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tuco-ramirez
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2,0
Publiée le 26 septembre 2015
Claire a une amie d’enfance Laura, avec laquelle elle vit une relation forte depuis toujours… amoureuse peut être même… difficile à discerner lors de la longue mise en place maline sous forme d’ellipse montrant une Claire au diapason de son amie… On est chez Ozon, l’ambigüité des êtres humains est un de ses fonds de commerce tout comme l’expression de leurs identités et de leurs différences. Cà c’est la suite du film. Laura décède jeune avec un mari et une très petite fille. Claire ne respire pas l’équilibre psychologique durant cet intro… vivant sa vie au travers du celle de Laura. Cette dernière morte… comment va-t-elle remplir ce vide ? Et bien, elle tombe bien malgré elle, grâce à une grosse ficelle scénaristique, sur David (le mari de Laura) donnant le biberon à sa fille… travesti en femme avec les vêtements de la défunte. Et là, pour moi le film n’a plus aucun intérêt, la suite étant tellement cousue de fil blanc jusqu’à sa conclusion. Un malheureux accident aurait pu rebattre les cartes d’une fin prévisible, mais elle n’est qu’un prétexte en fait à légitimer le final. Jouant la partition du thriller autour des composants de l’identité sexuelle, il appelle des références bien appuyées du genre. Entre un Almodovar mou du genou et un Hitchcock trop lisible, avec une tension jamais palpable puisque cette histoire d’amour par procuration tourne très vite à vide. Les deux précédents Ozon traitaient déjà de l’identité autour d’une certaine folie. Ozon pourrait ici se vouloir aussi le Nolan de « Laurence Anyways » avec ce huis clos sentimental où le regard extérieur pouvant être dérangeant reste hors champ et ne prenant pas part à l’intrigue ; mais son film est trop gentil et propret pour faire référence. En effet celui-ci est très apprêté aussi bien à travers une mise en scène appliquée que dans les décors et costumes ambiance US très magazine déco. On frôle parfois le film publicitaire, l’image et les attentions étant tellement lisibles. La marque de fabrique d’Ozon est d’être incisif ; sur quelques films, il y parvient, mais là il passe à côté ; c’est pataud. Reste de beaux acteurs dont Duris même si sa composition naïve tient parfois plus de « La cage aux folles » que de « Laurence anyways ». La problématique majeure du film réside alors autour de Claire ; tombe-t-elle amoureuse de David ou du fantôme de Laura ? Est-elle lesbienne ou morbide ? Mais trop vite, on trouve la réponse à travers une Claire vivant sa vie par procuration. Une fois sa source de vie décédée, Laura, un autre type de transfert s’avère possible.
Le film “Une Nouvelle Amie” ce n’est pas une histoire très ordinaire. Quand il commence, il est un peu ennuyeux, parce qu’il racontas les vies des protagonistes, Claire et Laura, les meilleurs amies. La drame vraiment commence quand Laura meurt. Claire a fait une promesse a sa meilleur amie de faire attention a Lucie et David, la fille de Laura et son mari. Un jour, Claire rendit visite à David et Lucille mais quand elle arriva, Claire trouva un surprise que personnes n’espérèrent. Je pense que le film c’est très amusant, mais il a beaucoup des scenes que je trouve incommode parce que j’y suis allée avec mes parents. Mais, à part sa, j’aime le film parce que il y a drame, mais il y a aussi des drôles scenes qui me faisaient rire fort. Tu peux voir des scènes avec de l’émotion, mais aussi scènes avec une touche d’humour. J’aime les performances des acteurs, spécialement, Romain Duris, qui est David… ou Virginia. Une nouvelle amie c’est un film à ne pas manquer! Il est un film très particulier et peut être qu’il ne va plaire à tout le monde, mais moi, je le recommend totalement.
Je pense que "Une Nouvelle Amie» est un grand film parce que François Ozon a voulu parler d'un sujet populaire, donc il parlé de la sexualité et transsexuel parce que quand il commencé à écrire le script, il y avait des démonstrations par des droits des homosexuels. Dans ce film, Laura a été diagnostiqué avec une maladie mortelle et elle a demandé à Claire, son ami, de prendre soin de son mari et le bébé. Quand Claire rentre à la maison, elle a été surpris parce que le mari de Laura était habillé comme une femme à protéger son bébé de l'absence de sa mère. Voilà pourquoi ce film est extraordinaire. Même si transsexuel est un sujet fort d'en parler, le directeur a trouvé une façon de parler de cela sans prendre une position critiquée. Le message que le directeur voulait donner est que tout le monde mérite d'être heureux, sans être jugé à propos de leur sexualité.
