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    My Sweet Pepper Land
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    3,9
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    165 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Un "shériff" arrive seul et à cheval dans une ville frontière livrée au despotisme d'un potentat locale. Tous ses prédécesseurs semblent morts de mort violente. Les paysages sauvages sont à l'image des habitants, d'où n'émerge quune institutrice idéaliste et indépendante. Les "Indiens" sont des femmes armées de Kalachnikovs. La musique: de la country ou Elvis, ça dépend, et puis un instrument, le hang, qui aurait pu être traditionnel et kurde, mais qui est moderne et suisse. Bref, un western comme on les aime, mais kurdes... La salle était pleine et la séance suivante complète!
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2023
    Une fable kurde teintée d’humour noir, sur deux personnages confrontés aux traditions ancestrales et à un monde intolérant et violent. Malgré un scénario sans surprises, un film attachant avec de beaux plans et la présence de la lumineuse Golshifteh Farahani.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Le dispositif du film est classique: un couple incarnant la modernité et l'avenir du Kurdistan (lui flic intègre, vétéran de la lutte pour l'indépendance ; elle, jeune et belle institutrice) se trouve en butte à tout ce qui tire le jeune pays en arrière: corruption, clanisme, conservatismes sociaux et familiaux. Trois ingrédients permettent à Hiner Saleem d'aller au-delà de ce plaidoyer classique contre l'arriération. D'abord le cadre magnifique des montagnes du Kurdistan, aux confins de l'Irak et de la Turquie: on n'a pas tous les jours l'occasion de voir un film tourné sous ces latitudes. Ensuite la personnalité de ses comédiens principaux, Golshifteh Farahani et (moins souvent mentionné, mais au moins aussi bon) Korkmaz Arslan. Enfin l'idée de tourner cette histoire classique comme un western italien. Le réalisateur s'autorise ainsi des effets de cinéma (scènes d'affrontement quasi chorégraphiées, éclairages intérieurs appuyés, clins d'oeil humoristiques) qu'un parti pris plus réaliste n'aurait pas permis. Tout cela contribue à faire de "My Sweet Pepper Land", non pas un chef d'oeuvre, mais un film doté d'une vraie singularité, et au final assez convaincant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    Après trois films dans la vieille Europe, Hiner Saleem retourne dans le Kurdistan pour signer ce neuvième long-mètrage qui fut en sèlection officielle, « Un certain regard » , au Festival de Cannes 2013! Tournè au fin fond des montagnes près de la frontière turque dans un pays chaotique, "My Sweet Pepper Land" pourrait être le titre d'une chanson du King! Une sorte de western contemporain kurde avec la très belle Golshifteh Farahani en institutrice courage et rebelle qui vit au pèril de sa vie dans un pays frappè par l'obscurantisme et la misogynie! Nous sommes dans un pays où la guerre n'est pas tout à fait finie! L'Irak est à feu et à sang mais pas le Kurdistan, pays qui - matèriellement et moralement - se reconstruit tout doucement mais sûrement! Saddam Hussein est tombè et les kurdes ont maintenant un territoire! C'est vrai qu'il y a la dimension d'un western là dedans avec une actrice pas comme les autres, un vèritable symbole d'indèpendance et de libertè! Quand on connait son histoire et son parcours, d'une certaine manière, Golshifteh Farahani (qui parle parfaitement le français) ne pouvait pas refuser un rôle comme celui-ci...
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Après le très joli Si tu meurs, je te tue, le réalisateur français d'origine kurde Hiner Saleem retourne sur la terre de ses ancêtres pour son nouveau film. Pour être honnête, My sweet pepper land n'a rien d'original à première vue. Mais la mise en scène est élégante même si classique. Elle a le mérite de nous offrir de superbes images (tournées entièrement en décors naturels). Elle fait vivre son histoire avec...
