Bien qu'ayant mis à certains temps à démarrer, ce récit est pourtant percutant de la part de son casting grâce à son jeu sincère. spoiler: Une ado discrète, sans activité sexuelle ou presque, sans aucune relation ou presque, qui se découvre finalement lesbienne et non hétéro et qui, un soir de fête nocturne, se voit la victime d'un homme qui, clairement parlant, là viole. Une quasi recherche d'identité sur soit, une perdition morale qui du jour au lendemain, est bouleversée par les premiers changements corporels dû en grande partie, à ce viol. spoiler: Le film passe alors à une véritable campagne de sensibilisation aux MST sauf qu'ici, la maladie est bien plus au-dessus d'un simple virus. Et c'est à cet instant que le scénario perd en crédibilité. Comment croire à une infection sexuelle si notre principale victime se voit transformée jour après jour, en un véritable mutant aux yeux rouges, aux cheveux arrachés, aux vomissements et déjections rouges mortelles ? Tous ce qui paraissaient bien réel devient peu à peu irréel voir, tirer de la S.F. ou bien sûr, de l'horreur. Mais, bien que le récit soit plus trop clair, le jeu, les effets sonore et les scènes elles, ne perdent pas en crédibilité puisque tout est réunis pour nous faire vivre cet enfer de l'intérieur. spoiler: Voir cette superbe jolie brune devenir un mutant sans toutefois se déformer de l'extérieur, est aussi fascinant que troublant. Le final lui restera percutant et la tension finira là ou elle devait arriver, spoiler: un passage du film dramatique social au thriller psychologique jusqu'à l'horreur des zombies... Tous çà oui mais finalement, la morale reste la même, protégez-vous ou faites-vous soignez à vitesse grand V.
Le synopsis dit tout et on en apprends pas plus mais le procédé est intéressant, serait un bon préquel à pas mal de film de zombies. L'actrice est trés bien.
L’amorce scénaristique du 1er opus était intéressante, et innovante. Une jeune femme qui se découvre lesbienne, est la proie d’un prédateur, lequel lui cause bien des soucis, lesquels s’enchaînent de manière tragique. Sauf que cette amorce se raccorde à des clichés éculés que Eric England enfile comme autant de perles pour un collier de pacotilles dans un distributeur automatique. Le jeu très correct des acteurs ne relève pas la médiocrité de l’ensemble. Le deuxième opus, amène les mêmes commentaires que pour le 1er, mais en pire. Car en plus d’être de pacotille, le collier de Josh Forbes casse de partout, tellement ses perles sont lourdes et grosses. Avec une actrice principale très médiocre, lla chose est à fuir comme la peste!
Autant la première heure est surprenante, originale, on s’attend à un truc, un dénouement, une surprise, quelque chose de dingue, et non la fin se termine lamentablement Quel dommage
« Contracted » est un film d’horreur relativement médiocre, n’offrant aucune innovation. L’histoire est ultra-convenue, l’intrigue est cousue de fil blanc, faisant appel à de nombreux clichés. La photographie est pauvre, à l’image du budget. Seule la distribution peut être saluée par les honorables prestations qu’elle délivre malgré la faiblesse du scénario. Un métrage qui,malheureusement, sera vite oublié et qu’on ne peut malencontreusement pas recommander.
Ce film est l'exemple type du nanard : on sent le sérieux et la volonté de bien faire mais ce qu'il manque, c'est le talent. Résultat on a film qui a des moyens mais ne sait pas les mettre à profit.les acteurs ne sont pas terribles mais en même temps le scénario est tellement plat et nase qu'ils ne doivent pas trop savoir où ils vont et du coup ne sont pas impliqués dans leur rôle. Ce film aurait pu être pas mal. Mais c'est une daube et je m'estime courageux d'être arrivé à la fin.
