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reymi586
466 abonnés
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5,0
Publiée le 15 janvier 2015
Une affaire policière et judiciaire passionnante à suivre. Cette traque de Guy Georges alias SK1 a secoué la France des années 90 et le film, avec sa documentation très fouillée, montre très bien cela. On est pris en haleine devant cette histoire et on est mis face aux faits de la manières la plus crue et la plus réaliste possible. Raphaël Personnaz joue bien le jeu du flic en quête de vérité, il est très convaincant. Quant à Adama Niane qui joue le rôle très difficile de Guy Georges, il est saisissant. Il joue toujours juste et termine sa prestation par une scène remarquable. On s'ennuie vraiment pas une seconde.
Je me suis beaucoup intéressée à l'affaire Guy Georges, probablement l'un des tueurs en série français les plus "célèbres" (je n'aime pas employer ce terme dans de telles circonstances, mais je ne trouve pas d'autre mot adéquat). Il était donc tout à fait naturel que j'aille voir ce film, qui se veut une reconstitution fidèle des évènements ayant conduit à l'arrestation du tueur... puis le déroulement de son procès. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux heures que dure le film passent extrêmement vite. L'intrigue suit à la fois l'enquête menée notamment par Franck Magne et sa brigade durant les années 1990, et "celle" menée par les deux avocats de la défense en 2001. Les scènes de procès sont parmi les plus réussies, même si le film dans son ensemble s'avère de haut niveau. Les comédiens sont tous excellents (mention spéciale à l'interprète de Guy Georges, tout simplement bluffant) et, même si l'on connaît déjà la fin, l'enquête est haletante et ne réserve aucun temps mort. A travers l'enquête menée par le 36 Quai des Orfèvres et la découverte de corps à chaque fois plus nombreux, la tension au sein de la brigade est palpable, on sent une réelle volonté d'appréhender l'assassin. En résumé, un film sombre, une excellente reconstitution sans violence gratuite, des comédiens impeccables.
D'abord, fallait il faire un film sur cette horrible histoire. La question peut se poser, ne serait ce que pour les familles endeuillées. Frédéric Tellier, pour son premier film, a trouvé le bon angle pour nous narrer ces meurtres odieux, celui du quasi documentaire. On pense à L.627 de B.Tavernier, on retrouve un peu de Seven de D.Fincher, et peut être aussi, par sa mise en scène, à Quai de Orfèvres de H.G.Clouzot. Que de bonnes références, donc, pour ce cinéaste prometteur. Son montage alternatif entre le procès et l’enquête évite de s'épuiser à courir dans les couloirs de la PJ avec les inspecteurs et aussi d'assister à cette misérable guerre des services qui favorise le rétention d'infos, rallonge l’enquête, et favorise de nouveaux assassinats. Adama Niane qui interprète G.Georges -le tueur de l'Est Parisien- est criant, glaçant de vérité et R.Personnaz trouve là encore un rôle à sa mesure. On pourrait dire qu'on tient là le polar de l'année, mais pourtant, cette véritable affaire, relativement récente, laisse un gout amer dans la bouche par sa violence et son inhumanité dans les modes opératoires et le nombre de meurtres commis.
Enquête et procès s'entremêlent en permanence dans ce film au traitement assez froid qui laisse peu de place à l'humanité des personnages. Que ce soit Guy Georges ou les enquêteurs, les personnages sont pourtant bien interprétés mise à part Nathalie Baye dont on se demande bien ce qu'elle fait là tant elle est peu crédible, mais on peine à se sentir concerné et à entrer complètement dans l'histoire. Un peu déçue donc.
Émotion et suspens garantis ! Une histoire haletante jusqu'au bout a savoir qui est le "Tueur de l'Est Parisien"? Le monstre traqué révèle un homme torturé.
Ces derniers mois sont marqués par de vrais bons films policiers et historiques, après l'excellent "La prochaine fois je viserai le coeur", qui était surtout vu vis à vis de l'oeil du meurtrier, voilà "L'affaire SK1", une grande reconstitution chronologique sur l'enquête de Guy Georges. Rien de bien original en soi, puisque des petites scènes se succèdent avec les dates correspondantes. Mais la tension et la frustration des enquêteurs du 36 quai des orfèvres est communicative, réaliste, nous captive et ne nous lâche jamais. La qualité du casting joue un grand rôle : Olivier Gourmet et Personnaz bien sûr, mais également Adama Niane, l'interprète de Guy Georges, qui est une vraie révélation, une performance froide et bouleversante d'un homme brisé et perdu. Une oeuvre classique sur la forme, mais très complète sur le fond. On en ressort pas indemne.
C'est toute une époque et une ambiance qui est dépeinte ds ce film ! On suit une enquête qui a pris 10 ans et un criminel Guy Georges qui nous laisse perplexe : une double personnalité à 2 visages, froid et menteur mais laissant entrevoir parfois des bribes de remords ou qqch y ressemblant ! C'est très bien interprété mais cela prend plus la forme d'un documentaire que celle d'un thriller ! Intéressant malgré tout !
