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    My Sweet Pepper Land
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    3,9
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    165 critiques spectateurs

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    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2014
    film drôle et poignant, on est touché par la beauté des acteurs et des paysages. Un village paumé entre l'Iran, la Turquie et l'Irak qui tente de se relever des années de conflits intestinaux sert de toile de fond à ce tout premier western kurde! un petit manque sur le scénario particulièrement sur la fin du film, mais qui n’enlève rien au plaisir : Govend est belle et rebelle, sa musique est formidable et Baran est une sorte de prince charmant décalé et bourru, attachant!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 avril 2014
    J'ai été surpris tout au long du film par les scènes, parfois très drôles, parfois très tendues et par les acteurs qui portent très loin l'expression des sentiments dans des rapports humains où les mots sont rares. Le paysage, sauvage et vertigineux, est filmé avec beaucoup d'intensité.
    On se laisse embarquer par ce film qui sait être léger quand l'histoire devient trop dure, qui ose rire du désespoir de cette société kurde corrompue et gangrenée par les archaïsmes religieux. Les scènes tournées de nuit nous plongent très intimement dans les peurs de la jeune maîtresse d'école et, c'est avec une jubilation presque primaire que l'on se prend à rêver au sauvetage de cette magnifique actrice par le non moins étincelant héros du film.
    J'aime ces films auxquels on repense encore longtemps après être sorti de la salle. Même si la trame principale du film est une histoire d'amour, le film aborde en filigrane des sujets révoltants.
    Le réalisme des images et du son son frappants, on est totalement plongé dans le film comme si on était à côté des acteurs. Je n'ai jamais entendu le bruit des armes avec autant de véracité.
    Ce film est une belle alchimie d'amour, de pudeur, de violence, de beauté, de rire, de peinture de la société kurde, de surprises, d'élégance....
    Kovnen
    Kovnen

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Des paysages magnifiques, de très beaux acteurs, une belle bande-son. Mis à part ça c'est un film bâclé au scénario prévisible et aux dialogues dont la mièvrerie prête à rire.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Hiner Saleem revient à sa terre natale avec son nouveau long-métrage, My Sweet Pepper Land, un habile mélange de comédie, de western et de drame social. Avec l'humour comme arme massive, le réalisateur montre les difficultés de vivre sur les hauts plateaux du Kurdistan.

    ...)
    Claudine G
    Claudine G

    203 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Un shérif et son adjoint face aux caïds de ce village perdu au Kurdistan, cette jeune institutrice désireuse d'apprendre aux enfants (qui ne demandent que cela) la culture et la civilisation, un panel qui réussit à nous faire vivre des moments intenses. Je ne connaissais pas F. Farahani très crédible en enseignante téméraire et courageuse, en dépit de sa famille et surtout ses frères qui aimeraient la faire rentrer dans "le rang". Les femmes n'ont guère droit à la parole et encore moins avoir des idées dans ce pays. C'est une lutte que les deux acteurs principaux nous font partager entre la morale et les mafieux. Intéressant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2014
    "My Sweet Pepper Land" de Hiner Saleem est un film exotique et rafraîchissant.
    L'action se déroule au Kurdistan, cette région de l'Iraq devenue indépendante de fait depuis 2003 et la chute de Saddam Hussein. Ancien combattant pour l'indépendance, Baran est entré dans la police. Il incarne les aspirations et les contradictions de ce jeune État qui peine à faire respecter la loi sur son territoire. Nommé dans une petite ville reculée, à quelques encablures de la frontière turque, il doit affronter Aziz Aga, le potentat local qui s'appuie sur la tradition pour faire régner la terreur. Il croise le chemin de l'institutrice du village, la belle Govend qui, elle aussi, combat par son travail le patriarcat qui voudrait la cloîtrer et la marier.

    Ce film inclassable mélange plusieurs genres : le western au premier chef façon "Les sept mercenaires" ou "Il était une fois dans l'ouest" ("il était une fois dans l'est" titre joliment Libération), le film noir dans le dernier quart d'heure, la comédie romantique avec l'idylle qui se noue entre les deux héros et la comédie loufoque façon Kusturica. Rajoutez-y la beauté à couper le souffle de Golshifteh Faharani (l'actrice de Syngue Sabour) et le son envoutant du hang, vous obtiendrez l'une des plus réussies surprises cinématographiques du moi.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Je ne sait pas trop comment definir ce film qui commence par certaines boutades et ensuite cla devient plus passionnant et moi je kiffe cette tres belle et remarquable comedienne que j'aimerai voir plus souvent et dans un autre registre.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Voilà un film qui déménage. Plein d'humour et d'humanité, d'entrain et d'énergie, ce western kurde emporte sur son passage toute la bêtise humaine, de l'amour des armes et de la guerre au machisme le plus bête. Emmenés par un couple d'acteurs formidables et notamment la toujours sublime Farahani, on découvre un pays perdu situé aux confins de l'Iran, de l'Irak et de la Turquie, dominé par un petit calife local et ses sbires maladroits et où d'improbables guerrières courageuses ridiculisent des moustachus féroces.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Quand on apprend qu'un nouveau Hiner Saleem est à l'affiche -qu'est ce qu'il nous avait manqué, ces derniers temps, et qu'en plus il fait tourner, aouououwwwh! (pour la version parlante, voir le loup de Tex Avery) la plus jolie femme du monde, Golshifteh Farahani (tout est parfait chez elle: nez droit, ligne des sourcils, bouche sublime, yeux en amande..... les Iraniens n'en voulaient plus parce qu'elle montre trop de peau et de cheveux? Allez, on se la garde, et on leur laisse leurs thons....), on y est, bien sûr, à la première séance du mercredi.

