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🎬 RENGER 📼
7 351 abonnés
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1,0
Publiée le 11 décembre 2020
Second téléfilm issu de la célèbre série télévisée MacGyver (1985/1992), après Le Trésor perdu de l'Atlantide (1994). Comme il s’agit d’une production britannique, l’intégralité du film se déroule exclusivement en Grande-Bretagne (comme c’était déjà le cas avec le précédent).
Format 90min oblige, le film se doit d’être clair, précis et concis, ainsi on ne perd pas de temps et on va droit dans le vif du sujet. Ainsi, dès la 5ème minute du film, l’ami de MacGyver se fait assassiner sous ses yeux, contraignant ainsi MacGyver à se lancera à la recherche de la vérité.
Oubliez les élucubrations farfelues du précédent téléfilm où il était question de l’Atlantide, cette fois-ci, on est en plein cliché post-Guerre froide, avec un ex-agent du KGB et une usine d’armes nucléaires en plein cœur de l’Angleterre.
Le chemin de l'enfer (1994) nous entraîne au cœur d’une enquête policière (ce qui nous change du précédent téléfilm, qui avait des relents d’Indiana Jones) où MacGyver se retrouve sans cesse confronter au superintendant (l'équivalant de notre commissaire de police nationale). Bon nombre de séquences ont été tournées en plein cœur de Londres, on regrettera que l’image puisse paraître aussi terne. Pour la petite anecdote, on aura rarement vu Londres aussi vide de ses habitants. Lors d’une course-poursuites, on peut y croiser 3 pèlerins dans les rues, idem dans le métro.
Si vous avez vu le précédent téléfilm, rassurez-vous, les décors cheap sont de retour. D’ailleurs, niveau crédibilité on repassera, car personne ne semble s’étonner qu’à l’intérieur des égouts de Londres, on puisse y voir comme en plein jour. Et quid de l’usine nucléaire située dans les entrailles d’un château (une pseudo usine reconstituée à l’aide de 4 silos et deux ou trois tableaux de commandes qui clignotent tels de vulgaires sapins de Noël). Mention spéciale à MacGyver qui parvient à spoiler: éviter une réaction nucléaire en désamorçant la bombe à l’aide d’une… raquette de badminton et des pinces multimètre (d’ailleurs, que venait foutre cette raquette au sein de l’usine ?).
Il en résulte, un téléfilm très cheap mais qui se regarde sans trop de déplaisir.
Il est dommage que la dernière production avec MacGyver incarné par Richard Dean Anderson soit celle-ci. Non pas que Le chemin de l'enfer soit mauvais (mis à part le titre, trompeur sur la marchandise lorsqu'on sait que le précédent téléfilm était Le trésor perdu de l'Atlantide), ni que ce génial acteur joue mal ici, mais l'intrigue, qui dure le double des épisodes de la série, aurait pu tenir dans un format standard. Par contre, le téléfilm sur l'Atlantide méritait de faire deux fois 45 minutes. Je lui mettrais bien 3.5 étoiles. Si Allociné avait eu connaissance de son existence... Au-delà de ça, et même si l'équipe a sans doute voulu revenir à l'essentiel de MacGyver, on ne peut pas oublier le 13e et avant-dernier épisode de la dernière saison, spoiler: où MacGyver découvre qu'il a un fils et s'en va à la fin à l'aventure sur les routes avec lui . Ce devait être le dernier épisode de la série, mais je ne sais pourquoi, il y a eu un 14e, qui faisait l'oubli total de ce qui s'était passé avant. Les téléfilms font comme si l'avant-dernier épisode n'avait jamais existé non plus. Je n'apprécie pas trop. spoiler: Et quant on sait qu'il y a eu une tentative de Young MacGyver, et que le héros n'était même pas son fils mais son... neveu ? De la sœur ou du frère dont on a jamais entendu parlé ? ...