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    Les Animaux fantastiques
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Un plaisir de retrouver cet univers dans un tout autre décors. New York est très bien reconstitué et les effets visuels très intéressants (certains animaux sont plus réussis que d'autres). Le problème c'est que l'on étire trop le scénario et qu'il ne se passe pas grand chose. Je crains pour la suite (comme pour le Hobbit...)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juin 2017
    Ce film est magique. Qu'on ai vu, ou non Harry Potter, ce film est bien compréhensible. À voir également.
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2017
    J. K Rowling réussit un grand tour de force en parvenant d'une part à poursuivre et approfondir la mythologie de son œuvre originale et d'autre part à garder le contrôle le plus absolue sur cet univers qu'elle a imaginé et monté à elle seule, et en étant autant scénariste à part entière et membre du comité de production, changeant certes de casquette au plus grand damne des fans de littératures, mais prouvant un peu plus l'imagination incroyable et sans fin dont peut faire preuve l'auteur du succès international et intergénérationnel que représente le monde des sorciers et son héros Harry Potter. Car après en avoir terminé avec les longues aventures du jeune sorcier, il était presque inimaginable que l'on puisse se retrouver immergé une fois de plus dans ce monde sans tomber sur un os ou tout simplement crier au scandale d'un potentiel échec, et pourtant voilà la manière la plus intelligente de revenir sur le devant le scène en force, soit en proposant un univers étendu plus large et plus fourni qui cette fois ci se tourne vers l'outre atlantique afin d'y présenter un tout autre personnage, dans une toute autre optique et surtout bien loin dans le temps, en tout cas suffisamment postérieur pour pouvoir y lier seulement quelques lieu communs plus que plaisant qui plus est. Et nous voilà plongé dans un style et une atmosphère générale qui semble familier mais en y plantant un tout autre décor, avec des enjeux bien différents, tout comme ses protagonistes et un vision totalement différente des films initiaux, très biritish à de nombreux égards afin de conserver cet aspect culturel. Et cela est la première clé de cette nouvelle saga de célèbre romancière anglaise, car en dehors de sortir de l'univers proche de Harry Potter, elle parvient à la perfection à transposer l'univers de ce qu'elle a créé dans un culture bien différente et en plus dans une époque bien spécifique afin d'y apporter cette pierre historique supplémentaire qui fonctionne assez bien ici du fait que l'on se retrouve immergé en plein temps d'une Amérique post WWI, tout en jonglant avec des éléments plus concrets tel que la persécution des sorcières de Salem entre autres ou encore la prohibition, la jeune histoire américaine parvient à trouver un lien intéressant ici, ce qui n'était pas le cas de la saga initiale, très souvent situé entre les murs d'une école. Ici la ville entière de New York est un terrain de jeu pour illustrer toute sorte d'affrontement entre sorciers, poursuites des fameux animaux fantastique bien plus dantesques, avec une fois de plus une créativité hors norme de la part de J. K Rowling quand il s'agit d'établir les propriétés spécifiques de chacune des créatures et David Yates parvenant à sublimer cela à l'écran par une réalisation très soignée en ce qui concerne l'image à ces moments clés, et comme si cela ne suffisait pas, l'auteur a eu l'excellente idée de se donner un espace supplémentaire à travers la valise du héros, inattendu et tellement malin, surtout quand on découvre les lieux, tout semble tellement évidement alors que cela est totalement inédit, après encore une fois, l'imagination incroyable de l'écrivain n'est pas à débattre. Alors en plus de regorger de bonne idée et d'avoir su parfaitement coller à la culture purement américaine pour illustrer cette nouvelle aventure, il faut bien sûr évoquer la trame de fond que le scénario utilise peu mais qui annonce des événements intéressants, et sachant une fois de plus se détacher de toute la mythologie lié à celui dont on ne devra pas prononcer le nom (dans l'ordre chronologie des films) tout en s'en offrant une à part, mais toujours avec ce message essentiel à œuvre de Rowling, soit que la différence et l'exclusion doivent être des forces pour ceux qui s'y retrouver confronter, et que quelque soit le niveau de discriminations ou autres, il faut savoir dépasser tout cela pour en ressortir plus fort. Certes le scénario de ce premier épisode évoque grandement ce message tout en parvenant a insérer les raisons qui poussent le mal à apparaître dans ce nouveau contexte, mais il parvient surtout à nous emporter dans les aventures de ce nouveaux héros qui au premiers abords n'a rien pour lui, surtout pas d'intrigue personnelle vue les raisons de son arrivée aux USA, simplement un cœur simple et pur, qui plus est