J. K Rowling réussit un grand tour de force en parvenant d'une part à poursuivre et approfondir la mythologie de son œuvre originale et d'autre part à garder le contrôle le plus absolue sur cet univers qu'elle a imaginé et monté à elle seule, et en étant autant scénariste à part entière et membre du comité de production, changeant certes de casquette au plus grand damne des fans de littératures, mais prouvant un peu plus l'imagination incroyable et sans fin dont peut faire preuve l'auteur du succès international et intergénérationnel que représente le monde des sorciers et son héros Harry Potter. Car après en avoir terminé avec les longues aventures du jeune sorcier, il était presque inimaginable que l'on puisse se retrouver immergé une fois de plus dans ce monde sans tomber sur un os ou tout simplement crier au scandale d'un potentiel échec, et pourtant voilà la manière la plus intelligente de revenir sur le devant le scène en force, soit en proposant un univers étendu plus large et plus fourni qui cette fois ci se tourne vers l'outre atlantique afin d'y présenter un tout autre personnage, dans une toute autre optique et surtout bien loin dans le temps, en tout cas suffisamment postérieur pour pouvoir y lier seulement quelques lieu communs plus que plaisant qui plus est. Et nous voilà plongé dans un style et une atmosphère générale qui semble familier mais en y plantant un tout autre décor, avec des enjeux bien différents, tout comme ses protagonistes et un vision totalement différente des films initiaux, très biritish à de nombreux égards afin de conserver cet aspect culturel. Et cela est la première clé de cette nouvelle saga de célèbre romancière anglaise, car en dehors de sortir de l'univers proche de Harry Potter, elle parvient à la perfection à transposer l'univers de ce qu'elle a créé dans un culture bien différente et en plus dans une époque bien spécifique afin d'y apporter cette pierre historique supplémentaire qui fonctionne assez bien ici du fait que l'on se retrouve immergé en plein temps d'une Amérique post WWI, tout en jonglant avec des éléments plus concrets tel que la persécution des sorcières de Salem entre autres ou encore la prohibition, la jeune histoire américaine parvient à trouver un lien intéressant ici, ce qui n'était pas le cas de la saga initiale, très souvent situé entre les murs d'une école. Ici la ville entière de New York est un terrain de jeu pour illustrer toute sorte d'affrontement entre sorciers, poursuites des fameux animaux fantastique bien plus dantesques, avec une fois de plus une créativité hors norme de la part de J. K Rowling quand il s'agit d'établir les propriétés spécifiques de chacune des créatures et David Yates parvenant à sublimer cela à l'écran par une réalisation très soignée en ce qui concerne l'image à ces moments clés, et comme si cela ne suffisait pas, l'auteur a eu l'excellente idée de se donner un espace supplémentaire à travers la valise du héros, inattendu et tellement malin, surtout quand on découvre les lieux, tout semble tellement évidement alors que cela est totalement inédit, après encore une fois, l'imagination incroyable de l'écrivain n'est pas à débattre. Alors en plus de regorger de bonne idée et d'avoir su parfaitement coller à la culture purement américaine pour illustrer cette nouvelle aventure, il faut bien sûr évoquer la trame de fond que le scénario utilise peu mais qui annonce des événements intéressants, et sachant une fois de plus se détacher de toute la mythologie lié à celui dont on ne devra pas prononcer le nom (dans l'ordre chronologie des films) tout en s'en offrant une à part, mais toujours avec ce message essentiel à œuvre de Rowling, soit que la différence et l'exclusion doivent être des forces pour ceux qui s'y retrouver confronter, et que quelque soit le niveau de discriminations ou autres, il faut savoir dépasser tout cela pour en ressortir plus fort. Certes le scénario de ce premier épisode évoque grandement ce message tout en parvenant a insérer les raisons qui poussent le mal à apparaître dans ce nouveau contexte, mais il parvient surtout à nous emporter dans les aventures de ce nouveaux héros qui au premiers abords n'a rien pour lui, surtout pas d'intrigue personnelle vue les raisons de son arrivée aux USA, simplement un cœur simple et pur, qui plus est œuvre dans le sens du bien tout en étant capable de rivaliser contre des sorciers qui pourraient paraître supérieurs a lui au regard de son style et des créatures plus bizarres qu'effrayantes qu'il transporte, et c'est aussi cela qui fait de cette nouvelle sage une bonne augure, l'ingéniosité avec laquelle il utilise ses compétences et connaissances