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    Le Labyrinthe du silence
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    Stéphane J.
    Stéphane J.

    26 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Eh bien j'ai eu un peu honte en regardant ce film de me trouver si ignorant sur la période décrite par ce film en RFA ! J'ignorais à quel point les horreurs commises dans les camps comme Auschwitz étaient ainsi occultées. Pour moi, cela ajoute à l'intérêt du film, évidemment. Alexander Fehling incarne un personnage très juste ; il est convaincant et n'en fait pas trop. Malgré quelques longueurs, pourtant nécessaires afin de bien comprendre le travail de longue haleine décrit ici, j'ai trouvé ce film réussi et prenant. spoiler: On aurait même envie d'une suite avec le procès lui-même.
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2015
    Bien sûr, nous sommes allées avoir ce film allemand !
    A partir d'un fait historique, le munichois Giulio Ricciarelli a fait un film sur l'ignorance, le refoulement collectif et sur le courage. C'est un film allemand important et et émouvant, qui navigue entre fiction et drame historique - le journaliste et le procureur général Fritz Bauer sont des personnages historiques, Johann Radmann par contre est une synthèse de plusieurs procureurs, ici un beau jeune homme, idéaliste, entier. Le film rend hommage aux personnes qui ont obligé les allemands à se regarder dans le miroir de leur histoire. Beaucoup d'anciens responsables avaient réintégré la jeune République Fédérale en toute impunité !
    C'est le début du miracle économique allemand, la guerre semble loin, il y a certes encore des ruines et des mutilés de guerre, mais aussi de belles voitures et des jolies robes, les gens ont envie d'oublier, on ne veut rien savoir des ombres du passé, de culpabilité et d'expiation. "Ce pays veut un glaçage sucré", dit un rescapé résigné. Les vieux refoulent, les jeunes ne demandent pas. Un officier américain conseille de changer de cible, ce sont les russes les nouveaux ennemis, les alliés aussi ont une part de responsabilité dans cet arrangement. Des mensonges, le silence, le refus de vérité, "voulez-vous que chaque jeune se demande si son père était un meurtrier ?" et lorsqu'il y a des rumeurs, c'est de la propagande des vainqueurs...
    Le but du jeune procureur est de trouver Mengele, le médecin du camp, connu pour ces atrocités, parce que "il est Auschwitz". Mais Bauer répond clairement "Non, tous ceux qui ont participé, qui n'ont pas dit non, ils sont Auschwitz".
    Le film est classique dans sa construction, linéaire, avec une reconstitution très soignée. Il nous montre la longue instruction méticuleuse et difficile. Auschwitz, personne ne savait ou connaissait, il fallait trouver les victimes pour identifier les coupables. Les témoignages font partie des moments forts du film, ils sont réduits à l'essentiel, la caméra fixe les lèvres, la secrétaire et le jeune procureur sont épouvantés, le sentiment d'horreur s'installe parce que le spectateur connait la vérité. Un autre moment fort est lorsque Radmann et le journaliste juif lisent ensemble une prière juive devant le camp d'Auschwitz.
    Ce film a le mérite d'éviter le cliché du méchant allemand, de se montrer nuancé dans les portraits et devant la complexité de l'histoire - Radmann arrive à se demander, "qu'aurais-fait à leur place" ? Et en même temps, il sent le poids d'une culpabilité collective.
    Le film finit sur une scène de victoire, tant d'obstacles ont été vaincus. Il s'arrête au début du procès qui n'en est que l'aboutissement.
    On est captivé du début à la fin, saisi par l'émotion par moment, ému par les bons acteurs comme Alexander Fehling en jeune juriste, mais surtout Gert Voss, le procureur général, un des grands acteurs de langue allemande, dont ce fut malheureusement le dernier rôle.
    Nous pensons bien sûr aux films Le liseur et Hannah Arendt, dont nous avons parlé ici qui traitaient aussi de l'Allemagne, de l'après-guerre et de la culpabilité collective.
    Personnellement (c'est la partie germanique de Matching Points qui parle), je n'ai que des souvenirs vagues de ce procès, j'étais encore enfant. Je fais partie de ceux qui quelques années plus tard justement bénéficiaient de l'enseignement de jeunes professeurs qui soulevaient ces grandes questions. Le sentiment d'obscurantisme face à l'histoire, nous le rencontrions encore face aux anciens, comme je l'ai mentionné ici
    Un film à voir, et pas seulement pour les germanophiles et germanophones ...
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    186 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Un excellent premier film : une enquête passionnante, de l'émotion, un casting au top, une reconstitution soignée et implacable. Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    32 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Un film qui nous révèle l’omerta qui régnait dans les décennies suivant la seconde guerre mondiale en Allemagne de l’Ouest. L’Holocauste n’avait pas été révélée au grand public mais c’était sans compter sur un jeune procureur qui va enquêter pour découvrir la vérité et faire condamner des anciens nazis ayant participé à cette entreprise morbide. Très intéressant surtout aujourd’hui où on assiste plutôt a la négation de l’existence des chambres à gaz et des exterminations de masse...
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Film parfaitement académique, mais aussi parfaitement réussi et plutôt émouvant!
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    187 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2015
    En France, j’ai l’impression qu’on a toujours la crème de la crème de la production cinématographique allemande et je ne compte plus mes bonnes expériences; pour ne citer que le haut du panier de ces 16 dernières années : « La Vague (Die Welle, 2009) », « La Vie des Autres (Das Leben der Anderen, 2007) », « L'Expérience (Das Experiment, 2003) », « Good Bye Lenin ! » (2003), « Cours, Lola, Cours » (Lola rennt, 1999).
    Ce film rejoint, en terme de qualité, les œuvres pré-citées et pourtant c’est une première œuvre de Giulio Ricciarelli avec un sujet pas facile à traiter. On pourra reprocher au réalisateur une forme très classique mais c’est bien un défaut mineur si on met cela en perspective du sujet, de l’interprétation, des décors et costumes et surtout de l’Histoire (avec un H majuscule). Certains dialogues sont même pleins d’humour dans un contexte qui n’est pas du tout drôle. Le film montre très bien l’ignorance des allemands sur leur propre histoire et le courage et la ténacité qu’il a fallu à un petit groupe de personnes, envers et contre tout, pour révéler à leurs compatriotes, d’abord, et au monde entier, ensuite, l’horreur du camp d’Auschwitz.
    Ce film devrait servir de matériel pédagogique dans les collèges et lycées car il contient tout un tas de sujets qui peuvent servir aux générations futures : l’Histoire, bien sûr, mais pas seulement, il peut être utilisé pour définir des notions peu répandues aujourd’hui comme l’éthique, la justice, la notion d’effort dans le travail, la sobriété ou même le phénomène récent des lanceurs d’alerte. Il peut même servir à démonter le négationnisme, lui, de plus en plus répandu.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    110 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2015
    (...) Évoquer la seconde guerre mondiale et ses conséquences n’a donc plus grand-chose de très original : mis à part découvrir une nouvelle figure ou fait historique que même Wikipedia a oublié, le cinéma semble – malheureusement – avoir déjà plus ou moins fait le tour de la question.
    LE LABYRINTHE DU SILENCE n’est en tout cas pas pas un modèle d’ingéniosité, tant dans la forme que dans le fond. En traitant les enquêtes qui menèrent au Procès de Francfort – où la justice allemande jugea, pour la première fois, ses criminels de guerre – dans une fiction-historique aux frontières du procédural, on ne peut cependant pas renier que Giulio Ricciarelli a trouvé un point de vue intéressant sur l’état d’esprit allemand des années 50 (...