œuvre dans le sens du bien tout en étant capable de rivaliser contre des sorciers qui pourraient paraître supérieurs a lui au regard de son style et des créatures plus bizarres qu'effrayantes qu'il transporte, et c'est aussi cela qui fait de cette nouvelle sage une bonne augure, l'ingéniosité avec laquelle il utilise ses compétences et connaissances en la matière pour se sortir de situations délicates. Cela mène évidement à une intrigue et une scenario d'ensemble qui tend à être beaucoup plus sombre, dur et donc moins ciblé au public familial au sens large du terme, du moins pour apprécier pleinement car loin d'être flippant, les propos de fonds et les scènes d'affrontements sont bien plus rentre dedans, et meme si quelques passages restent très infantiles par leur résolution et le dénouement souvent trop aisé de moments qui semblent insurmontables, bref bien que certaines choses sont réglées trop vite, on est complètement happé par ce qui tend à être mis en place, tant pour ce film que pour ce qui va suivre. Alors bien sûr les différents protagonistes font leur effets, que ce soit au niveau des humains ou du bestiaire réellement fantastique, on s'attache plutôt aisément aux principaux, à commencer par le héros qui est à mille lieux de ce que pouvait être le célèbre personnage créé par l'écrivain, déjà par son âge et son relation avec La magie, étant donné que celui ci n'a rien d'un débutant, mais aussi par ce côté très atypique, assez solitaire et surtout qui maîtrise son sujet à tel point que c'est son savoir sa meilleure arme, sans oublier le grand érudit qu'il devient au sein de la mythologie de Rowling puisque c'est de ce manuel scolaire que sont tirées ces nouvelles aventures de sorcellerie, et ainsi les créatures qui sont au cœur de la mission du personnage principal apportent quelque chose de plus puissant qu'une simple justification de la présence de ce sorcier dans ce contexte très américanisé et cela dans le moindre détails. De cette manière, l'ensemble de ce qui est présenté est non seulement d'une originalité indéniable que ce soit dans les compétences autant que dans l'esthétique visuelle donnant un résultat très souvent surprenant par l'intelligence avec laquelle cela est présenté et mis en scène, soit par une simple explication du héros, soit par une démonstration de technique maîtrisée d'effets visuels à l'écran pour mettre en avant le côté unique de toutes les créatures présentées ici mais surtout totalement inédit malgré un univers deja bien exploité dans la saga initiale entre littérature de tout genre et les 7 films qui ont accompagné toute une génération, et pourtant ici chaque moment parvient à créer la surprise, tel que la scène jouant avec cette créature qui sait adapté sa taille aux espaces environnants et ou meme celle qui base sa vision sur les probabilités, de nombreux détails de cette envergures jonchent le déroulement du film, arrivant parfois meme à voler la vedette à certain personnages humains de ce premier épisode. Pourtant le casting apporte de très bonnes choses à l'ensemble car même si les personnages de premier plan respectent la structure britannique classique des héros d'un groupe, pas toujours très subtile mais ayant le mérite d'être efficace et surtout d'en faire tous des protagonistes plu attachant qu'autre chose, par contre en ce qui concerne la mise en place de la saga et de sa trame générale, certains membres du casting se défendent très bien aussi bien les superstars à l'image d'un Colin Farrel totalement dans sa tonalité essentiellement par ce qu'il dégage, que les jeunes acteurs plus méconnus comme ce jeune sorcier issu de la société ultra conservatrice qui non seulement apporte un aspect historique et social intéressant mais surtout une atmosphère bien plus sinistre et sombre dans les passages le mettant en scène, Le costume et le maquillage y jouant aussi grandement, sans oublier la surprise finale en ce concerne l'un des personnages se dévoilant subtilement et faisant clairement partie intégrante de la saga, et permettant d'offrir à ce grand acteur un nouveau rôle très stylisé a ajouté à sa panoplie déjà incroyablement diversifiée! Voilà vraiment un premier opus qui tient toutes ses promesses et qui parvient à faire ce que peu de film de studio et surtout de sagas sont parvenues à faire jusqu'à la, soit rester toujours aussi surprenant avec une capacité de J.K Rowling a se renouveler sans cesse tout en restant fidèle à toute cette mythologie qu'elle a initié, mais surtout à suivre intelligemment l'évolution de son public, tant pour ce qui est des gens qui découvrent son univers que pour qui grandissent avec ses œuvres en même temps que ses héros et ses écrits, car seule l'auteur créatrice de Harry Potter semble pour assurer la pérennité et La constante remise en question de son monde, et en amenant à très cette nouvelle saga un message et une atmosphères beaucoup plus adulte, on suit cette aventure une fois de plus les yeux fermés, enfin plutôt grands ouverts pour être exact...
