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    Fidelio, l’odyssée d’Alice
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    72 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 décembre 2014
    Les coïncidences si chères à mon coeur, déclenchent parfois des récits hauts en couleur.
    Or, celle qui va troubler Alice, personnage principal du film, est lourde en émotion et en remise en question.
    Alice, joliment et efficacement interprétée par Ariane Labed, est engagée comme mécanicienne, pour remplacer un malchanceux technicien qui a vu son existence s'interrompre brusquement dans la chaleur moite et le brouhaha de la salle des machines du "Fidelio".
    Alice est amoureuse d'un scandinave, dessinateur de bandes dessinées, qu'elle délaisse pour de longs périples sur les mers. Sexy comme ça n'est pas permis dans son petit bleu de travail couvert de cambouis, elle débarque sur le gigantesque navire et se rend compte que le capitaine n'est autre que son premier amour. Bien vu de la part de la réalisatrice Lucie Borleteau: une mécano canon aux faux airs de la femme d'affaires Clara Morgane , au milieu de rustiques gars de la marine, qui tombe nez à nez avec un capitaine ( Melvil Poupaud ) qu'elle aima intensément jadis. Le décor était planté. Hergé fit un peu la même chose lorsque Tintin monta à bord du Karaboudjan pour rencontrer son acolyte de toujours, le capitaine Haddock. Mais la jeune comédienne est évidemment cent fois plus glamour que le journaliste à houpette.
    Fidelio est un film intense qui nous plonge dans un univers que l'on connaît peu, celui de la marine marchande, de la vie à bord d'un gigantesque bateau sur lequel règne une forme étrange de solidarité; tourné par moments comme un documentaire pour basculer d'un coup de vague dans l'histoire d'amour qui le porte.
    Une escale à Dakar rompt un peu le parfum des embruns mêlé à celui du fuel, où la belle fait quelques emplettes sur le marché Sandaga, en pensant à son norvégien de boyfriend, puis le Fidelio repart, avec son nom de baptême prédestiné, en emportant avec lui les tentations de la charmante mécanicienne, qui prouve que l'infidélité peut surgir quand on ne s'y attend vraiment pas.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 107 abonnés 12 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    L'odeur du fioul, la chaleur dans les machines, l'immensitè de la mer [...] Et si on prenait le temps d'un film avec ce vieux cargo de la marine marchande (le Fidelio) en compagnie de cette femme libre qu'est Alice ? Hommage à la femme libèrèe qui se cherche d'abord mais qui se libère ensuite! Une femme mècanicienne en mer qui n'a pas besoin de se battre pour exister parce qu'elle vit dèjà sa libertè! Certes, c'est un mètier qui n'est pas commun aux femmes mais il existe et ça Lucie Borleteau nous le fait savoir! Ariane Labed (actrice mouvante et èmouvante) a bènèficiè des conseils d'une vraie mècanicienne de cargo et a partagè l'intimitè des marins! De là l'authenticitè du film (un portrait de femme avec groupe comme le souligne la rèalisatrice) où chaque situation qui en dècoule s'avère plausible à l'ècran! Pour son premier long-mètrage, Borleteau s'en tire donc avec les honneurs en brossant le dècor de la marine marchande d'aujourd'hui entre Marseille et Tunis, avec de superbes images! Son film est avant tout un appel au voyage, à la libertè...d'une femme! Et quelle femme! Quant à Melvil Poupaud, il crèe presque la surprise avec un rôle complexe car on aime son personnage et on le dèteste à la fois...
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Etrange monde que celui des cargos avec ses rituels païens (le passage de l'Equateur, les bizutages), le mélange des cultures et des nationalités, les fêtes excessives et les accidents techniques qui font monter le stress d'un cran. Fidelio, L'odyssée d'Alice raconte tout ceci avec un accent documentaire impressionnant qui a tendance à dépasser l'aspect purement fictionnel du film. Alice, seule femme dans cet univers très masculin, est pourtant l'objet d'un portrait très
    sensible de la part de sa réalisatrice, Lucie Borleteau. Belle fille en mer, solide, indépendante, libre avant tout et cependant coeur d'artichaut à l'instar des marins qu'elle côtoie. Fidelio est le genre de film qui ne veut rien démontrer, se contentant de montrer, sans juger. Il faut se laisser flotter comme son héroïne, au gré des courants. Un scénario un brin plus écrit aurait permis d'être plus proche de cette Alice dont les comportements parfois contradictoires prennent au dépourvu.
    Loïck G.
    Loïck G.