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Le Kurdistan actuel (aujourd’hui reconnu comme territoire indépendant par l’Iran et, depuis peu, par l’Irak suite à un conflit violent mais pas encore par la Turquie) est en tout point similaire à ce que fut l’Amérique du Nord de la fin du 19ème siècle, c’est cette proposition que nous développe le réalisateur Hiner Saleem en y tournant un film en tout point assimilable à un western spaghetti. Si la situation géopolitique de ce pays en construction est survolée (hormis la présence quelques militantes indépendantistes ayant pris le maquis à proximité des frontières turques), ce sont surtout la condition précaire des institutions dans les régions les plus reculés et les rapports de force entre le pouvoir de cet Etat naissant et les tribus aux traditions ancestrales que décrit My Sweet Pepper Land. Un état des lieux amer, filmé dans de splendides décors naturels, teinté d’humour et surtout d’émotions et qui profite de la beauté magnétique de Golshifteh Farahani mais qui manque toutefois d’originalité et de profondeur dans son écriture.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Il y a déjà 17 ans, le réalisateur français d'origine kurde Hiner Saleem nous avait offert un excellent premier long métrage, particulièrement prometteur : "Vive la mariée... et la libération du Kurdistan". Depuis, 6 films s'étaient succédé, tous plus ou moins décevants, le pire étant "Vodka Lemon". Par contre, le dernier des 6, "Si tu meurs, je te tue", sorti en 2010, montrait un petit retour en forme. Avec "My Sweet Pepper Land", le 8ème long métrage d'Hiner Saleem, présenté dans la sélection "Un Certain Regard" à Cannes 2013, on peut parler de grand retour en forme. Ce film, Hiner Saleem est allé le tourner dans son pays d'origine, le Kurdistan. Plus précisément, dans la région autonome du Kurdistan, entité faisant partie de l'Irak. Ce film commence par une scène tragique dans laquelle le réalisateur arrive malgré tout à nous faire rire : le manque d'expérience en la matière fait que la première exécution capitale dans ce Kurdistan devenu autonome tourne au fiasco le plus total ! Le film, ensuite, devient un véritable western, un de ces bons westerns très classiques avec, en prime, une dose d'humour assez féroce et particulièrement bien venue. On y retrouve l'héroïne féminine, Govend, une jeune femme de 28 ans, célibataire, une institutrice qui a réussi à obtenir de son père d'aller enseigner dans un village aux confins de la frontière turque. Il y a le shérif, Baran, en fait commandant de la Police dans ce même village. Il y a l'adjoint du shérif. Et puis, bien sûr, il y a la bande de méchants qui fait régner la terreur dans le village et ses alentours sous la houlette du potentat local, Aziz Aga. A Baran, Aziz Aga suggère de se contenter de toucher sa paye et de ne s'occuper de rien. Quant à Govend, inimaginable qu'une femme célibataire puisse s'occuper de l'éducation des enfants. Pour Aziz Aga, un problème : Baran est intègre ! Quant à Govend, ses frères ne pourront jamais l'empêcher d'être d'une beauté renversante. Produit par Guédiguian, "My sweet Pepper Land" est à la fois un film passionnant, souvent drôle et très intéressant d'un point de vue documentaire. On y retrouve la sublime actrice d'origine iranienne Golshifteh Farahani dans le rôle de Govend. A ses côtés, la plupart des personnages sont interprétés par des acteurs non professionnels et tout à fait excellents. Bien entendu, les paysages sont magnifiques et la musique, très variée et choisie avec soin par le réalisateur pour renforcer ce qu'il montre par les images et les dialogues.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Quelle excellente surprise que ce thriller aux allures de western tourné au Kurdistan, par Hiner Saleem, kurde irakien réfugié en France.

