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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 juin 2014
Dans les belles montagnes kurdes, la frontière est mince entre comédie grinçante, drame politique et western (ou devrais-je dire "Eastern" pour reprendre les mots du réalisateur). Le film s'ouvre sur une scène de condamnation à mort d'une absurde cruauté. Il y a d'ailleurs une phrase qui nous met dans l'ambiance "C'est la première condamnation à mort dans notre nouvelle démocratie et je veux que les choses soient bien faites".
Le héros, Baran, a tout du cowboy solitaire avec son chapeau, son revolver à la ceinture et son cheval. Pour lutter contre le crime, il a un second, Reber, sorte de shérif adjoint , et bien entendu la touche féminine en la personne de Govend, têtue et idéaliste comme lui. Un schéma à la fois rassurant et promettant l'aventure. Le réalisateur s'en écarte ensuite, mettant en scène un pays peu représenté au cinéma et parsemant le drame de touches d'humour et de grâce.
Dans un décor figé dans le temps, Baran et Govend se débattent pour vivre selon leurs choix. Le contraste est permanent entre tradition et modernité, usages anciens et lois nouvelles.
L'interprétation est fine et juste, Golshifteh Faharani en tête, lumineuse, magnétique, divine. Elle forme avec Korkmaz Arslan, un couple très attachant.
La fin,un peu convenue, montre tout l'espoir que le réalisateur a dans la jeunesse de son pays.
En Bref : un film qui parfois trébuche mais nous envoûte inévitablement. Dans la bande annonce, délectez-vous de la scène de la salle de classe, très touchante.
De l’art ou du cochon, allez savoir ce que Hiner Saleem a voulu nous raconter dans ce western afghan qui ne dit pas trop son nom , et n’impose aucune direction précise ( grand écart entre Kusturica et Tarentino ) en jouant des codes du far-west pour s’en amuser ou grossir le trait d’une dramaturgie bien réelle. L’affiche est plutôt agréable, conduite par la belle Golshifteh Farahani qui sans forcer son talent donne une certaine crédibilité à son personnage. Pour en savoir plus
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18 103 critiques
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2,5
Publiée le 7 novembre 2020
My Sweet Pepper Land est un western spaghetti classique situé dans un coin reculé du Kurdistan irakien. Des héros fidèle, une demoiselle en détresse, un groupe de voyous sans foi ni loi à envoyer et comme tournure intéressante un groupe de combattants de la liberté féministes bien armés qui n'aiment personne. C'est une histoire culturellement intéressante, entachée de plusieurs épisodes gratuits de cruauté envers les animaux qui sont passés pour un divertissement qui ont en quelque sorte détruit le film pour moi. Le point culminant était le rôle principal féminin de Golshifteh Farhani jouant un tambour pan mélodieux kurde. Avec les autres musiques cela a fait une bande-son bien meilleure que la moyenne. Bien que classée comme une comédie (elle a ses moments) au Festival international du film de Palm Springs 2014 elle ne l'est pas du tous...
Un film décalé, souvent drôle, à l'humour absurde, malgré son sujet et des situations parfois tragiques. Comme à son habitude, Golshifteh Farahani irradie l'écran.
Aux confins de l’Irak, de la Turquie et de l’Iran, un “Eastern” kurde sympathique et dépaysant au scénario simpliste, avec une belle photo de jolis paysages et d’une (très) jolie actrice qui joue du ...hang!
Des personnages sains et engagés, qui prennent des positions courageuses au fin fond de contrées lointaines. Que le bien l'emporte sur le mal, ça fait du bien parfois de voir cela. Et puis les paysages et les visages sont magnifiques!
Très beau film, touchant, naturel, et d'un dépaysement total ! A voir absolument ! Un film original , qui ne ressemblera a aucun autre. On découvre une société kurde extraordinaire.
ok ok il est vrai que les 'bons sentiments' un peu mièvres ne manquent pas, mais j'ai quand-même été charmée. Les paysages sont superbes et les acteurs plutôt bons. Enfin cet instrument de musique original que je ne connaissait pas... Ce film m'a fait voyager. À voir.