Un film "Majuscule" avec un Romain Duris exceptionnel une histoire tout en délicatesse et en nuance avec beaucoup d'amour sur des thématiques où la réalité peut parfois être cruelle sans tolérance... Ce film est "un hymne à la tolérance"
Je ne suis pas spécialement fan du cinéma de François Ozon, même si certains de ses films m'ont enchanté ; de plus son avant-dernier film “Jeune & Jolie” m'avait carrément déçu. Autant dire que je n'étais pas plus empressé que ça de voir son dernier long-métrage, même si la bande-annonce était intrigante. Fort heureusement contrairement au précédant mes attentes n'ont pas été déçues ou en tout cas pas au niveau de la fois précédente. Il adapte ici librement une nouvelle de Ruth Rendell et y aborde par son truchement les thèmes du genre et de ses flottements, ainsi que celui de la tolérance. On y suit donc les interrogations de David dont le travestissement en femme lui permet outre de se remette de la mort de sa femme, de reprendre des désirs qui le tenaillent depuis l'enfance. Claire meilleure amie de sa femme en devient sa complice malgré elle. Passé la répulsion, elle se prêtre avec amusement à ce jeu et lui apporte son aide. Si le changement d'apparence de David peut créer un léger trouble au début pour le spectateur, c'est finalement l'ambiguïté de la relation entre lui et Claire qui trouble finalement le plus. Amitié, complicité dans cet acte presque tabou, attirance sexuelle ou amoureuse, leur relation reste toujours empreinte de doute. Malheureusement l'intrigue en dehors de cette ambiguïté relationnelle peine à enthousiasmer. Les péripéties qui nourrissent cette histoire finissent pas devenir sinon répétitives du moins peinent à faire significativement avancer l'intrigue, du coup le film finit par devenir vaguement ennuyeux malgré une interprétation convaincante. La prestation de Romain Duris est d'ailleurs à saluer tant il évite les affectations potentiellement ridiculisant pour un personnage un peu hors-norme et ce même s'il n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler une belle femme. Un film sur un thème original traité avec beaucoup de sobriété et de délicatesse, mais qui échoue à fournir une histoire vraiment prenante et qui n'est donc sauvé que par l'interprétation solide de son trio de comédiens. À voir donc pour se faire son idée.
Un film très touchant, très beau, quelques passage un peu too much mais au final un bon résultat. Romain Duris, Anaïs Demoustier sont au top. Une bonne musique également qui sonne juste.
Un film totalement dans l'air du temps avec le débat du genre (Ozon fait preuve d'un manque cruel d'audace en collant si près à l'actu....) mais totalement mal exploité...... c'est honteux de flinguer pareillement un bon sujet...... aucune émotion, aucune profondeur psychologique (ce qui est un comble pour ce sujet.....). Duris ne semble jouer que pour la perf et montrer qu'il est vraiment trop cool comme acteur et engagé en plus..... le plus terrible c'est quand même la fin, digne d'un Walt Disney quand la belle se réveille de son coma car son amie a la super idée de l'habiller en femme, pouf il se réveille et eurent beaucoup d'enfants (elle est enceinte mais peut être pas du mari, de sa nouvelle amie.... enfin à vous de décider....ozon reste volontairement ambigu, le petit sacripant.... ) et ils partent dans le soleil couchant, heureux comme l'idéal de la famille recomposée bobo qui casse les codes (et vous êtes priés d'y croire bande de mécréants).... on pari qu'ils vont au McDo avec le slogan "venez comme vous êtes".......rien à voir avec Transamerica ou Laurence Anyways, qui eux creusent le sujet.......
