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    Dalton Trumbo
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    Jean d'O
    Jean d'O

    13 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Malgré une mise en scène assez classique, ce film reste un très grand film. Cela faisait longtemps a vrai dire que je n'avais pas vu un film aussi bien. Bryan Cranston est superbe dans ce rôle ainsi que les autres acteurs. La construction de l'histoire est très bien faite. Du début à la fin, le film reste très bon. Une vraie réussite, a voir!
    Misericorde
    Misericorde

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Film bien joué, intéressant aussi bien humainement qu'historiquement! Il faut juste s'habituer à Bryan Cranston avec des cheveux! ;-)
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Film évoquant une période sombre des Etats-Unis, Dalton Trumbo est une belle surprise. Le film réussit, en effet, à être à la fois essentiel pour se remémorer ce que fut le maccarthysme tout en étant passionnant dans son récit et à être un beau film d'acteurs. Ces derniers arrivent à faire revivre très justement des personnalités célèbres sans être écrasés par l'image de leurs modèles : les non-spécialistes de l'Histoire du cinéma découvrent ainsi qui étaient hors-écran des célébrités telles que John Wayne, Kirk Douglas, Otto Preminger, Edward G. Robinson... Si Bryan Cranston est parfait dans le rôle-titre (il montre notamment très bien comment ce grand scénariste en était arrivé involontairement à se couper progressivement de son entourage), on peut noter en particulier les magnifiques performances du toujours génialissime John Goodman et de Christian Berkel dans le rôle d'Otto Preminger. Jay Roach réussit ainsi à faire revivre cette époque où Hollywood ne présenta pas sa facette la plus glorieuse malgré une réalisation peut-être un peu trop académique. Malgré ce petit bémol, Dalton Trumbo reste un film essentiel à voir pour tout amateur d'Histoire du cinéma ou d'Histoire tout court.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Film très bien mené et très bien interprété sur un sujet d'actualité : la discrimination sur les idées. Une belle leçon sur les valeurs de nos sociétés. Tout simplement excellent.
    alain-92
    alain-92