J'avoue avoir beaucoup aimé ce film, les deux héros étant tellement sympathiques. Les images et les paysages sont superbes et le film nous permet de mieux connaître cette région, ses habitants et leurs mœurs.
Une excellente surprise que ce film. Comme l'on déjà dit certains critiques ce film aurait du s'appeler "il était une fois dans l'Est" car il reprend tous les codes des bons vieux westerns. Quant aux acteurs , franchement certains ont eu un césar ou un oscar pour moins que cela... Si je ne met pas 5 étoiles c'est peut être parce qu'il manque un petit "grain de pepper" au scénario pour en faire un vrai chef d'oeuvre ... et aussi parce que le film est un peu trop court à mon gout.
J'ai eu l'occasion de le voir en avant-premier au festival des œillades d'Albi et ce film est super ! L'histoire est un hommage au western spaghetti dans le décor du Kurdistan. Les acteurs sont géniaux et on voit des ressemblances a Quentin Tarantino (Django Unchained). Bref, un très bon film que je conseille vivement !
Un film assez inégale mais plaisant a voir. La dramaturgie du film est assez bien rendue malgré certaines scènes dénués de sens scénaristiques . Quelques plans sont somptueux comme lorsque golshifteh farahani joue du hang ou quelques plans westerns et cela complète les qualité du film.
Baran, résistant du Kurdistan depuis l'âge de 15 ans, retourne voir sa mère. Mais, celle-ci n’a qu’une obsession : lui trouver une épouse. Govend, qui a fait des études jusqu’à l’âge de 26 ans, souhaite mettre ses longues études à profit, mais tant son père que ses nombreux frères ne pensent qu’à lui trouver un mari.
Ces deux personnages, Golshifteh Farahani (Govend) et Korkmaz Arslan (Baran), fuient la même chose : les pressions familiales. L’un devient l’équivalent de commissaire de police et, l’autre, institutrice.
Leur lieu d’affectation est perdu « dans le triangle des Bermudes », dans la montagne, entre l’Iran, l’Irak et la Turquie, où les lois s’inclinent au bénéfice de la coutume et des règles claniques.
Le réalisateur kurde Hiner Saleem nous livre un remake de western Asie-occidentale où l’humour, souvent grinçant, est toujours présent.
Le cadre sublime et la musique captivante (sweet), ne doivent pas faire oublier que les thèmes abordés (pepper) sont certainement plus sérieux qu’il n’y paraissent et que la réalité de la vie quotidienne des habitants du Kurdistan n’en est peut être pas si éloignée.
J'ai vu ce film il y a un an, et il m'en reste toujours quelque chose... j'y repense, cette belle histoire hors du temps, avec le hang drum sur lequel joue la belle institutrice dans les montagnes d'un lieu non défini. Ce film est habité d'un envoûtant romantisme qui se développe encore après son visionnage
Quel bonheur de se retrouver devant un bijou pareil ! La première scène, à la limite de l'absurde, donne le ton et nous embarque dans un voyage assez étrange où l'on ne sait jamais trop devant quel genre on se trouve. Mais qu'importe... A la fois drole, inquiétant, révoltant et émouvant, ce film est une vraie pépite qui filme magnifiquement la beauté de ses acteurs, des paysages allentours et des émotions. Je suis tombée sous le charme de ce film que les critiques spectateurs sur allociné m'ont donné envie de voir ! Merci à vous ! Et puis, quel régal de voir un film non occidental, un film sur le kurdistan qui raconte autre chose, avec d'autres acteurs et un autre point de vue. PS: Merci au ciné Comoedia à Lyon grace auquel on arrive à voir ce genre de films ! Heureusement qu'il y a encore des cinés indépendants pour nous ouvrir l'esprit à d'autres oeuvres.