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Rictus1260
36 abonnés
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3,5
Publiée le 11 novembre 2017
L'affaire SK1 relate de l'affaire du serial killer Guy Georges qui a eu lieu dans l'est parisien dans les années 80-90. Davantage documentaire que film mais avec un souci des détails qui nous plonge dans la réalité de cette enquête interminable. J'avoue que je ne connaissais pas cette affaire et j'ai été édifié grâce à ce film. Comme quoi ce sont encore les histoires vraies qui sont les plus sordides. Jusqu'ou l'homme est -il capable d'aller dans l'horreur? Ce qui est pire, c'est que Guy Georges semblait générer une sorte de fascination malsaine qui a incroyablement ralenti sa condamnation a perpétuité. Aller chercher l'homme qui se cache derrière le monstre... Autant chercher le romantisme qui se cache derrière Alien. Dans son rôle, Nathalie Baye parait totalement à coté de la plaque. S'il est probablement vrai qu'une bête sommeille en chaque homme, il est dans l'entière responsabilité de chacun de la laisser dormir, quelque soit son historique. Bien des êtres ont eu une enfance encore plus dure que Mr Guy Georges et ils n'en sont pas pour autant devenus des serial killers. Autrement on ne pourrait plus sortir de chez soi, et encore...Ce qui est révoltant, c'est l'incroyable laxisme voire complaisance de la justice qui laisse se balader dans la nature un gaillard qui avait déjà violenté et tenté d'étrangler un grand nombre de jeunes femmes, y compris des membres de sa famille d'accueil, et ceci pendant de très longues années. Ces gens de la justice, experts sociaux, psychologues ou autres, sont donc également responsables de la mort des 7 femmes qui ont été par la suite assassinées (et dans quelles circonstances !!!) par cet homme démoniaque. "Quand j'étais petite, ma maman me disait que les monstres ça n'existait pas, mais il y en a !!" Alien II
La traque du serial killer Guy Georges dans les années 90,jusqu'à son arrestation en 1998. Le film fait alterner,sur un mode serré et réaliste, le procès de Guy Georges,du point de vue de ses avocats ,avec le lent travail d'enquête des flics,entre fausses pistes suivies,obstination,découragement et retentissement sur leur vie privée. Pourtant,au début j'ai pu craindre le pire,avec cette première scène au 36 quai des Orfèvres qui véhicule tous les clichés sur une ambiance entre flics. Le parti pris du réalisateur,qui expose dans la première partie du film un Guy Georges touchant et pathétique et,à contrario, un parent et des proches de l'une des victimes presque antipathiques,dérange également. Heureusement,la suite du film rétablit l'équilibre,évite le pathos et montre enfin Guy Georges pour ce qu'il est vraiment. Mention à l'excellent Raphaël Personnaz,très sobre,dans le rôle du traqueur de Guy Georges,pris par le doute et à Radama Niane,magistral dans le rôle très difficile du serial Killer,tour à tour pathétique,presque touchant et absolument glaçant...
Dans la première partie du film les acteurs chuchotent c’esi Inaudible , exaspérant insupportable . Le réal aurait du s’en apercevoir s’il avait fait correct’ement son métier
Film français de Frederic Tellier, 2014 Reconstitution minutieuse d'une enquête policière sur la traque d'un tueur en série. Le film montre bien les difficultés des enquêteurs. Néanmoins, un côté artificiel est patent dans de nombreuses séquences, et malgré la qualité des acteurs.
