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    Ida
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    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2014
    "Un éblouissement" nous promet l'affiche. Mais à part les plans de neige, on ne voit pas trop ce qui pourrait nous faire plisser les yeux devant ce film honnête (quoique), très bien photographié - noir et blanc laiteux, cadres au cordeau jusqu'à l'overdose - mais très ennuyeux et foncièrement creux. Pénétré de son "grand sujet" (le massacre des juifs en Pologne pendant la dernière guerre), Pawlikowski déroule son scénario sans surprise mais sans grande vraisemblance non plus. Enigmatique et presque muette, son héroïne au physique avantageux suit scrupuleusement l'initiation à la vie que l'auteur lui a réservée, spoiler: pour finalement retourner à la case départ après avoir gouté au fruit défendu
    . La vie semble glisser sur elle comme l'eau sur le marbre froid. On traverse des paysages de cartes postales anciennes, des modèles de voiture vintage entrent et sortent du champ en roulant dans des flaques d'eau croupie, il y a des cadavres enterrés dans la forêt et du désespoir inconsolable, mais le drame c'est qu'on s'en fout : on est devant une vitrine de dentelle délicatement ouvragée mais sans caractère, vaine et désincarnée.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2014
    Pour un bon connaisseur de la Pologne (j'y suis déjà allé quatre fois la première fois en 1973, y avait le "rideau de fer", j'y ai des amis polonais), je trouve ce film polonissime... J'ai particulièrement apprécié le format carré, qui correspond à celui des films de l'époque, le jeu des actrices, le beau noir et blanc, le cadrage, souvent un détail à observer dans un angle), l'utilisation de la musique, le discrète critique du stalinisme et de l'antisémitisme polonais, et aussi le beau choix final de l'héroïne, aux antipodes de ce qu'on attendait.
    Bien sûr, ce n'est pas un film d'aventure qui explose à chaque seconde ("est-ce d'ailleurs encore du cinéma que ce futurisme répétitif qui s'adresse à l'adolescence ?" écrivait prémonitoirement Marguerite Duras en 1985) ! Mais très intériorisé, avec une héroïne à la Bresson.
    A recommander aux amateurs de silence et de vie intérieure.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2014
    Un petit (par la durée) film personnel et émouvant du polonais Pawel Pawlikowski.

    Dans les années 1960, Ida (Agata Trzebuchowska) -elle ne sait pas encore que c'est son prénom-, jeune orpheline élevée dans un couvent, s'apprête à prononcer ses vœux. Mais la mère supérieure insiste pour qu'avant cet engagement définitif dans la vie monastique, elle aille voir sa tante Wanda (Agata Kulesza), sa seule parente -qui n'est jamais venue la voir et a refusé de s'occuper d'elle.

    Wanda, Wanda la rouge, combattante communiste, qui fut procureur et envoya à la mort des charrettes d'ennemis de la révolution, et qui maintenant, revenue de tout, boit beaucoup et baise avec n'importe qui.

    A cette nièce, elle révèle la vérité: elle ne s'appelle pas Anna, elle s'appelle Ida. Elle n'est pas catholique, elle est juive. Ses parents ont été assassinés pas des voisins -les fermiers qui, tout d'abord, les avaient cachés. Et il y avait aussi le petit garçon de Wanda, celui qu'elle avait confié à sa sœur, trop prise, elle même, par ses actions dans la résistance. Les deux femmes, si différentes, vont partir ensemble à la recherche des fermiers, pour connaitre le lieu où reposent ces trois corps et ramener leurs restes dans une sépulture digne.

    Voilà, c'est tout. C'est filmé dans un noir et blanc moche (rien à voir avec le noir et blanc somptueux d'Heimat), jaunâtre, comme les films que notre papa tournait à la même époque en 9 mm.... qui traduit mieux que tout l'atmosphère lugubre de cette Pologne rurale d'alors. C'est froid, c'est pauvre, c'est boueux.... Et on mesure la force de l'antisémitisme en Pologne dans ces tristes temps.

    Voyage où se révèleront la terrible solitude intellectuelle et affective de Wanda; et la simplicité et la foi limpide d'Ida.

    Pour ceux qui aiment le cinéma grave et sans fioritures.
    gazaupouy
    gazaupouy

