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Un visiteur
1,0
Publiée le 14 septembre 2015
Je m'attendais à une vraie comédie où je pourrai rire aux éclats mais pas du tout. Film trop long où je me suis ennuyée. Pas de suspense car fin prévisible. Beaucoup de grossièreté à mon gout et de scènes vulgaires. Thème sur le sexe beaucoup plus présent que le romantisme lui même. Je n'ai pas aimé. Je ne recommande pas et encore moins de le voir en famille.
Voilà une petite comédie romantique sans prétention dont la fin aurait mérité meilleur destin. A vrai dire, je m'attendais à voir plus de comédie (et donc rire) que de romantisme : de ce côté là, j'en suis donc ressorti plutôt déçu. Sinon, pas grand chose à dire : le film passe tranquillement (même si le dénouement est forcément plus ou moins deviné avant le début du film) et - heureusement - le charme d'Alison Brie opère en vous faisant oublier toute envie de réprimandes ...
Grâce à un heureux concours de circonstances, Jake (Jason Sudeikis) et Laney (Alison Brie de "Community" qui dégage cette espèce de fausse candeur donnant un charme fou à son personnage) perdent leur virginité ensemble. Treize ans plus tard, lui est devenu un séducteur accumulant les conquêtes d'un soir et elle est restée complètement dépendante sexuellement de son ancien amour d'université (génial Adam Scott qui se spécialise de plus en plus dans les rôles de types ignobles au physique improbable, ici, un gynécologue à la moustache taillée de la manière la plus fourbe qu'il soit). Leurs chemins se recroisent lors d'une séance de thérapie d'addiction sentimentale et c'est le début d'une amitié improbable qui, bien sûr, débouchera sur un peu plus que cela.
Après l'anedoctique "Bachelorette", Leslye Headland signe un film à mi-chemin entre la comédie indépendante new-yorkaise classique et la comédie à l'humour un brin plus trash (coucou le duo Will Ferrell/Adam McKay à la production). Un mélange plutôt convaincant au vu du traitement réussi de ce couple de doux dingues aux penchants sexuels un plus dramatiques qu'il n'y paraît, du nombre assez conséquent de sourires que le film provoque ou de la qualité d'écriture de certains dialogues qui sonnent très justes (la VF est à éviter absolument, sauf si vous êtes assez masos pour entendre des New-Yorkais parler de Johnny Hallyday et de Peugeot).
Sans doute pas le "Quand Harry rencontre Sally" des temps modernes que le film semble se rêver d'être par ses références (la scène de la leçon de masturbation féminine sonne comme un écho contemporain à la fameuse scène culte du faux orgasme de Meg Ryan) et un peu handicapé par une réalisation d'une platitude incroyable (certes, on ne vient pas chercher des envolées visuelles devant ce type de films mais il y a des limites), "Jamais entre amis" ne révolutionnera par ce genre si encarté qu'est la comédie romantique mais, en jouant habilement avec ses codes grâce à l'alchimie de son couple de sympathiques handicapés sentimentaux, il parvient à y apporter un agréable vent de fraîcheur.
En voilà une excellente comédie fraîche, pétillante, amusante et émouvante. J'ai passé un excellent moment de détente. Cette histoire est très bien traitée et jouée.
Il est vrai que dans quasiment toutes les comédies romantiques ont connait déjà la fin au début du film, spoiler: et c'est le cas là aussi même si par moment le scénario nous laisse croire que peut-être ça sera différent , mais dans ce genre de film le plus important est le scénario et ici il est vraiment réussi. C'est drôle en grande partie de par les dialogues mais aussi quelques scènes dont celle spoiler: sur le "cours" de la masturbation féminine . Et le duo Jason Sudekis et Alison Brie fonctionne parfaitement.
De bons dialogues, des expressions parfois grossières, jamais vulgaires. Un duo d'acteurs fous-fous, capable aussi d'être touchant. Autant dire que l'ensemble est réussi, offrant le sourire au sortir de la salle. Tout n'est pas parfait, il manque peut-etre une ou deux scènes fortes et une meilleure construction pour atteindre la renommée de "Harry et Sally", mais la version 2015 apporte un coup de neuf.