    Dès la première scène (une peine de mort qui a quelque difficulté à aboutir), on est sidéré par le mélange de maîtrise dans la mise en scène, de cocasserie décalée et de sens de l'obeservation.

    Par la suite le film développe la rencontre de ... la suite ici :
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Voilà un film qui déménage. Plein d'humour et d'humanité, d'entrain et d'énergie, ce western kurde emporte sur son passage toute la bêtise humaine, de l'amour des armes et de la guerre au machisme le plus bête. Emmenés par un couple d'acteurs formidables et notamment la toujours sublime Farahani, on découvre un pays perdu situé aux confins de l'Iran, de l'Irak et de la Turquie, dominé par un petit calife local et ses sbires maladroits et où d'improbables guerrières courageuses ridiculisent des moustachus féroces.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2015
    Avec ce nouveau film Hiner Saleem, nous plonge dans le Kurdistan post-Sadam Husein où loin de Bagdad les kurdes tentent de construire ce dont ils rêvent depuis plus d’un siècle un Kurdistan libre et indépendant. Le réalisateur situe l’action dans un petit village à la frontière turque et iranienne et il amène un ex-conbattant de la liberté d’une probité intransigeante et une jeune institutrice célibataire qui tente une deuxième fois de faire son métier d’enseignante. Face à eux se dresse en la personne d’Aziz Aga les vieilles forces conservatrices du patriarcat et des vieilles traditions de potentats locaux qui font la loi. Dans un style revendiqué de western moyen-oriental le réalisateur nous dresse le portrait d’un pays naissant et d’une démocratie balbutiante ou la corruption et le conservatisme sont des ennemis aussi, sinon plus, résistant que l’ex-dictateur. On se laisse hypnotiser par cette histoire pourtant simple, mais incarnée par des personnages hiératiques dans des paysages montagneux et brumeux de toute beauté. Golshifteh Farahani incarne avec beaucoup de délicatesse cette institutrice à la fois forte et fragile qui essaye de résister à la pression de la société qui la veut mariée pour mettre en pratique sa passion de la transmission du savoir. Korkmaz Arslan est lui aussi incroyable d’impavidité en flic incorruptible qui veut faire cesser les trafics et faire que la loi ne soit plus le fait d’intérêts particuliers mais soit une “res publica” (une chose publique). Beauté et exotisme des paysages, lyrisme de l’histoire, profondeur des personnages, rien ne manque à ce film pour passionner sont auditoire. Je le recommande vivement.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Usant avec malice des codes du western (notamment via une très belle mise en scène), le film se recentre peu à peu sur la relation amoureuse naissante entre les deux personnages principaux, et propose de beaux moments d'émotions ainsi que d'intéressantes réflexions sur la condition de la femme au Kurdistan. En mélangeant ainsi trois genres (comédie romantique, drame et western), le réalisateur apporte à son film un ton bien particulier mais pas totalement convaincant. En effet, difficile de tenir la distance sur tous ces plans et il faut bien avouer que les scènes d'action finales sont assez bâclées et affaiblissent un peu le film...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Hiner Saleem revient à sa terre natale avec son nouveau long-métrage, My Sweet Pepper Land, un habile mélange de comédie, de western et de drame social. Avec l'humour comme arme massive, le réalisateur montre les difficultés de vivre sur les hauts plateaux du Kurdistan.

    ...)
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Mélange d'humour et de dramaturgie terrible, ce film sur la société orientale et la place que la femme y prend évite tous les clichés pour nous livrer une superbe fable drôle et tendre qui ravit.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Quand on apprend qu'un nouveau Hiner Saleem est à l'affiche -qu'est ce qu'il nous avait manqué, ces derniers temps, et qu'en plus il fait tourner, aouououwwwh! (pour la version parlante, voir le loup de Tex Avery) la plus jolie femme du monde, Golshifteh Farahani (tout est parfait chez elle: nez droit, ligne des sourcils, bouche sublime, yeux en amande..... les Iraniens n'en voulaient plus parce qu'elle montre trop de peau et de cheveux? Allez, on se la garde, et on leur laisse leurs thons....), on y est, bien sûr, à la première séance du mercredi.

    N'arrivez pas en retard de cinq minutes. Car tout Hiner Saleem est dans la première scène. Une pauvre cour de prison, un tribunal improvisé où l'instituteur et le mollah siègent à côté du représentant de la loi qui prend la parole, gonflé de bonheur et d'importance "Au nom de la nouvelle République Kurde indépendante et démocratique, j'ai l'honneur de procéder aujourd'hui à la notre première exécution capitale....." Il faudra s'y reprendre à deux fois pour zigouiller le malheureux voleur de poules qui crie son innocence, car rien n'est vraiment organisé....

    Saleem considère que la situation du Moyen Orient en général et du Kurdistan en particulier est trop tragique pour qu'on puisse faire autre chose que d'en rigoler. Il cite un proverbe: Dieu a créé dix Kurdes, et le onzième pour les faire rire.....

    C'est au nord de ce "Kurdistan indépendant", sur le territoire d'Iraq dans cette zone frontalière avec la Turquie, pas très loin de la Syrie, pas très loin de l'Iran, zone de tous les trafics, de toutes les contrebandes, que vont se rencontrer nos deux héros.

    Baran (Korkmaz Arslan) est un ancien combattant de l'indépendance. Pendant vingt ans, il a guerroyé contre le régime de Hussein. Maintenant, il aspire à revenir chez lui, vivre en paix..... Mais chez lui, il y a sa mère, infatigable marieuse, qui ne cesse de lui amener les concurrentes les plus improbables. Baran préfère encore reprendre du service.... et on l'envoie, chef de la police, au bout de n'importe où. Baran est plein de bonne volonté, de bonnes intentions, (d'illusions?) Dans cette merveilleuse nation démocratique, l'ordre et la loi doivent régner partout!

