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Votre avis sur Dalton Trumbo ?
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Ce film est une réussite, vrai. Il retrace une époque pas si loingtaine où les noirs de battaient pour les mêmes droits que les blancs, une époque où les communistes étaient vus comme les terroristes d'aujourd'hui. Mais une époque où le Cinéma plus que jamais a besoin de vivre et où la population a besoin du Cinéma. Ce film est merveilleusement bien filmé et joué par des acteurs géniaux. À voir.
Film que j'attendais plus ou moins, pas avec hype, mais par légère curiosité après la nomination de Bryan Cranston à l'Oscar du meilleur acteur.
Le film m'intéressait tout de même néanmoins, car comme beaucoup de films cette année et l'an passé, c'est un film qui parle du monde du cinéma et de ses faces les plus sombres.
Pour ne pas faire trop de suspense, c'est un biopic, c'est un film d'auteur, et surtout, c'est un film passionnant de A à Z.
La nomination de Bryan Cranston est plus que méritée, il est méconnaissable dans ce film, changeant sa manière de parler, de se déplacer, et même si on le reconnaît avec cette ignoble moustache, le travail d'interprétation est impressionnant.
Il est également accompagné par un excellent casting, de Louis CK à Helen Mirren en passant par John Goodman qui prouve encore une fois quel grand acteur il est dans tous les sens du terme.
Tout ceci n'est que de l'ordre du détail. Ce film raconte une histoire et surtout un fait historique, à savoir comment la guerre et la politique ont pu influencer le monde du cinéma dans les années 50 et 60, avec le communisme et la Guerre Froide qui étaient omniprésents en Amérique.
Le cinéma est aujourd'hui vu comme un vecteur d'idées, de questions et de messages et c'était déjà le cas à l'époque. La différence réside dans le fait que les messages de l'époque pouvaient salvateurs comme craints, et c'est pourquoi certains scénaristes comme Dalton Trumbo, plutôt influents à l'époque, se sont vus privés du droit d'écrire et ont dû avoir recours à des moyens détournés pour exercer leur métier.
Je n'en dirai pas plus, mais Trumbo est un long-métrage qui en dit long sur la réalité de l'époque et qui donnera une idée de l'influence qu'à pu avoir le cinéma d'après-guerre sur le cinéma d'aujourd'hui.
A découvrir très vite.
Le film m'intéressait tout de même néanmoins, car comme beaucoup de films cette année et l'an passé, c'est un film qui parle du monde du cinéma et de ses faces les plus sombres.
Pour ne pas faire trop de suspense, c'est un biopic, c'est un film d'auteur, et surtout, c'est un film passionnant de A à Z.
La nomination de Bryan Cranston est plus que méritée, il est méconnaissable dans ce film, changeant sa manière de parler, de se déplacer, et même si on le reconnaît avec cette ignoble moustache, le travail d'interprétation est impressionnant.
Il est également accompagné par un excellent casting, de Louis CK à Helen Mirren en passant par John Goodman qui prouve encore une fois quel grand acteur il est dans tous les sens du terme.
Tout ceci n'est que de l'ordre du détail. Ce film raconte une histoire et surtout un fait historique, à savoir comment la guerre et la politique ont pu influencer le monde du cinéma dans les années 50 et 60, avec le communisme et la Guerre Froide qui étaient omniprésents en Amérique.
Le cinéma est aujourd'hui vu comme un vecteur d'idées, de questions et de messages et c'était déjà le cas à l'époque. La différence réside dans le fait que les messages de l'époque pouvaient salvateurs comme craints, et c'est pourquoi certains scénaristes comme Dalton Trumbo, plutôt influents à l'époque, se sont vus privés du droit d'écrire et ont dû avoir recours à des moyens détournés pour exercer leur métier.
Je n'en dirai pas plus, mais Trumbo est un long-métrage qui en dit long sur la réalité de l'époque et qui donnera une idée de l'influence qu'à pu avoir le cinéma d'après-guerre sur le cinéma d'aujourd'hui.
A découvrir très vite.
