AlloCiné
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Votre avis sur L’Affaire SK1 ?
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Ce films te met une claque j'ai jamais autant été transporté par un films aussi bouleversant. Ce films est hors norme un grand films français qui te met bien dans l'ambiance d'une enquête. L'acteur qui joue Guy Georges est juste époustouflant.
Très bonne réalisation, fidèle à l'affaire qui avait été très médiatisée pendant des années (avec malheureusement bon nombre de bavures, l'éparpillement des enquêteurs et les atermoiements judiciaires). L'interprétation de tous les protagonistes est absolument irréprochable. A voir
après avoir lu plusieurs bonnes critiques sur la sortie dvd du film ,je me suis laisser tenter par celui çi ,
je ne me suis pas ennuyer une seule seconde
le flic m'a fait penser a DELON dans flic story et l'acteur qui joue GUY GEORGES est assez exceptionnel loin des stéréotypes américains
on est clairement pas dans le silence des agneaux !!!!!
et on comprends mieux la lenteur administrative de la justice a cette époque !!!!
je ne me suis pas ennuyer une seule seconde
le flic m'a fait penser a DELON dans flic story et l'acteur qui joue GUY GEORGES est assez exceptionnel loin des stéréotypes américains
on est clairement pas dans le silence des agneaux !!!!!
et on comprends mieux la lenteur administrative de la justice a cette époque !!!!
vraiment pas terrible , ça manque de rythme , de suspens, c'est mal réalisé et les acteurs sont vraiment mauvais sauf guy georges , vraiment déçu
FaRem
Une immersion complète au cœur de l'enquête du 36 quai des Orfèvres pendant la longue affaire Guy Georges. Ce film est très complet et très détaillé, on suit tous les aspects de l'affaire de l'enquête de police au travail des avocats de la défense, mais je l'ai plus vu comme une excellente reconstitution que comme un très bon thriller. Je ne suis pas sûr que la double narration soit une bonne idée dans ce cas précis non pas que ça gâche la surprise, car on connaît tous la finalité de cette histoire, mais ça casse la tension et l'intensité de l'enquête même si ça permet aussi de donner du rythme au film. Le film se laisse tout de même suivre sans déplaisir puisqu'il est très bien fait, très réaliste et parce que les acteurs sont excellents sans exception, mais il n'y a rien d’extrêmement captivant, j'en attendais plus.
un film baser sur une histoire vrai ca fait froid fans le do mais mince qu est ce qu il est bien on est dans l intrigue tous le long j imagine comment les acteur on du s ammuser sur le tournage
Les polars de ce calibre se comptent sur les doigts d'une main. De manière totalement subjective, j'ai même envie de lui donner la palme tellement les émotions se mêlent à l'envie d'en savoir plus tout au long du film.
La tension autour des enjeux (car il y en a plusieurs) est maintenue du début à la fin. Adama Niane est admirable dans la puissance de son rôle. L’écriture et le montage sont des exemples. Pour une première réalisation, c'est vraiment impressionnant.
Peu importe la critique, ce film me marquera pour longtemps.Je regarde beaucoup de films pour en trouver un de ce niveau.
La tension autour des enjeux (car il y en a plusieurs) est maintenue du début à la fin. Adama Niane est admirable dans la puissance de son rôle. L’écriture et le montage sont des exemples. Pour une première réalisation, c'est vraiment impressionnant.
Peu importe la critique, ce film me marquera pour longtemps.Je regarde beaucoup de films pour en trouver un de ce niveau.
Si aujourd'hui c'est surtout l'affaire DSK qui nous concerne, celle d'un baiseur en série, il y a eu avant "L'affaire SK1", autrement plus grave. Celle d'un autre tordu qui avec beaucoup de courage torturait et tuait des jeunes filles innocentes qui ne demandaient rien à personne. Avec un certain bonheur, ce film reconstitue la traque de ce rebut de l'humanité, son aspect le plus intéressant étant cette immersion dans l'organisation de notre police judiciaire. Notamment sa guerre des services qui a semble-t-il pu nuire au déroulement d'une enquête déjà complexe. Il manque peut-être un brin de suspense et d'adrénaline pour que cette reconstitution soit haletante. Mais elle n'en reste pas moins une belle épopée dans la veine des meilleurs polars français.
Prenez une équipe de flics passionnés, l'élite du 36 quai des orfèvres (la crim, quoi) chez qui débarque l'inspecteur Magne (R.Personnaz, excellent), petit nouveau prometteur à qui le boss (M.Vuillermoz, une tête connue, lui aussi excellent) donne le surnom de Charlie. Mettez Charlie sur un dossier non encore résolu de crime sexuel que les copains ont gardé sous le coude. Regardez-le se mesurer à ce dossier avec son regard neuf, conseillé par un ancien qui le prend sous son aile (O.Gourmet, toujours dans les bons coups), regardez-le faire les recoupements qui s'imposent pour relier ça à d'autres affaires de meurtres sexuels et persuader son équipe qu'un sérial killer (SK) sévit dans l'est parisien. Faites mariner la crim dans un jus écoeurant à base de manque de moyens, de rivalité avec les autres équipes parisiennes (guerre des polices) et de lenteur administrative, mélangez ça dans un scénario (trop) compliqué qui nous ballade du procès (par quoi s'ouvre le film) à la progression de l'enquête, en d'incessants flash-backs. Vous obtenez un ping pong chronologique qu'on peine un peu à suivre, les yeux et les neurones façon Rolland-Garros, surtout qu'à l'entrée en scène du tueur (A.Niane, impressionnant !) on se focalise avec son avocate (N.Baye) sur ce qui peut conduire un gonze à tant de noirceur.
