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    Une nouvelle amie
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    443 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 novembre 2014
    François Ozon a une nouvelle fois mis la femme au centre de son film. Sa sensualité est ici exploitée, avec un Romain Duris qui semble prendre plaisir à se métamorphoser en femme et une Anaïs Demoustier qui reprend goût d’être une femme. Mais quelle drôle de manière de faire le deuil de sa meilleure amie ou femme. La mort ne sert que de prétexte à François Ozon pour rapprocher ces deux protagonistes principaux. Les scènes ; parfois tournées en France, d’autres fois aux Etats-Unis, nous perdent. Les dialogues et le scénario sont compliqués, avec des rebondissements, qu’on n'arrive pas à voir le but : une prise de conscience (mais de quoi ? le mariage pour tous ?), faut-il rire (« Les hommes naissent dans les choux, les femmes dans les fleurs, moi je suis né dans un chou-fleur ») ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2014
    âmes étriquées s'abstenir! Le thème traité est difficile mais bien mis en valeur. Une belle au bois dormant un peu cliché mais bon ça passe??
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Je sors juste de la salle de ciné pour ce film et autant dire que jamais je n'ai autant été déçu par un film... Mais un propos qui ne découle d'aucune explication est inutile alors je m'explique. Le film qui se veut sentimental rentre vite dans la soupe des clichés tous plus barbant les un que les autres ( un exemple bien connu : une situation étrange jusqu'au moment où on réalise que ce n'était qu'un rêve ). De plus, la bande annonce est trompeuse : on nous promet une histoire d'amour un peu différente, alors que le film ne fait que vulgariser les travelos. Parlons-en du travelo... L'acteur ne tient pas son rôle du tout : si le réalisateur voulait du réalisme et de la tendresse, alors il a mal choisi son acteur principal ! Et enfin... Les décors... Aïe !!! Les maisons des protagonistes ressemblent plus à une publicité d'agence !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Je ne vais pas faire comme tous les "critiques" ici présent et vous re-raconter le scénario... Tout à été dit ! Il est incontestable que Duris se décarcasse pour essayer d'être crédible en femme et franchement il n'a pas le physique de l'emploi... Il fait travelo et ça franchement c'est grotesque. Bref un film où une fois encore je me suis ennuyé...
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    22 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Je ne suis pas fan de Romain Duris, donc ce qui m'a attiré c'est l'idée de le voir dans un rôle inattendu. Et je n'ai pas été déçu : je trouve qu'il s'en sort à merveille. Il réussit à composer un personnage tout en fragilité et en délicatesse et il porte littéralement le film. Anaïs Demoustier tient la route face à lui, même si le personnage qu'elle incarne semble parfois aussi perdu que Virginia.
    Bref, c'est un film très original et distrayant, avec en fond une réflexion sur la tolérance et le respect.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    François Ozon revient nous parler d'obsessions et de crises identitaires. Tout un programme.

    Ce qui fascine dans le cinéma de François Ozon, c'est le recul qu'il prend avec ses sujets. Chacun de ses films traite d'une obsession ou d'une situation que nombreux jugeraient peu communes, mais qu'il semble vouloir normaliser (parmi les exemples les plus probants, un bébé grandissant avec des ailes, ou une jeune adulte décidant de se prostituer sans trop savoir pourquoi). Si son précédent film, Jeune et Jolie, était un pur chef-d'œuvre, c'est justement parce qu'il évitait de psychanalyser son héroïne. Nous voyions ses actes sans forcément les comprendre, ce qui permettait au réalisateur d'éluder tout esprit moralisateur. Une nouvelle amie fonctionne sur le même modèle. Dans une banlieue lisse et bourgeoise, qui n'est pas sans rappeler le Wisteria Lane de Desperate Housewives, David (Romain Duris, bluffant) vient de perdre sa femme Laura (Isild Le Besco), alors qu'ils avaient depuis peu un enfant. La meilleure amie de la défunte, Claire (Anaïs Demoustier), elle aussi en plein deuil, se charge d'épauler le veuf. Sauf qu’un beau jour, spoiler: en poussant la porte de chez lui par accident, elle va découvrir son secret : David se travestit.


