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Votre avis sur L’Affaire SK1 ?
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J'ai été décue ! L'affaire Guy George nous parle à tous et c'était une très bonne idée de voir comment la PJ était parvenue jusqu'à lui techniquement. Malheureusement Tellier a voulu nous emmener sur plusieurs pistes : la psychologie de l'enquêteur, qq scènes de sa vie privée, l'état d'âme de l'avocat, le jugement, une doc sur le 36 quai des orfèvres (l'ambiance, la rivalité des flics entre eux, les habitudes....) et enfin l'enquête policière ou comment les flics sont arrivés jusqu'à Guy George. Chacun des thèmes doit être abordé dans un et meme film d'environ 1 h 30 alors on fait vite : vite sur la vie du flic, vite sur la vie au 36, vite sur la psychologie du flic......et donc vite sur l'enquête : le thème principal du film, celui qui fait venir le spectateur. A vouloir faire passer trop de messages, on finit par s'intéresser à aucun d'entre eux parce que pas assez traités en profondeur et donc bien trop superficiels. Il ne faut pas y allez pour le suspense. Il est inexistant. Juste un bémol sur le jeu de l'acteur qui fait Guy George : on y croit à fond et bravo à lui.
Vraiment bien joué !! d'un réalisme à couper le souffle notamment pour l'acteur qui joue le tueur en série. Tourné dans les locaux du 36 il redonne vie aux collègues qu ont œuvrer pour arrêter ce psychopathe avec tout ce que cela engendre comme contre partie.
A aller voir pour son côté "documentaire" mais aussi pour se rendre compte du quotidien des policiers plongés au plus profond des abysses de notre société.
A aller voir pour son côté "documentaire" mais aussi pour se rendre compte du quotidien des policiers plongés au plus profond des abysses de notre société.
Film sobre, simple, efficace et touchant qui ne laisse pas indifférent. Le jeu de l'acteur incarnant Guy Georges (Adama Niane) est très juste, et nous amène à voir l'homme derrière le "monstre". On se fixe sur le judiciaire et la justice. J'ai apprécié l'absence de focus sur la vie personnelle des enquêteurs.
Bref très bon film, et un coup de coeur pour Adama Niane. Excellent acteur méritant récompense.
Bref très bon film, et un coup de coeur pour Adama Niane. Excellent acteur méritant récompense.
Un film d'une lenteur infligeant, avec un scénario absent, sans aucune surprise, les personnage n'ont aucun charisme.
Bref 2 h d'ennuis.. déçu..
Bref 2 h d'ennuis.. déçu..
film très dur, une enquête à rebondissements, un film qui nous montre la complexité d'une vraie enquête policière, mérite d'être vu car il se pose en parfait film d'immersion dans la vie de ces hommes et femmes qui n'ont rien lâchés pour retrouver le coupable même après tant d'années et de difficultés rencontrés
Bon film sur un fait divers très célèbre. L'interprétation et la mise en scène sont solides. L'interprète de Guy Georges est très ressemblant.
Je rejoins ce qui est dit dans certains com , c'est très difficile de rentrer dans ce film c'est peu être mal réalisé ou mal encore mal scénarisé déception totale . . .
D'autant plus très déçu que l'histoire est un fait marquant , on attendait vraiment de voir ce film , très grosse déception . . .
Seul très bonne critique l'acteur qui joue Guy Georges, il est vraiment dans le personnage c'est le seul truc qui m'a un peu captivé dans ce film.. .
D'autant plus très déçu que l'histoire est un fait marquant , on attendait vraiment de voir ce film , très grosse déception . . .
Seul très bonne critique l'acteur qui joue Guy Georges, il est vraiment dans le personnage c'est le seul truc qui m'a un peu captivé dans ce film.. .
On connaît l'histoire et pourtant le récit est haletant, les actes sont monstrueux et pourtant le réalisateur a laissé au personnage de Guy Georges tout son humanité.
Chacun (flic, avocat) se débat comme il peut avec ce tueur en série et avec ses émotions.
Un excellent film.
Chacun (flic, avocat) se débat comme il peut avec ce tueur en série et avec ses émotions.
Un excellent film.
Un film bouleversant de réalisme : les emotions sont fortes. On subit les memes ressentis que l'equipe policiere qui travaille sur l'enquete de l'epoque. Un film historique mais aussi un thriller puissant.
Christoblog
Symbole d'une nouvelle qualité française un peu poussive, L'affaire SK1 ne présente pas beaucoup d'intérêt en terme cinématographique. Frédéric Tellier fait partie de ces réalisateurs de seconde zone qui n'hésitent pas à nous offrir un travelling vertical sur la Tour Eiffel quand celle-ci entre dans le champ de la caméra, comme le ferait n'importe quel touriste chinois en goguette sur le Trocadéro.
