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cylon86
2 544 abonnés
4 430 critiques
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3,0
Publiée le 4 mai 2012
Adapté du roman de Françoise Sagan, ce film de Preminger mélodramatique n'est pas son meilleur, étant un peu trop gorgé de sentiments. Mais il faut lui reconnaître une certaine légèreté dans son approche du sujet qui le rend moins lourd qu'il ne l'est, se reposant sur l'énergie et le charme de ses acteurs que ce soit la fraîche Jean Seberg, le charismatique David Niven ou la belle Deborah Kerr. Les décors sont beaux et les dialogues plutôt bien écrits faisant de ce film un moment sympathique.
Le ton faussement léger est la qualité principale du film. Sous ses dehors chatoyants et la fournaise de la méditerranée se brûlent les jalousies du coeur. Une analyse des moeurs des classes aisées ou la jeunesse magnifique de Jean Seberg devra répondre des conséquence de ses actes désinvoltes.
Initialement, je souhaitais découvrir la filmographie d'un réalisateur à la renommée internationale en démarrant avec Autopsie d'un meurtre, son plus grand succès si je me souviens bien. Cependant, Bonjour tristesse s'est imposé à moi par hasard et j'en suis ravi. Oeuvre qui respire tantôt la fraîcheur haute en couleur, tantôt la déception en noir et blanc, sans jamais faire de telle ou telle émotion un cliché. Ces émotions, elles transparaissent à merveille sous les traits de la superbe Jean Seberg (aperçue chez nous dans À bout de souffle) qui apporte à ce milieu de nouveaux-bourgeois ses nombreux rayons d'obscurité, brillamment exploités par la technicolor, qui inverse le procédé initial : passé n&b et présent en couleur. Un procédé qu'on peut notamment retrouver dans des oeuvres récentes tel le Tetro de Coppola. Mise en scène brillante et photographie adéquate : on peut se dire qu'Otto Preminger est loin d'avoir volé sa réputation, ce qui ne peut que m'encourager à découvrir d'autres de ses oeuvres. En bref, Bonjour tristesse est une comédie dramatico-romantique touchante et mélancolique, pleine de bonnes réflexions.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 9 mai 2021
Pour les adolescents ce film peut avoir un certain attrait. Ne vous laissez pas abuser par le fait que David Niven joue le rôle du père et Deborah Kerr celui de la belle-mère en puissance. Malheureusement trop de choses reposent sur les frêles épaules de Jean Seberg. Elle est belle et incarne facilement l'image d'une adolescente gâtée. Le problème c'est qu'elle peut prendre des poses mais ne sait pas jouer. Est ce que Niven et Kerr pourraient compenser le manque de capacité d'interprétation de Seberg. Il n'y a aucune chance le personnage de Seberg est au centre de l'histoire et aussi jolie soit-elle aussi convaincante soit-elle physiquement à 17 ans elle ne peut pas répondre aux exigences émotionnelles du rôle. Je ne sais pas si elle est devenue une actrice à succès dans sa courte vie car elle n'a pas eu d'impact sur ma conscience dans ses derniers films. Malgré Niven et Kerr cela reste une histoire juvénile exécutée de manière juvénile avec une belle jeune fille qui avait grandement besoin de leçons de comédie...
D'abord, il y a le plaisir d'être accueilli à la Filmothèque du quartier latin, où les calembours du monsieur de la caisse sont toujours savoureux. "Bonjour tristesse", c'est un père et sa fille. La mère n'est plus, le père est un séducteur invétéré, qui enchaine les conquêtes et bénéficie de la complicité de sa fille pour passer d'une femme à une autre. Comment dévaster l'adolescence d'une jeune fille? Une femme arrive, c'était une amie de la mère. Elle va occuper une vraie place auprès du père, une tentative de position structurante. Cela sera fatal. Il est des adultes, qui sabotent le devenir de leurs enfants, ici dans un monde, où l'argent coule à flot... Mais ça ne change rien.
Après des débuts sous le soleil d’une mièvrerie affligeante et passablement démodée (façon Sissi), on en arrive enfin à l’étude psychologique des personnages qui n’est pas inintéressante et à ce conflit de femmes qui se termine mal. On note l’utilisation du N&B pour illustrer la tristesse.
J'ai trouvé ça mauvais. Qu'est-ce qu'on en a foutre des états d'âme d'une jeune fille enfant gâtée de la grande bourgeoisie friquée, en vacances sur la Côte d'Azur, et qui conduit une voiture décapotable ! La nouvelle belle-mère qui se met à lui donner des ordres : ça sonne faux. Des personnages que j'ai trouvés superficiels et horripilants au possible, sans parler de la relation débile père fille, qui s'embrassent sur la bouche. Si c'est ce monde en toc, les romans de Françoise Sagan, j'ai bien fait de ne pas en lire.
Bonjour Tristesse est un film très Américain qui sait se faire remarquer. C'est captivant et plutôt juste. Seulement ça se sent que les acteurs sont dirigés par un Américain parce qu'ils pensent comme des Américains et l'on a cette sensation de passé à côté du côté très rationnelle qu'a le français de base. C'est pour cela qu'un français n'a pas de raison de dire je t'aime de manière plate à longueur de journée. Je suis un peu mauvais, maintenant cet aspect a participer à me faire sortir du film. Donc ta faute le film. En ce qui concerne l'aspect purement ésthétique, c'est joli comme des vacances cliché. Bref ça m'inspire pas grand chose non plus. Là où je donne de la valeur au film c'est pour sa narration et son histoire, puisque tout ce drame est tout de même de qualité.
Bonjour tristesse. Un bon film de 1958. Une histoire simple mais très efficace ! On ne s'ennuie pas, les acteurs sont convaincants. De manipulation en manipulation le film avance d'une façon très classe. A voir.