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    Bodybuilder
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    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    39 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2014
    Troisième long-métrage de l’acteur Roschdy Zem sous la casquette de réalisateur après Mauvaise Foi et Omar M’A Tuer, avec Bodybuilder on sent qu’il cherche ses marques en tant que metteur en scène, mais qu’il a une vraie envie de cinéma. C’est donc avec une tonne d’idée que Zem nous plonge dans l’univers du bodybuilding. Le film est une plongée fascinante dans ce milieu méconnu qu’est celui du bodybuilding, mais pas que, car Bodybuilder c’est aussi une jolie chronique familiale. Roschdy Zem malgré qu’il ne livre pas un grand film, dresse un portrait généreux et étonnamment divertissant.
    - La suite de cette critique dans le lien ci-dessous... *FreshBuzzCinéma* -
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Je reproche souvent qu’en France, on se contente souvent de faire toujours la même chose au cinéma : soyons franc, à part des comédies ou des drames, on n’a pas beaucoup de choix. Et je ne cache pas que le drame, le social, le pathos larmoyant…tout ça me gave réellement. Cependant, il faut parfois admettre que quand c’est bien fait, on peut prendre plaisir à regarder un drame ou un film social. Et c’est justement ce que réussit le nouveau film de Roschdy Zem, "Bodybuilder". Oui car, si cette histoire d’un jeune ado paumé qui est poursuivit par tous ceux à qui il doit du pognon et qui part vivre chez son père qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années peut paraître aux premiers abords assez cliché et déjà vu, Zem nous la livre avec beaucoup de maîtrise et de réalisme en l’insérant dans un milieu peu commun qu’il dépeint avec respect sans jamais tomber dans la caricature ou le documentaire. Cela nous permet de nous y immerger facilement, d’autant plus qu’on s’attache immédiatement aux personnages : ces derniers sont tous consistants et impeccablement interprétés par un casting cinq étoiles (Vincent Rottiers épatant, Marina Foïs émouvante, Nicolas Duvauchelle attachant et Roschdy Zem poignant) au sein duquel émerge une révélation en la personne de Yolin François Gauvin, véritable ex bodybuiler (qui a été 3 fois champion de France, 3 fois vice-champion du monde et 1 fois champion du monde, excusez du peu !!), qui nous livre une belle performance pour son tout premier rôle : imposant, charismatique, touchant et rempli de pudeur, il crève tout simplement l’écran. J’ai hâte de le voir dans son prochain rôle ! "Bodybuilder" est une très bonne surprise et prouve qu’on est encore capable de faire de bons films en France et ce, même si c’est dans un genre commun avec une trame archiclassique. Sans jamais tomber dans un voyeurisme malsain ou dans la mièvrerie écœurante, on est transporté dans l’univers quotidien d’un monde qui nous est inconnu mais qui nous donne grandement envie de le découvrir grâce à une sincérité des plus généreuses. Bravo Roschdy : ton troisième film est une vraie réussite !
    issanissa1
    issanissa1