    N'arrivez pas en retard de cinq minutes. Car tout Hiner Saleem est dans la première scène. Une pauvre cour de prison, un tribunal improvisé où l'instituteur et le mollah siègent à côté du représentant de la loi qui prend la parole, gonflé de bonheur et d'importance "Au nom de la nouvelle République Kurde indépendante et démocratique, j'ai l'honneur de procéder aujourd'hui à la notre première exécution capitale....." Il faudra s'y reprendre à deux fois pour zigouiller le malheureux voleur de poules qui crie son innocence, car rien n'est vraiment organisé....

    Saleem considère que la situation du Moyen Orient en général et du Kurdistan en particulier est trop tragique pour qu'on puisse faire autre chose que d'en rigoler. Il cite un proverbe: Dieu a créé dix Kurdes, et le onzième pour les faire rire.....

    C'est au nord de ce "Kurdistan indépendant", sur le territoire d'Iraq dans cette zone frontalière avec la Turquie, pas très loin de la Syrie, pas très loin de l'Iran, zone de tous les trafics, de toutes les contrebandes, que vont se rencontrer nos deux héros.

    Baran (Korkmaz Arslan) est un ancien combattant de l'indépendance. Pendant vingt ans, il a guerroyé contre le régime de Hussein. Maintenant, il aspire à revenir chez lui, vivre en paix..... Mais chez lui, il y a sa mère, infatigable marieuse, qui ne cesse de lui amener les concurrentes les plus improbables. Baran préfère encore reprendre du service.... et on l'envoie, chef de la police, au bout de n'importe où. Baran est plein de bonne volonté, de bonnes intentions, (d'illusions?) Dans cette merveilleuse nation démocratique, l'ordre et la loi doivent régner partout!

    Sauf qu'il y a quelqu'un qui fait déjà régner l'ordre, à sa façon. Le seigneur du lieu, Aziz Aga (Tarik Akreyî ), maître absolu des trafics et de la contrebande, aidé de son neveu et premier lieutenant et d'une bande de sbires. Il tient la population par la peur et les faveurs; il essaye d'acheter Baran, avant de lui déclarer la guerre.

    En même temps revient Govend, l'institutrice. Une jeune fille, seule, dans ce pays? Le retour de la jeune femme a été l'objet d'un conciliabule familial: les parents..... et une tripotée de frères, l'un est un vrai furieux, d'autres sont beaucoup plus modérés. Bref, le pater familias fait confiance à Govend: elle saura ne pas déshonorer la famille....

    De tout cela, qui est sociologiquement passionnant, on voit à quel point les Kurdes sont différents des autres peuples de la région. La religion est aux abonnés absents. Pas de prières, pas de mollahs, on ne se salue pas à coups de "salam aleikoun". Et Govend se promène tête nue.... Enfin, dans la montagne, évolue un étrange groupe de résistantes. Ce sont des Kurdes. Mais Turques! et féministes! Dont, naturellement, Aziz Aga veut également la peau.....

    Voilà le décor. Ajoutons qu'il est magnifique: montagnes âpres et arides, désolées. Et, à partir de là, vous pensez que Saleem va nous concocter un drame sociologico -politique? Point du tout! Saleem ne se soucie pas d'être là où on l'attend. Il est là pour s'amuser.... Alors, il tourne: un western, à la Sergio Leone. Avec tous les codes du genre, les plus improbables et les plus absurdes. Panpanpan, tous morts! Aziz Aga, c'est le gros propriétaire terrien qui rackette les fermiers; sa bande galope à bride abattue dans les rocailles, chevauchant des petits barbes étiques mais au pied sûr. Baran est le shérif, avec son adjoint pas très courageux. Et l'institutrice, il y a toujours une jolie institutrice dans un western, dont le shérif est amoureux mais il est bien trop empoté pour l'avouer.... Et c'est par elle que l'ignoble Aziz Aga va tenter d'abattre Baran; on avertit la famille: les deux jeunes gens ont une liaison. La honte absolue. Les frères radinent en masse. Le furieux veut, naturellement, la tuer pour laver le déshonneur de la famille.... mais heureusement, les plus modérés le détourneront de cette solution extrême....

