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    L’Affaire SK1
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    426 critiques spectateurs

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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2015
    Mais qui est SK1 ? C’est le nom donné au tueur en série qui a sévi durant 10 ans dans l’est parisien ; « Serial Killer 1 » n’est autre que Guy George. Le personnage central du film est le jeune flic qui durant 10 ans va suivre cette affaire, essayer d’établir des recoupements entre différentes affaires et se battre contre les dysfonctionnements de la Police pour trouver ce tyran sanguinaire.
    Bon çà pourrait être un « Zodiac » (très bon thriller de Fincher) revisité avec un serial local tricolore ; et on y croit assez durant les 45 premières minutes. C’est vrai que cette ligne est tout de même vite condamné par le manque de mystères, on connaît le coupable d’entrée de jeu ; mais aussi par un choix scénaristique mou du genou, toutes les scènes d’agressions sont volontairement laissées hors champ. Donc à part la scène d’agression ratée de Guy George, pour la tension, la peur, l’horreur, en résumé l’esprit thriller, on repassera.
    Tiens, çà pourrait être aussi un « L627 » (très bon film réaliste sur l’état de la Police et de ses flics de Bertrand Tavernier) ; c’est ce que pourrait laisser penser aussi la première scène. Mais voilà, de larges voire d’abyssales ellipses, limites risibles, nous montre le jeune flic en proie au doute, puis à la rupture dans son couple ; pour finir par une dernière ellipse nous le montrant attendant son deuxième enfant. Trop de petits cailloux parsemés au hasard pour que l’on s’attarde sur cette thématique. On aurait alors aimé voir des flics liens entre l’Etat et la lie de la société.
    Et pourquoi pas alors un film sur l’inefficacité de la Police ? Tout y passe c’est vrai, débâcle de la Police, guerres intestines, batailles d’ego, incompétences, manque de coordination entre les services ; on apprend même que le tueur est passé deux fois dans leurs services en sortant libre durant l’enquête… Scandaleux pour les victimes qui auraient dû survivre surtout que Guy George n’était apparemment pas un tueur calculateur mais plutôt une petite pointure. Mais tout cela est juste évoqué sans porter aucun regard critique voire avec même de la complaisance pour ces défaillances.
    Le réalisateur tente aussi la piste juridique en mettant en avant la mission de l’avocat aux prises avec ses propres convictions. Pour balayer en fin de film cette voie de manière lénifiante dans un dialogue final entre l’avocate et le flic tellement convenu que totalement irréaliste.
    Ensuite le grain d’image est dégueulasse pour le flash backs afin que le spectateur puisse bien identifier la chronologie alors que dans les 90’s la qualité de l’image des films d’époque est bien supérieure.
    Bilan des opérations, ce film est très bien documenté tout comme « Faites entrer l’accusé » sur le même sujet ; on ne s’ennuie pas, mais c’est incroyablement plat même les acteurs ne sortent pas du lot. Mis à part la composition convaincante d’un Adame Niane à la fois glaçant et émouvant.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Bon film sur un fait divers très célèbre. L'interprétation et la mise en scène sont solides. L'interprète de Guy Georges est très ressemblant.
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Très bonne surprise.
    Efficace et passionnant. Le film ne se prend pas au sérieux
    et les acteurs sont tous parfaits. Mention à celui qui joue
    Guy Georges.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Faites entrer l'accusé

    Mention : Barbant

    Est-ce que c'était nécessaire d'adapter cette affaire ? Le film fait du cinéma avec cette affaire, beaucoup trop.
    Les acteurs sont bons, le rôle des avocats bien défendu et l'intrigue pas mal ficellée. Mais du reste c'est bien trop didactique. Les effets sont lourdement appuyés, la mise en scène est enlisée dans les codes fastidieux du polar. Une reconstitution hasardeuse qui sonne faux et creux.