Dans l'ambiance super photogénique du Paris qu'on aime, servez bien froid (dans le dos).
J'ai accroché surtout pour l'ambiance, aussi glaçante que dans un "Seven" mais à la mode frenchie, c'est à dire avec moins de surenchère, ou plus de retenue, ce qui revient au même mais c'est ça qu'on aime. Faut reconnaître, c'est pas ce film qui va faire kiffer les parkings souterrains à ma moitié...
J'ai aussi été scotché par la perf d'A.Niane, qui réussit à camper un monstre auquel on est toujours tenté de trouver des excuses, à cause de ce qu'on apprend sur son parcours de souffrances aussi bien qu'à cause de la finesse de la composition proposée, loin de tout manichéisme. Chapeau à l'acteur et à la direction d'acteur !
Mention bien, donc. Ca vaut le déplacement.
Dans l'ambiance super photogénique du Paris qu'on aime, servez bien froid (dans le dos).
J'ai accroché surtout pour l'ambiance, aussi glaçante que dans un "Seven" mais à la mode frenchie, c'est à dire avec moins de surenchère, ou plus de retenue, ce qui revient au même mais c'est ça qu'on aime. Faut reconnaître, c'est pas ce film qui va faire kiffer les parkings souterrains à ma moitié...
J'ai aussi été scotché par la perf d'A.Niane, qui réussit à camper un monstre auquel on est toujours tenté de trouver des excuses, à cause de ce qu'on apprend sur son parcours de souffrances aussi bien qu'à cause de la finesse de la composition proposée, loin de tout manichéisme. Chapeau à l'acteur et à la direction d'acteur !
Mention bien, donc. Ca vaut le déplacement.
orlandolove
S'il abuse parfois d'images chocs (les scènes de crime), le polar décortique habilement l'affaire Guy George, aidé par un script solidement documenté. Il donne également quelques pistes pour tenter de "comprendre" la personnalité du tueur, parfaitement interprété par Adama Niane. A l'opposé le personnage du flic campé par Raphaël Personnaz est un peu sacrifié par le scénario.
Une enquête longue,minutieuse,épuisante mais tellement passionnante!On prend conscience de la difficulté de ce genre d'affaire et qui plus est avec la logistique de l'époque.L'affaire Guy Georges ne peut pas être mieux reconstituée,la traque est haletante,douloureuse ou les enquêteurs ont du faire preuve de patience et la délivrance!quelle scène!un grand film à voir absolument!, pour les amateurs d'affaires criminelles c'est un must.4,5/5
Des acteurs convaincants. Aucune scène de viols qui aurait rendus ce film un peu pervers. On s'attache parfois a l'acteur qui joues guy georges ce qui a également été le cas de la véritable affaire. Un petit bijoux
Mais qui est SK1 ? C’est le nom donné au tueur en série qui a sévi durant 10 ans dans l’est parisien ; « Serial Killer 1 » n’est autre que Guy George. Le personnage central du film est le jeune flic qui durant 10 ans va suivre cette affaire, essayer d’établir des recoupements entre différentes affaires et se battre contre les dysfonctionnements de la Police pour trouver ce tyran sanguinaire.
Bon çà pourrait être un « Zodiac » (très bon thriller de Fincher) revisité avec un serial local tricolore ; et on y croit assez durant les 45 premières minutes. C’est vrai que cette ligne est tout de même vite condamné par le manque de mystères, on connaît le coupable d’entrée de jeu ; mais aussi par un choix scénaristique mou du genou, toutes les scènes d’agressions sont volontairement laissées hors champ. Donc à part la scène d’agression ratée de Guy George, pour la tension, la peur, l’horreur, en résumé l’esprit thriller, on repassera.
Tiens, çà pourrait être aussi un « L627 » (très bon film réaliste sur l’état de la Police et de ses flics de Bertrand Tavernier) ; c’est ce que pourrait laisser penser aussi la première scène. Mais voilà, de larges voire d’abyssales ellipses, limites risibles, nous montre le jeune flic en proie au doute, puis à la rupture dans son couple ; pour finir par une dernière ellipse nous le montrant attendant son deuxième enfant. Trop de petits cailloux parsemés au hasard pour que l’on s’attarde sur cette thématique. On aurait alors aimé voir des flics liens entre l’Etat et la lie de la société.