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2017
    Film grand public avec un scénario plus ou moins bien ficelé. L'ensemble est bien joué. Les décors et les effets spéciaux (surtout en 3D) sont particulièrement réussis mais cela ne suffit pas pour en faire un chef d’œuvre. Le film traine un peu en longueur et on a l'impression que ce retour dans l'univers magique de J.K. ROWLING sent un peu la pompe à fric.
    artemus4
    artemus4

    10 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2017
    Pas franchement réussi, plein de ficelles pour combler ce qui dans le roman n'est pas cinématographique, et comme souvent c'est insuffisant. Mais je retiendrai l'aspect réellement touchant de certains parti-pris, qui eux éludent les clichés : pas de (faux) féminisme abrutissant chez Rowling, bien des personnages sont façonnés par une bienveillance réelle. Le fait que la littérature ne soit pas aisément transposables au cinéma (cf Harry Potter) n'empêche pas d'y voir une certaine sincérité originelle, je préfère retenir ça plutôt que l'inutilité et la facilité d'effets spéciaux parfois ratés, parfois (rarement) splendides, mais qui marquent la banalité d'une mise en scène sans âme. Ah, si seulement J. K. savait filmer elle-même !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2018
    L'univers de JK Rowling qui s'étend et se déploie avec toute la magie qu'elle a su y créer !
    Contrairement aux films adaptés des livres de HP, cette fois il n'y a pas de déception entre notre imaginaire et le film puisqu'il n'y a pas de livre antérieur.
    Les personnages sont ma-gni-fi-que-ment incarnés par des acteurs tous excellents, tant pour les personnages principaux que pour ceux que l'on ne croise qu'un instant ! Les décors sont somptueux, ils auraient mérité d'être récompensés à l'instar des costumes.
    J'ai été époustouflée par les animaux, même s'ils sont un peu différents de ce que JKR décrit dans le livre de Norbert... A propos, quelqu'un sait-il quel est l'animal fluo à tentacules auquel Norbert donne le biberon ? ... Et le Billywig qui s'est échappé de la valise, ne semble compter pour rien dans les animaux à récupérer ? Pourquoi ? Mais bon cela ne gâche en rien le réel plaisir de découvrir cette histoire.
    Quand on lit le livre du script, il y a quelques légers détails qui différent. Mais je vous en recommande la lecture, car en regardant à nouveau le film on voit des choses qui sinon passent inaperçues tant ça va vite à l'image. A la vitesse de la magie en quelque sorte.
    Bref, la grande magie de JKR merveilleusement incarnée et réalisée par l'équipe de David Yates. Les bonus racontent beaucoup de la passion et de l'engagement de toutes les personnes qui ont travaillé sur ce film : quels professionnels de haut niveau ! Bravo !
    Je me suis laissée captiver comme à la lecture des HP (je dis bien la lecture, même si les films tirés des livres ont de grandes qualités). Et j'attends la suite avec impatience !