    Les vieux de la vieille (Gourmet, Vuillermoz et Nathalie Baye) font le job. Leur aisance naturelle est convaincante. Pour l’incontournable Raphaël Personnaz, il n'y a au moins pas de faute de jeu à lui reprocher. De même pour l'ensemble du casting secondaire. Adama Niane livre un Guy George presque aussi affolant qu'affolé. Quant à celui qui joue son avocat, il en fait incroyablement trop. Probablement pour être au plus près du réel avocat, très théâtral aussi. Mais pourquoi autant coller à la réalité ? Car le jeu d'Adama Niane laisse toujours perplexe.
    Pour autant, le récit construit peu à peu une image de cette profession très honorable. C'est d'avantage le rôle de Maître Pons (Nathalie Baye) qui porte cet honneur. Le rôle de la défense n'est donc plus de prouver une hypothétique innocence, mais démontrer une part d'humanité chez l'accusé. Non pas pour excuser l'horreur, mais pour donner un contre-point objectif à la vision de monstre sans sentiments qui peut s'imposer.
    Le film évoque assez bien, mais trop succinctement, la question des médias qui s'emparent de telles affaires. La mise en péril d'une traque ou d'une enquête, en dévoilant trop d'informations, et le sensationnalisme qui influence le jugement public comme judiciaire. Autant de débordements dangereux de ces infos en chaine, qui résonnent tristement avec notre actualité d'ailleurs.

    Le fait que le récit ne parte pas simplement d'un point A pour aller au point B est pas inintéressant. Déjà ce changement d'atmosphère donne des respirations primordiales à cette ambiance très lourde. Le très long moment sans passage du procès se fait d'ailleurs sentir. Les éléments de l'enquête se répondent plutôt bien entre les phase d'enquête et de procès.

    Maintenant, cette intrigue est carrément trop expliquée. Le scénario souligne vachement les évidences et empile continuellement des statistiques, des composantes propre au milieu politiquo-judiciaire. L'intention de mettre en scène l'affaire SK1 est en fin de compte de pointer l'absurdité du fonctionnement passé de la justice. C'est très ennuyeux car ça obstrue toute la singularité de l'histoire. En cela ce film n'en est jamais un, il n'y a aucun éléments de fiction, c'est juste un documentaire illustré. Hyper didactique, c'est fatiguant.

    Pas étonnant donc que le film utilise les codes du polar. Tension excessivement appuyée par le son, le fond musical en particuliers bien sûr. Il y a aussi les réactions de l'assistance lors du procès qui sont consternantes. Précisément utilisée, mais ça sonne ridiculement faux. D'autant que les vrais témoignages confirment une ambiance de stupéfaction, plus qu'autre chose.
    Autre combine du polar, le flic insomniaque, qui consacre sa vie à son enquête. Quel manque de réserve sur cette vision sans mesure d'un profond investissement. Indubitablement le mari ne voit plus sa femme, qui nous offre d'ailleurs une des quelques répliques absolument ridicules, quelque chose comme : « tu ne m'entend plus, pourtant je j'aime ».

    L'affaire SK1 est un film raté qui ne fait que mettre en jeu, trop fidèlement, la tragédie Guy George. En somme une parodie de Faites entrer l'accusé.

    Note : 8 / 20
    leobis
    leobis

    64 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2015
    Décors d'autrefois superbement reconstitués. Peu de temps morts, beaucoup de rebondissements. Film policier bien construit avec une chronologie précise. Juridiquement précis," travail de la police" mais aussi intéressant psychologiquement avec l'étude de la personnalité du meurtrier lors du procés.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2016
    À en voir les critiques et leurs belles étoiles, je ne devais pas être dans les conditions appropriées pour apprécier ce film, car la vérité c'est que j'ai trouvé l'affaire SK1i interminable et ennuyante. Ce n'est pas que les acteurs jouaient mal ou le scénario et les dialogues étaient de piète qualité, non! C'est juste viscérale je crois, je n'ai pas aimé!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 398 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 août 2015
    L’Affaire SK1 retrace la traque puis le procès de Guy Georges, tueur en série et violeur actif dans les années 90. Si le sujet est sensible et glaçant, il ne sort pourtant pas du lot. Ainsi la lassitude nous assaille à cause d’une mise en scène qui nous laisse de marbre. Le casting était pourtant palpitant, une Nathalie Baye qu’on ne présente plus et un Raphaël Personnaz qui prend peu à peu la place des anciens dans le patrimoine cinématographique français. Il est vrai que certains spectateurs ressentiront un certain suspens, mais L’Affaire SK1 n’a de surprenant que sa coïncidence à sortir le même jour que les attentats en France.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    gregbutton
    gregbutton

