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Votre avis sur L’Affaire SK1 ?
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Ce film devait être fait, sans fioriture, clair et précis, pour la mémoire, il est intéressant à suivre car c'est de l'actualité récente, c'est un bon polar français.
pierrre s.
Ce que le cinéma français a de meilleur! L'Affaire SK1, est un polar dense au scénario très creusé, à la mise en scène brillante et inspirée, ainsi qu' à l'interprétation irréprochable. Pendant près de 2h, le film nous plonge dans une enquête aussi passionnante qu'horrible. On se met aisément à la place du protagoniste, comme lui, on veut découvrir la vérité. En bref, le film de Frédéric Tellier est une pure réussite qui espérerons-le, va redonner du souffle au genre policier.
"L'affaire SK1" a ce souffle puissant offert par les polars d'antan et cette inspiration sans failles digne d'un classique. L'air respiré est celui du 36 Quai des Orfèvres, à l'heure de l'une des plus difficile enquête réalisée là-bas. Le ton y est de plus en plus froid, à mesure que les cadavres s'empilent, de même que les cigarettes, qui finiront leurs existences le crâne écrasé contre le rebord d'un cendrier chromé, à la lumière d'une lampe qui diffuse à elle-seule une apparence confinée aux locaux d'une police qui tente de faire de son mieux, malgré la pression qu'on lui inflige. Chaque plans trouvent son utilité, chacun des personnages y sont décrits le plus efficacement possible en quelques minutes passées à leurs côtés. Et tout le génie de Frédéric Tellier réside dans le fait qu'on ne regarde plus la scène de crime... On y respire, et y vivons pendant de courts mais d'intenses moments, comme ces plans pris sur les toits parisiens ou sur la mer argentée, pures bouffées d'air, d'oxygène, dans un monde où le meurtre est omniprésent. Personnaz, Baye, Gourmet... Ils sont réunis dans une intrigue cruelle de par sa réalité, implacable de par son savoir-faire. Un polar épuisant, au ton terrible et à l'esprit redoutable, malgré de nombreuses longueurs et de préjugés qui gâchent le plaisir, qui a ensuite du mal à se renouveler, tout comme le rythme pesant qui perd en efficacité à mesure que les deux heures se passent. Dommage, le ton incisif qui s'accordait déjà si bien au début n'est plus présent pour une suite de trois quarts d'heure maigre de saveurs. Tant pis, mieux vaut ne repenser qu'au meilleur.
Polar sobre, sombre et solide, L'affaire SK1 revient avec grand réalisme sur l'enquête qui mena à l'arrestation de Guy Georges, le "tueur de l'est parisien" qui assassinat avec une sauvagerie rare de nombreuses femmes à partir du début des années 90. Ce film prenant, qui fait des allers-retours entre le procès du tueur en 2001 et les avancées compliquées des investigations menées par les policiers du 36 quai des Orfèvres dix ans auparavant, parvient à trouver un vrai équilibre dans la représentation des différents protagonistes, entre la monstruosité des faits et l'humanité présente malgré tout chez chacun. "Il faut réussir à montrer que cet homme n'est pas qu'un montre" dit très justement l'avocate superbement incarnée par Nathalie Baye. Convaincant.
J’ai trouvé ce drame policier vraiment très bon. Je connaissais Guy Georges par sa sombre réputation mais je ne m’étais jamais penché sur son affaire. Ce film va vous permettre de tout revivre. Frédéric Tellier a d’ailleurs tenu à rester proche de la réalité. Il a fait 6 ans de recherches avant de se plonger dedans. Il y a là un but de transmission et non de nous présenter une fiction. C’est pour cela que l’enquêteur Franck Magne a contribué activement durant le tournage avec ses conseils. En regard ce film, vous pouvez donc vous faire une bonne idée de la manière dont se sont déroulé les faits à l’époque. Je trouvais ça bien fait car on remonte au tout premier événement. Cela permet que tout se mette en place et de faire grandir l’intensité. Il n’y a pas de suspense car forcément on sait comment cela fini. Par contre, voir cette enquête est intéressante. Je note tout de même que certains points ne sont pas bien expliqués quand il y avait des divergences, laissant des zones d’ombre. J’ai eu l’impression qu’il y avait plus une volonté de jouer sur le factuel que sur l’émotionnel. Il n’y a pas de passage vibrant ou émouvant. On est plus dans le constat de l’horreur de ces actes. La personnalité des protagonistes non plus n’est pas approfondie, on s’en tient aux événements. J’ai apprécié la performance d'Adama Niane dans la peau de cet assassin et aussi d'Olivier Gourmet pour un des policiers.