    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2017
    David Yates nous plonge ici dans le premier épisode d'une nouvelle saga basée sur l'univers d'Harry Potter. C'était très compliqué de réussir ce pari, il est à mon sens en partie gagné car oui ça fonctionne, on plonge dans ce monde féerique mais un peu plus sombre que les épisodes auxquelles nous avions eu droit il y a quelques années. C'est parfois visuellement très réussi mais je n'ai pas été conquis entièrement, certains personnages numériques et aussi l'acteur principal ne m'ont pas trop convaincu mais heureusement, il y a Dan Fogler qui est excellent. En bref, une nouvelle aventure fantastique avec une réalisation pas mal du tout donc à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Tout comme les Harry Potter, ce film tien ses promesses, une belle histoire, des effets spéciaux remarquables, des animaux fantastiques plus vraies sur les écrans qu'un reportages animaliers :-). On attend déjà la suite avec impatience
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Pas aussi bien qu'un Harry Potter, mais à voir. On découvre l'univers magique au USA. Les animaux sont magnifiques et les petits rappels liés à Poudlart sont un régal !
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    David Yates garde encore ses marques depuis son adaptation des dernier Harry Potter. Et il faut le préciser d’entrée, on change de registre bien que les univers son intimement lié par la magie. L’influence typiquement britannique traverse l’Atlantique dans une Amérique en plein développement technologique. On se place alors dans un registre d’époque, tout en maintenant une continuité avec la saga du sorcier Potter. Depuis, l’enfance de ce dernier, de la maturité est née et est conservé dans cette nouvelle franchise.

    On a toujours alors un casting plus expérimenté et plus accessible à toutes les générations en contrepartie. Et c’est sur Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) que ce volet consacre de l’importance. Il séduit par sa fragilité, donnée par un talent d’interprétation étonnant. Lui et ses animaux feront vibrer nos yeux en attente du renouveau, car on sait où à quoi s’attendre sans savoir où on a mis les pieds. Quant à Tina (Katherine Waterston), c’est à peu près la même observation dans l’idéal, mais il faut noter quelques divergences dans leur motivation respective. Et pour le malicieux Percival Graves (Collin Farrel), une incompréhension subsiste dans son développement. Il manque de profondeur, car le contexte de sa motivation est flou. Un choix bien entendu acquiescé au dénouement, mais non-pardonnable sachant son implication.

    Jacob Kowalski (Dan Fogler) introduit la personnalité d’un Oliver Hardi efficace dans cette aventure. Associé au moldus qu’il représente, ce jeu lui ait permis, et même conseillé quand on connaît les nuances d’humour de l’œuvre. Par ailleurs, la temporalité fait également rupture avec la saga précédente. On est dans un cadre restreint afin de mieux pouvoir visualiser les évolutions de chaque personnage en temps réel, sans ellipse. Et à la baguette sonre, exit Williams, bienvenue à James Newton Howard. Sans renouveler la majorité de la partition d’origine, il marque son passage en instaurant l’ambiance parfaite des effets de la magie. Comme quoi un double sens en ressort.

    Ce que l’on reprochera néanmoins, c’est la mauvaise « patte » de J.K. Rowling. L’auteur fait très bien son travail au niveau littéraire, cependant, elle n’est pas scénariste en cinématographie. Il s’agit d’une grande différence que l’on ne doit pas négliger. Le problème réside donc dans la prévisibilité d’un visuel trop familier. Ce n’est pas un manque de rythme qui est à souligner, mais cette manœuvre de mise en scène un peu saccadée par des détails qui finissent par atteindre l’évidence chez tout spectateur. De même, certaines transitions ne coïncident pas avec le ton et la tension que l’on installe, malheureusement au stade éphémère. La magie ne doit pas avoir de fil conducteur connu de tous, car l’effet de surprise est sa véritable force, amis surtout notre satisfaction que l’on espère vivre en entrant en salle. Cependant, le tout reste globalement captivant et ne manquera pas de renouer avec des fans craintifs qui peuvent s’apaiser devant un travail rigoureux dans l’âme.
    Damien H.
    Damien H.