En 2015 Frédéric Tellier, jeune réalisateur inconnu, nous offre une véritable perle du cinéma tricolore. En effet, « L'affaire SK1 » surfe sans complexe sur la longue tradition du film policier à la française et le moins qu'on puisse dire c'est que ce cinéaste prometteur a de beaux jours devant lui. Dès les premières minutes, les rouages bien huilés de son intrigue se mettent à tourner sans effort pour nous offrir une reconstitution fidèle et prenante de « La plus grande enquête du 36 quai des orfèvres ». La France était jusque là épargnée par les tueurs en série, mais voilà que cette vague de crimes sexuels débarque dans nos journaux et terrorise tout l'est parisien. Le suspense est intense et la tension monte inexorablement, au fur et à mesure que l'enquête avance et que les victimes s'accumulent. Dans un évident soucis de réalisme, les scénaristes ne nous ont guère épargnés les détails de cette sordide série de meurtres et certaines scènes sont à réserver à un public averti. Côté interprétation, le talent est également au rendez-vous. Le maléfique Guy Georges (parce qu'il s'agit bien de son histoire) est interprété par un jeune acteur hallucinant de vérité et les scènes de son jugement font vraiment froid dans le dos. Les flics, quant à eux, se sentent visiblement concernés et Nathalie Baye fait parfaitement le job en avocate du Diable. L'ensemble se révèle d'une redoutable efficacité et place cette œuvre, terrible mais magnifique, parmi les meilleures réussites du genre. Une nouvelle preuve que le talent n'attend pas la force des années. Bravo !
Quand la bourgeoisie et son Pouvoir cherche à détourner l'attention de la population de la violence économique,sociale et symbolique qu'elle exerce sur cette dernière, elle s'emploie pour créer une diversion à instrumentaliser une violence qu'elle tente de faire croire horizontale (terrorisme, délinquance). l'un de ses principaux et fidèles points d'appui et relais reste avant tout l'instrument médiatique. Pour autant le Cinéma sait ne pas être en reste pour ce qui est de la propagande. Cette bouse puante en est le parfait exemple à l'instar de POLISSE autre étron du même genre qui sur fond d'affaires d'enfants violés et au prix d'un chantage émotionnel sur le spectateur , se livrait à une ecoeurante ode énamourée à la flicaille doublée d'un mépris de classe et à une collection de clichés racisants. Dans SK1 (l'histoire de Guy Georges) cette fois c'est le thème du Serial Killer/violeur, et son expression de violence marginale qui sert de support à la glorification de la violence d'Etat permanente et légitime. Là encore la recette est infaillible: ambiance Buddy movie chez les condés, fonctionnaires dévoués qui ne comptent pas leurs heures, le jeune flic héroïque se trouve être aussi un mari parfait doublé d'un papa-poule.Autre ingrédient indispensable: scènes gores et crapoteuses à souhait, Tout est réuni pour que l'empathie fonctionne ,que la fusion et l'identification d'une population avec sa police opère, pour vitupérer notamment sur les restrictions éthiques à l'accès de certains tests Adn. Cerise sur la bouse et sommet d'abjecte démagogie , le générique de fin tient à préciser que l'arrestation n'aurait pas eu lieu sans l'accès au relevé Adn interdit et que depuis cette date il est pratiqué systématiquement sur les sujets appréhendés. J'en aurais fini quand j'aurais précisé que le jeune flic héroïque a pour surnom prémonitoire... CHARLIE !
Très réaliste, à la limite du documentaire, « l’Affaire SK1 » est une minutieuse reconstitution de la traque de Guy Georges, tueur en série et violeur actif à Paris dans les années 90. Frédéric Teiller a le grand mérite de résumer avec intelligence et solidité une dizaine d’années de procédure en deux heures en n’épargnant ni les loupés, ni les petites guerres internes entre les services du 36. Un film glaçant, efficient et fort bien construit, le montage alternant avec habilité les faits, l’enquête et le procès de celui que l’on nommait alors le tueur de l’Est parisien. Raphaël Personnaz, Nathalie Baye, Olivier Gourmet, Michel Vuillermoz et Thierry Neuvic sont les fers de lance de cette brillante réalisation qui doit également beacoup à l’impresionnante performance de Adama Niane.
