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FaRem
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2,0
Publiée le 12 mai 2015
Comme souvent dès qu'il y a Sandler dans un film, il se fait défoncer par la critique à tort ou à raison chacun son avis, mais sur ce film, c'est un peu violent sans pour autant être injustifié. "The Cobbler" est un film qui se laisse regarder, mais qui est quand même décevant parce que l'idée de départ est excellente et avec une telle base, on pouvait s'attendre à mieux. La première partie est pas mal, elle exploite bien l'idée avec une large palette de personnages et des situations "amusantes", mais dès lors que l'histoire se concentre sur un seul événement, le film perd, pour moi, énormément de son intérêt. Le scénario n'est pas très bien écrit ça manque d'enjeux et surtout ça manque d'humour, car pour une comédie, les moments drôles sont quasi-inexistants. J'aime bien Sandler, j'aurais aimé le voir dans quelque chose de plus "fou", mais ce n'était apparemment pas le souhait du réalisateur qui a fait un film un peu trop sérieux et trop prévisible.
La vie, telle que chacun la connaît aujourd’hui, apporte quotidiennement son lot de satisfactions et de déceptions sans même nous questionner au préalable. Pour autant, qu’en serait-il si celle-ci nous donnait la possibilité de vivre une expérience unique aussi inattendue qu’effrayante ? Si le courage de l’un n’est plus à prouver, qu’en serait-il lorsqu’elle, lui, aurait à se poser les bonnes questions ? Avec un certain recul et une résonance pas forcément explicite, « The Cobbler » traite une multitude de thématiques et peint le portrait touchant d’un individu qui a perdu le goût de la vie, lui qui regorge pourtant de qualités oubliées. Réalisateur et scénariste confirmé, Thomas McCarthy a su jouer de son passé pour signer en collaboration avec Paul Sado une histoire tantôt réaliste tantôt surréaliste qui n’est pas sans nous rappeler que le changement d’identité est plus que jamais un thème à la mode. La sincérité en plus, bien évidemment, lorsque l’on se rend compte que les intentions d’un homme peuvent aller bien au delà de ses propres convictions. Bien qu’Adam Sandler ne se détache pas vraiment de l’image de ses personnages habituels (effacé, timide, réservé), il convient de lui attribuer les honneurs tant ses rôles de composition sonnent juste et sensibilisent. « The Cobbler » joue de cela et sans jamais mettre de côté son public, il offre de drôles de situations qui ne sont pas sans déplaire.