Derniers Avis : Marie Heurtin - Page 6

Film magnifique, bouleversant! On n'en ressort pas indemne. A voir absolument!

Il y a deux films dans Marie Heurtin : la première partie est assez pénible à suivre avec des scènes répétitives d'une lourdeur infinie sur les crises de l'enfant "sauvage" et une deuxième où les progrès sont autant plaisants à voir que magiques. En ce qui me concerne, j'ai ressenti un malaise face à l'exagération (l'outrance ?) présente dans les deux parties. Isabelle Carré est aussi peu crédible qu'Ariane Rivoire l'est. Elle fait passer l'émotion qui monte crescendo jusqu'à l'émouvante scène finale. Elle est magnifique dans la transformation de son personnage. Très belle musique pour qui aime les cordes romantiques baroques (musiques originales de Sonia Wieder-Atherton). Mais le scénario, linéaire, est un peu plat, souvent génant - incohérent - , bonne direction d'acteur pour Ariane et ses parents, dialogues insignifiants, une image plutôt belle mais sans plus...

Marie Heurtin est un biopic porté par des actrices inspirées et une mise en scène gracieuse et élégante. Le rythme est délibérement lent, laissant ainsi l'espace aux acteurs et toute la sensualité diffusée par le film de trouver son intensité. Une réussite indéniable.

Sujet assez difficile. Le film est très proche de celui d'Alice Winocour : Augustine. Mais le traitement de cette histoire vraie est bouleversant. Isabelle Carrée tient là l'une de ses meilleures compositions. Qui d'autre aurait pu jouer soeur Marguerite avec autant de vie et autant de persévérance ? Le film dégage beaucoup d'émotions avec une immense pudeur, nous sommes loin de l'émotion de Mommy (Xavier Dolan). Jean Pierre Améris a un extraordinaire talent. Il m'a fait pleurer.

Excellent film, très émouvant et basé sur une histoire vraie.

Un biopic ou chacun interpète lumineusement bien chaqun des rôles et dont on connait vaguement l'histoire (du moins les grandes lignes pour ma part^^). On a envie (et l'interpétation d'Ariana Rivoine est plus que juste, ce qui aide) de croire au message porté par ce film, tellement la sincérité de l'ensemble est visible et prenante. Pour faire court. En plus d'être complètement humain et d'une grande sincérité. LE film arrive à se montrer émouvant (logique vous me direz^^), tout en alternant quelques moments plutôt cocasse. Qui font plaisir à voir. On pourra être un peu amer, en ce qui concerne la voix off et la musique qui pourront se voir trouver un peu "lourdingue" (mais cela relève un peu notre cher Marie Heurtin... Donc un peu excessif, mais plus ou moins necessaire). Bref; c'est simple, doux et sincère. Entouré de tout ce qui pourrait nous interesser en ce qui concerne le biopic de cette personne, sans jamais en faire trop. Ni sans nous ennuyer, une fois les bases du film assez vite poussé. Pourtant pas fan des biopics, celui-ci à son petit charme et devrait donc ravir les amateurs de ce type de film ou ce qui veulent en savoir plus sur cette personne. Une belle jolie petite histoire donc pour ma part.

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Ce film est différent des autres films, émouvant qui nous a fait bien plonger dans le monde inconnu de Marie Heurtin fille sourde et aveugle c'est dans la grande communication que physique , sensorielle , "visuelle" , lentement constructive , tout a du sens dans l'émotion dans le film c'est naturel et suffisant sans besoin de communication verbale.... Le réalisateur a osé de le montrer mais c'est la réalité ! Bravo ! ( rien à voir avec un film d'Helen Keller )

film atypique avec une isabelle care solaire . très émouvant sans jamais tomber dans la lourdeur grâce a une mise en scène très souple qui joue beaucoup sur des couleur clair et les sons de nature très bien utilisée . Sûrement le meilleur film de son metteur en scène jusqu'à maintenant.

Marie Heurtin est l'archétype du film qui sera perçu de façon dissemblable selon le public qui assiste à la projection.

Les croyants pourront y voir le "salut d'une âme", la réhabilitation d'une petite sauvageonne par le courage d'une femme pieuse.

Les plus cartésiens pourront s'intéresser à cette évidence biologique : le besoin de contact physique qui nous caractérise, comme tous les primates ; la nécessité physiologique également d'un équilibre affectif pour être en mesure d'apprendre

Les fans d'équitation ne manqueront pas de faire le parallèle avec le dressage de chevaux sauvages : spoiler: casser la volonté, dans des rapports de force parfois violent, pour pouvoir éduquer à sa guise ensuite.