    13 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Un film contemplatif, où les meilleurs moments sont les découvertes des espèces créées et animées pour le film (de manière parfois trop grossière). Le scénario est creux, tout comme les personnages bien trop proprets.
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2017
    On se doutait bien qu’Hollywood ne laisserait pas tomber aussi facilement l’univers magique du sorcier binoclard Harry Potter, et ce malgré l’annonce de l’auteur J.K. Rowling qu’il n’y aurait pas de suite au dernier tome "Les Reliques de la mort". Pour autant, il faut bien admettre qu’avec "Les Animaux Fantastiques", les scénaristes ont su innover en proposant un spin-off suffisamment éloigné de son aîné pour ne pas faire dans la redite paresseuse mais conservant suffisamment de lien avec lui pour assurer une certaine continuité qui va au-delà du simple "fan service". Le film pose, ainsi les bases d’un nouvel univers, en traversant l’Atlantique et en s’intéressant au monde des sorciers américain, qui n’avait jamais été évoqué jusque-là. Il présente, également, de nouveaux personnages originaux qui, bien qu’ils manquent, pour l’instant, un peu de complexité (ou d’écriture), ont le mérite de proposer autres choses que les écoliers et autres professeurs auxquels on était habitués. On retrouve, ainsi , Tina (Katherine Waterston, mimi malgré sa tendance à trop compter sur son jeu de sourcils) l’ancienne Auror désireuse de retrouver son rang , Jacob (Dan Fogler, dans le rôle du comique de service), le Moldu dépassé mais fasciné par le monde qu’il découvre, Queenie (la découverte Alison Sudol en ingénue sexy), la frangine sympa et peu farouche, Percival Graves (Colin Farrell comme toujours impeccable) le Directeur du Département de la Justice Magique aux motivations obscures ou encore Croyance (Ezra Miller, décidemment très intéressant), le fils de bigote désireux d’échapper à l’ombre maternelle. Seul personnage échappant au côté un peu trop monochromatique de l’écriture, Norbert Dragonneau (campé par l’extraordinaire Eddie Reydmane) qui s’avère être un héros des plus atypiques, à la fois obsessionnel et totalement déconnecté de son entourage, mais, également, combattant téméraire et, accessoirement, peu enclin à suivre le règles . C’est sans doute la grande idée du film : ne pas avoir fait de Dragonneau un simple "ravi de la crèche" protégeant ses animaux mais, également, un sorcier à part entière se montrant très adroit une baguette à la main, qui parait cacher bien des secrets. A ce titre, les amorces scénaristiques posés dans ce premier opus le concernant laissent augurer de formidables moments à venir et promettent de resserrer les liens avec l’univers d’Harry Potter (voir ses liens privilégiés avec Dumbledore et son passé avec une Lestrange). Il est, d’ailleurs heureux que le personnage soit aussi réussi (et magistralement interprété) car, à défaut, le film aurait souffert d’un héros dont on se demande bien, au final, l’utilité. En effet, on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de faire d’un magizoologiste, le héros de cette histoire puisqu’on a un peu tendance à se désintéresser de sa galerie d’animaux fantastiques qui sont plus perturbateurs qu’autre chose et n’apportent pas grand-chose au récit, si ce n’est de créer une ambiguïté sur le responsable des dégâts en ville menaçant la communauté des sorciers. La ficelle scénaristique est un peu grosse et, surtout pas à la hauteur des véritables intérêts du film, à savoir spoiler: le mystère entourant l’obscural tueur
    et la description de la société magique US… spoiler: sans oublier l’intrigue autour de Grindelwald (qui apparaît sous les traits d’un Johnny Depp flippant, qui peut se vanter d’avoir surpris tout le monde et de nous mettre terriblement l’eau à la bouche pour la suite)
    . On a, d’ailleurs, l’impression que les scénaristes (dont J.K. Rowling elle-même) n’ont pas trop su quoi faire avec ce premier opus de présentation et qu’ils ont, ainsi, exploité tout ce qu’ils ont pu, quitte à faire dans la rallonge disproportionnée ou dans la facilité scénaristique spoiler: (Tina qui va tomber sous le charme de Dragonneau sans qu’on comprenne pourquoi, Jacob qui se fait "oubliéter" mais qui semble garder quelques souvenirs…)
    . Heureusement, le film sait jouer habilement de son nouveau terrain de jeu et propose un spectacle visuel saisissant de cette Amérique des années 20 en pleine mutation où le souvenir de Salem est encore présent. Il s’amuse, également, des différences culturelles avec l’Angleterre. Et puis, la mise en scène de David Yates (le réalisateur des quatre derniers opus de Harry Potter, qui assure un lien visuel) est, d’une manière générale, très soignée, tout comme la musique (signée James Newton Howard)… même si on ne retrouve pas l’inspiration incroyable de la saga originale. "Les Animaux Fantastiques" est, donc, un spin-off réussi qui annonce des suites très prometteuses mais qui, pour l’instant, n’est pas au niveau de la richesse de la légende "Harry Potter". N’est-ce pas le sort de tout spin-off, qui plus est lorsque l’œuvre originale occupe une telle place dans la culture populaire ?