en la matière pour se sortir de situations délicates. Cela mène évidement à une intrigue et une scenario d'ensemble qui tend à être beaucoup plus sombre, dur et donc moins ciblé au public familial au sens large du terme, du moins pour apprécier pleinement car loin d'être flippant, les propos de fonds et les scènes d'affrontements sont bien plus rentre dedans, et meme si quelques passages restent très infantiles par leur résolution et le dénouement souvent trop aisé de moments qui semblent insurmontables, bref bien que certaines choses sont réglées trop vite, on est complètement happé par ce qui tend à être mis en place, tant pour ce film que pour ce qui va suivre. Alors bien sûr les différents protagonistes font leur effets, que ce soit au niveau des humains ou du bestiaire réellement fantastique, on s'attache plutôt aisément aux principaux, à commencer par le héros qui est à mille lieux de ce que pouvait être le célèbre personnage créé par l'écrivain, déjà par son âge et son relation avec La magie, étant donné que celui ci n'a rien d'un débutant, mais aussi par ce côté très atypique, assez solitaire et surtout qui maîtrise son sujet à tel point que c'est son savoir sa meilleure arme, sans oublier le grand érudit qu'il devient au sein de la mythologie de Rowling puisque c'est de ce manuel scolaire que sont tirées ces nouvelles aventures de sorcellerie, et ainsi les créatures qui sont au cœur de la mission du personnage principal apportent quelque chose de plus puissant qu'une simple justification de la présence de ce sorcier dans ce contexte très américanisé et cela dans le moindre détails. De cette manière, l'ensemble de ce qui est présenté est non seulement d'une originalité indéniable que ce soit dans les compétences autant que dans l'esthétique visuelle donnant un résultat très souvent surprenant par l'intelligence avec laquelle cela est présenté et mis en scène, soit par une simple explication du héros, soit par une démonstration de technique maîtrisée d'effets visuels à l'écran pour mettre en avant le côté unique de toutes les créatures présentées ici mais surtout totalement inédit malgré un univers deja bien exploité dans la saga initiale entre littérature de tout genre et les 7 films qui ont accompagné toute une génération, et pourtant ici chaque moment parvient à créer la surprise, tel que la scène jouant avec cette créature qui sait adapté sa taille aux espaces environnants et ou meme celle qui base sa vision sur les probabilités, de nombreux détails de cette envergures jonchent le déroulement du film, arrivant parfois meme à voler la vedette à certain personnages humains de ce premier épisode. Pourtant le casting apporte de très bonnes choses à l'ensemble car même si les personnages de premier plan respectent la structure britannique classique des héros d'un groupe, pas toujours très subtile mais ayant le mérite d'être efficace et surtout d'en faire tous des protagonistes plu attachant qu'autre chose, par contre en ce qui concerne la mise en place de la saga et de sa trame générale, certains membres du casting se défendent très bien aussi bien les superstars à l'image d'un Colin Farrel totalement dans sa tonalité essentiellement par ce qu'il dégage, que les jeunes acteurs plus méconnus comme ce jeune sorcier issu de la société ultra conservatrice qui non seulement apporte un aspect historique et social intéressant mais surtout une atmosphère bien plus sinistre et sombre dans les passages le mettant en scène, Le costume et le maquillage y jouant aussi grandement, sans oublier la surprise finale en ce concerne l'un des personnages se dévoilant subtilement et faisant clairement partie intégrante de la saga, et permettant d'offrir à ce grand acteur un nouveau rôle très stylisé a ajouté à sa panoplie déjà incroyablement diversifiée! Voilà vraiment un premier opus qui tient toutes ses promesses et qui parvient à faire ce que peu de film de studio et surtout de sagas sont parvenues à faire jusqu'à la, soit rester toujours aussi surprenant avec une capacité de J.K Rowling a se renouveler sans cesse tout en restant fidèle à toute cette mythologie qu'elle a initié, mais surtout à suivre intelligemment l'évolution de son public, tant pour ce qui est des gens qui découvrent son univers que pour qui grandissent avec ses œuvres en même temps que ses héros et ses écrits, car seule l'auteur créatrice de Harry Potter semble pour assurer la pérennité et La constante remise en question de son monde, et en amenant à très cette nouvelle saga un message et une atmosphères beaucoup plus adulte, on suit cette aventure une fois de plus les yeux fermés, enfin plutôt grands ouverts pour être exact...