La plupart des acteurs et actrices sont mauvais (William Nadylam est catastrophique en avocat de Guy Georges) ou moyen (Raphael Personnaz est transparent, comme souvent, Olivier Gourmet et Michel Vuillermoz assurent tout juste, dans leur registre habituel). Une exception toutefois dans la grisaille du casting : l'extraordinaire prestation de Adama Niane, qui joue le tueur, et qui parvient à la fois a nous terrifier et à nous intriguer.
Le film, s'il ne présente que peu d'intérêt en tant qu'objet cinématographique, excite un peu notre curiosité quant au fait divers qu'il représente. Le début de la traque est en particulier étonnante, avec ces coïncidences incroyables qui égarent les enquêteurs (le meurtre de Dijon, la présence de Reboul sur les différents lieux de crime).
Petit à petit, la curiosité s'émousse cependant, la répétitivité des meurtres générant un certain ennui, ce qui contraint le réalisateur à faire le choix d'un montage "cache-misère", qui tente sans grand succès de dynamiser le film par un montage temporel alterné. On est évidemment très loin des vertiges métaphysiques que générait le Zodiac de Fincher, sur un sujet comparable.
Malgré tous ces défauts, L'affaire SK1 ne parvient pas à être totalement inintéressant : le portrait qu'il dessine de Guy Georges est suffisamment frappant pour marquer l'esprit du spectateur. A voir si vous avez le temps.
Aux 1000 articles :
La plupart des acteurs et actrices sont mauvais (William Nadylam est catastrophique en avocat de Guy Georges) ou moyen (Raphael Personnaz est transparent, comme souvent, Olivier Gourmet et Michel Vuillermoz assurent tout juste, dans leur registre habituel). Une exception toutefois dans la grisaille du casting : l'extraordinaire prestation de Adama Niane, qui joue le tueur, et qui parvient à la fois a nous terrifier et à nous intriguer.
Le film, s'il ne présente que peu d'intérêt en tant qu'objet cinématographique, excite un peu notre curiosité quant au fait divers qu'il représente. Le début de la traque est en particulier étonnante, avec ces coïncidences incroyables qui égarent les enquêteurs (le meurtre de Dijon, la présence de Reboul sur les différents lieux de crime).
Petit à petit, la curiosité s'émousse cependant, la répétitivité des meurtres générant un certain ennui, ce qui contraint le réalisateur à faire le choix d'un montage "cache-misère", qui tente sans grand succès de dynamiser le film par un montage temporel alterné. On est évidemment très loin des vertiges métaphysiques que générait le Zodiac de Fincher, sur un sujet comparable.
Malgré tous ces défauts, L'affaire SK1 ne parvient pas à être totalement inintéressant : le portrait qu'il dessine de Guy Georges est suffisamment frappant pour marquer l'esprit du spectateur. A voir si vous avez le temps.
Aux 1000 articles :
Film troublant, très bien joué par des cœurs de qualités. Lorsque les lumières se sont allumées à la fin, tout les spectateurs étaient troublé. Ça prouve qu ils se sont immergé dans la peau du personnage principal. A voir absolument mais attention. Certaines scènes sont dur.
L'Affaire SK1, thriller français relatant la traque et le procès du célèbre violeur et tueur Guy Georges, actif au cours des années 1990 et faisant pas moins de sept victimes. Personnalité marquante et terrifiante de la décennie en France, il est régulièrement comparé au célèbre tueur du Zodiaque, actif, lui, vingt ans plus tôt aux Etats-Unis. L'Affaire SK1, un titre énigmatique, intitulé d'une enquête longuement mise en suspend par manque d'éléments, et nommée pour le coup d'affaire "Serial Killer 1".
Frédéric Tellier signe ici son premier long-métrage bénéficiant de diffusions dans nos salles obscures françaises. Tenant ici un sujet solide, le réalisateur ne se contente pas de livrer un banal film policier ayant pour but d'instruire et divertir tout intéressé, il voit bien plus loin. Tellier prend soin d'établir une structure narrative astucieuse, scindée en deux parties bien distinctes : la traque du tueur et son procès, le tout découpé en un bon nombre de séquences, entremêlés sur la totalité du film. Une méthode fort ingénieuse pour maintenir le spectateur. Le réalisateur prouve son savoir faire et instaure dans son film un réalisme épatant, un sobriété remarquable. Utilisant un grand nombre de véritables décors liés à l'affaire, il règne dans ce film une ambiance pesante et sombre, emplie de vécu. Autre point fort justifiant un certain réalisme, le réalisateur fait évoluer la qualité du rendu visuel de son film. Ainsi, le spectateur ne peut passer à côté du grain à l'image au début de l'histoire, puis ce dernier s'estompant à mesure que le film progresse pour terminer en haute définition.