Dalton Trumbo est un scénariste hollywoodien de la sombre période de la chasse aux sorcières. Communiste, il a été banni des grands studios et a travaillé dans l'ombre. Ce film, c'est cette histoire. Il s'agit donc d'une biographie, genre dont je ne suis pas vraiment fan à la base. L'histoire est en effet captivante par ses rebondissements et ses enjeux (sous traités ceci dit) mais la forme est somme toute assez sage et académique. On ne sera pas retourné par l’émotion mais on apprendra pas mal de choses au passage et on profitera d'un humour fin omniprésent. C'est déjà pas si mal. En fait, en plus de l'histoire narrée, c'est l’interprétation qui fait le véritable intérêt du film. Bryan Cranston y est magistral (cette tronche!!!) et John Goodman aussi irrésistible que d'habitude. Un peu d'audace formelle et une meilleure mise en perspective des enjeux politiques et artistiques auraient permis de faire de tout ça un grand film. Un très bon moment néanmoins.
Yves G.
Scénariste à Hollywood, Donald Trumbo fut victime de la chasse aux sorcières pendant les années 50. Coupable d’être membre du Parti communiste, il fut emprisonné puis licencié. Il dut recourir à des pseudonymes et à des prête-noms pour continuer à travailler, rédigeant des scénarios de série B mais aussi des chefs-d’œuvre couronnés aux Oscars (Vacances romaines en 1954, Les Clameurs se sont tues en 1957).
Dalton Trumbo a les traits de Bryan Cranston, le héros de la cultissime série Breaking Bad. Autour de lui les silhouettes plus vraies que nature de Kirk Douglas, John Wayne, Otto Preminger et Edward G. Robinson. La jeune Elle Fanning (Somewhere, Super 8, Twixt…) confirme son talent de future star.
Sans doute la réalisation de Jay Roach est-elle trop académique pour susciter l’admiration. Mais il ne faut pas bouder son plaisir face à cette reconstitution soignée du Hollywood des années 50 et à ce destin poignant d’un homme qui ne renia jamais ses convictions ni ne perdit son sens de l’humour face à l’hystérie maccarthyste.
Dalton Trumbo a les traits de Bryan Cranston, le héros de la cultissime série Breaking Bad. Autour de lui les silhouettes plus vraies que nature de Kirk Douglas, John Wayne, Otto Preminger et Edward G. Robinson. La jeune Elle Fanning (Somewhere, Super 8, Twixt…) confirme son talent de future star.
Sans doute la réalisation de Jay Roach est-elle trop académique pour susciter l’admiration. Mais il ne faut pas bouder son plaisir face à cette reconstitution soignée du Hollywood des années 50 et à ce destin poignant d’un homme qui ne renia jamais ses convictions ni ne perdit son sens de l’humour face à l’hystérie maccarthyste.
Cinéphiles 44
Dalton Trumbo est un écrivain et scénariste américain. Accusé d’être communiste pendant la Guerre Froide, celui-ci a été placé sur une liste noire l’empêchant de travailler. Pourtant l’homme à écrit des scénarios mémorables, ne citons que Vacances Romaines, Exodus ou Spartacus. Il a également réalisé un film, Johnny s’en va-t-en-guerre. C’est alors que Bryan Cranston va endosser le rôle de Dalton pour rendre hommage à cette légende du cinéma Hollywoodien. Sous ses apparences rageuses et débordées, dénigrant presque sa vie de famille, le comédien incarne la stature à la perfection. Malheureusement, la mise en scène manque de lâché-prise. Ainsi, nous restons peu surpris lorsque le scénario passe du comique au drame. Les costumes et la présence de personnages emblématiques tels que Kirk Douglas font malgré tout plaisir à voir.. Dalton Trumbo a le mérite d’être un biopic qui nous plante un décor hommage et didactique, mais la construction poursuit un chemin sans surprises en reprenant tous les codes du genre.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
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ManoCornuta
Biopic concentré sur la période noire du maccarthysme et de la chasse aux communistes, le film suit un schéma on ne peut plus classique et linéaire, grandement sauvé par ses qualités d'écriture indéniables et par une interprétation d'ensemble de haut niveau, où domine évidemment Bryan Cranston. Académique mais sans complaisance, le destin de ce personnage hors norme y est finement exposé, ne se concentrant pas sur son seul travail de scénariste mais tenant compte pleinement des bouleversements personnels. La reconstitution d'époque est vraiment soignée et les deux heures passent comme une lettre à la poste.