    345 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2015
    Après deux court-métrages ( bonus), Lucie Berleteau signe un premier long,remarquable, totalement maîtrisé. Elle a filmé entièrement au cœur d’un cargo sur lequel embarque une jeune femme, seconde du chef-mécanicien. C’est la vie à bord dont elle nous parle très bien à travers une activité parfois ingrate, mais une solidarité toujours renouvelée. La présence de la femme intensifie bien évidemment les relations mais Alice en quête d’elle-même a déjà assez d’indépendance dans ses bagages pour faire face aux impondérables. Son itinéraire amoureux est plus bancal, et là encore la réalisatrice décrit très bien la personnalité d’une jeune femme en quête d’elle-même. Le rôle est tenu par Ariane Labed encore peu connue sur nos écrans. Qu’elle quitte l’Angleterre !

    Avis bonus Une rencontre très intéressante avec la réalisatrice et la comédienne, doublée par deux courts-métrages dont un vraiment passionnant sur la lutte des femmes qui refusent la grossesse...
    Pour en savoir plus
    David B.
    David B.

    45 abonnés 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    Les amours et le bateau tanguent un max dans cette comédie. Alice, plongée dans un monde d'hommes, s'évertue à profiter de la vie et à trouver le meilleur chemin pour celle-ci, alors même que le décès d'un marin lui rappelle sa fragilité et sa brièveté. On vit les journées quotidiennes sur le rafiot au rythme des machines, dont le bruit est omniprésent. Une vie balancée par la douceur des vagues, pimentée par les ennuis mécaniques, et les amours éphémères, et la perspective d'une promotion professionnelle.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Une femme mécano part sur un bateau au long court. Le portait d'une femme moderne qui sait interagir dans un monde masculin. C'est vraiment original dans le métier abordé et parfaitement incarné par Ariane Labed. A découvrir
    Hastur64
    Hastur64

    230 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Pour son premier long-métrage la réalisatrice Lucie Borteleau nous convie dans un monde peu vu au cinéma, celui des hommes de mer et plus particulièrement celui des équipages de cargo (souvent constitués de plusieurs nationalités). Elle y introduit un personnage féminin ce qui a l’originalité de montrer une héroïne dans un monde extrêmement masculin et donc de ne pas tomber dans les ornières des thèmes trop souvent attachés à la féminité pour parler de sujets qui concernent indifféremment hommes et femmes : l’amour, le couple, la fidélité… Si l’histoire n’est pas incroyablement forte, l’environnement lui donne une saveur assez étrange dans ce monde clos que constitue le navire entre un pond à ciel ouvert et des coursives, cabines et salle des machines exiguës où les corps se frôlent et les tête-à-tête sont inévitables. Dans cet univers métallique et très masculin, la réalisatrice/scénariste nous évite les problèmes de sexisme (bien que parfois ce sujet affleure en surface) pour dépeindre une jeune femme un peu effrayée par l’amour et le couple en tant qu’engagement et qui comme ses collègues hommes, n’hésite pas aller satisfaire ses besoins physiques avec d’autres partenaires que son amoureux. La lecture du journal intime de son prédécesseur décédé pendant une mission et la rencontre avec un amour passé vont lui faire se poser des questions sur sa vie et notamment sa vie amoureuse. À côté des questionnements existentiels d’Alice, on assiste à la vie à bord de ces immenses bâtiments gérés par peu de personnels avec parfois des coutumes et des règles un peu étranges. Un film très introspectif, qui pose des questions assez conventionnelles, mais qui le fait de façon originale tant par l’environnement que par les personnages. Un drame intéressant et un premier film plutôt très réussi. À voir.
    orlandolove
    orlandolove

    138 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2015
    Au travers d'un beau portrait de femme, ce film assez original parle avant tout de liberté : liberté de vivre ses rêves, liberté d'aimer, liberté de vivre... L'actrice Ariane Labed est au passage une vrai révélation.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Fidelio est une histoire d’amour imbriquée dans un documentaire. En effet, la réalisatrice s’est beaucoup intéressée aux métiers du transport maritime. Son personnage principal est une jeune femme mécanicienne qui doit faire sa place dans ces métiers d’hommes. Pourtant, cette dernière est une femme libérée qui vit ses romances comme le vivrait un homme. Fidelio, l’odyssée d’Alice est donc un film féministe. Mais Lucie Borleteau enchaîne les liaisons et les histoires secondaires. Résultat, on se retrouve face à une multitude de situations qui ne trouvent pas d’aboutissements. C’est un film qui laisse pantois. D’une part car la vie à bord y est un véritable témoignage de la vérité et que les plans à bords sont complexes. D’autres part car la fiction démarrait bien mais ne se voit pas de fin.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Sous ses airs ordinaires, Alice (Ariane Labed) cache un sacré tempérament! La voilà qui se retrouve embauchée comme mécanicienne sur un vieux cargo, le Fidelio. Un travail qui l'oblige à se séparer pendant plusieurs mois de son compagnon, Felix (Anders Danielsen), un dessinateur de BD. La voilà qui se trouve embarquée sur un raffiot, au milieu d'hommes parmi lesquels le commandant (Melvil Poupaud) qui n'est autre que son amour de jeunesse! Pour Alice, éprise de sensualité, il est bien difficile de rester de marbre... Dans le même temps, elle découvre le carnet intime du mécanicien retrouvé mort et qu'elle a remplacé.
    Un beau film étonnant, libre et original, oscillant sur la mer entre le naturalisme des machineries du cargo et des moeurs des marins, l'évocation poignante du mécano décédé, les aspirations sensuelles d'Alice et sa quête d'un (ou de plusieurs!) grand(s) amour(s)! 7,5/10
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Elle:

    Alice est une jeune femme marin de profession qui s’engage pour un remplacement d’un mois sur un grand paquebot « le Fidelio » (le bien-nommé !) sur lequel elle a déjà œuvré une dizaine d’années plus tôt. Elle laisse à terre un amoureux norvégien dont elle semble très éprise, à moins que ce ne soit surtout la relation charnelle plutôt intense qu’ils partagent ensemble qui la lie à lui.
    Embarqué sur le navire au titre de second, elle reprend sa fonction de maintenance du moteur, le dénommé « démonia » par certains marins de l’équipage depuis que l’un d’entre eux a trouvé la mort près de la dite machine. Surtout, la jeune femme retrouve à bord le capitaine du navire avec qui elle a autrefois partagé une passion dévorante…
    Sur fond de romance au schéma somme toute assez convenu, ce premier film de Lucie Borteleau, offre un témoignage pertinent de la problématique particulière d’une vie de marin et ce quel que soit le sexe de l’individu : on est toujours entre hommes sur un navire et même si des relations charnelles ont lieu entre l’héroïne et certains hommes de l’équipage notamment le capitaine, elles ont toujours un goût d’éphémère et d’inachevé.
    La réalisatrice réussit particulièrement bien à illustrer la singularité des rapports des marins en mer. La solidarité qui se dégage du groupe face à l’adversité aussi bien que lors du partage de soirées chaudes et bien arrosées est bien rendue et pourrait donner envie d’embarquer à bord par la force qui en émane. Cependant comme en témoigne le camarade qui est décédé en mer dans son journal de bord, lorsque cette parenthèse-là prend fin, ces marins se retrouvent le plus souvent décalés face à une vie terrestre auquel ils ne prennent part qu’en pointillés. Dès lors, toute vie sentimentale stable semble impossible soit qu’ils ne parviennent pas à la construire soit qu’elle soit compromise par les blessures qu’ils infligent aux conjoints restés à les attendre.
    C’est à ce dilemme d’ailleurs que se trouvera confrontée la jeune femme lorsqu’elle devra choisir entre ses deux amants…
    Ce premier film bien mené à la réalisation soignée retient notre attention de bout en bout même si on peut regretter que le scénario ne soit pas plus étoffé pour donner plus de corps à l’ensemble (notamment dans le lien entre l’évolution de l’héroïne dans sa vie sentimentale et sa lecture du cahier de bord du marin disparu). Cependant son originalité réside dans le fait de placer une femme au cœur d’un monde d’hommes et de démontrer que dans certains contextes particuliers (ici la vie en mer), les mœurs et états d’âme des humains qui y sont confrontés n’ont finalement pas de sexe.
    Un premier film plutôt bien réussi donc d’une réalisatrice à suivre.

    Moi:

    Alice est mécanicienne dans la marine marchande. Elle laisse au port son jeune amoureux norvégien pour une mission en mer où elle va croiser : un ancien amour, un mécanicien mort et son témoignage, des amours de passage,… Ce qui se passe durant ces longs mois de mer doit rester en mer, c'est la règle ; mais lorsque le petit ami norvégien découvre la réalité d'une vie de marin, tout se complique.
    Lucie Borteleau réalise ici un premier long métrage intelligent, sérieux, appliqué et très bien documenté. Elle fait un vrai film de marin ; la vie de ces ouvriers de la mer est le centre du film. Le truc un peu original est d’avoir mis au coeur de l’intrigue une femme au milieu d’hommes. Et pour illustrer la célèbre phrase : « une femme dans chaque port » avoir mis une femme au centre est malin. Un plaidoyer pour la théorie du genre ; homme ou femme, loin de leurs attaches au milieu de l’océan durant de longues semaines ; tous prennent quelques distances avec leur moitié et se révèle avoir un comportement affectif et sexuel assez semblable. Comme si la mer rebrassait les cartes. A travers une Ariane Labed toujours juste, ce film nous montre bien les contours d’un nouveau monde affectif né dans ce vase clos. Par contre, le scénario a beaucoup de difficultés à raccorder l’histoire du marin mort à l’histoire d’Alice ; on peut même penser que cette intrigue parallèle à l’errance affective d’Alice est un prétexte à un enjeu policier… mais non, çà fait plouf…
    Film très agréable mais un peu trop court en bouche… mais une jeune réalisatrice prometteuse
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Alice est une sirène qui sort de l'eau pour rejoindre son bien-aimé, le temps de faire l'amour sur la plage, à l'abri d'une calanque. C'est ainsi que s'ouvre le film. Bien vite, elle repart en haute mer, répondant à l'appel du large : un contrat de travail pour quelques semaines sur un navire de marine marchande. Laissant son amoureux sur le rivage, elle embarque comme mécanicienne.
    Loin de son port d’attache, entourée d'hommes, les tentations sont grandes pour cette sirène. Surtout qu'un ancien amour, que le hasard lui fait retrouver à bord, ne demande pas mieux que de renouer sensuellement. Comment résister lorsque le désir et le manque mettent le corps à l'épreuve ? Le film interroge la notion de fidélité et ce n'est pas pour rien que le bateau se nomme le Fidelio. Pour en comprendre tout l’enjeu, Alice devra descendre dans les entrailles, opérer au cœur même du navire, se mettre à l'écoute des moteurs. Elle est là où ça chauffe, là où la pression devient soudain trop forte. Mécanicienne, elle connait son affaire mais lorsque que les machines menacent de s’emballer, le danger est bien réel.
    La traversée d'Alice est initiatique et la fidélité du cœur ne coïncide pas forcément avec celle du corps. Elle l'apprendra à ses dépens. Comme Ulysse quittant Ithaque, elle risque de perdre pour de bon celui qui a accepté de l'attendre...
    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    (...) Fidelio, l’odyssée d’Alice est un premier long métrage qui parle d’amour ou plutôt de transport amoureux (...) Sur la mer Alice est reine. Elle est une femme au milieu des hommes, mais n’est pas un objet, elle parle de sexe sans défi, sans honte (...) Parfois il arrive que les filles légères n’aient pas le cœur lourd, voilà ce que nous dit avec brio Lucie Borleteau (...) surtout, elle a choisi une actrice dont le visage ensorcelle tout le film. Une actrice au corps à la fois gracile, mais qui dégage aussi une force et une sérénité complètes. Ariane Labed (prix d’interprétation féminine au dernier festival de Locarno) s’accomplit, autant qu’Alice, qu’elle ne rend jamais vulgaire. Finalement, Alice veut vivre avant tout avec « plusieurs lignes de cœur » et quoi qu’il advienne une chose est sûre : elle aimera (...) sans qu’il soit parfait, ce premier film est très prometteur. C’est le deuxième premier film français à retenir cette année, après la sortie des Combattants. Preuve que le cinéma français a de l’avenir ! Lucie Borleteau a une vraie plume pour les dialogues qui glissent au fil de l’eau, sans accroche. Il lui manque juste un peu moins de classicisme dans la mise en scène. Elle doit oublier d’où elle vient (la Fémis) pour se laisser aller comme son Alice à être totalement libre dans ses mouvements (...
    Daniel C.
    Daniel C.

    154 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Voici un film sur la théorie du manque et de l'amour. Lacan définit l'amour comme "donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas". Cette définition me parle tout en restant pour moi énigmatique... Alice, l'héroïne du film est mécanicienne navale. Elle exerce ce qu'on pourrait imaginer être un métier d'homme. C'est une jolie femme à l'aise avec son corps, avec le sexe. Elle est amoureuse à terre, mais "ce qui se passe sur la mer reste en mer", car sinon les choses de compliquent. La vie sur un cargo est une drôle de vie, l'atmosphère peut y sembler étouffante. Ce climat oppressant des salles des machines est bien rendu dans ce film. À quelle condition peut-on s'aimer? Désirer et aimer peuvent-ils se conjuguer ensemble? Un film sur la liberté d'aimer, de coucher, d'aimer malgré tout, de découvrit finalement qui on aime. Un film qui montre qu'il n'y a pas de métier d'homme, qu'une femme peut y trouver place en tant que femme au milieu d'hommes. Un film qui donne à penser et à réfléchir sur la différence des sexes et leur rencontre possible, impossible, délicate...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 décembre 2014
    Un bon film...original...peu de film traite du quotidien de personnes travaillant sur un bateau...les acteurs sont très bon...malgré tout quelques maladresses...
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