Florent B.
Saisissant, méticuleux, prenant, on s'y croirait. Le travail sur les détails renforcent l'impact du film, et nous renvoie directement au début des années 90 comme si on y était. Un film policer français qui joue la carte du réalisme, en allant jusqu'à tourner dans la véritable salle des assises ou fut jugé Guy George dont la ressemblance avec Adama Niane est frappante. On ressort du film à la fois stupéfait et secoué. Un film fort qui remonte le niveau du cinéma français qui pour ma part est en déclin. Très bon.
C'est presque un documentaire, tant ce film est bien séquencé, bien construit, avec en alternance l'enquête et le procès de ce monstre, quand je pense qu'il peut demander à sortir en 2020, ça fait froid dans le dos, l'acteur qui joue son rôle est très convaincant
Une enquête longue,minutieuse,épuisante mais tellement passionnante!On prend conscience de la difficulté de ce genre d'affaire et qui plus est avec la logistique de l'époque.L'affaire Guy Georges ne peut pas être mieux reconstituée,la traque est haletante,douloureuse ou les enquêteurs ont du faire preuve de patience et la délivrance!quelle scène!un grand film à voir absolument!, pour les amateurs d'affaires criminelles c'est un must.4,5/5
Excellent, affaire très bien revisitée, des images et une histoire qui fait froid dans le dos, mais le film ne tombe pas dans l'horreur. Des personnages crédibles, cela change des caricatures des flics que l'on a déjà pu observer ailleurs. Film dur toutefois, le silence à la fin de la séance en dit long.
Les faits divers sont devenus une importante source d'inspiration pour le cinéma français, et de nombreuses affaires célèbres sont devenus des polars sur grand écran ces dernières années : "La prochaine fois je viserais le coeur", "L'homme qu'on aimait trop", "Omar m'a tuer"...
Frédéric Tellier propose ici un film narrant simultanément la traque et le procès de Guy Georges, "le tueur de l'est parisien", finalement condamné à perpétuité pour 7 meurtres et de nombreux viols.
"L'affaire SK1" est un film d'enquête, qui parvient à retranscrire les difficultés des policiers devant une telle masse de travail, et à impliquer le spectateur dans cette traque interminable. On suit avec intérêt les indices, les fausses pistes, la lassitude face aux crimes qui se répètent...
Le manque de collaboration entre les différents services de police est évoqué, mais pour être au final justifié, et de manière générale le film se montre consensuel, ce qui est sans doute sa limite pour viser plus haut. De même, l'interprétation de Raphaël Personnaz, sans être mauvaise, manque un peu d'épaisseur, à l'image de la réalisation, sobre, qui ne sort pas des sentiers battus.
Néanmoins, "L'affaire SK1" reste une bonne pioche, grâce à son matériau de base suffisamment passionnant, mais aussi en raison de seconds rôles bien dans le ton, à commencer par Adama Niane dans le rôle du tueur en série, mais aussi Nathalie Baye (avocate de Guy Georges), Christa Théret (rescapée), Thierry Neuvic (flic) et Marianne Denicourt, impressionnante dans sa brève incarnation de Martine Monteil.
Frédéric Tellier propose ici un film narrant simultanément la traque et le procès de Guy Georges, "le tueur de l'est parisien", finalement condamné à perpétuité pour 7 meurtres et de nombreux viols.
"L'affaire SK1" est un film d'enquête, qui parvient à retranscrire les difficultés des policiers devant une telle masse de travail, et à impliquer le spectateur dans cette traque interminable. On suit avec intérêt les indices, les fausses pistes, la lassitude face aux crimes qui se répètent...