Et pourquoi pas alors un film sur l’inefficacité de la Police ? Tout y passe c’est vrai, débâcle de la Police, guerres intestines, batailles d’ego, incompétences, manque de coordination entre les services ; on apprend même que le tueur est passé deux fois dans leurs services en sortant libre durant l’enquête… Scandaleux pour les victimes qui auraient dû survivre surtout que Guy George n’était apparemment pas un tueur calculateur mais plutôt une petite pointure. Mais tout cela est juste évoqué sans porter aucun regard critique voire avec même de la complaisance pour ces défaillances.
Le réalisateur tente aussi la piste juridique en mettant en avant la mission de l’avocat aux prises avec ses propres convictions. Pour balayer en fin de film cette voie de manière lénifiante dans un dialogue final entre l’avocate et le flic tellement convenu que totalement irréaliste.
Ensuite le grain d’image est dégueulasse pour le flash backs afin que le spectateur puisse bien identifier la chronologie alors que dans les 90’s la qualité de l’image des films d’époque est bien supérieure.
Bilan des opérations, ce film est très bien documenté tout comme « Faites entrer l’accusé » sur le même sujet ; on ne s’ennuie pas, mais c’est incroyablement plat même les acteurs ne sortent pas du lot. Mis à part la composition convaincante d’un Adame Niane à la fois glaçant et émouvant.
Bon çà pourrait être un « Zodiac » (très bon thriller de Fincher) revisité avec un serial local tricolore ; et on y croit assez durant les 45 premières minutes. C’est vrai que cette ligne est tout de même vite condamné par le manque de mystères, on connaît le coupable d’entrée de jeu ; mais aussi par un choix scénaristique mou du genou, toutes les scènes d’agressions sont volontairement laissées hors champ. Donc à part la scène d’agression ratée de Guy George, pour la tension, la peur, l’horreur, en résumé l’esprit thriller, on repassera.
Tiens, çà pourrait être aussi un « L627 » (très bon film réaliste sur l’état de la Police et de ses flics de Bertrand Tavernier) ; c’est ce que pourrait laisser penser aussi la première scène. Mais voilà, de larges voire d’abyssales ellipses, limites risibles, nous montre le jeune flic en proie au doute, puis à la rupture dans son couple ; pour finir par une dernière ellipse nous le montrant attendant son deuxième enfant. Trop de petits cailloux parsemés au hasard pour que l’on s’attarde sur cette thématique. On aurait alors aimé voir des flics liens entre l’Etat et la lie de la société.
Et pourquoi pas alors un film sur l’inefficacité de la Police ? Tout y passe c’est vrai, débâcle de la Police, guerres intestines, batailles d’ego, incompétences, manque de coordination entre les services ; on apprend même que le tueur est passé deux fois dans leurs services en sortant libre durant l’enquête… Scandaleux pour les victimes qui auraient dû survivre surtout que Guy George n’était apparemment pas un tueur calculateur mais plutôt une petite pointure. Mais tout cela est juste évoqué sans porter aucun regard critique voire avec même de la complaisance pour ces défaillances.
Le réalisateur tente aussi la piste juridique en mettant en avant la mission de l’avocat aux prises avec ses propres convictions. Pour balayer en fin de film cette voie de manière lénifiante dans un dialogue final entre l’avocate et le flic tellement convenu que totalement irréaliste.
Ensuite le grain d’image est dégueulasse pour le flash backs afin que le spectateur puisse bien identifier la chronologie alors que dans les 90’s la qualité de l’image des films d’époque est bien supérieure.
Bilan des opérations, ce film est très bien documenté tout comme « Faites entrer l’accusé » sur le même sujet ; on ne s’ennuie pas, mais c’est incroyablement plat même les acteurs ne sortent pas du lot. Mis à part la composition convaincante d’un Adame Niane à la fois glaçant et émouvant.
Excellente surprise parmi un cinéma français qui manque souvent d'aboutissement à mon goût. Un récit maîtrisé, une prestation impressionnante de l'acteur jouant le tueur, une réalisation inventive et efficace. A voir en salle.
Une grande réussite ce film par son ambition et son traitement. La traque, entre ses tatonnements et ses obsessions, est remarquablement mise en image (acteurs sobres, musique anxiogène, image dense, reconstitution soignée) mais le film ne s'arrête pas à ça... A la manière du Silence des Agneaux qui traitait le rapport Sterling/ Hannibal en même temps que les méfaits de Buffalo Bill, L'Affaire SK1 ouvre une fenêtre sur la réflexion à travers le procès du bourreau et la tentative de comprendre l'essence du mal. Sans y parvenir, mais au moins tout cela apporte t-il de l'émotion. Cela le démarque des autres films de genre, et le style documenté et réaliste du film, pour reconstituer cette affaire sordide restée dans les mémoires, était le bon choix pour rendre hommage aux victimes. Depuis le L.627 de Bertrand Tavernier, on n'avait pas vu meilleur polar en France.
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