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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 octobre 2015
Aucun intérêt, se veut intello et poétique sans doute mais ne l'est pas ...dialogues, mise en scène et histoire creux, je me suis ennuyée et m'en suis voulue d'être allée voir un tel navet.
Un film agréable...malheureusement brouillon...maladroit...touchant néanmoins... ce film aurait fait un très bon court métrage...beaucoup trop de longueur
Une histoire prometteuse, un casting 5 étoiles, et un résultat moyen. Au final, hormis quelques scènes comiques (merci Vincent Macaigne), Louis Garrel ne parvient pas à attirer le spectateur dans Les deux amis. On reste surtout pour Golshifteh Farahani, qui mène la danse et porte le film à elle seule.
Tendre, touchant, sensible... Il y a là une jolie histoire, un air de cinéma. Le couple Golshifteh Farahani et Vincent Macaigne est émouvant. Louis Garrel fidèle à lui-même.
Le problème avec un metteur en scène qui joue dans son propre film, surtout un 1er film c'est de rester discret et en retrait...ce que visiblement Garrel ne sait pas faire. Il est pratiquement de tous les plans : "putain, vous avez vu comme je suis un beau ténébreux?". Plutôt bon comédien, on se demande quand même comment on a pu financer un tel "nombrilisme"! Certes la marque "Garrel", ça peut aider...et c'est bien un des problèmes majeurs du cinéma français! Quant au film lui même, bon on s'ennuie assez vite, ça tourne en rond. Inspiré parait-il des "Caprices de Marianne", bon je veux bien. J'ai vu la pièce cette année (hasard!), mieux vaut voir l'original. Plutôt une vague resucée de "Jules & Jim", sans saveur et gnan-gnan! Par contre belle & convaincante comédienne, belle bande son de Sarde. Au moins ça...
Clément aime Mona et demande à son ami Abel de l'aider à conquérir la jeune femme. Ce n'est pas "Les caprices de Marianne", de Musset , mais "Les Deux Amis", le premier film de Louis Garrel. Un triangle amoureux qui fonctionne très bien et où brille Vincent Macaigne, impeccable dans le rôle du timide Clément. Le film est un peu gâché par la réalisation de Garrel qui met trop en avant Abel, personnage qu'il interprète lui-même. Excès de narcissisme... dommage.
Louis Garrel a réalisé un film dans l'air du temps, nonchalant et grave, mais aussi drôle et attachant. Le thème du triangle amoureux et le sombre quartier de la Gare du Nord ne nous transportent pas vers des horizons inexplorés et qui feraient rêver. Pourtant, le jeu toujours juste du trio d'acteurs, les méandres d'un scénario plutôt bien cousu, une image toujours belle nous entraînent peu à peu sur le chemin d'une amitié amoureuse que l'on découvre avec beaucoup de sympathie. Après, si on veut mégoter, on pourra critiquer un rythme un peu mollasson, une musique sardienne très datée, des dialogues parfois répétitifs...mais en tout, rien de grave.
J'ai toujours aimé au cinéma les récits avec trois personnages. Cela peut donner des films magnifiques comme "Jules et Jim"," les deux Anglaises et le Continent" ou encore "César et Rosalie"…Je pourrais en citer bien d'autres.
Or, en se penchant sur l'affiche du premier long métrage réalisé par Louis Garrel et le titre qu'il a choisi, il semble évident que le film "Les Deux Amis" soit dans cette catégorie où un 3ème personnage vient bouleverser une relation solidement établie. Ici, c'est la très belle et remarquable actrice iranienne Golshifteh Farahani qui va endosser ce rôle. Elle illumine cette comédie dramatique de sa présence et lui apporte une vraie plus-value : je pense particulièrement aux scènes de danse où elle excelle. Mais elle n'a pas que ce jeu du corps comme corde à son arc, elle est toujours parfaite dans les scènes de dialogues. Certes, ils sont nombreux, mais toujours très bien écrits et toujours utiles. Je m'aperçois que je n'ai même pas encore écrit un mot sur les deux acteurs masculins principaux (est-ce parce que mon esprit tendrait plutôt vers la ravissante Golshifteh Farahani à la voix un peu rauque et à l'accent si charmant?…la réponse est oui!
Donc, je vais (un peu) me rattraper. L'un des deux acteurs masculin est Vincent Macaigne : il joue le rôle d'un personnage rêveur, un peu lunaire, très attachant (un peu comme un "doudou" qu'on aurait envie de cajoler!) et très amoureux de la belle Franco/Iranienne. Dans ce registre, il reste fidèle à lui même : c'est à dire qu'il est parfait : on comprend pourquoi depuis quelques années maintenant, il est le chouchou du cinéma d'auteur français.
Enfin, le troisième larron est joué par Louis Garrel himself. Il a une relation d'amitié très forte et seulement d'amitié avec Vincent Macaigne dans le film. Bien évidemment, il va lui aussi succomber au charme de la belle et par la même engendrer une rupture non pas amoureuse, mais une rupture d'amitié. Dommage que ce film (sous forte influence de La Nouvelle Vague) paraisse par moments un peu long et ennuyeux, surtout quand les trois personnages ne sont pas réunis, comme dans le deuxième tiers du film. Ils le seront à nouveau dans le troisième tiers, dans un hôtel : pour les meilleures scènes à mon goût.