    29 abonnés 698 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Il est difficile d'avoir une récompense en interprétant un monstre pareil mais la performance d'Adame Niane est exceptionnel et porte trés haut le film. Il arrive à merveille à nous montrer toute l’horreur et la tristesse de ce bien pauvre homme, perso je lui donne un césar pour ça, oui oui.

    Ce film est un petit bijou du cinéma français. si on a un peu d'empathie c'est quelque chose. Et bien qu'on connaisse tous plus ou moins cette terrible "histoire" il est haletant et trés bien ficellé de bout en bout. Le côté 36 est un peu moins passionnant.. Mais amateurs de grande prestation allez-y.
    Jmartine
    Jmartine

    171 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Pas très convaincu par ce film de Fréderic Tellier sur l’affaire Guy Georges, le tueur en série de l’est parisien …tout d'abord par sa construction, ces alternances entre passages du procès et construction de la défense, et enquête policière bien entendue antérieure et qui s’est étalée sur 7 ans, et qui en soi pouvait constituer le sujet du film, avec ses rivalités de police, ses enlisements, ses bourdes…à ce sujet lors d’un récent reportage sur le déménagement du 36 quai des Orfèvres, des policiers sont revenus sur cette enquête qui leur a laissé des regrets, d’avoir eu Guy Georges dans leurs locaux et de l’avoir laissé repartir par manque de preuves , et indirectement d’être responsables des trois autres meurtres..Ils s’y montraient plus convaincants que le film, même si le jeu de Raphaël Personnaz et Olivier Gourmet sonne juste, la référence au procès ne tient qu’à la volonté de revenir sur la défense de Frédérique Pons jouée par Nathalie Baye qui veut montrer l’homme sous le monstre…Son collègue William Nadylam en second avocat de Guy Georges, manque de crédibilité…Faute d’avoir choisi, le film est finalement un compte rendu froid comme un procès verbal , une reconstitution plutôt lisse et sans enjeu puisqu’on connait la fin…peut-on faire un film sur une actualité encore proche ? Difficile de nous tenir en haleine pendant deux heures !!! Peut-on aussi voir un tel film, au soir d’une autre traque qui a tenu la France en haleine ? C’est une autre histoire …..
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    L'Affaire SK1 n'est pas un film policier ni un thriller mais un drame humaniste qui s'attarde plein de compassion sur un inspecteur de police puis sur sa cible : le tueur en série Guy Georges. Mais quel est le but de ce film bancal, mal ficelé, brouillon ? Nous faire éprouver de l'empathie pour un tueur sadique après avoir démontré, images choquantes à l'appui, tout l'éventail de sa barbarie ? Pour cela pas besoin d'un film, un simple documentaire suffit et l'affaire est dans le sac... Voilà pour le fond. Pour ce qui est de la forme l'Affaire SK1 n'est pas à la hauteur de ce faits divers exceptionnel qui a vu dans les années 90 un tueur en série écumer l'est parisien en laissant sur le bord de sa route sanglante 7 jeunes femmes violées, torturées, égorgées. Le film égrène successivement ces meurtres et les enquêtes associées en les mélangeant chronologiquement avec le procès final : l'effet est totalement raté car finalement ce film n'a pas de rythme, pas de relief, il est plat, il est quelconque, il s'oublie si rapidement que ma mémoire l'aura effacé au bout de cette phrase...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Beaucoup trop illustratif et très bizarrement construit puisqu’il y a en fait deux films en un, L’affaire SK1 n’arrive jamais à dépasser le simple fait divers pour une affaire qui, justement, est totalement hors normes et aurait du être source de bien plus d’enjeux et de questionnement multiples. Ce n’est pas catastrophique mais, franchement, on pouvait s’attendre à beaucoup mieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Avec l'affaire SK1, on est en terrain de connaissance.
    Un film de flics, comme le cinéma français aime à les concocter : "L. 627" (dont l'affiche trône au-dessus du bureau de Michel Vuillermoz), "Le petit lieutenant" (avec Nathalie Baye dans un rôle très proche) ou "36 quai des Orfèvres".
    Une enquête criminelle inspirée-de-faits-réels comme "Mesrine", "La prochaine fois je viserai le cœur" (avec Guillaume Canet) ou "Présumé coupable" sur l'affaire Outreau.

