-guerre. Chacun sait, mais tout le monde nie. Seule une petite équipe portée par un jeune procureur va se lancer dans la quête de vérité. Les témoignages de survivants sont parfois durs, mais restent sur la réserve pour ne jamais nous influencer. Le plaidoyer nous met alors face à nos responsabilités. Dois-je obéir à l’autorité collective où puis-je répondre à mes propres pensées ? Le Labyrinthe du silence est un excellent drame, divinement interprété et s’il est en fin de compte prévisible, il est toujours haletant.
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    Stéphane D
    Stéphane D

    116 abonnés 2 105 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    La force de l'interprétation du jeune procureur interprété par Alexander Fehling capte le spectateur au sein de cette lourde et sombre page de l'Histoire allemande. Un poil trop long mais très soigné.
    Ciné2909
    Ciné2909

    68 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2015
    S'inspirant du véritable combat mené par le procureur allemand Fritz Bauer, Le labyrinthe du silence revient sur la période la plus sombre du pays. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, des officiers nazis se sont ainsi évanouis dans la nature parfois même avec l'aide de l’État échappant ainsi à toute condamnation. C'est donc un combat pour la justice mené ici mais également le respect d'un devoir de mémoire aussi douloureux soit-il qui doit permettre à un pays alors en ruines de se reconstruire sur des fondations plus solides. Si l’enquête ne propose pas réellement de rebondissements, on reste toutefois captivé par le parcours de ce procureur et de ses associés qui n'auront jamais reculé devant les nombreux obstacles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Expiation en Allemagne. Je me demande comment ce film a pu être accueilli chez nos voisins, je ne suis pas bien certain que les plaies soient refermées. Petit malaise quand même dans l'écart entre le sujet, traité sans outrance, et ce foisonnement de mobiliers délicieusement fifties. Un vrai régal entre formica, lampes et tables basses, sans parler des voitures d'époques toutes rutilantes. Le sujet ne se prêtait pas à ce défilé digne d'un catalogue d'antiquaire.
    leoline
    leoline

    29 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Voila une production allemande qui a le mérite comme beaucoup d autres de ne pas faire un pas de clerc vs a vis de la réalité de l histoire...des horreurs du nazisme. Reconstitution minutieuse de l’époque des années 60... Sujet grave et plein de tact dans les jeux d acteurs. Dénouement historique heureux sous fond de reconstruction d une jeune démocratie et d oubli quasi induit du passé. Un labyrinthite qui a là aussi le mérité de nous rappeler que les dirigeants aux manettes de cette Allemagne "sixties" renaissante n étaient pas tous étrangers au contexte des années 40. Tous coupables ? tous absouts ? en tout cas des questions pour le spectateur de ce film qui ne sera pas déçu de la manière dont le sujet est traité.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    56 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Tiens un film allemand. Pas si souvent. Intéressant et réussi en plus. Sur fond de chasse aux nazis, une histoire vraie palpitante et rédemptrice. Réalisation très classique mais la puissance du propos finit par emporter le tout.
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2016
    Sous des airs de téléfilm Le labyrinthe du silence est un assez bon film de police/justice dans un contexte bien précis. Le développement est bien fait, on ne s'ennuie pas mais je n'ai pas trouvé que tous les acteurs étaient super dans leurs rôles.. Le final est assez fade, historiquement c'est là ou il est intéressant et terrible de se dire que beaucoup de tortionnaires s'en sont sortis.. VF à proscrire si possible.
    Anna_
    Anna_

    23 abonnés 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Un film qui traite d'un sujet très dur : des anciens soldats ayant servi à Auschwitz.
    Un jeune procureur va se battre jusqu'au bout pour tenter de réunir le maximum de pièces et retrouver la trace des anciens soldats.
    Un film grave mais sans aucune scène violente (compte tenu du contexte).
    Fabien S.
    Fabien S.