    325 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Le scénario est parfaitement écrit, très documenté, il mérite une certaine attention. John McNamara s'appuie avec talent sur l'œuvre de Bruce Cook, en y associant les témoignages de Mitzi et Nikola, les deux filles du Dalton Trumbo. Si quelques passages peuvent paraître répétitifs, ils soulignent plus encore, toute la force du récit. C'est l'une des premières grandes réussites de ce long-métrage. Un nouvel éclairage sur cette sombre et lamentable période de l'histoire d'Hollywood qui ne peut que passionner les cinéphiles. La mise en scène sert parfaitement le propos. Le montage est remarquable. La reconstitution parfaite entraîne le spectateur au cœur même de cette époque. La vie de cet homme, Dalton Trumbo, scénariste le mieux payé au monde. Il ne baissa jamais la tête, ni ne trahit l'un de ses compatriotes ou tenta d'être un autre, que celui qu'il était vraiment. Les mots du producteur M. London suffisent à définir parfaitement cet homme à l'épaisse moustache. "Il était à la fois capitaliste et communiste. C'est ce genre de contradictions qui définissent les personnages les plus forts. Par-dessus tout, j'adorais sa volonté d'affronter le pouvoir en place et de sacrifier sa propre carrière au nom d'une cause juste. Trumbo détestait les tyrans. Il refusait de répondre aux questions s'il risquait, chemin faisant, d'être déloyal envers ses amis. Et il l’a payé cher – très cher". Un casting impeccable, permet à chaque acteur de trouver leur juste place. Dans le rôle titre, Bryan Cranston est remarquable, époustouflant de bout en bout. Diane Lane est l'épouse parfaite. David James Elliott, convaincant, campe un John Wayne détestable. Helen Mirren, séduit, une fois encore. Dans le rôle d'Hedda Hopper, elle s'impose dans ce "nid de traîtres" telle une monstrueuse sorcière. Quand la raison d'imposera et que les mots justes raisonneront elle s'écroulera, vaincue sur le terrain même qu'elle piétinait avec mépris. Un rôle secondaire, mais important dans ce récit, celui tenu par Dean O'Gorman qui incarne Kirk Douglas, homme courageux et grand acteur. Un autre nom, dans l'importance de ceux qui ont passé outre la fameuse liste, Christian Berkel dans le rôle d'Otto Preminger.
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Et bien voici un film qui réhabilite les victimes communistes persécutés aux États-Unis durant la guerre froide. Focus sur cette chasse aux sorcières aux USA. Beau film qui met en scène le destin hollywoodien de ce grand scénariste Dalton Trumbo au talent aujourd'hui reconnu. A voir absolument.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Sublime casting, pour un film qui dose parfaitement humour et émotions. Le script est d'une fluidité exemplaire.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Cela plusieurs fois maintenant que les cinéastes américains s’emparent du thème de la liste noire initiée dans les années 50 à la faveur de la chasse aux sorcières anticommuniste. On se souvient par exemple de La liste noire d’Irwin Winkler avec De Niro. Pourtant, aucun film n’est parvenu à traiter le sujet avec force et conviction à la fois. C’est chose faite avec ce Trumbo qui ose décrire la traversée du désert du plus engagé des scénaristes hollywoodiens des années 50. Parfaitement chronologique, et donc classique dans son déroulement, Trumbo nous plonge la tête la première dans cette époque trouble où le moindre ami devient un ennemi potentiel, où celui qui n’a eu de cesse de dénoncer les injustices se retrouve l’esclave d’une industrie hypocrite qui continue à exploiter ses talents sans qu’il puisse en tirer les fruits. Bref un condensé plutôt osé où l’industrie hollywoodienne ne ressort pas grandie. On apprend à aimer ce personnage frondeur (parfois tyrannique et irascible, ce qui n’est pas caché), à trouver de la grandeur dans les figures d’Otto Preminger, cinéaste toujours prêt à braver la censure ou encore dans celle du mégalo Kirk Douglas qui s’engage corps et âme pour la réhabilitation de Trumbo. L’ensemble est très prenant, superbement joué, doté d’un casting souvent très ressemblant (mention particulière pour Kirk Douglas joué par Dean O’Gorman et pour Edward G. Robinson incarné par Michael Stuhlbarg). On regrettera simplement le fameux discours final qui vient bien mettre les points sur les i, au cas où le spectateur n’aurait pas compris, vieille habitude américaine décidément soûlante. Pas de quoi gâcher les deux heures qui précèdent.
    velocio
    velocio

    1 326 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Les bios au cinéma, ça peut donner de bons films, ça peut donner des films exécrables. "Dalton Trumbo" fait partie de la première catégorie et on se félicite que soit ainsi raconté un épisode d'histoire, en gros le maccarthysme, qui ne fait pas particulièrement honneur aux Etats-Unis ! Grand scénariste, Dalton Trumbo a fait partie des 10 d'Hollywood, ces producteurs, scénaristes ou réalisateurs de cinéma qui furent convoqués en 1947 par la Commission sur les activités antiaméricaines en étant accusés d'être, excusez du peu, membres du Parti communiste. Refusant de répondre aux questions du tribunal, Trumbo le paya d'un séjour en prison durant près d'un an et de l'interdiction de pratiquer son métier durant 13 longues années de 1947 à 1960. Cela ne l'empêcha pas d'écrire un nombre incalculable de scénarios sous divers noms d'emprunt. Durant ces 13 années, deux de ses scénarios se virent même décernés l'oscar du meilleur scénario : "Vacances romaines" en 1954 et "Les clameurs se sont tues" en 1957. Ce n'est qu'en 1960 qu'Otto Preminger et Kirk Douglas eurent le courage de mettre son vrai nom aux génériques d'"Exodus" et de "Spartacus" : deux titres qui se terminent par US, ce qui est un clin d'œil malicieux puisque Trumbo n'a cessé de dire qu'il aimait son pays et qu'il voulait simplement qu'il soit encore meilleur. On notera que Arlen Hird, personnage important du film, n'a jamais existé : c'est un mix de 5 scénaristes faisant partie des 10 d'Hollywood, Samuel Ornitz, Alvah Bessie, Albert Maltz, Lester Cole et John Howard Lawson. Bryan Cranston est remarquable dans le rôle de Trumbo et, autour de lui, on remarque surtout Diane Lane (Cleo, la femme de Dalton), Helen Mirren (fabuleuse dans le rôle de Hedda Hopper, une chroniqueuse et échotière de la pire eau qui soit) et John Goodman dans le rôle de Frank King, producteur de beaucoup de navets et de quelques pépites, producteur courageux qui permit à Trumbo de continuer à travailler sous ces fameux noms d'emprunt. A noter que Nikola Trumbo, la fille aînée de Dalton, a travaillé comme consultante sur le film, dont le scénario de John McNamara est l'adaptation de la biographie de Dalton Trumbo écrite en 1977 par Bruce Cook.
    Nitquen57
    Nitquen57

