Comme chacun le sais surement, chaque année le marché du dvd nous offre de petite perles, injustement bouder dans les salles obscurs, soit parce que les films en question n’ont été que des sorties techniques, soit parce que ils ne sont tout simplement pas sortit en salle. Injuste, c’est le mot, car au milieu de toutes ses purges de Steven Segal, Uwe Boll et consort, se cache de véritable chef d’œuvre ou au pire des série B hautement recommandable. C’est le cas de rétroaction réalisé en 1997 par Louis Morneau, honnête artisan d’un cinéma bis qui s’assume et qui réalisera quelques années plus tard le sympathique la nuit des chauves-souris. Avec rétroaction, le bonhomme convoque à la fois le film d’action viril et la science-fiction pour raconter comment une jeune femme va se retrouver à revivre sa rencontre avec un psychopathe. Un concept monstrueux, donc, que Morneau exploite à fond, es ce, jusqu’au bout. Mais ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dis. Le film, avec son budget fauché reste un petit bis sympathique mais qui n’est pas sans défaut. Si James Belushi, excellent, joue les psychopathe adepte de l’humour grinçant avec une jubilation communicative, que le reste du casting fait le minimum syndicale avec conviction et que le scénario est assez prenant pour nous tenir en haleine jusqu’as la fin, les effets spéciaux sont quand eux tout chip et la mise en scène, certes efficace, n’évite pas certain effets de style 30 ans d’âges. Mais malgré tout, il faut prendre rétroactive pour ce qu’il est, en l’occurrence, une série B de haut standing, par rapport à tout ses nanars cyniques des vidéo clubs, une œuvre fun et par moment franchement jouissive à ce mater entre pote. Car malgré ses menus défaut, rétroactive, se laisse revoir encore et encore sans aucun ennui et avec un plaisir coupable non dissimuler que les cinéphile connaisse bien. Et ca c’est ce qui s’appelle un putain de compliment.