J'apprécie presque toujours le cinéma de François Ozon, mais là, trop c'est trop. Il y a une certaine élégance formelle, une poignée de scènes peuvent créer le trouble, Anaïs Demoustier ne s'en sort pas mal... Mais bon, je me demande toujours quel est le réel intérêt de ce film, et surtout ce que le réalisateur a voulu nous dire ! Ouah, un jeune veuf se déguise en femme car il se sent mieux comme ça. Super, et après ? Il entame alors une drôle de relation avec la meilleure amie de sa femme, sauf que là encore, on se demande toujours ce qu'Ozon a voulu exprimer à travers cette relation manifestement pas comme les autres. De plus, il aurait fallu un acteur autrement plus complexe que Romain Duris pour un tel rôle, celui-ci livrant une prestation bien décevante... Tout n'est donc pas à jeter, quelques pistes sont intéressantes, mais aucune ne va jusqu'au bout, comme si le réalisateur pensait qu'il suffit d'un sujet relativement original pour provoquer l'intérêt du spectateur : inutile de vous dire combien il a eu tort. Bref, après le superbe « Dans la maison », François Ozon se plante dans les grandes largeurs : en espérant que ceci n'était qu'un accident...
Un beau film d'Ozon, qui, comme souvent, ne caresse pas le spectateur dans le sens du poil. On pense à Almodovar en regardant "Une nouvelle amie", même si l'univers du cinéaste espagnol est beaucoup plus outrancier et mélodramatique. Ici, il s'agit de la révélation d'un travestissement progressif, qui va de l'intime (la maison dont on ne sort pas) au domaine public (pour une affirmation assumée). Le tour de force est de réussir à éviter le voyeurisme, cela - notamment - grâce à l'interprétation remarquable du duo de comédiens.
Une performance de Romain Duris époustouflante. Un scénario bien spécial, loin des films hollywoodiens à deux balles ou la fin est annoncée après 5 minutes de visionnage. Un film audacieux à réfléchir!
Il me semble désormais que Ozon n'est jamais aussi bon que lorsqu'il assume une certaine distance vis à vis de son sujet, comme dans l'excellent "Jeune et Jolie". Se laisse-t-il aller au plaisir de nous offrir un spectacle, qu'il se vautre dans les excès, se réjouissant sans mesure de son propre don pour la provocation, voire même sacrifiant à des clichés de mise en scène indignes de son talent. "Une Nouvelle Amie" n'est jamais loin de sombrer dans ces extrêmes un peu crapuleux, qui risquent à plusieurs reprises de dé-crédibiliser ce qui est quand même un assaut extrêmement pertinent contre la rigidité des genres. Soit un combat salutaire, voire indispensable en ces temps maudits de réaction morale, de lepénisme et de manif pour tous. Heureusement, s'opère ici un petit miracle qui sauve le film de la grossièreté, c'est l'alchimie entre Duris et Demoustier, générant une électricité sexuelle fascinante, et validant totalement l'apologie du transgenre à laquelle Ozon voulait se livrer. Impossible donc de ne pas lui accorder le crédit, à défaut d'avoir réalisé le film majeur que l'on attend encore sur le sujet, d'avoir su faire advenir cette friction, cet échauffement enchanteur des sens. Tant pis si les grossièretés de son scénario plombent le final de "Une Nouvelle Amie", en attendant, Ozon nous aura séduits. Et excités.
Il y a des films comme cà où l'on attend rien... et tout un coup on se prend une bonne tarte dans la tronche : c'est le cinéma d'Ozon. A chaque film, et celui-ci ne déroge pas à la règle, je suis surpris par la justesse des acteurs et des sentiments qu'il veulent porter. Ce film basé d'une nouvelle est juste une petite merveille, qui plaira à tout le monde... c'est une belle leçon de vie
Le démarrage est trés fort et peine à être égalé sur la longueur.. Le personnage d'A. Demoustier est insipide au possible, difficile d'y trouver beaucoup d'intérêt autrement que dans la gestion du deuil. Duris joue trés bien son double jeu, dérangeant parce que dérangé. Le rythme est pas mal, la réalisation, la BO et la photo superbe. Mais l'histoire n'est pas bien folle, en tout cas ce n'est pas ce qui me fait beaucoup vibrer.
Certes on peut s'agacer qu' Ozon ne filme que des bourgeois dans des décors bourgeois et que l'ensemble donne une impression de conte.Il n'empêche ce film est très réussi loin de la déception du précédent film, on suit avec plaisir l'éclosion de "Virginia",homme-femme et en quoi ce changement bouleverse les perceptions. Ozon mélange toujours drame et comédie en amenant le spectateur sur la question des normes et en concluant sur une note toujours positive.