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Biloba63
53 abonnés
847 critiques
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4,0
Publiée le 7 janvier 2015
Une très grande intelligence scénaristique pour nous présenter une des affaires les plus sordides de ces dernières années. Le réalisateur a réussi un travail très méticuleux de reconstitution ainsi que de structure des faits, pour faire avancer son spectateur avec l'horreur des faits, mais aussi les doutes, craintes, peur et prises de têtes des enquêteurs, des avocats et de toutes les parties concernées par cet affaire. L'oeuvre psychologique se doit d'être forte dans un tel long métrage, et il est ici plutôt bien réussi, autant pour le sanguinaire Guy Georges que pour l'enquêteur Charlie. Finalement, la plupart des spectateurs connaitront l'histoire, la plupart de ses tenants et aboutissants, ainsi que son issue, et pourtant, cela n'empêche pas d'évoluer avec l'enquête, avec les faits. Les jeux d'acteurs sont particulièrement convaincants, autant Raphaël Personnaz qu'Adame Niame, très déstabilisant de justesse dans son rôle difficile du tueur de l'est parisien. Tellement déstabilisant qu'à certains moments, il arriverait presque à humaniser quelque peu le monstre qu'il incarne ! C'est d'une grande justesse, d'une grande crédibilité, c'est assez bouleversant d'imaginer l'horreur endurée par les victimes directes ou indirectes d'une telle affaire, ainsi que la difficulté de progresser à l'époque sur une telle affaire. Du très bon boulot !
Le meilleur polar français de ces dernières années. L'écriture est intelligente , la mise en scène est nerveuse, brillante. Les acteurs, de Raphaêl Personnaz au dernier des petits rôles, en passant par la révélation Adama Niane, sont tous bons, ou , justes, présents, touchants, remarquables, troublants... L'Affaire SK1 trouve cet équilibre instable, celui qui nous bouleverse et qui nous fait aimer le cinéma français .
Il faut saluer l'initiative de Frédéric Tellier qui, pour sa première oeuvre, offre au cinéma français un film ambitieux comme on devrait en voir plus souvent. Malheureusement, derrière la bonne volonté se cache une Affaire Sk1 trop collé aux faits qu'elle cherche à rapporter. En ressort une impression de documentaire glacial dont la seule émotion provient paradoxalement de Guy Georges. Bien tenté, mais loupé. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
déception!! Ce film court après une tension, les acteurs courent après leurs personnages, bref j'ai eu l'impression de voir un film qui voulait être quelque chose, mais absolument pas un film abouti.
Il fallait une grande intelligence d’écriture à Frédéric Tellier pour condenser dix ans d’enquête dans un film de deux heures sans rien négliger ou sans parfaire son récit de raccourcis scénaristiques faciles. Le cinéaste y parvient au-delà des plus folles espérances en faisant preuve d’une fidélité à l’histoire réelle absolument impressionnante, jusque dans les moindres détails. L’Affaire Sk1 est très fort et sacrément réussi. La critique complète sur Mondociné.
Déçu....un film trop recentré sur la vie perso de Franck Magne...je pense que l'intérêt de sortir un film sur le premier serial killer identifié en France était d'axer l'histoire sur sa personnalité, son mode opératoire et le retentissement d'un tel fait divers pour l'époque. D'autant que l'interprète du tueur est excellent....dommage !
Bouleversant Passionnant Ou comment cette affaire obsessionnelle pour le 36 a finalement permis l'évolution de la législation Excellent scénario joué avec brio notamment une remarquable interprétation de Guy Georges
Très bon film. Adapter cette affaire au cinéma n'a pas dû être facile car elle est toute "récente" et puis on sait l'impact que cela a dû avoir sur les familles concernées. Mais Frédéric Tellier s'en sort très bien avec un super casting, très convaincant et puis une intelligence particulière dans la mise en scène de son œuvre qui rend le film encore plus crédible. On est tout de suite plongé dans l'histoire et on veut toujours en savoir un peu plus. J'ai apprécié la prestation de Raphaël Personnaz, après l'avoir vu dans Le temps des aveux, je me dis qu'il est vraiment pas mal dans deux rôles qui sont totalement différents. Le jeu de Nathalie Baye est très bon aussi mais j'ai surtout été bluffé par Adame Niane qui est très convaincant dans son personnage de serial "violeur-tueur". En ce début d'année 2015, si vous avez deux bonnes heures, je vous conseille ce polar qui mérite vraiment d'être vu.
Un film qui se tient par un acteur incroyable Adama Niane, exceptionnel en guy georges. Le reste est simplement catastrophique et honteux. Raphael personaz ne joue rien, on est embarrassé par la gêne des comédiens à interpréter un scénario si laborieusement écrit et si mal joué par Personnaz. Le néan total d'interprétation du comédien nous ennuie follement et nous donne envie de fuir la salle. merci encore à Adama Niane de sauver les meubles, qui finissent tout de même par s'écrouler. autant de moyens pour si peu d'investissement... C'est honteux !