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Ce premier spin-off sur l'univers de Harry Potter basé sur le livre éponyme de Norbert Dragonneau, réalisé par David Yates et écrit par J.K. Rowling même (dont c'est d'ailleurs le premier scénario) replonge totalement les fans dans l'incroyable univers de la magie, à la fois extraordinaire et spectaculaire visuellement, rythmé et plein de rebondissements, avec une excellente intrigue, une magnifique reconstitution du New-York des années 1920, une pointe d'humour et une exceptionnelle bande-son, ainsi qu'un excellent casting, Eddie Redmayne en tête. Un chef-d'oeuvre auquel on en ressort émerveillé et hâte de découvrir la suite !
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Un film divertissant mais décevant, car il n'a pas de vrais enjeux dramatiques et n'est par conséquent pas aussi épique que la saga dont il est dérivé.
    À mon sens, Rowling et les producteurs ont fait une grosse erreur stratégique quant au choix du héros et de l’histoire : on nous a vendu l'adaptation des Animaux Fantastiques, titre qui augurait d'un film d'aventures mixant Indiana Jones et Jurassic Park, version sorcière, et au final, on se retrouve avec un film qui s'oriente plus vers l'histoire du mage noir Grindelwald (la présence de Dumbledore étant d'ores et déjà annoncée pour le prochain film) et revendique ce côté « notre monde est menacé » là où on voulait juste voir des aventures cool avec des bestiaux improbables. L'histoire de Grindelwald et de Dumbledore aurait fait un excellent film. Mais mieux aurait valu annoncer carrément la couleur plutôt que de prendre Newt Scamander / Norbert Dragonneau en otage d'une histoire qui ne le concerne pas.
    En outre, j'ai une grosse réserve concernant le choix de spoiler: Johnny Depp dans le rôle de Grindelwald : Johnny Depp, c'est Jack Sparrow, Willy Woncka. Un acteur abonné aux rôles de freaks, excellent dans ce registre d'ailleurs... mais justement, Grindelwald est censé être un mage noir aussi dangereux que charismatique, pas un bouffon ! Je peux me tromper sur les talents de Johnny Depp, mais le look de Grindelwald ne m'a pas convaincue du tout, car il a plus l'air d'un fou échappé d'un asile que d'un mage noir qui terrorise le monde entier.

    Enfin, je trouve les effets spéciaux trop visibles (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire), même si le niffleur est mignon !
    Voilà en condensé (!) ce que j'ai retenu du film.
    virginie L.
    virginie L.

    17 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2017
    En dehors des effets spéciaux assez réussis, ce film ne m'a pas convaincue. L'histoire est très creuse et Eddie Redmayne joue moyennement bien. J'avais adoré cet acteur dans Danish girl, et j'ai découvert avec stupeur qu'il emploie exactement les mêmes expressions de visage dans ce film que dans celui où il campait un homme voulant devenir une femme, j'ai trouvé ça très dérangeant et symptomatique de la faiblesse de son jeu d'acteur
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