    Plus que jamais, Ozon laisse exploser les apparences pour faire apparaître la vraie nature des choses, mise en abyme inverse du cinéma qu'il s'est toujours amusé à décrire.

    spoiler: D’abord décontenancée, Claire accepte finalement assez vite (trop peut-être) le jeu de David, qui explique qu’il le fait avant tout pour que son bébé ne ressente pas l’absence de sa mère. En réalité, il s’agit plus d’un prétexte, mais le film évite toute analyse psychologique, désamorçant même un dialogue freudien (que l’on pouvait croire inévitable) sur la relation de David avec sa mère. Ce qui importe, c’est que nous plongions la tête la première, à l’instar de Claire, dans cet univers nouveau.


    Entre les mensonges et les relations des personnages, tout dans Une nouvelle amie est une question de floutage, de désirs contradictoires, de corps androgynes et mélangés qui l’emportent sur un environnement dont on a peur de la réaction, mais qu’on finit paradoxalement par oublier. L’objectif de la caméra, va spoiler: au fur et à mesure que David va assumer son alter-ego Virginia,
    chercher de plus en plus à capter ses mouvements, à magnifier le jeu de son trio d'acteurs (Duris-Demoustier-Personnaz, en parfaite osmose), qui est, sans nul doute, la principale force du long-métrage.

    Car l'univers d'Une nouvelle amie est avant tout un terrain fertile à une réflexion sur le contrôle de son corps et de son identité. En se rapprochant de Virginia, avec qui elle entretient une relation de plus en plus similaire à celle qu'elle avait avec Laura, Claire redécouvre sa féminité. L'obsession n'est pas tant ici un vice qu'une résurgence de soi. Néanmoins, Ozon exploite l'étrangeté de son histoire par la peur du regard des autres, créant un suspense qui fait facilement avancer l'intrigue. Au-delà d'un aspect voyeur qu'il affectionne tant, le réalisateur pense son cinéma à travers la vision qu'il a de sa mécanique, à savoir créer un microcosme (inhabituel) prisonnier d'un écran pour ensuite l'universaliser, le transmettre à partir de son public pour que celui-ci le diffuse en faisant le lien avec la réalité. A l'heure de débats puérils et arriérés à propos de communautés minoritaires, voir un réalisateur aussi suivi que Ozon mettre les pieds dans le plat fait plutôt plaisir. Dommage que sa verve provocatrice ne le fasse parfois se précipiter, quitte à trop accélérer l'évolution de mentalité d'un personnage, ou au contraire d'appuyer à longueur de temps le manque d'ouverture d'esprit d'un autre. A ce titre, la dernière séquence, bien que partant d'une bonne volonté, résonne un peu trop comme un doigt d'honneur gratuit envers les mouvements conservateurs. S'il est brillant dans sa manière d'illustrer la nécessité d'accepter le mode vie de chacun, Une nouvelle amie n'évite donc pas une certaine démagogie, d'autant plus décevante que le cinéaste semblait clairement vouloir l'éviter.

    Mais au final, on pardonnera ce défaut, ne serait-ce que par la proposition d'un projet globalement audacieux, adjectif qui sied définitivement à François Ozon, et que l'on aimerait entendre plus souvent à propos du paysage cinématographique français.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Totale surprise pour cette libre adaptation de la nouvelle "Une amie qui vous veut du bien" de Ruth Rendell (1985). François Ozon étonne toujours par les sujets qu'il choisit de traiter. Sa filmographie, "Sous le sable, Swimming pool, 8 femmes, Le temps qui reste, Ricky, Potiche, Dans la maison, Jeune et jolie", entre autre, en témoigne. Cette surprise (éclat de rire assuré) naît avec Romain Duris. Il faut le voir pour le croire. Et ces acolytes Anaïs Demoustier et Raphaël Personnaz agrémentent à merveille ce personnage haut en couleur. Le seul reproche vient du style feutré un peu "roman photo", presque kitch, qui enlève un peu trop de véracité. L'avantage, c'est qu'on s'amuse en toute légèreté avec le réalisateur, d'un sujet pathétique...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Claire (Anaïs Demoustier) enterre sa meilleure amie, depuis l’enfance. Le veuf, David (Romain Duris), est effondré. Après quoi, le passé de ces deux amies nous est conté par une série d’images qui parlent d’elles-mêmes, comme si le film démarrait par un clip assez poétique. Au reste, la bande originale est très belle. D’une certaine façon, l’introduction d’Une Nouvelle Amie annonce toute les couleurs du film. Sans cesse, on oscillera entre gravité et légèreté, mais aussi entre lucidité et fantaisie. Ces multiples facettes offrent à François Ozon une liberté totale et bienvenue, mais que d’aucuns pourraient décrier. Après l’enterrement de son amie, Claire découvre que David est un travesti. A partir de là, une quête de l’identité commence.

