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    Une nouvelle amie
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    Aurore B.
    Aurore B.

    49 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Ozon nous surprend encore une fois dans un nouveau registre. Duris irradie dans ce film et son duo avec Demoustier est fantastique!
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2014
    Quel talent ! Après l'excellent "Jeune et Jolie", qui traitait du fantasme féminin de la prostitution, Ozon s'attaque à un autre fantasme féminin (celui de l’attirance pour les travestis), car ne nous trompons surtout pas, il est bien là le thème principal de ce film, car si Romain Duris nous fait une démonstration exceptionnelle, c'est bien Anaïs Demoustier qui est au centre de ce film, et dont nous vivons les attirances, les envies, les hésitions, La démonstration est grandiose, peu de mots, pas de blabla, des plans très courts, bref la démonstration n'est que cinématographique, magnifiquement cinématographique, sans aucun jugement. Encore une fois ces images nous parlent et nous disent que chacun peut faire ce qu'on veut de notre corps et que cela ne regarde que nous. Du grand cinéma ! Respect, monsieur Ozon !
    Laulau231282
    Laulau231282

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Travestir Romain Duris en femme, Ozon a osé dans son nouveau film qui traite de l'épreuve du deuil... Chacun surmonte la mort d'un être cher différemment, mais pour ce veuf, cela va prendre une tournure inattendue ce qui ne manquera pas d'interloquer la meilleure amie de la défunte. Parler du travestissement et l'adjoindre à d'autres thèmes qui paraissent liés comme celui de l'homosexualité, en soit ça ne paraît pas novateur mais la façon dont cela est amené dans le film est intéressant tout en évitant les clichés du genre. Romain Duris livre une juste interprétation et Anaïs Demoustier révèle tout son personnage grâce à sa nouvelle amie.
    Flex07
    Flex07

    86 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Un propos intéressant, un duo d'acteurs convaincants. De très bons points gâchés par des lenteurs et le fait que le film se "cherche" (comédie mal assumée, drame atténué, rebondissements plats...) sans jamais se trouver.
    savaneroll
    savaneroll

    27 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    3 mots : grotesque, affligeant et consternant!
    Comment Ozon peut il traiter un sujet aussi sensible que le transgenre avec autant de préjugés, stéréotypes et autres phrases quasi-homophobe, sorties directement des manif pour tous...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Une question: comment en 2014, à l'heure où défilent encore dans la rue les banderoles de la manif pour tous, et avec la carrière et le talent déjà prouvé de François Ozon, peut-on arriver à commettre l'impardonnable erreur de traiter le thème du transgenre, plus que jamais en demande d'une littérature et cinématographie crédible, comme une mascarade à l'ambiguïté trop facile qui ne parvient jamais à verser dans le comique (ou plutôt le ridicule) ou le dramatique. A force de frotter les genres les uns contre les autres, Ozon provoque l'auto-destruction d'un scénario qui paraissait prometteur (belles scènes d'ouverture) mais aussi d'un sujet qui, même s'il peut prêter à la dérision, demeure néanmoins sensible et requiert beaucoup de délicatesse. C'est à nouveau au travers d'un conte, hyper normé et stéréotypé (le mari beauf, le monde du travail, le rapprochement travesti-pervers douteux), qu'il déroule un scénario qui se limite souvent à l'anecdote et très peu à la psychologie, et tente des rebondissements qui sont finalement tous prévisibles, un peu comme un Almodovar mais sans rythme et sans effusion. Romain Duris en poupée potiche parait trop à l'aise dans ses bas, et son absence de charisme tout comme son talent à minauder ne le rendent pas touchant pour un sou. Et quand on se prendrait presque à s'émouvoir, Ozon insiste pour nous faire éclater de rire. Rien n'est important finalement ici, c'est le jeu pour le jeu et la mort qui se prenait tant au sérieux ne sert que de prétexte. Le grinçant se révèle être du mauvais goût, le réalisateur dégrade fatalement et dangereusement le personnage-clé de son dernier opus et on finit par se demander franchement ce qui se passe derrière cette caméra insolente, puérile et régressive. A vouloir traiter ce sujet intime sans jamais se pencher du côté de la pudeur, Ozon passe à côté de deux occasions: faire un film déchirant ou une comédie tonitruante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 décembre 2014
    La séance de psychanalyse ozonienne se fait en trois temps:
    1. L'analyse du principe oedipien a travers un adolescent : "Dans la maison" 2. L'adolescente en recherche de subjectivation mais qui reste objet (prostitution sans en avoir matériellement le besoin) avec "Jeune et jolie" 3. L'homme qui trouve la subjectivation en se déguisant en femme. La femme devient un "sur-homme". NeXT step? Effectivement c'est n'importe quoi, c'est tiré par les cheveux, tous comme ces films qui ne posent pas les bonnes questions, sont faussement provoquant, n'apportant aucune valeur ou dimension psychologique a ces personnages. Un film caricatural, superficiel et dispensable.
    tixou0
    tixou0