    L'intégralité de la critique de Vivien, sur Le Blog du Cinéma
    Daniel C.
    Daniel C.

    152 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Je pense que ce type de film est encore et toujours nécessaire. A une époque, où les idées de l'extrême croissent toujours davantage, il convient de se souvenir. Il faut montrer encore et encore comment l'inconcevable, l'inadmissible, l'impensable, l'inhumain peuvent surgir de l'esprit de quelques uns, qui produisent une théorie, un discours, qui identifie une cible. Une fois le coupable désigné, il suffit simplement de mettre en place un système, un dispositif, des dispositions, une règlementation, pour permettre de l'empêcher de nuire."Le labyrinthe du silence" expose brillamment comment un jeune procureur s'embarque dans l'instruction du procès le plus incroyable qui soit. Au sein de l'Allemagne, on tente d'oublier, d'étouffer la mémoire d'un passé collectif trouble. Cette enquête est besogneuse, elle rencontre de nombreuses résistances tant chez les allemands, que chez les américains, plus soucieux de leur ennemi d'alors, les russes. Le nazi n'était plus d'actualité. La ténacité de quelques allemands désireux de connaitre et de faire connaitre l'histoire folle qu'ils ont traversé, que les coupables n'étaient pas tous des sadiques, que tout un chacun pouvait se trouver complice d'un système fou basé sur la menace, l'intimidation, la loi du plus fort. Ce qu'a permis l'instruction de ce procès, c'est de donner la parole aux victimes, de fabriquer la reconnaissance d'une histoire traumatique, de ne plus banaliser l'irréparable et de faire que les faits soient établis, reconnus et pénalisés pour ceux, qui avaient eu un rôle de décideurs et non seulement d'exécutants. Un film à voir pour ne pas s'absenter lorsqu'il s'agit de voter.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 768 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Basé sur l'histoire vraie d'un jeune procureur de Francfort nommé Johann Radmann (Alexander Fehling). Il rencontre un survivant d'Auschwitz et un journaliste qui veulent traduire en justice les auteurs des atrocités qui y ont eu lieu. Le problème est que l'Allemagne semble ne pas vouloir ratisser les charbons du passé et il y a des anciens nazis partout qui s'en moquent. Ce qui suit sont les difficultés que lui et ses amis traversent pour faire quelque chose pour essayer de monter un dossier et réveiller le peuple allemand de son apathie volontaire envers la guerre. Nous avons aussi sa vie personnelle et celle de ceux qui l'entourent qui sont balayés dans l'enquête. Le Labyrinthe du silence est un film extrêmement bien fait l'histoire est captivante et j'ai adoré les détails d'époque. Le film est très émouvant par endroits et présente d'excellentes performances en particulier Fehling et son amour Friederike Becht (Hannah Arendt) qui joue Marlene. Il fonctionne pendant 123 minutes et est très facile à recommander...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Ce film n'est pas là pour vous apprendre de nouvelles choses sur ce qu'il c'est passé pendant la guerre.Bon nombres de films l ont dèjà fait.ou sinon, lisez un bon nombre de livres approfondissent le sujet ( pour avoir lu les autres critiques