    Sauf qu'il y a quelqu'un qui fait déjà régner l'ordre, à sa façon. Le seigneur du lieu, Aziz Aga (Tarik Akreyî ), maître absolu des trafics et de la contrebande, aidé de son neveu et premier lieutenant et d'une bande de sbires. Il tient la population par la peur et les faveurs; il essaye d'acheter Baran, avant de lui déclarer la guerre.

    En même temps revient Govend, l'institutrice. Une jeune fille, seule, dans ce pays? Le retour de la jeune femme a été l'objet d'un conciliabule familial: les parents..... et une tripotée de frères, l'un est un vrai furieux, d'autres sont beaucoup plus modérés. Bref, le pater familias fait confiance à Govend: elle saura ne pas déshonorer la famille....

    De tout cela, qui est sociologiquement passionnant, on voit à quel point les Kurdes sont différents des autres peuples de la région. La religion est aux abonnés absents. Pas de prières, pas de mollahs, on ne se salue pas à coups de "salam aleikoun". Et Govend se promène tête nue.... Enfin, dans la montagne, évolue un étrange groupe de résistantes. Ce sont des Kurdes. Mais Turques! et féministes! Dont, naturellement, Aziz Aga veut également la peau.....

    Voilà le décor. Ajoutons qu'il est magnifique: montagnes âpres et arides, désolées. Et, à partir de là, vous pensez que Saleem va nous concocter un drame sociologico -politique? Point du tout! Saleem ne se soucie pas d'être là où on l'attend. Il est là pour s'amuser.... Alors, il tourne: un western, à la Sergio Leone. Avec tous les codes du genre, les plus improbables et les plus absurdes. Panpanpan, tous morts! Aziz Aga, c'est le gros propriétaire terrien qui rackette les fermiers; sa bande galope à bride abattue dans les rocailles, chevauchant des petits barbes étiques mais au pied sûr. Baran est le shérif, avec son adjoint pas très courageux. Et l'institutrice, il y a toujours une jolie institutrice dans un western, dont le shérif est amoureux mais il est bien trop empoté pour l'avouer.... Et c'est par elle que l'ignoble Aziz Aga va tenter d'abattre Baran; on avertit la famille: les deux jeunes gens ont une liaison. La honte absolue. Les frères radinent en masse. Le furieux veut, naturellement, la tuer pour laver le déshonneur de la famille.... mais heureusement, les plus modérés le détourneront de cette solution extrême....

    Ce film est jubilatoire, et en même temps, Saleem nous dit beaucoup de chose sur son pays; son côté médiéval, ses seigneurs féodaux, sa loi de la jungle qui perdure, et en même temps, l'espoir d'une vie nouvelle avec des garçons courageux et honnêtes comme Saleem, des filles courageuses et déterminées comme Govend. Avec eux, l'espérance de bâtir un Kurdistan REELLEMENT libre et démocratique.... Même si, il est vrai, on ne retrouve pas tout à fait le surréalisme ravageur de, disons, Vodka Lemon, c'est un film à ne manquer sous aucun prétexte!
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2016
    My sweet pepper land nous entraîne dans les Balkans, après la chute de Saddam Hussein, dans les pas de Baram, un ancien résistant devenu policier. Rapidement affecté dans un petit village reculé à la croisée de l'Iran, de l'Irak et de la Turquie, il devra tenter de se faire une place entre le seigneur local et les envies d'indépendance kurde. Il y fera la connaissance de Govend, une institutrice aussi malvenue que lui, interprétée par le belle Golshifteh Farahani. Avec un humour piquant qui fait mouche, le réalisateur Hiner Saleem que je découvre et dont c'est le dernier film en date, réussit à donner à son oeuvre une touche de western bienvenue mais pas seulement. On navigue entre les genres, passant d'une ambiance superbe au milieu de ces paysages impressionnants, sublimés par la musique du hang qui nous envoûte, à des séquences plus dures, plus brutes lorsque la poudre parle. My sweet pepper land emprunte à différents genres, les mélange et, en ressort un petit bijou de sobriété et d'intelligence où luttent le modernisme et les traditions, la bêtise et l'ouverture d'esprit, où la femme n'a d'égal que l'homme. Avec des scènes puissantes qu'il serait criminel de dévoiler, voici une belle surprise.
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