En guise de premier long-métrage, Frédéric Tellier donne le pari de signer un polar qui, sans la moindre scène d’action, réussirait à nous tenir en haleine du début à la fin (son modèle étant ouvertement le L. 627 de Bertrand Tavernier à qui il est d’ailleurs fait un bref clin d’œil). Le genre étant aujourd’hui réduit à des reconstitutions de faits réels, le film qu’il propose revient sur l’une des affaires les plus médiatisés des années 90, celle de la traque de celui qui fut tour à tour surnommé « SK1 » (car le premier serial killer enregistré dans les fichiers ADN) puis le « tueur de l’est parisien ». Prenant le parti-pris de nous faire suivre parallèlement le procès de l’assassin en 2001 et l’enquête acharnée, sur près de dix ans, des brigades de la Police Judiciaire parisienne, le scénario appuie sur l’opposition entre l’image monstrueux que les policiers dépassés se font du tueur en série et le personnage pathétique qu’il s’avèrera être. La durée de l’enquête entraine immanquablement une narration elliptique qui fait perdre à la description de la tâche des inspecteurs son côté routinier, mais insiste sur l’obsession que cette affaire va devenir pour Franck Magne. Ce policier, qui passa dix ans de sa vie à courir à courir derrière un homme qu’il n’arrêtera finalement même pas lui-même, interprété par un Raphael Personnaz comme toujours très carré, correspond au stéréotype de l’inspecteur rigoureux et persévérant, mais l’authenticité avec laquelle sont décrites les procédures pesantes et les perpétuels revers de cette investigation rend le film d’autant plus efficace que les autres agents du 36 quai des orfèvres et du Parquet sont incarné par des acteurs talentueux. Parmi eux, c’est finalement Adama Niane, dans la peau de Guy George, qui est le plus surprenant d’humanité. En détaillé comment les méthodes, aujourd’hui désuètes, de la police a pu conduire à une impasse et à une psychose collective, et en faisant naitre en nous le doute quant à la culpabilité de l’accusé, le réalisateur réussit, à défaut de créer un quelconque suspense, à créer une image effrayante de notre système judiciaire.
Quel peut être l'intérêt de consacrer un film "fondé sur une histoire vraie", comme celle de Guy Georges, "le tueur de l'Est parisien", auteur de 7 homicides sordides (après viol et tortures..) sur des jeunes et jolies femmes (outre quelques agressions inabouties, comme celle d'Elisabeth Ortega), entre 1993 et 1997 ? Cet ignoble personnage (par ailleurs prostitué pour clientèle masculine) ne commençait pas sa "carrière" criminelle alors, loin, très loin de là - sauf à remarquer que vols et rapines, viols et agressions sexuelles diverses n'avaient pas encore abouti au pire.... si elles lui avaient valu de la prison (trop peu, il est vrai..). Cela aurait pu, au moins, être de dénoncer avec franchise l'incurie des services de police qui, tenant GG en 1995, l'avaient relâché, sans réussir à le confondre alors - si arrêté dans sa série sanglante, cela aurait épargné 2 vies ! Tentons un bilan. La partie "investigations" est languissante et atone à mourir, et se veut un hommage univoque au "36". La partie "procès" (au printemps 2001), proposée sans grand effort d'imagination "dramaturgique" en contrepoint, étant à peine moins poussive (Nathalie Baye sans une once de crédibilité en avocate d'assises - celle du tueur). Quant à "l'humanité" dont le réalisateur de ce "L'Affaire SK1" (grand amateur de caméra tremblotante et chavirante façon "plongée au coeur de la Crim" : du vu et revu), Frédéric Tellier (formé à l'école du spot de publicité et de la fiction télé), dont c'est le premier "long" véritable, a plein la bouche en présentant son oeuvre en AP, on se prend à la chercher - en vain (sauf quelques pathétiquement ridicules "instants de vie" - privée - de "Charlie", alias Raphaël Personnaz). Très mauvais, en résumé !
Une très bonne surprise, le film réussit à être captivant de bout en bout malgré une fin connue. Le spectateur vit et doute avec la PJ, les avocats... excellemment interprétés par les différents acteurs, Raphaël Personnaz en tête. Le contexte historique (avec notamment l'insertion de quelques images d'archives), les relations internes à la PJ et la psychologie des personnages sont très bien reconstitués (ou tout du moins très crédibles) . L'une des plus grande qualité du film est d'ailleurs l'humanité qui s'en dégage, spoiler: arrivant même à "humaniser" celui que tout le monde présente comme un monstre .
Il court, il court... le tueur de la Bastille ! Envie de parfaire vos connaissances en criminalité française? Amateurs d'histoires de tueurs en série, de faits divers et de documentaires dans les coulisses des forces de l'ordre, ce film devrait vous plaire! En revanche, la lenteur du rythme pourra laisser quelques spectateurs sur leur faim... Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
C'est l'histoire d'une enquête, d'un homme, d'un groupe, du 36 et d'une traque. Tout cela se déroule dans un Paris des années 90 et dans une ambiance nicotine qui sont réalistes et très bien reconstitués. Les acteurs (trices), le jeu de caméra sont d'une justesse impeccable. Un film à voir.