    16 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2014
    dans ce film à l' émotion tangible, V Rottiers et YF Gauvin dominent en permanence cette histoire originale puisque le sujet central est la relation entre un fils et son père qu' il découvre bodybuilder, tous les deux excellents, ils parviennent à hisser le film à un bon niveau...Gauvin est excellent dans ce premier rôle et il se peut fort qu' on le retrouve dans d' autres films.
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Il faut saluer l'écriture du film qui choisit d'utiliser l'univers méconnu (et souvent moqué, en particulier en France...) du bodybuilding pour dépeindre la relation naissante d'un père et de son fils.
    Cet univers est montré sans moquerie ni bienveillance particulière, c'est juste ce que chacun a choisi de faire de sa vie pour des raisons diverses et variées (souvent prouver aux autres qu'on vaut quelque chose malgré un handicap physique ou affectif).
    Les choix de casting sont impeccables : le bodybuilder ne pouvait être un acteur de métier mais même un peu limité en registres émotionnels, son jeu reste parfaitement crédible. Le jeune acteur qui joue son fils est impeccable, sans parler des seconds rôles confirmés (notons le personnage de Marina Fois à la fois écrasé par l'ego de son homme mais d'une douce et fragile présence qui participe à la panoplie de tous ces personnages avec leurs problème).
    Rochdy Zem confirme donc de nouveau son talent derrière la caméra.
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Comme à son habitude Roschdy Zem fair mouche avec son dernier film. Certes le scénario est très classique mais les interprètes sont justes et vrai. La caméra est toujours là où il faut, un bon film sur la solidarité et l'acceptation de la différence. Car les bodybuilders sont des exceptions qui ont beaucoup de faiblesses sous un corps toujours en quête de perfection
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Beaucoup de muscles, peu d'action. Un scénario trop attendu. Critique complète en cliquant sur le lien
    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Si le scénario n'est pas d'une grande originalité et assez attendu, le film n'en reste pas moins intéressant et attrayant, décrivant de manière intelligente et non caricaturale un milieu que je ne connaissais pas. Les acteurs sont tous impeccables avec un Yolin François Gauvin étonnant face à des acteurs confirmés et toujours justes.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Après Mauvaise foi et Omar m'a tuer, voici le troisième film derrière la caméra de Roschdy Zem. Sorti un peu en catimini, ce drame familial ne manque pourtant pas de qualité. Même s'il peut paraitre assez classique, aussi bien sur la forme que sur le fond. Tous les ressorts attendus des retrouvailles père/fils, tous les passages obligés sont là. Mais c'est bien écrit et bien mis en scène. Une ambiance tendue dans le milieu particulier du culturisme. Cela commence pourtant en douceur, mais on s’attache assez vite aux personnages et le tout prend rapidement de l'ampleur et de l’intérêt. L'interprétation est solide. Vincent Rottiers, acteur bizarrement peu connu du grand public, est parfait. Dans le rôle du père, un vrai champion de bodybulding Yolin François Gauvin dont c'est la première apparition au cinéma. On sent que ce n'est pas un acteur mais il colle parfaitement au rôle et est, du coup, très convaincant. Une très belle présence. Autour d'eux, Nicolas Duvauchelle, Marina Fois, Dominique Reymond et Roschdy Zem lui-même qui a parfaitement dirigé tout ce petit monde. Au final, un beau film, touchant et attachant, empli d'une belle émotion. Pour moi, le meilleur de son metteur en scène à ce jour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Poignant, très bien ficelé. de l'humour, de l'émotion mais aussi de la violence, on entre dans ce monde si particulier du bodybuilding
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Le réalisateur d’Omar m’a tué revient pour son troisième film. Bodybuilder de Roschdy Zem nous amène à suivre un jeune délinquant se mettant au vert chez son père. Le jeune Vincent Rottiers, révélation de La Marche à la filmographie de plus en plus étoffée et promettante, est au côté du champion du Monde de culturisme François Yolin Gauvin. Ce dernier à remplacer au pied levé Antoine de Caunes qui a préféré présenter Le Grand Journal de Canal Plus. Incroyable mais vrai, on a probablement gagné au change.

    Antoine (Vincent Rottiers) est un jeune écorché vif qui vit de petite magouille. Malheureusement pour lui, il doit de l’argent à un petit caïd de Lyon surnommé Luigi (Adel Bencherif). Pour lui échapper le temps de récolter l’argent, il va se réfugier chez son père bodybuildeur, Vincent (François Yolin Gauvin), qu’il n’a pas vu depuis cinq ans.

    Bodybuilder nous invite dans un monde méconnu et souvent raillé. Par le biais de retrouvailles entre père et fils, Zem donne de la consistance à un film sur le milieu culturiste. Au milieu des pilules et des sachets protéinés se cacheraient des cœurs comme les nôtres. Étonnamment, le pari d’en parler sérieusement intrigue dans un premier temps puis finis par séduire. Il est vrai que le sujet se prêterait facilement à une comédie franchouillarde moyenne voir-même à une bande-dessiné du style Les blondes. Mais on est ici bien loin de Salut les musclés. En ouverture du film, juste avant le générique, des images d’archives mettent en scène Arnold Schwarzenegger expliquant qu’il n’est pas aller à l’enterrement de son père pour continuer sa préparation. Cette capacité d’abstraction, cette éloge du néant est l’image exact que l’on a du bodybuildeur. François Yolin Gauvin, dont c’est le premier rôle au cinéma, va faire mentir nos convictions. S’il y a dans sa préparation, une forme certaine d’égocentrisme, Vincent s’avérera être plus complexe qu’un simple tas de muscle. Bodybuilder creuse au-delà des apparences. Le fils est un petit malfrat qui s’est pris pour Bernard Madoff. Le père est patron d’une salle de sport en difficulté financière. Le premier se drogue pour pallier la réalité de ces ennuis, le second se drogue pour réaliser sa passion. Leur dépendance est la seule chose qui les rassemble. L’un et l’autre sont empêtrés dans des erreurs qu’ils sont bien maladroit pour rectifier.