Le casting, lui, semble comme fondu dans ce climat si particulier. Les acteurs font preuve d'une sobriété et d'une justesse admirables. Fumées de cigarettes omniprésentes, odeurs de café, impacts psychologiques, la reconstitution générale et leur prestation ne semblent pas factices une seule seconde. Tout est joué au détail, calculé au millimètre près. Les acteurs font preuve d'un savoir faire et d'une sérénité telles que cette justesse générale semble mille fois supérieure à ce que le cinéma français nous a pondu ces dernières années, en matière de thriller. En clair, il ressort des prestations une crédibilité indiscutable, Personnaz en tête et cela fait du bien.
L'Affaire SK1 de Frédéric Tellier a le mérite de figurer parmi les meilleurs thrillers français des ces vingt dernières années, au même titre que Zodiac aux Etats-Unis (puisque la comparaison est courante), la notoriété en moins. Il est indéniable qu'un thriller de cette qualité redonne jeunesse et crédit au genre, qui a malheureusement subi les fatalités d'erreurs de mauvais goût ces dernières années. L'Affaire SK1 est un polar d'une sobriété exemplaire, misant d'avantage sur l'humain que sur le mystère, d'un réalisme saisissant, ne cédant pas une seule fois à la facilité du discours extrapolé ou du sensationnalisme.
Frédéric Tellier signe ici son premier long-métrage bénéficiant de diffusions dans nos salles obscures françaises. Tenant ici un sujet solide, le réalisateur ne se contente pas de livrer un banal film policier ayant pour but d'instruire et divertir tout intéressé, il voit bien plus loin. Tellier prend soin d'établir une structure narrative astucieuse, scindée en deux parties bien distinctes : la traque du tueur et son procès, le tout découpé en un bon nombre de séquences, entremêlés sur la totalité du film. Une méthode fort ingénieuse pour maintenir le spectateur. Le réalisateur prouve son savoir faire et instaure dans son film un réalisme épatant, un sobriété remarquable. Utilisant un grand nombre de véritables décors liés à l'affaire, il règne dans ce film une ambiance pesante et sombre, emplie de vécu. Autre point fort justifiant un certain réalisme, le réalisateur fait évoluer la qualité du rendu visuel de son film. Ainsi, le spectateur ne peut passer à côté du grain à l'image au début de l'histoire, puis ce dernier s'estompant à mesure que le film progresse pour terminer en haute définition.
Le casting, lui, semble comme fondu dans ce climat si particulier. Les acteurs font preuve d'une sobriété et d'une justesse admirables. Fumées de cigarettes omniprésentes, odeurs de café, impacts psychologiques, la reconstitution générale et leur prestation ne semblent pas factices une seule seconde. Tout est joué au détail, calculé au millimètre près. Les acteurs font preuve d'un savoir faire et d'une sérénité telles que cette justesse générale semble mille fois supérieure à ce que le cinéma français nous a pondu ces dernières années, en matière de thriller. En clair, il ressort des prestations une crédibilité indiscutable, Personnaz en tête et cela fait du bien.
L'Affaire SK1 de Frédéric Tellier a le mérite de figurer parmi les meilleurs thrillers français des ces vingt dernières années, au même titre que Zodiac aux Etats-Unis (puisque la comparaison est courante), la notoriété en moins. Il est indéniable qu'un thriller de cette qualité redonne jeunesse et crédit au genre, qui a malheureusement subi les fatalités d'erreurs de mauvais goût ces dernières années. L'Affaire SK1 est un polar d'une sobriété exemplaire, misant d'avantage sur l'humain que sur le mystère, d'un réalisme saisissant, ne cédant pas une seule fois à la facilité du discours extrapolé ou du sensationnalisme.
Très réaliste, le film nous replonge dans la psychose du tueur de l'Est parisien et surtout reproduit très bien le procès de 'GG'. Un bon jeu d'acteurs, un Guy Georges très inquiétant et tellement ressemblant, une ambiance très années 90 qui rappelle pas mal de souvenirs, de la tension, on a vraiement l'impression de partager la vie du 36 quai des Orfèvres. On en ressort avec pas mal d'interrogations sur ce type d'individus et leurs motivation à commettre de tels forfaits. A voir surtout pour ceux qui ne connaissent pas l'affaire !
"L'Affaire SK1" est un film réussi, très bien porté par des acteurs brillants (ah la voix de Nathalie Baye !) et un rythme efficace. Malheureusement ce film est sorti le mercredi 07 janvier 2015 ce qui risque de le condamner à un résultat au box office ne correspondant pas du tout à sa qualité. Dommage car il s'agit vraiment d'un bon polar.
Très décevant : lent, sans grande surprise puisqu'on connait l'histoire, sans rebondissement, et des acteurs qui peinent un peu, y compris Nathalie Baye.
A la limite de l'endormissement.
A la limite de l'endormissement.
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