Parce que je ne suis pas film français... Parce que je ne supporte pas de voir ces acteurs qui s'écoutent jouer, sans âme... J'y suis allé sans conviction.
Quelle claque. A la fin de la séance, personne ne bougeait. Un silence de plomb pour un film sombre et dérangeant. Lorsque l'on sait que c'est tiré d'une histoire vraie...
Et pourtant c'était mal engagé, avec un homme écouté par la PJ. Son jeu d'acteur comme je le déteste, à s'écouter réciter le texte... Je me suis dit "Oh non.. Pas ce genre de film..." Puis l'histoire s'est lancée. Je suis entré dedans, sans jamais en sortir.
Les adaptations des faits divers français à la mode américaine sont de plus en plus nombreuses sur nos écrans. Et quand on voit les dernières, elles sont vraiment de qualité. Tout le monde a entendu parler de cette affaire, il était donc facile de se planter en la racontant au cinéma. Mais Frédéric Tellier s'en sort bien en mélangeant subtilement les 10 ans d'enquête avec le procès. Même si la forme reste classique, le rythme nous tient en haleine. Des moments historiques, comme l'attentat au RER de Saint-Michel, sont bien soulignés pour nous donner des repères et des explications sur le déroulement et parfois la lenteur de l'enquête. La caméra à l'épaule est très énergique, parfois trop par moment, mais renforce le propos. C'est très bien joué. Les acteurs sont tous bons. Un très bon polar qu'on reverra avec plaisir.
C'est très bien joué et plutôt intéressant. Les personnages et l'enquête sont bien traités. Le schéma "on commence au procès et on fait des flash-back" est certes efficace, mais très peu originalet fait sauter un certain nombre de surprises.
Le film retranscrit l’enquête effectuée de 1991 à 1998 par le 36 quai des orfèvres ainsi que le procès de Guy Georges. Un montage assez rythmé qui fait que l'on est plongé dans l'histoire avec, tout au long du film, un audible silence...A peine pouvait on entendre quelques reniflements de certains spectateurs, du à l'atrocité des actes commis par ce serial killer. Vivre, à travers le grand écran, les souffrances des familles, m'a mis mal à l'aise. Toutefois le réalisateur, dans sa manière de filmer, réussit a ne pas prendre partie et nous montre également les ravages psychologiques qui peuvent s'abattre sur les inspecteurs qui, au delà d'être policier, n'en sont pas moins des hommes et des femmes, des pères et des mères de familles. Qu'il est difficile parfois, souvent, pour ces personnes d'être témoins de ces événements. Qu'il est douloureux pour ces policiers de voir ces corps qui ont été violés, torturés parfois au delà du soutenable et qu’indéniablement cela se répercute sur leur vie personnelle. On comprends alors que le taux de suicide soit élevé dans cette profession et combien il est important qu'ils aient un soutien psychologique pour supporter et surmonter ces scènes de crimes d'une violence et d'une cruauté insoutenables.Sans prendre partie, Frédéric Teillier réussit à nous montrer ce que peuvent ressentir les familles des victimes, mais aussi ce que peuvent ressentir les enquêteurs, tout comme les avocats, qu'ils soient de la défense ou de l'accusation. .Il nous révèle aussi l'effroyable absurdité qu'il peut y avoir dans le système judiciaire.Une très belle interprétation de Nathalie Baye dans le rôle de l'avocate de la défense. Le montage et le minutieux travail de reconstitution effectués, font de l'affaire SK1 un film d'une atmosphère qui fait froid dans le dos.
Une belle claque que cette affaire sur le tueur en série de jeunes femmes qui est une histoire vraie réalisé par un cinéaste prometteur dont c'est le premier film Frédéric Tellier !! Le film raconte deux histoires qui vont se rapprocher, celle d'un inspecteur de police et de ses collègues qui enquêtent sur différents viols et meurtres pendant plusieurs années et qui enragent de ne pas trouver l'assassin, des fausses pistes et une victime du serial killer qui s'échappe et tout cela se passe dans le même quartier de Paris. La deuxième histoire, c'est celle d'une avocate qui défend Guy Georges que tout ceux qui vont voir ce long métrage savent qui il est, cette femme et son collègue ont du mal à le défendre par états d'ames. Un film auquel on est pris par l'intrigue du début à la fin avec un sentiment de colère et d'émotion sur la fin. Je pense que le metteur en scène Frédéric Tellier ne va pas en rester là dans ses projets, il a beaucoup de talents. Très bonnes interprétations de Raphael Personnaz, Nathalie Baye, Olivier Gourmet et les autres comédiens avec mention pour l'acteur qui joue Guy Georges, un role pas facile. Une très bonne surprise.