    27 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Film que j'attendais plus ou moins, pas avec hype, mais par légère curiosité après la nomination de Bryan Cranston à l'Oscar du meilleur acteur.

    Le film m'intéressait tout de même néanmoins, car comme beaucoup de films cette année et l'an passé, c'est un film qui parle du monde du cinéma et de ses faces les plus sombres.

    Pour ne pas faire trop de suspense, c'est un biopic, c'est un film d'auteur, et surtout, c'est un film passionnant de A à Z.

    La nomination de Bryan Cranston est plus que méritée, il est méconnaissable dans ce film, changeant sa manière de parler, de se déplacer, et même si on le reconnaît avec cette ignoble moustache, le travail d'interprétation est impressionnant.
    Il est également accompagné par un excellent casting, de Louis CK à Helen Mirren en passant par John Goodman qui prouve encore une fois quel grand acteur il est dans tous les sens du terme.

    Tout ceci n'est que de l'ordre du détail. Ce film raconte une histoire et surtout un fait historique, à savoir comment la guerre et la politique ont pu influencer le monde du cinéma dans les années 50 et 60, avec le communisme et la Guerre Froide qui étaient omniprésents en Amérique.
    Le cinéma est aujourd'hui vu comme un vecteur d'idées, de questions et de messages et c'était déjà le cas à l'époque. La différence réside dans le fait que les messages de l'époque pouvaient salvateurs comme craints, et c'est pourquoi certains scénaristes comme Dalton Trumbo, plutôt influents à l'époque, se sont vus privés du droit d'écrire et ont dû avoir recours à des moyens détournés pour exercer leur métier.

    Je n'en dirai pas plus, mais Trumbo est un long-métrage qui en dit long sur la réalité de l'époque et qui donnera une idée de l'influence qu'à pu avoir le cinéma d'après-guerre sur le cinéma d'aujourd'hui.

    A découvrir très vite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2016
    L'histoire vraie du scénariste américain Dalton Trumbo, ou celle de la chasse aux sorcières menée contre les communistes dans l'industrie cinématographique, conséquence du début de la guerre froide. Le combat d'un homme, brillamment interprété par Bryan Cranston qui s'impose décidément comme un acteur époustouflant (et l'un de mes préférés !). Le scénario et la réalisation sont à la hauteur du personnage.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    66 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Avec « Dalton Trumbo », Jay Roach nous livre une biographie de qualité et un film d’époque impeccable ! Avec un scénario haletant et une photographie magnifique, les cinéphiles en auront vraiment pour leur argent. Les dialogues caustiques et truculents, l’époque sublimée par une réalisation « à l’ancienne », n’ont rien à envier à l’ « Ave Cesar » des frères Cohen qu’il surpasse largement. S’ils abordent tous deux l’envers du décor de l’Hollywood de la première moitié du XXème Siècle, ils n’ont rien de comparable. L’un évoque l’ambiance sur les plateaux, la folie et les aléas des grandes maisons de production alors que l’autre présente la fracture politique de l’époque et l’arrivée du maccarthysme. Là où l’on reprochait aux frères Cohen de faire un beau film creux, on encense Jay Roach de nous servir un beau film documenté et consistant.

    Ce qui fait son succès, c’est notamment l’interprétation magistrale de Bryan Cranston. C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on retrouve Walter White de « Breaking Bad ». A 52 ans, la carrière du comédien prend un tournant fulgurant lorsqu’il incarne le célèbre professeur de chimie atteint d’un cancer du poumon. Récompensé par quatre Emmy Awards et un Golden Globe pour son rôle dans la série, l’acteur n’a jamais déçu. Ici non plus. Dans chacun de ses plans, l’acteur semble habiter son personnage au point de ne jamais le quitter : tous ses sourires, ses regards, ses combats, tous ses gestes concourent à la construction d’un scénariste de génie qu’il est et n’interprète plus. Cranson est dans la peau de Trumbo, parle comme lui, vit comme lui et se fond dans ce rôle comme un caméléon. Le dilemme de son personnage renvoie à l’image d’un homme prisonnier d’une oppression politique infondée : faut nourrir sa famille ou à défendre ses idées au détriment de celle-ci ? Peut-on tout perdre sous prétexte que nos écrits sont dangereux et divulguent des idées inacceptables par une classe politique intolérante ? Cette désolation, Bryan Cranston l’incarne comme personne !