    698 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Ozon cède à la mode des fables "genrées", avec "Une nouvelle amie", dont il a trouvé le prétexte littéraire dans une nouvelle vieille de presque 30 ans due à la Britannique Ruth Rendell, en en gommant toute tonalité "thriller". Cela donne un étagement de paraphilies habile sur le papier, mais bourratif à l'écran, frisant le ridicule en permanence et culminant dans le glauquissime, dans l'épilogue spoiler: (on comprend dans les dernières images que pour céder au saphisme larvé de Claire - d'abord suggéré, puis affiché dans la sordide scène de l'hôtel - David est vraiment devenu "Virginia", passant du travestisme au transexualisme - ce qui n'empêchera pas la jeune femme d'être engrossée par IAC, donc par l'ancien David, grâce aux techniques de congélation du sperme...).
    La mise en scène est pour autant impeccable, Anaïs Demoustier aussi et Raphaël Personnaz parfait en mari ("Gilles"), qui symbolise l'équilibre, en marge du duo Claire/David, névrosé et malsain. Mais avoir donné le rôle de la "nouvelle amie" à quelqu'un dont le visage est si loin de l'ambiguïté attendue dans une telle partie, à la pilosité naturelle (bien connue - étalée dans nombre de ses films) si abondante aussi, représentait une vraie gageure ! Romain Duris est loin d'être à l'aise dans sa posture de transformiste - et pas seulement au physique.... Le propos général en souffre donc.
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    Ozon prouve qu'il est un grand cinéaste. Une maîtrise totale et personnelle qui laisse l'émotion poindre comme dans les grands Douglas Sirk. Romain Duris est exceptionnel d'élégance et de naïveté qui donne à son personnage une humanité désarmante. Anais Demoustier fait face et compose un personnage également complexe et tendre. On rit, on pleure et la scène centrale sur la chanson de Nicole Croisille est une des plus belles scènes d'amour de l'humanité que j'ai jamais vues. Un grand Ozon sur un grand Sujet.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2015
    Il me semble désormais que Ozon n'est jamais aussi bon que lorsqu'il assume une certaine distance vis à vis de son sujet, comme dans l'excellent "Jeune et Jolie". Se laisse-t-il aller au plaisir de nous offrir un spectacle, qu'il se vautre dans les excès, se réjouissant sans mesure de son propre don pour la provocation, voire même sacrifiant à des clichés de mise en scène indignes de son talent. "Une Nouvelle Amie" n'est jamais loin de sombrer dans ces extrêmes un peu crapuleux, qui risquent à plusieurs reprises de dé-crédibiliser ce qui est quand même un assaut extrêmement pertinent contre la rigidité des genres. Soit un combat salutaire, voire indispensable en ces temps maudits de réaction morale, de lepénisme et de manif pour tous. Heureusement, s'opère ici un petit miracle qui sauve le film de la grossièreté, c'est l'alchimie entre Duris et Demoustier, générant une électricité sexuelle fascinante, et validant totalement l'apologie du transgenre à laquelle Ozon voulait se livrer. Impossible donc de ne pas lui accorder le crédit, à défaut d'avoir réalisé le film majeur que l'on attend encore sur le sujet, d'avoir su faire advenir cette friction, cet échauffement enchanteur des sens. Tant pis si les grossièretés de son scénario plombent le final de "Une Nouvelle Amie", en attendant, Ozon nous aura séduits. Et excités.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2014
    Un nouveau cru de F. Ozon vraiment très bien.
    C'est très dérangeant mais le film est conduit façon thriller dramatique et c'est du très bon cinéma.
    Je pense que beaucoup de gens ne vont pas aimer car ce film bouscule beaucoup de choses.
    En attendant je suis contente que le réalisateur ait pu faire ce film bouleversant.
    laurence l
    laurence l

    136 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    Très bon film de François Ozon. Quel choix de prendre Romain Duris qui est formidable dans ce rôle pas si facile à interpréter sans tomber dans le ridicule. Anaîs Démonstier est tout autant convaincante. Quelle histoire quand même.... Ozon a encore Osé....
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Genre Virginia Anyways

    François Ozon avait renoué avec sa maîtrise du thriller psychologique. Alors qu'il semblait se reprendre avec ses deux derniers films, "Une nouvelle amie" tombe très bas dans le pathos et le pathétique.
    Avec un sujet qui sollicite beaucoup de sensibilité, Ozon signe un film bourré d'incohérences et de poncifs grossiers. Niais et mièvre, le récit est tout le contraire de "Laurence Anyways". Avec le même sujet, Dolan sublimait ses personnages dans un humanisme fort. François Ozon accumule les raccourcis dans ce film d'une désolante simplicité.
    Beaucoup de fioritures qui éloignent le film d'un propos intéressant. Malgré de très probables bonnes intentions, le film tend plus à ridiculiser ses personnages. Dommage vu ce qu'ils représentent.