    Du coup, même si la sauvagerie du tueur de l'Est parisien avait de quoi impressionner, on n'est guère surpris par l'histoire de la traque de Guy Georges. Les états d'âmes des inspecteurs de la Crim' sur les toits du "36" ont un goût de déjà-vu. Raphaël Personnaz - qu'on voit bien trop souvent à mon goût - a le charisme d'un chicon hâve. Et l'enquête peine à tenir en haleine dès lors qu'on en connaît l'issue.
    Pour donner du rythme à une narration trop linéaire, le montage alterne les scènes de l'enquête et du procès. Mais ce dernier ne convainc guère plus. Le rôle des avocats de la défense jette même un malaise : ils se comportent comme des procureurs en poussant leur client à avouer.
    Mondocine
    Mondocine

    76 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Il fallait une grande intelligence d’écriture à Frédéric Tellier pour condenser dix ans d’enquête dans un film de deux heures sans rien négliger ou sans parfaire son récit de raccourcis scénaristiques faciles. Le cinéaste y parvient au-delà des plus folles espérances en faisant preuve d’une fidélité à l’histoire réelle absolument impressionnante, jusque dans les moindres détails. L’Affaire Sk1 est très fort et sacrément réussi. La critique complète sur Mondociné.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Vu SK1:

    Bon ,c'est bien, mais ça aurait dû être mieux.
    Par exemple la partie procès, sans imagination, devrait être portée par des acteurs de gros calibres, là c'est plat très plat!!! aucune tension voir très peu!
    Natahlie Baye n'est pas crédible, voir mauvaise.
    Cependant cela reste un bon polar, Raphaël Perzonnaz est bien, en fin de compte les seconds rôles sont formidables, il restait juste à trouver des premiers rôles pour réussir le film. Dommage!
    Un coup de chapeau quand même à Adama Niane (Guy Georges).
    Mais c'est un premier long métrage donc bravo ,note 3.5.
    Anecdote:
    La salle d’Assises dans laquelle le procès se déroule dans le film est la véritable salle du procès de Guy Georges. Tourner dans la salle d’origine a permis à l’équipe de ne pas jouer dans le spectaculaire. Comme Frédéric Tellier le dit : "Tout était tellement réel, et pour cause, qu'il était assez évident d'éviter la théâtralisation. Cette grande salle solennelle avec sa cage de verre (seul élément qui n’existait pas à l’époque) pour le prévenu nous a imposé la sincérité."
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Vu en avant première, l'affaire SK1 est un "docu-fiction" sur l'affaire Guy Georges, on suit d'une part l'enquête avec l’inspecteur Franck Magne joué par Raphaël Personnaz, de l'autre le procès avec l'avocate de la défense, Frédérique Pons joué par Nathalie Baye.
    La photographie du film évolue avec la chronologie et les avancés technologiques, du grain façon pellicule au début de l’enquête pour une période sans informatique ni test ADN vraiment concluant jusqu'au numérique pour le procès se passant en 2001.
    Un film relativement lourd qui secoue avec des émotions bien retranscrites, et également très intéressant grâce notamment à ces 2 personnages d'inspecteur et d'avocate très bien interprétés.
    A souligné une remarque d'une jeune femme dans la salle, les noms des victimes sont cités plus de fois que le nom du coupable, habituellement on se souvient plus de celui de ce dernier... à tort.
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