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1,0
Publiée le 24 octobre 2020
Je peux penser à des films pires que ca donc je donnerai une étoile. D'autres ont couvert le film dans son ensemble je vais donc me concentrer sur quelque chose de spécifique. Le personnage principal voit enfin un médecin malgré ses symptômes qui auraient dû l'envoyer aux urgences dés le premier jour. Le médecin a qui elle rend visite confirme son examen après avoir jeter un coup d'œil dans ses oreilles puis lui suggérer une crème hydratante. Ce que conclu de la scène avec le médecin est que le scénariste n'a jamais été chez un médecin. Une crème hydratante sérieusement. Le personnage principal Samantha était une égocentrique. Donc assister à un film de 84 minutes et assister à ses gémissements narcissiques était atroce. Sa mère jouée par une toujours bienvenue Caroline Williams se souciait de son bien-être, ainsi que divers amis, collègues de travail mais à aucun moment elle n'a jamais écouté l'un d'entre eux pleurant plutôt pour son irritante petite amie. Transférez cette stupidité aux actions de tous les autres personnages de Contracted et vous avez une bonne idée de ce dans quoi vous vous embarquez...
Très bon film d'horreur qui aborde un sujet pas classique. Je mets 4 car la fin n'est pas à la hauteur du reste. A cela s'ajoute quelques incohérences notables.
Film qui partait sur de bonnes bases pour finalement tomber à plat avec un discours puritain qui pointe du doigt l'homosexualité et cela en longueur. le film perd en intensité dramatique à montrer du "crade" sans aspect émotionnel. Au final on se fout de "l'héroïne" et le discours moralisateur ("ne faite pas l'amour" "tromper c'est mal" "dieu c'est cool" etc...) martelé à chaque bobines (ouais je sais on est passé au numérique) est indigeste. à oublier (regardez "May" plutôt, lui est réussi)
film à petit budget, sans autre ambition que de plonger le spectateur dans l'enfer d'un virus contracté par une jeune femme et qui évolue en quelques jours de manière phénoménale. Glauque, malsain, et totalement crade, le film hyper réaliste soulève le cœur jusqu'à la nausée, et en ce sens réussit son but. Un petit film limite "gore" qui n'épargne rien et contamine le spectateur à son tour.
Ca fait plaisir de voir un film comme ça. Ca change des films d'horreurs habituels (paranormal, zombies...). Ce film joue surtout sur la dégoût et arrive facilement à mettre le spectateur mal à l'aise. On assiste à une dégradation corporelle progressive un peu comme dans "Starry Eyes" sauf que là il n'y a pas un côté religieux et c'est simplement un virus sexuellement transmissible. Tout est plausible, on ne s'ennuie pas et la fin est très réussie!
Marre de ces films d'horreur qui, sous prétexte d'une pseudo-réflexion sur la maladie, la contagion et la déchéance physique, nous infligent des scènes à la limite du supportable! La recette tant éprouvée (et ici bien respectée) finit par lasser. N'est pas Cronenberg qui veut.
Film d'horreur à petit budget mettant en scène une maladie transmise telle une MST, "Contracted" se démarque du style habituel de ses concurrents. Evitant les scènes sanglantes avec excès, et imposant son style intimiste et morbide, ce long-métrage réalisé par Eric England exploite parfaitement son sujet. Cependant, les défauts ne sont pas exempts. L'histoire peine a être totalement captivante, les dialogues ne sont pas très travaillés et la mise en scène peine à se mettre en place. Les expositions sont longues pour la sous-exploitation des personnages ; surtout avec leurs comportements invraisemblables. J'espérais des enjeux visuels et scénaristiques plus prononcés et forts, malgré une réalisation correcte et des maquillages satisfaisants pour un film de cette ampleur. L'ambiance certes poisseuse par sa photographie et anxiogène par sa bande sonore et l'écriture de son histoire, ne nous scotche pas à notre siège. La peur ni le stress ne sont suscités et cela est regrettable pour un métrage au pitch de la sorte. L'intensité dramatique n'est efficace car aucun sentiment n'est généré, même envers la victime de cette contamination ; malgré de très correctes interprétations de la part des comédiens. Oubliable mais tout de fois plutôt intéressant pour la différence entre cette œuvre et d'autres habituelles du genre.