Décors d'autrefois superbement reconstitués. Peu de temps morts, beaucoup de rebondissements. Film policier bien construit avec une chronologie précise. Juridiquement précis," travail de la police" mais aussi intéressant psychologiquement avec l'étude de la personnalité du meurtrier lors du procés.
Enfin un bon film français! Il est rare de trouver un telle perle dans l'environnement cinématographique français. J'ai beaucoup aimé ce film, qui retrace cette horrible histoire qu'a été l'affaire Guy Georges. Le film est cash et les images des scènes de crime et les descriptions des crimes sont très crues et pourront peut être en choquer quelques uns. Je trouve que le film est très précis sur les différentes phases de l'affaire et c'est ce qui m'a beaucoup plu. Cette impuissance que ressent la brigade alors qu'aucune piste n'est trouvée, l'obsession qui s'empare peu à peu de Raphaël Personaz, etc... D'ailleurs, mention spéciale à deux acteurs. Raphaël Personaz est tout simplement excellent dans ce rôle d'enquêteur qui au fur et à mesure du film devient obséder par cette affaire. Et Adama Niane, qui joue Guy Georges, est incroyable dans ce rôle difficile. Il arrive à nous retourner l'esprit et à nous questionner tout le long du film. Et on assiste à un final du film tout simplement majestueux! Bref un très bon policier que je recommande fortement!
Le tueur Guy Georges avait plongé la France et notamment la ville de Paris dans une véritable psychose. L’affaire SK1 revient ainsi sur ce fait-divers hors-norme d’abord par l’horreur des crimes perpétrés mais aussi parce qu’il marque une évolution pour la police avec la mise en place du fichier national des empreintes ADN sur notre territoire. Le réalisateur Frédéric Tellier a fait le choix de s’intéresser non seulement à la traque du tueur mais aussi à son procès en 2001 alternant ainsi les 2 récits menés par Raphaël Personnaz et Nathalie Baye. A leurs cotés, on appréciera également les présences de Michel Vuillermoz, Olivier Gourmet, Thierry Neuvic ou encore la méconnue Chloé Stefani. Excellent film haletant de bout en bout.
Je suis allé le voir hier soir. Ce film m'a tétanisé, bouleversé. On a beau connaître l'histoire, on reste médus par le travail de fourmi et l'obstination des policiers.
Je trouve Raphaël Personnaz meilleur de film en film, Nathalie baye est égale a elle-même.
Bref, si je ressens un sentiment bizarre devant l'histoire, j'ai aimé le film.
l'histoire était prometteuse et j'adore ce type de film. J'ai pourtant été très déçue : je ne suis pas rentrée dedans. A souligner la précision sur le déroulé des faits mais cela ne suffit pas...je suis restée sur ma faim,ai eu l'impression d'attendre tout le film que "ça démarre".
Une enquête captivante parfaitement mise en scène et tout aussi bien interprétée. Celle sur la traque du serial killer Guy Georges qui aura nécessité plusieurs années d'investigation, de recherches, de témoignages... L'arrivée d'un tout nouvel enquêteur entêté, Personnaz dont c'est pour moi le meilleur rôle, va nous montrer comment l'enquête aura piétiné faute de communication entre les services de police dans une ambiance froide qui colle parfaitement à l'horreur des crimes et plongent le spectateur dans cette lente angoissante enquête. Tout au long de cette enquête, on suit l'avocate qui a accepté de défendre ce monstre comme n'importe quel citoyen. Et ce rôle est aussi très bien interprété par Nathalie Baye qui arrive étonnement à nous faire comprendre ses raisons. Le résultat donne pour moi l'un des films les plus réussis dans le genre. A ne pas louper!
Ce qui m'a particulièrement étonné dans ce film, c'est le tabagisme compulsif, qui anime l'ensemble du collectif. C'est un peu comme si cela nous montrait comment ça se passait avant la loi Evin : aujourd'hui même les particuliers fument à leurs fenêtres! A l'époque, tout le monde fume dans les locaux, juges, comme policiers et tout le monde fume. L'affaire SK1 nous présente la pugnacité policière, l'entêtement de l'un d'entre eux, Franck Magne, interprété par Raphaël Personaz (étonnamment au regard de l'actualité récente, surnommé "Charlie") pour débusquer le tueur en série. L'enquête, puis le procès s'étendent sur près de dix ans, les aveux du coupable se feront au tribunal, preuve que cette scène-là est bien le lieu, où la vedette principale est bien l'accusé. J'ai trouvé que parfois l'interprétation des acteurs ne sonne pas toujours juste. Un film, qui se laisse voir, un film, qu'à la grande époque télévisuelle, on aurait qualifié de "film du dimanche soir"...