    Le style cinématographique est simple, certainement pour aller a l'essentiel car Le Labyrinthe du Silence s'inscrit dans une démarche d'authenticité . je pense donc que c'est un choix délibéré.

    Ce qui est intéressant c'est qu'il sagit d'un point de vue Allemand et non Français.Se rendre compte que bon nombres d 'allemand ignorait tous les faits (comme dans toutes guerre:propagande).
    Et surtout il pose au spectateurs une question : Qui doit on qualifier de coupable ? tous ? simplements les hautes autorité ? les partisans ?,les executants?....
    ICHBIAHR
    ICHBIAHR

    11 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Il faut que le bouche à oreille fonctionne pour que cet excellent film ne quitte pas l'affiche trop vite.
    Scotché sur mon fauteuil, le thème evitant le mélo raconte la prise de conscience d'un peuple de son passé proche, et comment un homme seul peut changer l'histoire.
    Musique envoutante, acteurs merveilleux, emballé par ce film que je reverrai dans quelque temps une fois digéré ce premier choc, Merci
    Zipzap
    Zipzap

    12 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2019
    Passionnant. Je suis resté pantois devant l'ignorance des allemands à propos d'Auschwitz, 20 ans après la fin de la seconde guerre mondiale. Le film reste classique dans sa forme mais le fond est tellement important qu'il faut vraiment le voir. Le devoir de mémoire passe aussi par ce type de film, qui ne montre pas de façon frontale la barbarie nazie : la démonstration est ici d'ordre juridique mais ne fait pas moins froid dans le dos.
    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 439 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2017
    Le sujet est intéressant (la traque d'anciens nazis par les Allemands eux mêmes pour pouvoir les juger dans un tribunal, les difficultés rencontrées: déni des crimes, refus de remuer le passé, solidarité entre ces criminels dont certains sont encore haut placés dans la société civile).
    Mais comme souvent avec le cinéma allemand (avis totalement subjectif), il y a des longueurs, c'est mou et on s'attend à voir Derrick entrer dans la pièce en trainant les pieds. Un bon point pour le fond (on se rend compte que la génération allemande d'après guerre ignorait la réalité des crimes commis par la génération précédente, ne connaissait pas le nom d'Auschwitz) mais la forme est trop lisse et trop fade.
    kleun
    kleun

    11 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2015
    Il s'agit d'un très bon film historique. Il nous retrace le chemin chaotique parcouru par un procureur qui amena les bourreaux d’Auschwitz devant un tribunal.
    Le plus intéressant, c'est de voir l'administration allemande de l'époque avait des directives de ne pas divulguer les noms des anciens SS même lors des enquêtes du ministère de la justice. Chose qui ne reste pas de se produire de nos jours.
    Le moment le plus fort du film est sans nul doute celui des témoignages.
    On sent que les allemands n'étaient pas au courant des atrocités perpétrés par ses semblables lors de la seconde guerre mondiale.
    Glouyie
    Glouyie

    16 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Un film intelligent, traitant le procès de 1963 - 1965 contre d'anciens SS ayant servi à Auschwitz, disant avoir seulement suivi les ordres, et au peuple allemand, ne connaissant absolument pas les horreurs qui s'y sont déroulées. [Spoiler] La charge des parents nazis sur leurs enfants, la volonté du gouvernement d'avoir tout cacher à la population allemande, la réintégration des SS dans n'importe quels métiers, tout est important et choquant en même temps. [Spoiler]
    Poignant, révoltant, tout en parole, "Le Labyrinthe du silence" est un très bon film historique.
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