    541 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2018
    Un très bon film allemand . Touchant, poignant. Un très beau drame. Dense, intense, calibré , un bon scénario.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    199 abonnés 1 903 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Réalisation classique et soignée, interprétation impeccable, sujet fort, ce Labyrinthe du silence se présente comme une leçon d'histoire. Le problème est qu'il laisse croire que le premier procès d'Auschwitz ne serait que le résultat des efforts conjugués de deux magistrats honnêtes et acharnés luttant contre toute une partie de la société pour faire connaître la vérité. Jamais il ne pose la question historique la plus intéressante : pourquoi un procès a-t-il pu avoir lieu en Allemagne en 1962 ? Car la décision d'enquêter sur les crimes commis par le nazisme dans les pays étrangers avait été prise au plus haut niveau et un bureau d'enquête avait été créé. La réalité semble donc assez éloignée du Tintin justicier qu'on nous présente ici. D'une certaine façon, ce film réhabilite d'ailleurs la justice de RFA, alors que les quelques nazis jugés à cette époque n'ont écopé pour la plupart que de peines très légères. Le régime a d'ailleurs continué très longtemps à protéger d'importants dignitaires nazis. Une des hypothèses semble être que, par ce procès, la RFA voulait se donner un visage politiquement correct lui permettant de faire son retour dans le concert des nations. Au moindre prix, puisque la plupart des "nazis utiles" restaient en place, en particulier dans les services secrets où ils excellaient. C'est tout ce background que n'évoque pas Le labyrinthe du silence en dépit de ses qualités. Le film sur les rapports entre la société allemande et le nazisme à cette époque reste à faire.
    Jmartine
    Jmartine

    165 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, les alliés ont jugé à Nuremberg 22 hauts responsables du troisième Reich…En novembre décembre 1947, les polonais jugent à Cracovie 40 membres de l’encadrement du camp d’Auschwitz…il faudra attendre décembre 1963 pour voir les allemands mener à Francfort / Main le procès de leur propre histoire en jugeant 22 prévenus impliqués dans le fonctionnement d’Auschwitz alors que l’on considère que 6 à 8000 personnes ont eu un rôle dans le fonctionnement du camp. Il a fallu le courage et l’obstination du procureur général Fritz Bauer, lui-même victime des nazis, et qui s’est entouré d’une équipe de trois jeunes procureurs pour briser le mur du silence, le consensus quasi général pour ne pas remuer le passé, et instruire les dossiers. Adenauer avait décidé de réintégrer les nazis dans l’administration pour permettre le redressement du pays, et la magistrature était particulièrement atteinte…Voilà pour l’histoire…Giulio Ricciarelli a fait de sa première réalisation, un film parfaitement maîtrisé dans sa progression dramatique, bouleversant, récréant jusque dans les moindres détails, l’atmosphère des années 50, l’architecture, les voitures, l’habillement, jusqu’à cette pellicule légèrement marron qui renforce cette atmosphère. On y apprend beaucoup de choses, qu’un jeune procureur né à la fin des années 30 ait pu ignorer les camps de concentration…que les bourreaux du camp aient pu redevenir de paisibles crémiers ou boulangers sans être inquiétés…et se posent des questions plus essentielles, un pays peut-il se construire sur le mensonge ? Où passe la frontière entre refus et obéissance ? La jeune génération doit-elle accepter qu’elle est issue d’une génération de criminels ? Bref un film classique mais terriblement prenant et qui s’arrête aux portes du procès…
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    107 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    L’académisme pour dénoncer, l’académisme pour instruire un public résolument tourné vers l’avenir semble avoir réussi à Giulio Ricciarelli, cinéaste mettant ici en scène la découverte par l’opinion publique allemande, en 1958, des atrocités nazies, des exactions monstrueuses commises notamment à Auschwitz. A l’heure ou la nation germanique fait son deuil, à l’heure de tourner la page, alors que les dirigeants s’affairent à masquer des terribles vérités qui mettraient à mal la vie sociale du pays, un jeune procureur de Frankfort ouvre la boîte de Pandore, amorçant une croisade punitive contre des anciens SS stationnés dans le camp de la mort polonais. Découvrant que beaucoup de bourreaux vivent librement au sein de la population allemande, 20 ans après les faits, ce nouveau justicier entend confondre ce qu’il considère comme des meurtriers. Carrément ignorant aux origines, le jeune juriste plongera bientôt la tête la première dans l’horreur, jusqu’à l’ouverture d’un procès symbolique.