    Diane Lane (« Indian Summer », « Sous le soleil de Toscane ») et Helen Mirren (« Les recettes du bonheur », « La femme au tableau ») qui partagent l’affiche avec l’acteur principal, ont tout à fait leur place dans ce biopic majeur. L’une joue l’épouse dévouée du scénariste, empathique et terre à terre alors que la seconde tient le rôle de l’intransigeante Hedda Hopper, ancienne actrice et chroniqueuse redoutée de l’époque. Si Diane Lane est lumineuse et crève l’écran par ses regards complices, Helen Mirren nous offre à nouveau un jeu impressionnant et se montre d’une férocité qui fera trembler tous les grands de l’Hollywood des années 50. On aime la détester et c’est bien la preuve qu’elle tient son rôle d’une poigne de fer authentique et ô combien bien maîtrisée.

    Au casting secondaire, une troupe de comédiens tout aussi talentueux que ceux que l’on trouve en haut de l’affiche.

    John Goodman en tête. Après le tout bon « 10 Cloverfield Lane », Goodman rempile dans un nouveau rôle adapté à son envergure et nous régale de ce nouveau personnage. Pareil pour Louis C.K. (Scénariste et acteur de la série « Louie ») qui tient le rôle de Arlen Hird, seul personnage fictif du film. A leurs côtés, des sosies presque parfaits des scénaristes ou producteurs de l’époque incarnés par : John Getz, Christian Berkel, Michael Stuhlbarg, Alan Tudyk, Roger Bart ou encore Stephen Root. Côté révélation, Dean O'Gorman (Fili dans « Le Hobbit ») incarne un Kirk Douglas plus vrai que nature. Autant David James Elliott qui interprète John Wayne n’est pas très ressemblant, autant ce premier est véritablement le Spartacus des années 60’…

    Jay Roach, le réalisateur de « Mon beau-père et moi » ou des différents opus de « Austin Powers » nous livre ici un film dense, intelligent et parfaitement maîtrisé. La reconstitution d’époque, les dialogues, tout est soigné et fait de son dernier long-métrage, un petit chef d’oeuvre ! Et ce, du début jusqu’à la fin. Aucun temps mort, aucune lassitude ne transparaissent durant les deux heures de film. On suit l’intrigue avec le même engouement qu’un thriller palpitant. spoiler: Même le clap de fin et ses images d’archives parviennent à garder notre intérêt intact et à nous scotcher à notre siège quelques minutes encore… C’est dire !


    Pour structurer son film et lui donner ce ton mordant qu’on lui adore, le metteur en scène a fait appel au scénariste John McNamara (le concepteur et scénariste de la série « Aquarius » avec David Duchovny). Aidé dans son travail par Nikola et Mitzi Trumbo, les filles de Dalton Trumbo, McNamara s’est appuyé sur un ouvrage déjà consacré au personnage central du film. S’il s’est permis quelques libertés, McNamara a néanmoins réussi le défi de mêler politique et divertissement et en faire un scénario intéressant.

    Amateurs de blockbusters et films d’action, passez votre chemin. « Dalton Trumbo » présente l’histoire d’un homme rempli de convictions et de courage dans une époque où la « démocratie » ne laisse pas la place aux opinions personnelles et n’a de cesse de museler les intellectuels de son temps par peur de voir les principes sociétaux évoluer. Une jolie claque cinématographique que l’on prend avec plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Il se trouve par un concours de circonstance, que j’ai vu le même jour Captain America : Civil War et Dalton Trumbo, à quelques heures d’intervalles. Je m’étais mis en tête de faire une critique de Civil War mais ayant constaté que le film est sympathique mais sans plus et que ça ressemble tout simplement à ce qui as été fait avant par Marvel (si bien que je suis certains que dans le futur je mélangerais probablement les événements arrivés dans Civil War aux films Avengers et vice-versa), je me suis dit qu’il était plus intéressant de donner mon avis sur un film qui sortira dans bien moins de salle et qui mérite pourtant d’être vu: Dalton Trumbo.