Que Hollywood rende hommage à un de ses auteurs les plus talentueux et les plus féconds... 68 ans après l'avoir contraint à travailler sous des pseudonymes et à s'exiler au Mexique est sans doute dans l'ordre des choses. On regrettera toutefois que les convictions profondes de Trumbo n'apparaissent guère, en dépit de tout le talent de Cranston, et que le Maccarthysme semble relever d'un malentendu suscité par quelques illuminés, dont la fameuse chroniqueuse anticommuniste hystérique, antisémite de surcroît, Hedda Hopper, interprétée de façon réjouissante par l'excellente Helen Mirren. Quelques autres stars apparaissent avec plus ou moins de bonheur sous les traits d'acteurs qui ne leur ressemblent pas toujours, ce qui est un peu gênant, tels Edawrd G. Robinson, John Wayne et Kirk Douglas. On s'étonnera tout de même de l'absence de Howard Fast, autre victime du maccarthysme et auteur du roman Spartacus dont Trumbo tira son scénario. La reconstitution d'époque est réussie et l'humour caustique et décalé de Trumbo sauve le film de l'académisme complet. Un biopic sympathique, dont les meilleures séquences sont sans doute celles où Trumbo, à la tête d'une équipe de scénaristes blacklistés, doit fabriquer des scénarios à la chaîne pour des producteurs de séries Z.
La mise en scène de la réalisation est originale, de beaux effets, la biographie qui m’était inconnue jusque là, de ce scénariste prolifique de l’âge d’or d’Hollywood est touchante, dans le contexte de la peur pendant la guerre froide.
scenariste repute d hollywood qui a le droit a son petit biopic ! Je vais passer rapidement sur la partie biopic ! J aime pas ca reste gres classique ca a du mal a demarrer mais une fois qu on passe sur l histoire de spartacus la ca devient interessant mais c est l histoire qui le veux !
La realisation sans etre exceptionnel fait l affaire ! Bryan canston est super en scenariste depasser et en mal de revanche !
Un film qui revolte mais aussi un moment d histoire peu connu et peu reluisant d holywood ! Interessant mais qui reste classique ! Mention speciale au multiple reference au chef d oeuvre jhonny got his gun !
Et puis elle fanning !!
La realisation sans etre exceptionnel fait l affaire ! Bryan canston est super en scenariste depasser et en mal de revanche !
Un film qui revolte mais aussi un moment d histoire peu connu et peu reluisant d holywood ! Interessant mais qui reste classique ! Mention speciale au multiple reference au chef d oeuvre jhonny got his gun !
Et puis elle fanning !!
Dalton Trumbo (sobrement Trumbo en V.O.), biopic sur le célèbre scénariste hollywoodien du même nom qui vers la fin des années 50 jusqu’en 1960 fut placé sur les listes noires d’Hollywood à cause du maccarthysme. Il faisait partie des "Dix d’Hollywood", lui et d’autres scénaristes et réalisateurs furent interdit d’exercer leur travail dû au fait d’une attitude communiste. Le film s’attarde sur cette période-là de la vie de son personnage, une excellente idée d’autant plus que Dalton Trumbo est un pur biopic calibré pour les Oscar. Il n’y a pas grand-chose à en dire en termes de pur cinéma, Trumbo est un film qui se regarde comme une leçon, leçon dès plus plus intéressante d’ailleurs. Ici on oscille entre le biopic et la page Wikipédia sans que ça soit l’un ou l’autre et pourtant les deux à la fois.
-la suite de cette critique dans le lien ci-dessous- *FreshBuzzCinéma*
-la suite de cette critique dans le lien ci-dessous- *FreshBuzzCinéma*
Ce film est au service d’un sujet très intéressant, dont j’ignorais honnêtement tout a priori, ce qui a comblé ma soif de culture générale. Mais ce film ne se contente pas d’un aspect presque documentaire (ce qui mérite d’être souligné car cela est loin d’être gagné d’avance), notamment grâce à un jeu d’acteurs tout à fait crédible, quoique très classique dans l’exécution pour l’acteur principal, et à un scénario de qualité : on n’assiste pas purement à un one-man show car il y a de la place et de la matière pour que les seconds rôles brillent, et le rythme est également équilibré, dans le sens où il n’y a pas de longueurs particulières. En somme, ce n’est pas le film de l’année, mais j’ai été autant convaincue par le fond que par la forme, ce qui est la garantie d’un visionnage agréable.
Encore un bon film, très classique, plein de nuances et bien documenté sur une histoire vraie, avec un casting solide et efficace, mené par le héros de "Breaking bad".
Centré sur la vie de la famille Trumbo, ce film raconte la période sombre du maccarthysme à Hollywood.