    Le jeu des comédiens est juste, et le film ne semble pas souffrir de baisses de rythmes. Le message émis est louable, et il n’est pas transmis si maladroitement que cela, cependant, Une Nouvelle Amie peut partager, pour des raisons que nous avons déjà citées. Tous les doutes qui surviennent dans les relations humaines sont mis à nu : certaines scènes illustrent explicitement ou de façon voilée l’homosexualité, le transsexualisme (en soulignant combien il ne faut pas faire d’amalgame entre les deux), l’adultère, et pourquoi pas la nécrophilie (bien que cela reste suggéré, inavoué et inassouvi)… Certaines scènes sont osées, sans pour autant rendre le film moins tout-public. Une Nouvelle Amie va-t-il trop loin ou jamais assez, se contentant d’effleurer seulement bien des sujets, qui mériteraient tant d’être davantage exploités ?

    L’intrigue s’éparpille un peu, sans perdre en force pour autant. Car envers et contre tout, il semble que les personnages restent entiers, émouvants à leur façon (R. Duris ne convainc pas toujours), et que le film ne peut laisser totalement indifférent. Du moins Ozon essaie-t-il tout. Séquence musicale, scènes plus crues, et enfin passages trop fantaisistes pour être crédibles s’entremêlent dans ce voyage assez indescriptible au final. Heureusement, il n’y a que peu de dialogues ou plaisanteries qui font chou blanc (on pense justement aux personnes trans-genres nées dans des « chou-fleurs »…), mais le final peut par exemple laisser pantois. Le ton y ressemble presque à celui d’un conte de fées, même si on peut cerner sans mal une métaphore de ce qu’est une véritable opération destinée à changer de sexe.