    Dalton Trumbo est un biopic de Jay Roach, qui raconte l’histoire d’un scénariste d’Hollywood accusé d’être communiste, alors que la guerre froide bat son plein. Ce scénariste, vous l’aurez deviné, est Dalton Trumbo, considéré comme un génie par ses pairs. Emprisonné et placé sur la Liste Noire, nous suivrons donc le combat de cet homme pour contourner l’interdiction de pouvoir écrire. Le film nous expose donc les répercussions qu’a entrainé la guerre froide sur le monde hollywoodien et plus particulièrement sur Dalton Trumbo.

    Verdict : C’est prenant et immersif ! Nous suivons avec une implication toute particulière l’histoire du scénariste. Avec des dialogues bien écrits et certaines scènes poignantes, on ne peut s’empêcher d’avoir beaucoup d’empathie pour le personnage. On finit même par se rendre compte que les États-Unis de cette époque n’était pas si différente de son adversaire communiste : censure, propagande, prison pour les opposants politique, tolérance 0 du communisme... Le biopic met en lumière avec une douce ironie les armes idéologiques utilisées par l’Amérique du maccarthysme, presque similaires à celles de l’URSS. Entre vie de famille, écriture clandestine et consécration, Dalton Trumbo tente tant bien que mal de trouver sa place dans un monde qui lui fait la guerre, et le film nous le raconte habilement. On passe donc un bon moment et on ne s’ennuie quasiment jamais malgré un rythme parfois lent. Bref, on ne voit pas passer les deux heures de film.

    Après le film reste un biopic ! Pour les allergiques au genre, je vous conseille de passer votre chemin. Celui-ci reste assez classique (voir trop) dans sa narration et on garde une certaine lenteur, caractéristique du biopic. Donc, pas d’actions et de scènes dantesques dans Dalton Trumbo (en même temps ce n’est pas ce qu’on lui demande). Pour ceux dont le genre ne rebute pas, vous trouverez probablement votre bonheur dans Dalton Trumbo, qui est un bon biopic, et à mon avis l’un des meilleurs.

    Voilà, un film bien sympathique et…. Euh attendez ! Dois-je mentionner que c’est BRYAN CRANSTON qui joue Dalton Trumbo ? Je retire ce que j’ai dit concernant ceux qui n’aiment pas les biopics : ce film mérite d’être vu… ne serait-ce que pour Bryan Cranston ! L’acteur jouant Walter White dans Breaking Bad, nous offre une performance de haut niveau ! Le rôle de Trumbo étant clairement taillé pour lui, l’acteur nous fait ressentir tout un panel d’émotion allant du rire aux larmes. Il est le point central de notre immersion, et il est impossible de décrocher du film tant Dalton et Bryan ne font qu’un. Le jeu de Cranston est clairement le petit plus qui fait que le film n’est pas juste sympathique, mais très bon.

    Conclusion : Un biopic de qualité, souligné par la performance de Bryan Cranston
    Pascal I
    Pascal I

    779 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Agréable découverte de cette page de l'histoire américaine. Film un peu long et quelques fois répétitif. Reste l'absurdité de l'intolérance des idées quand elles ne sont pas subversives. Une paranoïa orchestrée politiquement et artistiquement réellement étonnante.
    Confirmation que Bryan Cranston est un excellent acteur en passant. A découvrir ! 3.5/5 !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Un pur biopic comme sait en produire Hollywood. Comme souvent dans ce genre, le premier mérite du film est d'attirer le regard du grand public sur un personnage et des évènements assez peu connus. La performance des acteurs, et en premier lieu Bryan Cranston, est également à mettre au rang des points très positifs.

    On pourra cependant reprocher un déroulé un peu trop lisse et surtout l'absence complète de réflexion sur le fond de l'engagement idéologique de Trumbo. Il s'agit d'un parti pris pour privilégier la présentation du combat pour la liberté d'opinion versus le combat d'idées mais cela dessert quelque peu la force d'analyse du personnage.
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