    Tout est donc question ici d’héritage, de prise de conscience. Le cinéaste met clairement l’accent sur l’ignorance d’une certaine partie du peuple germanique et l’aveuglement volontaire des autres. Certaines vérités sont-elles trop horribles pour qu’une nation sorte la tête de l’eau? Sans doute. Mais la rédemption passe par le jugement. Quoiqu’il en soit, Giulio Ricciarelli dresse une toile narrative d’une limpidité académique qui permettra à tout un chacun de se fondre dans ce récit politique, historique et judiciaire avec une certaine aisance. Cette facilité d’accès, justement, prive selon moi le film d’un réel impact dramatique. Bâti tel le plus lancinant des films fleuve hollywoodien sur des sujets similaires, Le labyrinthe du silence manque de vivacité, d’indépendance, la preuve en est de cette histoire d’amour complètement futile qui plombe le final du récit. Pour parer à la mémoire douloureuse de l’Holocauste, tout le monde semble avoir pris ici le parti de la légèreté de ton, à quelques exceptions près.

    Paradoxalement, cette limpidité narrative, cette facilité dans l’évolution du récit, ouvre facilement les yeux du public lambda sur l’une des conséquences peu soulevées de cette monstrueuse guerre, soit le regard porté sur le passé par la génération allemande qui suit. Le point fort de film de Ricciarelli, c’est sans le moindre doute lorsqu’il traite de la culpabilité. Oui, qu’importe la croisade, qu’importe l’avenir, tous les allemands semblent devoir vivre avec une certaine forme de culpabilité. C’est ce penchant là que le cinéaste a le mieux cerné dans son entreprise, notamment en ce qui concerne le sursaut de son personnage principal, prenant clairement conscience du passé lorsqu’il gratte sous la surface.

    Film utile, film historique important, Le labyrinthe du silence n’en reste pas moins terre-à-terre, beaucoup trop. Ici, on évacue bien trop souvent la dramaturgie au profit de la logique, des beaux discours. Que les acteurs soient bons n’y changent finalement rien. L’effort est louable mais le sujet était sans doute bien plus complexe que ça, bien trop complexe du moins pour qu’un cinéaste, avec somme toute assez peu de moyens, l’expose en deux petites heures, chronomètre en main. 11/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Pour un premier film, c'est d'une très grande maîtrise. La ligne narrative est bien faite. Vraiment tout est bien, et le propos passionnant. Les Allemands de la fin des années 50 ne savaient pas ce qu'était Auschwitz. On suit la découverte de certains, c'est terrible. L'extermination commise à Auschwitz, personne n'en a entendu parler à cette époque. Il s'agit de réveiller les Allemands pour le jeune procureur.
    Un film à voir. Un regret : il y a une certaine douceur qui s'échappe du film, due sans doute à la musique façon Schindler list quand à certain moment on évoque le martyr des juifs, cet accentuation aurait pu être oubliée, les mots suffisaient. Par contre le côté wagnérien de la musique quand les nazis sont évoqués est plus intéressant. On regrettera que les personnages de nazis n'aient pas été eux mêmes approfondis. Car si le peuple allemand en général ignoraient les crimes des SS, les ex SS eux ne les ignoraient pas. J'aurais bien aimé savoir comment une telle personne, 15 ans plus tard, se justifie à ses propres yeux.
    Il y a aussi une erreur de casting, les ex nazis sont souvent joués par des gens de 70 ans ou plus. En 1958, Reinhard Heydrich n'aurait eu que 54 ans, Eichmann avait 52 ans. Plein d'autres étaient même plus jeunes, des gens de moins de 50 ans en 1958.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    71 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Bon film allemand de Giulio Ricciarelli.
    Le sujet est très intéressant et suit une histoire réelle de trois magistrats allemands. La réalisation est au goût du jour, et est sans reproche, la romance n'est pas trop prononcée, les acteurs sont bons. Mais il y a peu de rebondissement dans cette enquête, surtout quand on connaît la réalité historique. Indispensable néanmoins pour une génération entière d'Allemands. Ici, il s'agit moins de justice que de vérité historique.
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