Le film répond à tous les codes de la comédie sentimentale hollywoodienne : l’histoire se passe à New York, le garçon couche à tout va, la fille est folle amoureuse d’un naze, ils ont chacun un/e super meilleur/e ami/e qui donne des supers conseils, ils se promettent de rester amis, il y a une séquence de danse sur Modern Love (ça, on kiffe), et bien sur un happy end… Ça se veut moderne et divertissant à travers de nombreux dialogues francs sur la sexualité, comme cette scène mythique où Jake donne un cours de masturbation féminine à Lainey, à l’aide d’une bouteille de thé froid ! Ça c’est fort… D’abord parce qu’il aurait été difficile d’imaginer avant qu’une bouteille de thé vert puisse faire un tel effet, ensuite parce que j’espère que cette scène servira à ceux qui ne connaissent pas l’utilité du clitoris. [...]
Présentée au Festival de Sundance et au Tribeca le film à eu un succès monumental autant critique que public. Le sexe entre amis, voilà une question posée régulièrement au cinéma et on se rappelle notamment le décevant "Sexe entre amis" (2011) de Will Gluck et le médiocre "Sex Friends" (2011) de Ivan Reitman. Sauf que cette fois-ci "Jamais entre amis" se présente comme l'anti-thèse de ces deux derniers. Malgré une fin un peu laborieuse cette comédie est un vrai petit régal.
Pour son second film après la comédie potache Bachelorette, la réalisatrice Leslye Headland a choisi de parler de sexe sans aucun tabou avec pour point de départ la question : l'amitié entre un homme et une femme est il vraiment possible ? Produit par Will Ferrel et Adam McKay, il faut s'attendre à une comédie qui ne tourne pas autour du pot et nous promet de grands moments d'amusement et Jamais Entre Amis tient ici toutes ses promesses.
Jamais Entre Amis est porté par le désormais incontournable Jason Sudeikis, rendu célèbre pour ses rôles dans Comment Tuer Son Boss ?, Les Miller, Une Famille En Herbe ou bien encore Bon A Tirer des distingués Frères Farrelly, et la moins connue en France Alison Brie, vue dans Scream 4 et Search Party mais surtout connue pour son rôle dans la série Community. Deux acteurs bien rodés à la comédie qui forment à l'écran un très beau duo.
Hollywood a longtemps cherché un nouveau Quand Harry Rencontre Sally et l'a peut être bien trouvé avec Jamais Entre Amis. Le long métrage partage en point commun des dialogues savoureux et des scènes appelées à devenir cultes. Notamment une leçon de masturbation féminine expliquée par Jason Sudeikis sur une bouteille en verre qui arrive à devenir réellement érotique. Mais surtout il nous évite pour une fois la trame typique de toutes les comédies romantiques.
Déjà à l'affiche de Bachelorette, Adam Scott joue encore un sale type. Un rôle dans lequel il excelle régulièrement (Walter Mitty, Frangins Malgré Eux,...) comme ici. Il joue l'homme idéal selon Lainey qui s'est accrochée à tort à lui pendant des années. Amanda Peet, qui était déjà dans Sex Friend, joue la patronne de Jake qu'il drague sans relâche. On croisera aussi Natasha Lyonne d'American Pie et Katherine Waterston (Inherent Vice).
Si il fallait trouver un défaut à Jamais Entre Amis, on pourrait lui reprocher un manque de naturel dans les scènes d'amour. Probablement pour des questions de censure aux Etats Unis, les acteurs gardent presque toujours leurs vêtements dans ces scènes. Cela est plutôt étonnant pour un film qui veut parler ouvertement d'amour et de sexe. Mais que cela ne vous empêche pas d'aller découvrir très vite cette comédie très réussie.
Film qui ne part pas dans le vulgaire mais parle néanmoins un peu trop de sexe...Heureusement, les dialogues sont assez bien écrits, cependant, la fin est prévisible!! Le film est assez long, on devine ce qui va se passer sans surprises. Dommage...
Que du bavardage pendant la premiere partie du film. Insupportable , sortie au milieu car que du blablabla , vraiment une caricature de film feminin. J'espere au moins qu'a la fin il ne se remette pas ensemble...
Avec « jamais entres amis » on tient peut-être la comédie romantique de l’année. Dialogues ciselés, situations cocasses, humour qui sait ne jamais tomber dans le vulgaire même en parlant très précisément de sexe. De bons gags, des personnages hauts en couleurs, NY filmé de belle manière mais sans être omniprésent. Même si le film ne révolutionne pas le genre, au final, on passe très bon moment avec un duo impeccable et de nombreuses et impeccables références qui, bien que toujours orales, sont très imagées.
[...] Contrairement aux habituelles niaiseries "je t’aime moi non plus", le film parvient ici à garder une authenticité touchante tout en y mêlant une pointe d'humour bien senti. On rit, pas forcément aux éclats, et on est touché, sans non plus y voire un mélodrame forçant la larmichette [...] 14/20