Très bon film policier sur l'affaire qui restera malheureusement célèbre du tueur de l'est parisien. Les acteurs sont tous très convaincants, et quelle tension et angoisse tout au long du film. C'est réussi, la psychose liée à cet événement est formidablement représentée comme pour la scène du crime avorté. C'est déroutant de voir ce qu'un être humain peut faire, et c'est encore plus rageant, quand on sait l'histoire judiciaire de Guy Georges. Un thriller réussi !
Un polar français qui traite, avec réalisme, d'une enquête qui aura tenu en émoi la France pendant une décennie. A la limite du documentaire, le film fait dans l'exhaustivité en dépeignant à la fois l'enquête policière lancée en 91 et le procès datant de 2001, à grands renforts de flask back! Si l'introduction laisse le spectateur dubitatif, la suite nous emmène au coeur d'une sombre et sordide affaire, qui vous prendra aux tripes si vous aimez les histoires de tueurs en série. L'interprétation est géniale (mention spéciale à l'interprète de Guy Georges) et les détails sont traités avec soin. la fin aurait méritée d'être un peu plus travaillée.
Extrémement bonne surprise que ce film qui sur un sujet délicat évite tous les pièges et est un modèle d'équilibre par la variété des points de vue. La sauvagerie des crimes est présente sans être prétexte au voyeurisme. Guy Georges est montré humainement, notamment dans ses aveux aux tribunal sans être réduit à l'horreur de ses crimes, ni en être excusé. Mention spéciale à son interprète!
Histoire vraie de la traque et du procès de Guy Georges, on reprochera au film d'avoir voulu traiter trop de points de vue en faisant perdre la référence au temps et (presque) tout questionnement. Pour le reste, l'affaire est intéressante et l'interprétation d'Adama Niane écrasante.
Faire un film chorale sur une telle intrigue policière donne une fiction assez décevante. On n'arrive jamais à s'attacher à un personnage ni à être captiver par la poursuite du premier serial killer français.
L’affaire SK1 est un film absolument passionnant. J’ai été très étonnée qu’un premier long métrage puisse être aussi puissant et abouti. Le mot qui me vient pour le définir est : justesse. Justesse des personnages, de la réflexion de l'auteur... Mais il y a une raison à cela : Frédéric Tellier, qui a voulu le réaliser après l’agression d’une amie, a bossé sur le projet pendant près d’une décennie. L’affaire SK1 retrace l’enquête et de l’arrestation du Guy Georges le serial killer qui a terrorisé l’Est parisien dans les années 90. Il est aussi légendaire et terrifiant que Jack l’éventreur qui assassinait également des jeunes femmes à l’arme blanche. Mais ce dernier fait partie de l’histoire ancienne, alors que Guy Georges est toujours bien vivant et qu’il pourrait sortir de prison bientôt. On sent dans le film le désir d’élucider le mystère de sa personnalité, comme s’il pouvait à lui seul expliquer toute la violence humaine.
Un film policier qui peine tout d'abord à démarrer, F. Tellier tombe un peu dans tous les pièges en voulant trop coller aux faits et oublie de faire un vrai film. Après une heure, il trouve enfin son rythme et son ton et enfile une poignée de séquences brillantes jusque dans sa confrontation finale ou bien via un montage parallèle particulièrement tendu spoiler: pour l'arrestation de Guy Georges . Le récit n'épargne aucun cliché du genre (guéguerre d'égos entre les groupes, dislocation de la vie personnelle du héros) et le fait d'alterner scènes de procès et flashbacks racontant l'enquête n'est pas très pertinente (le récit ne rebondit pas et le présent ne répond pas au présent) mais ça donne un peu de rythme tout en nous permettant de découvrir peu à peu l'homme derrière le monstre. Au niveau de l'interprétation, c'est du très haut-niveau pour les têtes d'affiche avec un R. Personnaz intense comme il faut, une N. Baye magnifique et une troupe de 2nds rôles impeccables. Au final, un polar coup de poing qui frappe fort dans sa dernière partie avec quelques plans impressionnants au service d'un récit palpitant. D'autres critiques sur