Le manque de collaboration entre les différents services de police est évoqué, mais pour être au final justifié, et de manière générale le film se montre consensuel, ce qui est sans doute sa limite pour viser plus haut. De même, l'interprétation de Raphaël Personnaz, sans être mauvaise, manque un peu d'épaisseur, à l'image de la réalisation, sobre, qui ne sort pas des sentiers battus.
Néanmoins, "L'affaire SK1" reste une bonne pioche, grâce à son matériau de base suffisamment passionnant, mais aussi en raison de seconds rôles bien dans le ton, à commencer par Adama Niane dans le rôle du tueur en série, mais aussi Nathalie Baye (avocate de Guy Georges), Christa Théret (rescapée), Thierry Neuvic (flic) et Marianne Denicourt, impressionnante dans sa brève incarnation de Martine Monteil.
film très dur, une enquête à rebondissements, un film qui nous montre la complexité d'une vraie enquête policière, mérite d'être vu car il se pose en parfait film d'immersion dans la vie de ces hommes et femmes qui n'ont rien lâchés pour retrouver le coupable même après tant d'années et de difficultés rencontrés
Voilà un film comme je les apprécie ! Basé sur une histoire vraie, formidablement bien romancé, joué à la perfection (mention plus que spéciale pour Adama Niane qui incarne le rôle difficile de Guy Georges ! Faut être capable d'incarner un tel personnage et il le fait incroyablement à l'écran, j'ai été sidéré).
On ne s'ennuie pas du tout, la durée du film pourrait laisser à penser certaines longueurs dans les scènes, mais il n'en est rien. C'est ultra bien documenté également.
J'ai juste été un peu perdu au niveau des dates au début, je n'ai pas été très attentif, du coup, par moment, je ne comprenais pas pourquoi on en était au procès puis on en revenait à la traque. Mais c'est de mon fait, si on fait attention aux dates de l'intrigue, on est pas perdu :
En résumé, un excellent film qui retrace magistralement une histoire sûrement très difficile à mettre en oeuvre de part sa complexité. Bravo
On ne s'ennuie pas du tout, la durée du film pourrait laisser à penser certaines longueurs dans les scènes, mais il n'en est rien. C'est ultra bien documenté également.
J'ai juste été un peu perdu au niveau des dates au début, je n'ai pas été très attentif, du coup, par moment, je ne comprenais pas pourquoi on en était au procès puis on en revenait à la traque. Mais c'est de mon fait, si on fait attention aux dates de l'intrigue, on est pas perdu :
En résumé, un excellent film qui retrace magistralement une histoire sûrement très difficile à mettre en oeuvre de part sa complexité. Bravo
Polar classique, L’affaire SK1 suit de près La French ou Omar m’a tuer et toutes ces œuvres qui exploitent des affaires criminelles sordides. Ici, il s’agit de celle du tueur de l’est parisien, identifié comme étant Guy George, qui a échappé à la police à de multiples reprises. Le film a le mérite de s’inscrire dans les pas des œuvres dossiers de Francesco Rosi, en se concentrant uniquement sur les ressorts de l’enquête. Il est donc dommage que le réalisateur abandonne à ce point toute ambition formelle pour ne livrer qu’une œuvre télévisuelle qui fait vraiment pitié sur le plan formel. Pas un plan original. Il faut donc se contenter d’une excellente prestation de tout le casting (Adama Niane est troublant) et d’un script habilement construit dans cette œuvre agréable à suivre comme on suivrait un documentaire.
Je m'attendais à beaucoup mieux....
Au final on a un documentaire, sans suspense et avec tres peud e rythme
le pire, c est qu'au travers cette affaire, la police a fortement mer.. et cela n apparait que tres peu au final...
Au final on a un documentaire, sans suspense et avec tres peud e rythme
le pire, c est qu'au travers cette affaire, la police a fortement mer.. et cela n apparait que tres peu au final...
Des acteurs convaincants. Aucune scène de viols qui aurait rendus ce film un peu pervers. On s'attache parfois a l'acteur qui joues guy georges ce qui a également été le cas de la véritable affaire. Un petit bijoux
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