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BeatJunky
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3,0
Publiée le 5 août 2014
Trop déçu de ne l'avoir découvert en salle, je me suis jeté dessus dès sa sortie en vidéo. Je l'attendais avec impatience vu les éloges qu'on a fait et comme presque toujours quand il y a beaucoup d'attente, on est déçu et c'est le cas avec "Ida". Le film est très beau visuellement, rien à dire là dessus mais je n'ai pas ressenti suffisamment d'émotion pour que je le considère comme un grand film. Les deux femmes sont pourtant excellentes dans leur jeu mais il a manqué quelque chose, plus de développement peut-être pour s'attacher un peu plus à Ida. J'ai apprécié la rencontre et le contraste entre ces deux êtres qui, apprennent à se connaître, tout comme la photographie, le noir et blanc est magnifique et installe une froideur qui va très bien avec cette histoire de famille. Malgré ce léger manque d'attachement, j'ai quand même pris une petite claque à la fin du film, et j'y pense encore quelques jours après, preuve, mine de rien, que le film fait son petit effet.
Avec un format 4:3 sympa et un noir et blanc impeccable, Ida n'est pas parvenu malgré tout à m'enchanter. Bien que l'histoire-intéressante mais pas non plus très originale-soit clairement un bon sujet se film (une nonne orpheline découvre par sa tante qu'elle est juive), l'histoire est selon moi mal répartie. On apprend la vérité sur sa famille plutôt rapidement alors qu'il aurait été mieux de l'apprendre à la toute fin, et après cet épisode, le film s'attache à montrer la quête qu'Ida opère pour se chercher : nonne, juive, fille du peuple : elle boit, couche avec un garçon etc. L'histoire en parallèle de la tante est aussi larmoyante au possible alors que pendant la première heure, ce personnage était fantastique. Mais tout cela reste amplement regardable, c'est pourquoi j'ai mis le 3. Enfin malheureusement, le pessimisme du film m'a encore dérangé : le schéma de la spirale infernale dans laquelle Ida est enfermée est aussi vu et revu dans ce registre de film. Bref, un beau film d'auteur, sobre, simple, aux dialogues restreints et efficaces mais sans grandes scènes fortes
Le genre de film sur lequel les critiques aiment se masturber le cerveau et à analyser chaque plan. Car si le film possède des qualités esthétiques évidentes, il n'en demeure pas moins inégal dans sa mise en scène et dans son scenario.
filmé en noir et blanc, ce film court et réalisé à l'épure montre une jeune nonne en devenir partie le temps d'une rencontre avec une tante qu'elle n'avait jamais vu à la recherche de ses origines; Sans pathos, le duo d'actrices toujours juste livre une petite partition de silences et de non-dits sans jamais lasser le spectateur, jusqu'au terme de ce chemin initiatique d'une grande force déterminée. le cadrage des plans filme et livre des plans nouveaux, l'austérité des paysages et de l'architecture communiste ajoute une touche de froid, jusqu'à la boucle finale du film. Intéressant;
Un drame sobre voire austère, esthétique et contemplatif, aux cadrages et plans magnifiés par le noir et blanc. Cependant, l’histoire s’avère sans surprise ni grande vraisemblance, les personnages sont creux et ennuyeux ; l’ensemble est d’une lenteur désespérante et ennuyeuse. Une réalisation sans émotion ni saveur, vaine et désincarnée !
Ai-je loupé l'essentiel? Je ne crois pas. Outre la sublime photo, chaque plan est un tableau, comment peut-on encenser ce film? Il ne s'y passe rien, une histoire sans aucun intérêt, des personnages creux, rien n'est donné à l'imagination du spectateur bref 1h30 d'ennui et le mot est faible.
Ida est l'histoire d'une jeune fille qui s'apprête à prononcer ses vœux dans la Pologne communiste des années 60. Filmé en noir et blanc, ce qui ajoute à la sobriété de l'ensemble, ce film brillamment réalisé nous émeut et on se laisse prendre à l'histoire et à l'ambiance de ce long-métrage. Un ravissement.
Oulala, voilà un film pas rigolo, rigolo. Beaucoup de sobriété dans les dialogues, à la manière d'une religieuse qui aurait fait vœu de silence. Toutefois de belles scènes, que le réalisateur prend bien le temps de planter. D'ailleurs, les moins patients d'entre nous risquent de se lasser au bout d'un certain temps. Un film à voir un jour où on n'est pas trop énervé, et pas trop déprimé non plus.
Ce film polonais est magique. La mise en scène est magistrale, les acteurs poignants de réalisme et de justesse. Le scénario tient en haleine le spectateur pendant 1H20 jusqu'au dénouement plus que touchant. On ne peut sortir que bouleverser de la projection de ce film. Un des meilleurs films de l'année 2014!
C'est beau, très touchant mais jamais larmoyant. Un noir et blanc magnifique au service d'un film qui nous fait découvrir les traces qu'a laissé la guerre en Pologne. Lumineux.
Pawlikowski arrive à nous faire rire, il arrive même à faire rire la petite nonne (les deux séquences de repas au réfectoire, où le bruit des couverts occupe tout l'espace...) dans un film dont la manière n'est pas sans faire penser à Wajda, et dont le sujet est pour le moins sinistre. Sinistre la découverte du drame familial, un peu sinistre la vie en Pologne dans les années soixante ( mais, tiens ? on jouait Coltrane dans les petites villes de Pologne dans les années 60 ? surprise...). Et les murs aux enduits cloqués et les travellings dans des plaines sans fin (A Jarry : "la scène se passe en Pologne c'est à dire nulle part..."), ou à travers des forêts qui alignent leurs rangées de bouleaux comme des rangées de barreaux... mais ce film lent est parfaitement rythmé, et devient lumineux, même à travers le renoncement.
Voilà un très beau film, certes austère, tout dans l'art du cadrage certes ..... où on a presque envie de dire que les dialogues ont une importance secondaire ....oui, mais qui "sonne juste" du début jusqu'à la fin. J'ai personnellement été touchée par le personnage de la tante, femme brisée, qui se laisse bouleverser par sa nièce, après avoir été "un bourreau" de la Pologne communiste. Cette jeune nonne aux gestes lents, à la démarche assurée, qui réussit à prendre une décision irrévocable alors qu'elle vient d'apprendre ses origines. Bravo !!!
A travers le portrait d’Ida, le réalisateur polonais Pawel Pawlikowski revient sur le traumatisme du peuple juif durant cette période sombre de l’Histoire qu’est la Seconde Guerre Mondiale. Si la principale héroïne reste bien Agata Trzebuchowska et sa volonté de dédier sa vie à Dieu, on sera également particulièrement touché par le cruel destin réservé à sa tante Agata Kulesza. Personnage qui apparait au premier abord assez froid et qui se dévoile tout au long de cette enquête. Un joli film porté par un magnifique duo de comédiennes même si le sujet risque d’en laisser plus d’un sur le bord de la route.