Mais, malgré ses lenteurs et un découpage pas toujours très juste, il est clair qu'un réalisateur est né. On ne peut que souhaiter à Louis Garrel d'avoir le même parcours que ses illustres prédécesseurs François Truffaut ou Claude Sautet.
Je vais attendre patiemment le second long métrage du jeune-homme-qui-ne-sourit- (presque) -jamais. D'autres détails sur mon blog :
Comment ne pas aller voir un film que la presse ose comparer à "Jules et Jim" de Truffaut? Un film qui nous entraîne dans un bout de vie de 3 personnages touchants, et drôles parfois. On se laisse emporter par le mystère de l'un, le côté "perché" de l'autre et la présence reconfortante de l'ange gardien du troisième. On se laisse emporter par leur histoire et on passe un moment plus que delicieux.
J'aime ce cinéma parisien qui ne se prend pas au sérieux et qui rigole autant qu'il nous fait rigoler. Par dessus le marché, ce film est bien fabriqué. Le jeu des deux zigotos, c'est un rendez-vous, comme avec Woody Allen. On retrouve des figures connues auxquelles, pour certains d'entre nous, nous sommes attachés. Bogossitude nonchalante de l'un, drôlerie intempestive de l'autre... Et puis une actrice, une merveille, un miracle de l'humanité, Golshifteh, en guest star, éblouissante, émouvante, belle... Je l'ai vu un dimanche pollué tristounet et j'en suis sorti ragaillardi. Nul besoin de céder à la tentation des comédies imbéciles françaises ou américaines puisque l'on peut voir des comédies jolies, délicates, enlevées, sans une once de vulgarité, et avec en cadeau des scènes étonnantes (danse de Golshifteh dans un café et drame sur un quai de gare)... Excellente productrice, excellents auteurs, la salle n°13 de l'UGC des Halles et bravo au beau gosse, dont la chevelure n'a pas fini de m'énerver.
Dans cette année cinéma morose, rares sont les petits films français à nous surprendre. Pour être honnête, je ne supporte pas Louis Garrel. Mais j'adore Golshifteh Farahani que je suis depuis A propos d'Elly. Pour le coup, je ne suis peut être pas très objectif. Mais j'ai trouvé ce premier long métrage de Garrel, frais, drôle, grave, sensible, tendre. L'actrice d'origine iranienne est comme toujours formidable. Elle éclipse totalement ses deux partenaires. Vincent Macaigne jouant une fois de plus son éternel personnage d'ahuri amoureux. Attachant et émouvant, Les deux amis déboule, pour moi, dans le peloton de tête des films français de l'année. Et Garrel remonte donc dans mon estime par la même occasion. Son film, sans être un chef d'oeuvre, est une très jolie petite surprise.
Un des seules films que j'ai vu ou le scénario est vraiment tout pourri. Mais cela n'a aucune importance, le film n'en a pas besoin. Des acteurs brillants, touchant, marrant ( oui, même Louis Garrel ). Le film est beau de bout en bout. Des plans qui pourrait etre ennuyeux, mais tellement bien film qu'ils deviennent magnifiques.
Pour finir, le rôle féminin est admirablement bien joué, elle passe du banal au ravissant en un tour de caméra.
Il y a des sujets intemporels au cinéma pour peu qu’on ait un regard neuf et qu’on sente l’époque dans laquelle on vit. Garrel signe un film contemporain où les jeunes adultes continuent de rêver d’une vie qu’ils n’auront certainement pas, ont un travail alimentaire en attendant mieux et sont perdus dans leur vie amoureuse, confondant comme Céline Dion, les histoires d’amour et d’amitié.
C’est véritablement l’intérêt du film et de ce triangle. Clément et Abel sont amis depuis longtemps mais n’osent plus se dire les choses et l’apparition d’une femme qui cache un secret (on ne saura jamais pourquoi elle a été emprisonnée) va faire éclater cette amitié qui s’érodait. Dans ce film l’amour n’est jamais montré (ellipse et flou s’en chargent), c’est l’amitié qui y est discuté, évalué, décortiqué comme le montre la formidable scène où Clément fait le point sur son amitié avec Abel.
« Il a de la chance, Il pense tout le temps à moi, il est moins seul ». Cette réplique de Mona résume bien l’état d’esprit des personnages qui se raccrochent égoïstement à toutes formes de sentiments et d’affection, pour combler le vide amoureux, social ou professionnel qui est le leur.
Le film repose sur un excellent trio d’acteurs, Golshifteh Farahani (lire la suite sur le blog)
...quoi dire. Bien réalisé, bien joué mais le sujet et les personnages m'ont laissé perplexe. Je n'aime pas dire qu'un film doit porter un message ou une morale mais là je ne vois pas l'intérêt d'avoir filmé ça. Dur de s'identifier, on n'apprend rien, et on ne passe même pas un bon moment C'est un peu social, ça parle d'amitié si l'on peut dire mais rien qui transporte, et même sans ça, rien qui puisse paraître imaginable. Désolé...