    Plutôt que de poser délicatement et progressivement les éléments de cette histoire, le film anéanti rapidement toute notre potentielle curiosité. Une introduction infâme qui empile les éléments du récit par des images appuyées. Une façon insupportable de prendre le spectateur par la main, et pour un idiot.

    Ce manque de subtilité est vrai tout le long du film. En partant d'une bonne volonté, Ozon tombe dans la caricature. Le film s'installe dans un esprit de dérision qui est plus a mauvais-propos que drôle. Le second degré est déplacé et ne fonctionne pas. Le personnage de Gilles (Raphaël Personnaz) est un vrai con, le scénario n'en fait rien. Ses raccourcis homophobes et ses idioties sont gênants mais jamais contrecarrés.
    Malgré sa justesse (d'une parfaite sobriété), Romain Duris n'est jamais convaincant dans son rôle. Les intentions, les ressentis et les besoins de David sont forts et nombreux. Mais ils sont mal amenés et restent au stade d'évocation. Virginia n'est jamais mise en valeur (rien que le nom déjà) et ça pose un réel problème de cohérence et d'attachement. L'allure manque toujours de fierté. Enfin, François Ozon ne traite jamais de ce sujet fort en profondeur. Les questions de choix, de doutes, de craintes, d'envies ne sont pas approfondies. Ce qui accentue la vacuité du film.

    L'histoire de ces deux personnes qui se se rapprochent suite au deuil d'une amie commune aurait gagnée en émotion et en sincérité dans un contexte plus universel et banal. François Ozon est un réalisateur plutôt froid et acerbe, or il traite avec (mauvais) humour d'un sujet qui nécessite une grande sensibilité. "Une nouvelle amie" aurait peut-être été bien plus convaincant en dressant le portrait d'un simple adultère chargé en ressentiments.
    La fraîcheur de la ravissante Anaïs demoustier est encore (Bird People) étrangement restreinte.

    François Ozon fait preuve de beaucoup de mauvais goût dans ses choix. Le plus navrant est celui du luxe. L'environnement bourgeois (auquel se restreint toujours le réalisateur) créé un distance regrettable avec les personnages. Le pire du mauvais goût se trouve essentiellement dans la happy-end du film. Décousue, incohérente (encore !) et navrante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    Deux acteurs géniaux et l'alchimie de François Ozon : Bingo. Quel plaisir de voir ce film de près de 2 heures !! Romain Duris y est formidable. On le savait déjà (De battre mon coeur s'est arrêté ou Populaire sans oublier l'auberge Espagnole) on va encore plus loin dans le physique et l'intellectuel.... De même pour Anaïs Demoustier toute en retenue et finesse, qui se lâche tout de même ici un peu plus, attirée non pas par une simple histoire d'amour, mais bien plus que cela, réussit à faire passer des émotions et magiquement transformer du "non possible" à une réalité possible. C'est elle le catalyseur du film. Je cherchais le mot .... "audacieux" en effet c'est une réalisation audacieuse ! Romain est Grandi et Anaïs est juste parfaite. Quels talents. On ne peut pas ne pas citer la musique "Femme" de Nicole Croisille qui colle à ce film. Les musiques sont très justes et non envahissantes. Très belles images à noter... Pas loin du chef d’œuvre !!**
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Avec "Jeune et Jolie", un tournant avait eu lieu dans la carrière de François Ozon. Ce dernier passait de cinéaste doué mais un peu lourd (avec ses twists inégaux) à provocateur sérieux utilisant un humour mordant. "Une nouvelle amie" confirme ce changement. La provocation consiste ici en un déplacement de la norme. Comme chez Almodóvar, le travestissement devient normal et l'idée du couple hétéro se retrouve marginalisée ou en tout cas perçue comme quelque chose d'étrange. Ozon, si l'on craint à un moment donné de le voir faire marche arrière, tient bien son propos jusqu'au bout. Fantasme et identité, couple et famille, toutes ces thématiques s'entrechoquent et sont revues d'une façon moderne et jubilatoire. Car si le film est parfois grave, il est sans cesse désamorcé par un décalage dans l'écriture (personnage ou dialogue), à la fois drôle et dérangeant. Et si un bémol était à émettre, il porterait sur la musique, parfois trop insistante. Mais l'ensemble reste remarquable, servi notamment par une formidable interprétation, avec une mention spéciale à Romain Duris qui trouve là son meilleur rôle.
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