Certes l'affaire SK1 ne va pas révolutionner le cinéma français ni même apporter du nouveau sur l'affaire Guy Georges. On pourra dire que ses ambitions sont même assez minces et pourtant le film réussit, dans sa modestie, à nous captiver. Racontant à la fois l'enquête et le procès du tueur, le film est une plongée souvent passionnante dans les méandres de l'esprit d'un monstre plus humain qu'il n'y paraît. Si le film insiste beaucoup sur cette ambivalence du personnage, elle se montre parfois un peu maladroite usant d'un pathos, certes supportable, mais qui manque de retenu compte rendu de la sobriété de l'ensemble. L'interprétation est de grande qualité, l'acteur qui joue Guy Georges est formidable tout comme Baye et Personaz et permet, par moment, au film, de se surélever un peu. L'Affaire SK1 est classique mais efficace, c'est bien mené, bien fait, parfois émouvant mais aussi trop propre et peut-être pas assez courageux. Il manque des parti pris, c'est sûr, mais l'ensemble, qui est rappelons-le un premier film, mérite d'être vu.
Lorsque je choisis un film , je ne regarde pas la bande annonce , je me fis seulement au synopsis. L'affaire SK1 m'a plu des les premières lignes , malgré le fait que l'affaire Guy Georges ne puisse me parler du à mon jeune âge. Après avoir vu ce film , il y a tellement de mots qui me viennent à l'esprit pour le décrire : impressionnant , bouleversant , hypnotique , juste , vrai. Ceci est le cinéma français que j'aime : sans prétention , avec de la justesse dans le jeu et dans la réalisation. Mais LA chose que j'aimerais réellement souligner Grace à cette critique , c'est tirer mon chapeau à Adama Niane . Une révélation du 7eme art . Un seul mot pour ce Monsieur : merci.
J'ai apprécié ce film, dont on découvre à la fin qu'il ne dure pas deux heures mais qu'il nous a tenu en haleine très longtemps. Si la réalisation est dépourvue d'originalité sur le plan visuel et que le scénario, qui est connu d'avance, n'est pas folichon, les acteurs sont tous excellents et la description du 36 quai des orfèvres m'a paru bien plus intéressante que celle d'un film éponyme (ou encore que bien d'autres films soit disant réalistes sur la PJ parisienne). Il y a une dimension humaine qui donne de la chair à cette relation du fait divers historique de l'affaire Guy Georges. La comparaison avec le film Zodiac est sans intérêt car il n'y a nulle réelle similarité si on excepte qu'il s'agit tous deux de films policiers traitant de la longue traque d'un policier pour déjouer un assassin. A voir sans retenue.
Ce film d'une grande sobriété repose sur un scénario parfaitement documenté, une mise en scène efficace et une reconstitution minutieuse de ce sordide fait divers. Dix années nécessaires à la police de l'époque pour démasquer un monstre sanguinaire et multi récidiviste. L'opiniâtreté des policiers du 36 Quai des Orfèvres et les moyens mis à leur service à cette époque révolue, sont des éléments majeurs qui constituent, pour grande une partie, l'essentiel de la réussite du film. Les rivalités entre certains services de police, sont à peine soulignées. Frédéric Tellier avoue "comment on vit avec le Mal, qui est celle du Livre de Job, me hante depuis toujours." son film tourne donc essentiellement autour de ce meurtrier, interprété dans le film par un remarquable acteur, Adama Niane. Un casting de premier ordre allant de Thierry Neuvic, Olivier Gourmet, ou encore l'excellent Michel Vuillermoz côté police. Raphaël Personnaz s'impose, et réussit une belle composition.
Reconstitution impeccable. On est dans l'époque (Ca fume, ça picole, ça minitel...). Mais à part cela on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas parce que l'on connaît la fin, c'est juste qu'il n'y a pas grand chose pour apporter un semblant de suspens, tension, captation du spectateur. En comparaison Zodiac, histoire aussi d'une traque et où il n'y a pas vraiment plus d'action, vous scotch à votre siège de bout en bout. Vraiment moyen... dommage. A noter mention spéciale à l'acteur qui incarne Guy Georges de façon magistrale.
Le film est net propre mais il manque de vitalité.Pour preuve les scènes de procès qui sont filmés comme un téléfilm alliant avec des dialogues certes juste historiquement mais qui a l art filmique n’amène rien qu'un amoncellement de faits didactique. Certes les acteurs et en premier lieu R Personnaz font un très bon boulot mais tout ceci reste trop froid comme les derniers films de David Fincher.
L'affaire SK1, c'est un peu le même cas de figure de nos récentes séries policières Françaises face aux mastodontes américains : ça copie le truc, mais ça n'arrive pas à la cheville. certains dialogues font de la peine à entendre, et il fat un Adama Niane au top pour sauver le film du naufrage complet.
Une fois n'est pas coutume, le film retrace un fait divers réel. L'affaire Guy Georges. Evidemment, pour ceux ayant vécu cette affaire à l'époque, ça enlève certainement un peu de suspens.
Le tout est assez bien traité, avec un structure un peu originale (même si un peu désordonnée).
Il faut savoir que le film ne verse pas trop dans l'action. C'est plutôt les dessous d'une affaire criminelle vue de l'intérieur. Il y a un petit côté documents d'archives. C'est sympa. Ca se laisse regarder sans ennui, mais ça n'est pas non plus haletant.