    Antoine, dans l’espoir de rembourser ses dettes, vole les clients de son père. Vincent adopte une attitude très froide. L’incompréhension est totale pour le jeune citadin qui ne comprend pas ce culte du corps. Le jeune homme en veut énormément à son père d’avoir délaissé ses enfants. C’est là que l’armure du bodybuildeur se morcelle. Peu à peu, avec une justesse incroyable, François Yolin Gauvin dévoile les blessures d’un père que la vie a éloigné de sa famille. Vincent n’a pas toujours été culturiste, c’est une passion qui a rempli sa vie qui devenait vide de sens après son divorce. Vincent s’est occupé de ses enfants, un week-end sur deux, pendant quelques années. Mais le couple que formait Vincent et son ancienne femme, Murielle (Dominique Reymond) était incapable de maintenir des relation saines. Et comme dans beaucoup de familles recomposés, les enfants pris à partie font des choix qu’on leur intime plus ou moins. Et, se confie Vincent à son fils, les refus répétés d’Antoine, à l’adolescence, de voir son père, on aidait ce dernier à s’en éloigner. C’est cela, aussi, le thème de Bodybuilder, l’érosion des liens filiaux qui parfois se fait jour lorsque les adultes séparés se comporte comme des enfants. Il n’est malgré tout jamais trop tard pour construire des liens hors des bêtes liens du sang. Passer la culpabilisation réciproque d’Antoine et Vincent qui considèrent n’avoir pas remplis leur rôle familial, c’est une relation d’amitié et de confiance qui peut voir le jour. Pour les accompagner dans cette démarche douloureuse mais salvatrice, Léa (Marina Foïs) la nouvelle compagne de Vincent est une présence douce et rassurante.

    Bodybuilder a le mérite de ne pas caricaturer un milieu facilement risible. Roschdy Zem prend le temps de montrer toutes les facettes des compétitions de culturisme : l’abnégation des sportifs, les dangers pour la santé et malgré nos a priori, l’aventure humaine dans laquelle se lance les athlètes, souvent pour la gloire. Bodybuilder est aussi un film poignant sur la difficile reconstruction de liens mis à mal dans des familles elle-même brisées. François Yolin Gauvin, dont la carrière est finie, espère trouver sa place sur les planches. Nous ne doutons pas de son talent dramatique, une vraie surprise et c’est ainsi que nous lui souhaitons de nombreuses propositions pour les années à venir.

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    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Les acteurs sont pas mal du tout mais le milieu du bodybuilding est forcement clivant bien qu'interressant et l'histoire de ce jeune homme tete a claque est un peu irritante.
    rimaiii
    rimaiii

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Un bon film, pas excellent, mais très bien. Le milieu du bodybuilding est bien montré, juste assez pour ne pas passer sur un trop qui gâcherai l'histoire.
    Le côté social, les problèmes d'argent, l’absence de surenchère de violence ou d'effets spéciaux font que l'histoire nous rapproche plus de la vraie vie que beaucoup d'autres films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Excellent film français comme on en voit peu!
    Très bon scénario et mises en scènes .
    Acteurs principaux qui transpirent l'émotion.
    Même si on est pas sensible à la pratique sportive, le sujet est bien traité, sans trop en faire.
    On rentre facilement dans ce film à l'esprit documentaire.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    80 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Un film très attendu, Bodybuilder. Très attendu mais très nul. Et en plus avec Marina Foïs que j'aime beaucoup d'habitude, qui est bien d'ailleurs, mais elle a rien à faire. Alors Vincent Rottiers joue un petit voyou bête comme ses fesses, poursuivi par des créanciers qu'il veut pas payer. Alors du coup il se retire chez son papa qu'il connaît à peine. Son père est un brave type, et il joue très bien d'ailleurs. C'est un vrai bodybuildé, qui dirige un centre de musculation, et c'est un vrai, un vrai, un vrai, qui s'appelle Yolin François Gauvin. qui joue merveilleusement bien. Heureusement qu'il est là parce que le petit nul joue merveilleusement mal et qu'on a envie de lui taper dessus. Voilà, c'est nul, quoi.
    Dg75
    Dg75

    12 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Extrêmement déçue. Pourtant j'avais tellement attendu d'aller voir Bodybuilder, je pensais qu'on entrerait dans ce monde surprenant avec ses exigences, son travail quotidien pour entretenir un corps parfait........ oui qui se le veut parfois. Les cris de douleur !!!!!!!!! Je doute que ça se passe comme ça dans une salle de muscu. En fait on ne retient (à part quelques scènes), que la ruine d'une vie de famille décomposée/recomposée et le mauvais côté de ce fils voleur, fainéant, et de ce caïd qu'on a envie de gifler tant il se dégonfle devant les "expendables" spoiler: (ridicule cette comparaison)
    (on vit ces situations tous les jours dans certaines banlieues pas la peine d'insister) A peine esquissée la rédemption du fils à travers ce père qui est tellement loin de ses préoccupations. Même l'interview de Scharzy est bâclée. Ah non je suis extrêmement déçue. Deux étoiles pour le rôle de l'épouse.
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