Il y a de tout cela dans ce film, sur un thème très peu traité (je n'ai d'autre connaissance que le film "la brute" sur le sujet des sourds et aveugles). C'est en tout cas un film honnête, qui ne génère ni emballement ni rejet.

Le thème du film est loin d'être facile et le scénario parait simple mais l'histoire tient en haleine jusqu'à la fin sans aucun temps mort. Cette réussite est beaucoup liée à ces actrices et leur sincérité touchante ainsi que cette relation difficile telle un combat. Première prestation pour la novice interprète sourde assez bluffante par ailleurs. La réalisation est quant à elle soignée avec de belles images de l'Ain ainsi qu'une subtile musique.

Jean-Pierre Améris est un cinéaste qui sait créer des ambiances chaleureuses à chacun de ses films. Ces dernières années, il a su tirer le meilleur de Poelvoorde avec sa jolie comédie sentimentale « Les émotifs anonymes », recréer l’univers noir mais plein d’espoir d’Hugo dans « L’homme qui rit » il nous revient avec un neuvième film débordant de bonté et d’amour, « Marie Heurtin ». En voyant la bande annonce on craint le film dégoulinant de bons sentiments, de ceux qui ont fait les beaux jours du box office dans les années 50. D’autant que le sujet, l’éducation d’une « sauvageonne », n’a rien d’exceptionnel, « L’enfant sauvage » de François Truffaut ayant marqué à jamais les esprits. Mais « Marie Heurtin » se situe ailleurs, la petite Marie sourde et aveugle de naissance qui est recueillie par les sœurs oblates à l’institut de jeunes filles, n’est pas le personnage principal, elle n’est que le vecteur qui pousse une jeune femme pleine de foi en la vie, Sœur Marguerite, à se surpasser pour lui ouvrir les portes du monde. La description de ce combat existentiel qu’elle mène, aurait pu s’autocentrer sur les principes « salvateurs » de la foi catholique, devenant de fait une espèce d’objet de propagande. Il n’en est rien. On se trouve face un une œuvre profondément humaniste, bienveillante qui s’immisce en vous par de petites touches de grâce (les retrouvailles avec les parents, la scène finale…). Bien évidemment, le film perdrait de sa force sans la présence rayonnante d’Isabelle Carré, de l’incroyable charisme d’Arianna Rivoire et des seconds rôles tout aussi impliqués (notamment l’énorme plaisir de retrouver Laure Duthilleul). Ces prestations extraordinaires viennent gommer les quelques petits défauts de mise en scène, ou de choix de scènes parfois trop « confortables » visant l’émotion à tout prix. Il n’en reste pas moins que « Marie Heurtin » est un très joli film.

Film magnifique !
Edifiant ? Alors j'aime être édifiée ! Il fallait avoir la foi pour tenter un tel apprentissage. Alors pourquoi ne pas la montrer ?
Il paraîtrait aussi que le metteur en scène Jean-Pierre Améris passe trop de temps sur l'épisode du couteau qui va servir de révélateur à Marie. En aucune façon ! D'autant qu'il s'agit d'une sourde-aveugle, qui donc n'entend ni ne voit. Difficile de la faire entrer dans le langage, puis dans l'abstraction...
Il y avait toute une classe d'ados dans le cinéma. Ils sont restés scotchés tout le long du film et ont applaudi avec le public.
Isabelle Carré (lumineuse) et Ariana Rivoire (toute de terreur) sont superbes.
La scène des retrouvailles avec les parents est tout simplement magique.

Film léger n'en déplaise au sujet. C'est en tout cas ce que l'on ressens. Similarité avec "Les émotifs anonymes" dans le ton pudique. Deux, trois scènes fédératrices remplis d'émotion. Le reste passe par à-coups, et la fin est à côté.

La vie de Marie Heurtin nous pique à vif. Une histoire avant tout. Et c'est grâce notamment à une mise en scène sobre que l'on retrouve toute la teneur des émotions que peut offrir l'histoire de ces deux femmes.

Vu en avant première au cinémassy le 8/11 avec la participation de Jean-Pierre Améris et Isabelle Carré.
C'est un film plein d'émotions, sur un sujet très peu traité. Le ton est très juste et toutes les personnes qui se sont exprimées après la projection (entendants et non entendants avec l'aide des interprètes langue des signes - français oralisé) ont manifesté un accueil très chaleureux à ce film.
Isabelle Carré et Jean-Pierre Améris ont donné quelques secrets des coulisses du film, de sa genèse à sa réalisation avec le casting, le choix des lieux, les rencontres avec les sourds-aveugles à Larnay, la communication avec la langue des signes.
Merci à eux.
Souhaitons à ce film un grande réussite. Il en vaut la peine