Plein d'humour, de profondeur et d'humanité le personnage principal, brillant scénariste, communiste et ancien combattant, lutte pour ce qu'il croit juste.
On y croise Kirk Douglas, John Wayne, Otto Preminger, on y voit Audrey Hepburn, Gregory Peck, Ronald Reagan et on y évoque Stanley Kubrick.
Très bien construit, décoré, costumé, avec une bonne bande son, intégrant des images d'archives, ce film illustre avec brio que si le talent ne renonce pas à sa liberté et à son intégrité il peut triompher de beaucoup de choses.
Centré sur la vie de la famille Trumbo, ce film raconte la période sombre du maccarthysme à Hollywood.
Plein d'humour, de profondeur et d'humanité le personnage principal, brillant scénariste, communiste et ancien combattant, lutte pour ce qu'il croit juste.
On y croise Kirk Douglas, John Wayne, Otto Preminger, on y voit Audrey Hepburn, Gregory Peck, Ronald Reagan et on y évoque Stanley Kubrick.
Très bien construit, décoré, costumé, avec une bonne bande son, intégrant des images d'archives, ce film illustre avec brio que si le talent ne renonce pas à sa liberté et à son intégrité il peut triompher de beaucoup de choses.
Excellent biopic sur le courage, la dignité et le combat de Dalton Trumbo, scénariste injustement blacklisté pendant l'inquisition maccarthyste à Hollywood. Le film est clair sur les acteurs qui se sont compromis lâchement à cette époque : Robert Taylor, Ronald Reagan, Edward G Robinson, John Wayne etc. Ils n'en sortent pas grandis.
L'histoire de Dalton Trumbo dans les années 50 hollywoodiennes illustre la persécution dont ont été victimes bon nombre de communistes américains par les autorités américaines en pleine guerre froide. Bryan Cranston est Dalton Trumbo dans cette belle réalisation de Jay Roach avec cette reproduction très fidèle et documentée de cette période sombre et agitée des États-Unis.
Etonnant et instructif biopic, “Dalton Trumbo“ joue sur 3 aspects plutôt bien équilibrés: l’homme public communiste, l’homme artiste-scénariste, et le père de famille. En pleine Guerre Froide et Maccarthysme, Trumbo est victime de ses convictions politiques affichées, subit et paye le prix fort de sa liberté d’expression bafouée. Le film montre très bien la lâcheté et l’hypocrisie publique de la société américaine de l’époque, qui étouffe médiatiquement ou met sous les verrous l’ennemi communiste de l’intérieur. Parallèlement, l’homme scénariste de talent, à l’origine de nombreux succès hollywoodiens, est décrit comme un génie, mais contraint de s’éclipser publiquement, continue de manière acharnée à travailler secrètement et avec autant d’efficacité contre l'adversité. La charge contre le système hollywoodien y est féroce, on y découvre un envers du décor peu reluisant, d’autant plus percutant que de célèbres grands noms et de grands films à succès y sont évoqués. Puis le père de famille, intime, aimant, absent, dont les épreuves le mènent vers un certain mutisme. Ce n’est pas la meilleure partie du film, son traitement est un prétexte à émouvoir ou rendre le propos trop explicite, et souvent à gros sabots. Mais la description du milieu hollywoodien, de sa Liste Noire et de l’incroyable destinée pugnace de Trumbo, valent le détour et le récit demeure passionnant de bout en bout. J.Roach (“Austin Powers“, “Mon Beau-Père...“) ne nous avait pas habitué à tant de sérieux, sa reconversion est bien sage (un peu trop parfois) mais bienvenue, sa construction s’apparente parfois à un thriller préservant un certain suspens. On regrettera un peu le parti-pris unique du film (les méchants ne sont que les non-communistes) et l’absence de scènes qui pousse D.Trumbo vers ce courant de pensée et la manière dont il l’exprime et le revendique. Derrière Trumbo, c’est un très investi B.Cranston qui campe ce truculent personnage: parfois un peu excessif dans ses attitudes pataudes, il livre néanmoins une prestation bluffante et marquante du personnage. A ses côtés, un casting béton se fond dans une reconstitution d’époque de qualité. Le génial D.Trumbo est finalement passé à côté d’un exceptionnel scénario: celui passionnant qui décrit son incroyable destinée. Le film “Dalton Trumbo“ rattrape cet oubli et rétablit plusieurs vérités avec un certaine classe.
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