    Il serait exagéré de présenter Une Nouvelle Amie comme une envolée lyrique, un hymne à la liberté presque onirique, où la comédie, le drame et bien d’autres genres s’entremêlent, mais il y a du moins une tentative de parvenir à cela. Le scénario et la diversité des personnages incitent sans nul doute à l’ouverture d’esprit, mais tant de sujets sont abordés, puis délaissés, qu’on risque de ressortir de la salle avec un avis plus confus sur les thèmes délicats abordés par le film, qu’en entrant au cinéma. Est-ce le récit d’un deuil atypique, d’une histoire d’amour apparemment impossible, de la quête de soi, ou encore autre chose ? Du moins le pari d’émouvoir le spectateur, et d’entraîner bien des interrogations est-il tenu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Cette fin qui ne tient pas debout une seconde ! mais faut il à ce point ne rien avoir vécu pour réussir ce tour de passe de mettre quelques bonnes critiques de journaux dans sa poche. Monsieur Ozon ? messieurs mesdames les journalistes ? avez vous connu un deuil ? avez vous connu proche de vous une personne dans le coma qui soudain, se réveille comme ça ? et a la force de prendre celui ou celle qui est à son chevet dans ses bras avec autant de naturel ? n'importe quoi ! et le pire : revenir comme si de rien n'était, sans séquelle aucune, genre une semaine après ...je sors de l'hosto, j'ai failli ne jamais me réveiller mais j'ai de nouveau la patate ! youhou ! et je marche comme avant, je parle comme avant, je suis total guéri. Non mais ! comment est ce possible d'avoir pu obtenir, rien que pour cette fin minable, de telles critiques.
    Passons cette fin, le reste est tout aussi pathétique, la prestation de Romain Duris connaît quelques fulgurances, il a su donner à ce personnage complexe pas mal de subtilités même si on oscille trop entre le travelo, l'homo refoulé habillé en femme ...bref ! Sa femme est morte, de quoi ? aucune idée. Elle est amie avec une autre fille jouée par Anaïs Demoustier, égale à elle même dans chacun de ses films mais toujours juste. On passe très vite sur leur amitié, cliché, dans une école évidemment, dans la classe et évidemment on va se saigner à 6 ans pour justifier de notre amitié ...passé encore ce point, l'amie de la disparue qui a promis de veiller sur la fille de son amie et sur le mari va se rendre compte que le mari en question se déguise en femme et que c'est SA vie. Qu'il se ment, que c'est son truc ...blablabla. Ok. Bon, le film est d'une longueur infinie, on s'ennuie, le seul qui m'a fait sortir de ma torpeur est Raphaël Personnaz (sous employé avec un rôle hyper lisse) mais bon, il est là et il fait bien.
    Bref ! un mauvais (qui l'eut crû !) Ozon.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    TALONS AIGUILLES. Osons tout. Dans la maison de François, on passe du drame au comique avec une telle facilité et surtout au grand numero du travesti Romain Duris. Certain l'aime chaud, et acceptons avec plaisir la nouvelle fontaine de jouvence de maitre Ozon.
    Vanne C
    Vanne C

    19 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    L'absurdité de l'histoire, qu'on peut redouter en ayant vu la bande annonce, se fait bel et bien sentir pendant un long moment, avant de faire véritablement plonger le spectateur dans la crédibilité du personnage. Si le jeu de Romain Duris ne frôle que parfois l'incongruence, c'est étonnamment le personnage incarné par Anaïs Demoustier qui laisse le plus pantois, tant son ambivalence est grande et ses réactions souvent incompréhensibles, empêchant trop souvent le spectateur de partager de l'empathie à l'égard des personnages.
    Sébastien D
    Sébastien D

    107 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2019
    A la lecture de ce synopsis alléchant, une crainte m'envahissait: des lourdeurs sur la communauté LGBT en mêlant des clichés sales et des morales bien pensantes. Il n'en n'ai absolument rien. Ce film au rythme très bon est un déferlement d'humanité, de découverte et de sentiments de deux humains sans étiquette. Déjà, le fait que le personnage de Romain Duris soit hétéro est très intéressant et amène une nouvelle découverte du genre et de la fascination qu'un travesti peut avoir. Les dialogues mêlent parfaitement humanité, humour et amour . Ce n'est jamais lourd, niais. Et par 3 petites répliques toutes simples, j'ai ressenti avec les situations, une défense du mariage et de l'adoption pour tous qui devraient mettre tout le monde d'accord sur la situation (rêvons un peu). La découverte de la relation des deux personnages principaux est très intéressante, fascinante de naturelle, d'amour, de respect. Et de compréhension. J'ai été deux fois ému aux larmes, devant tant d'amour, de partage. Les acteurs livrent tous une prestation excellente et juste. La réalisation et la BO complètent l'excellence de ce film. Car en cette fin 2014, j'affirme que c'est l'un des meilleurs films que j'ai vu cette année. Et qu'il devrait être vu de tous.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    non, ce film ne mérite pas les critiques élogieuses de télérama ou autres,l'idée est bonne , les acteurs supers,il y a des moments forts mais pourquoi saboter ce film avec une fin invraisemblable et idiote?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Sur la lancée de dix premières minutes absolument exceptionnelles, et grâce aux performances d’acteurs, et notamment celle d’Anaïs Demoustier, François Ozon signe avec Une nouvelle amie un film souvent intrigant qui a le mérite de poser de nombreuses questions, même de façon détournée. Troublant à différents niveaux.
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    c'est le remakes française de mme Doutfire . mais sur le sentiment morbide ... un peu pauvre comme esprit ...
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