    Ce film est jubilatoire, et en même temps, Saleem nous dit beaucoup de chose sur son pays; son côté médiéval, ses seigneurs féodaux, sa loi de la jungle qui perdure, et en même temps, l'espoir d'une vie nouvelle avec des garçons courageux et honnêtes comme Saleem, des filles courageuses et déterminées comme Govend. Avec eux, l'espérance de bâtir un Kurdistan REELLEMENT libre et démocratique.... Même si, il est vrai, on ne retrouve pas tout à fait le surréalisme ravageur de, disons, Vodka Lemon, c'est un film à ne manquer sous aucun prétexte!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Pays sans état, le Kurdistan s’étend entre Turquie, Iran et Irak, « son triangle des Bermudes ». C’est dans un village de montagne, proche de l’Irak, que Baran est envoyé comme chef de Police après avoir vaillamment combattu contre Saddam Hussein. Il va tenter de mettre fin aux trafics en tous genres, couverts par le caïd local. C’est dans ce même village que la belle Govend débarque comme institutrice, fuyant ainsi le mariage arrangé par sa famille.

    On devine forcément ce qui va se passer entre le justicier et l’insoumise. Mais l’essentiel est ailleurs. Justice et liberté, c’est évidemment ce qui manque le plus dans une région prisonnière de sa propre violence. La première scène montrant une tentative de pendaison dérisoire et bâclée donne le ton du film : on peut rire du pire ! Y compris de l’obscurantisme familial qui étouffe la moindre velléité émancipatrice.

    Hiner Saleem n’arrête pas de s’affranchir des stéréotypes. Parce que l’humour est son arme. Et qu’on peut voir son film comme « un hommage direct au western », dont il adopte certains codes. Et qu’à défaut adoucir tous les mœurs, cette distance lui permet de se moquer de l’absurdité du monde. Une absurdité qui contraste avec l’empathie des personnages, notamment Golshifteh Farahani, vue dans « Le Passé », et la majesté des paysages de montagne, puisque tout le film est tourné en décors naturels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Le film est ambitieux car il essaye de jongler entre un coté western spaghetti tourné en dérision et un côté très sérieux sur la corruption, la liberté des femmes, l'indépendance du Kurdistan etc... Le réalisateur s'en sort plutot bien grâce à la prestation superbe des acteurs principaux. Le scénario se tient bien aussi. Mais l'ambiance est un peu sur un fil et oscille entre les deux aspects, c'est un film qui exige beaucoup du spectateur pour suivre ce que veut nous dire le film. Intéressant
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Plutôt une déception. Le scenario est ultra prévisible. L'humour abordé est raté (scène d'ouverture par exemple, elle m'a laissé de marbre). Le film est assez enuyeux, car il est mièvre et les thèmes abordées assez courus ("Wajma une femme afghane", ...). Restent les paysages (déjà vus en partie dans le "Tableau noir") et Golshifteh Farahani,
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Un petit bijou.....rien à ajouter; c'est juste ,pour ma part, un des meilleurs films de cette année.....
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Dès le début du film, le ton est donné : maintenant que l'armée de Saddam Hussein n'occupe plus le Kurdistan, la nouvelle démocratie du pays met en pratique sa première condamnation à mort avec maladresse. La corde est trop longue, le condamné s'écroule par terre et les gens présents débattent sur la façon d'en finir. Avec ce film aux allures de western, Hiner Saleem nous en dit long sur l'état d'esprit qui règne au Kurdistan où les femmes célibataires sont mal vues et où règne encore les conflits et la pauvreté. "My Sweet Pepper Land", c'est l'histoire de ce pays mais traitée avec un certain humour noir qui rend le film très prenant car c'est sous le couvert de l'arrivée d'un shérif dans un village perdu à la frontière de plusieurs pays (sujet typique de westerns) que Saleem parle de la situation du pays sans nous ennuyer. Le résultat est convaincant, doté d'une solide mise en scène aux superbes décors naturels et rempli d'acteurs aux trognes dignes d'un Sergio Leone. Parmi ce casting viril (dont on retiendra Korkmaz Arslan), Goldshifteh Farahani incarne à merveille une institutrice qui s'impose d'elle-même dans un milieu qui ne veut pas d'elle.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Après le très joli Si tu meurs, je te tue, le réalisateur français d'origine kurde Hiner Saleem retourne sur la terre de ses ancêtres pour son nouveau film. Pour être honnête, My sweet pepper land n'a rien d'original à première vue. Mais la mise en scène est élégante même si classique. Elle a le mérite de nous offrir de superbes images (tournées entièrement en décors naturels). Elle fait vivre son histoire avec...
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