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Un visiteur
3,0
Publiée le 12 avril 2020
Au début, je me suis dit que Romain Duris n'arrivait pas à la cheville d'un Dustin Hoffman ou même de Christian Clavier dans "le père Noël…" mais j'ai quand même voulu laisser sa chance au film et je ne l'ai pas regretté car la fin est très émouvante.
Le titre n'évoque rien et tout est artificiel : les occasions de se voir (deuil, accident etc...), les voitures de luxe, les maisons sans clôtures (il faudra qu'on me dise où ça existe en France où les gens cachent et de barricadent !), la sortie de coma. On retrouve le thème de l'absent, du disparu, comme souvent chez Ozon qui alterne ici encore moments de grâce et de malaise. Et tout cela est dominé par le jeu de Romain Duris, qui s'est débarrassé de son air insolent et est ici d'une justesse rare. Il aurait largement mérité un César. Si seulement il n'était pas tombé l'année des 2 YSL !
Sur un thème très casse-gueule, Ozon s'aventure sagement et filme l'interdit à la Almodovar dans de belles demeures chics et bourgeoises de la région parisienne. Il explore la frontière du passage de l'être masculin à l'apparence féminine. On en peut s'empêcher de comparer avec Laurence anyways, certes imparfait, mais tellement chargé de plus d'émotions. Le cerveau droit répond au cerveau gauche. Dolan l'écorché super-doué face au bon élève consciencieux. Duris s'en sort bien, mais à place de Poulidor derrière Poupaud. Ozon a osé le grand chelem, mêlant dans la même histoire, l'amitié trouble de deux adolescentes, le deuil prématuré, l'éducation d'une orpheline, en plus du changement d'identité. Le réveil final laisse le spectateur interrogatif. TV1 - septembre 2019
Beau film, superbe interprétation de Romain Duris. J'y ai plutôt vu le thème de l'impossibilité de faire le deuil d'un être aimé, que celui de l'orientation sexuelle.
Un jeu un peu pervers entre une jeune femme mariée (Anais Demoustier qui a l'air d'une petite fille dans ce film) et un homme plein d’ambiguïté qui se déguise en femme par gout depuis le décès de sa propre femme (Romain Duris qui rejoue un peu la cage aux folles) Certaines scènes sont drôles, d'autres se veulent touchantes ??On a le droit de se poser la question : Quand une femme couche avec un homme travesti en femme, est-elle hétéro ou lesbienne ? Certains vont dire"on s'en fou" Bref, au nom d'une soi-disant recherche d'identité sexuelle on nous offre une rencontre qui peut nous toucher, nous faire rire, ou grincer des dents ! Ce n'est pas le meilleur film d'Ozon !
Film pour le moins spécial, avec un côté malsain qui ne plaira sans doute pas à tous. Pour ma part, et en prenant au second degré, j'ai trouvé totalement époustouflante la performance de Romain Duris et son duo avec Anaïs Demoustier digne des plus hautes performances d'acteurs jamais vues. Grâce à ça, le film se laisse regarder, sans qu'il n'emporte l'adhésion, bien que cela finisse par ressembler fort à un plaidoyer contre la manif pour tous. Mais bon, chacun garde son opinion.
Il m'a semblé que François Ozon explorait merveilleusement bien les repères et les identifications sexuelles dans ce film par ailleurs tellement émouvant. Les non-dits, les pudeurs, les vérités, les sentiments... Et puis la réalité, le fait d'assumer ce que l'on est, profondément. Une histoire d'amour avec un grand A, captivante et subtile, entre des êtres différents mais qui au fond recherchent la même chose : être aimés. Un peu d'humour vient se glisser parfois dans ce très beau film qui révèle les choses sans brutalité, juste les êtres et leur essence, où le masculin et le féminin s'interrogent mutuellement.
Un magnifique film, avec une fin parfaite. Je n'en espérais pas moins. Une très belle façon de parler de dysphorie de genre, mais surtout, de parler d'amour.
À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Film sympathique sans plus, qui montre les crises que peuvent rencontrer certains proches à la suite d’un événement dramatique. Touchant et repoussant à la fois. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Beaucoup de clichés certes, et quelques fois trop caricatural, mais ce film est d'une grande sensibilité et on s'attache aux deux personnages principaux, campés par les très bons Romain Duris et Anaïs Demoustier, crédibles dans leurs rôles. Bon petit film français.
Ce film laisse en moi une trace étrange, où les repères habituels se troublent d'autres normalités de genres assumées comme des évidences. Je regrette une certaine froideur de l'amour filmé ici, mais ça ne retire rien de l'intérêt du film et du jeu parfait de Romain Duris.