    1 abonné 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2014
    Esthétiquement des cadrages fabuleux et des lumières qui rendent on ne peut mieux l'atmosphère glauque qui baigne cette histoire d'une Pologne des années noires
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2014
    Ce n’est pas supportable qu'un film d'une telle ambition soit aussi mal filmé. Sauf à de rares moment, la caméra est toujours mal placée avec en plus une mauvaise focale, les plans sont coupés bien trop haut et ce qu'il est donné à voir se situe soit trop en bas de l’écran soit trop sur les côtés. Je sais bien qu’aujourd'hui le contenu passe trop souvent, faute de temps, avant le contenant mais ce n’est pas aimer le beau cinémà que d’encenser ce film. Bien entendu, le scénario est magnifique, le façon de le raconter excellente, sans aucune musique, le simple respect des bruits de la vie,des dialogues minimalistes, deux actrice se complétant parfaitement même si Agata Kulesza crève l’écran par la justesse de son jeu et relègue Ida à un rôle de faire-valoir. Tout le gâchis provient du réalisateur et de son choix de travailler en format 4/3 sans aucune formation. je suis d’autant plus en colère qu'il y a dans Ida des idées, des éclairages, des photographies qui manipulées pat Haneke (et mieux encore par Dreyer) auraient touché au sublime. Même le dialogue si léger pourtant peut devenir lourd quand Pawlikowski trouble notre émotion lorsqu’on reconnait dans l’étable le vitrail exécuté par la maman de Ida (le plus beau plan du film par la lumière qui exacerbe notre émotion), pourquoi faut-il qu'il nous rappelle alors son origine ? Je comprends bien ce qu’a voulu faire Pawlikowski et il a en partie réussi le message difficile qu’il voulait faire passer sur les terribles évènements subis par son pays. En partie, car s‘il avait eu la sagesse d’arrêter son film au moment où Wanda la rouge augmente la puissance de son pick up c’eut été parfait. La naïvete d’Ida ne se serait pas transformée en un acte d’un égoïsme incroyable pour une future nonne censée penser aux autres avant elle-même ce qui est un tout autre sujet. Certainement un film à voir pour la force et l’intelligence de son contenu mais en aucun cas pour sa mise en scène qui est un modèle de ce qu'il ne faut pas faire.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2014
    Il y a dans Ida une volonté de formalisme à outrance profondément désagréable. le réalisateur Pawel Pawlikowski multiplie les effets de style : format carré (1,37:1 exactement), photographie en noir et blanc, éclairages très travaillé, succession de plans rigoureusement fixes d'une quinzaine de secondes (la caméra ne bouge pas une seule fois pendant le film).

    Les effets de styles se multiplient, jusqu'à devenir une signature perpétuelle qui mange tout le cadre, puis toute l'histoire, et enfin toutes les émotions. Cette manie de ne jamais cadrer les personnages au milieu de l'écran, mais toujours décentrés, et le plus souvent vers le bas, devient une afféterie un peu précieuse et disons-le, ridicule, lorsqu'elle conduit à couper les visages en deux.

    Tout est tellement fait pour paraître joli (les intérieurs, les paysages, le soleil, la musique) que le film dans son ensemble paraît vain et comme engoncé dans sa propre de carapace de naphtaline.

    Rien d'étonnant alors que Ida tourne à l'exercice de style, et donne l'impression fâcheuse de survoler des sujets pourtant essentiels : le massacre des juifs par la population polonaise elle-même lors de la seconde guerre mondiale, la vocation religieuse, la tentation de vivre sa vie d'être humain avant de se confier à Dieu....

    ... la suite ici :
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2014
    Pawel Pawlikowski est un réalisateur polonais qui quitta la Pologne à 14 ans, vécu en Allemagne, italie, Londres et Paris... Avant de revenir en Pologne... "Ida" est son premier long métrage polonais après 4 films dont le plus connu "My Summer of Love" (2004) qui révéla l'actrice Emily Blunt. Son retour dans son pays d'origine est salvateur car ce film estr de très loin son meilleur film, c'est même un petit bijou. Après une mise en scène onirique pour la chronique adolescente "My Summer of Love", le réalisme classique pour le thriller "La femme du Vème étage" (2011) il signe là un film en noir et blanc à la mise en scène aussi épurée que fascinant. Dans la Pologne d'après-guerre (on imagine fin 50 début 60) une orpheline élevée dans un couvent catholique retrouve une tante et part à la recherche de son passé et de sa famille juive... Pas de mouvement de caméra, pas de plan séquence mais une succession de scène en quasi plan fixe où à chaque fois on nous offre un cadre d'un beauté inouïe, la photographie est juste sublime. Tout, absolument tout est épuré au juste nécessaire, des décors aux costumes comme aux jeux des interprètes... On sent là la force du passé documentariste du réalisateur, et il y ajoute un oeil minimaliste mais toujours suffisant jusque dans l'émotion. Pas la moindre once de pathos et pourtant 2-3 fois l'émotion nous submerge de façon subtile et vraie. Entre la nièce orpheline qui semble un peu perdue, voir abasourdie au fil de sa quête et sa tante, juge, qui survivait en tentant d'enterrer un passé doudoureux sous des litres d'alcool le réalisateur nous montre un pan d'histoire de son pays avec le minimum possible et de quelle manière... Chaque scène est une photo, le cinéma et l'art réunis à chaque minute. Les subtilités méritent sans aucun doute un second visionnage. En prime un duo d'actrices absolument superbe. Juste un tout petit bémol sur le fait que la quête aurait dû prendre 5mn à la dernière partie. Un drame familial dans les sombres méandres du passé, où mémoire (qu'on cherche ou pas), pardon (qu'on le veuille ou non), suicide (qu'on choisit ou pas), rédemption (qu'on désire ou pas), douleur (toujours là) sont les fardeaux de deux femmes à la solitude terrifiante. Un des plus beaux films de ce début d'année...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2014
    Superbe film. L'émotion du sujet se marie à la perfection avec l'esthétique du film. Un grand moment de cinéma !
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    Un film assez lent et contemplatif, avec peu de dialogues mais beaucoup de fond. On est avant tout subjugué par la beauté de la photographie : le noir et blanc est sublime et fait de chaque plan une merveille visuelle. Le format d'image, en 1,33:1, ajoute d'ailleurs à la sensation de feuilleter un portfolio. "Ida" montre ainsi assez admirablement une Pologne marquée par le passé nazi et qui peine à faire son deuil tout en essayant de se frayer un chemin dans l'avenir. Chose malaisée pour ses habitants qui semblent perdus par les contradictions qui les animent, figés dans cette période de transition. Malgré ces qualités, le film transmet difficilement les émotions et ne subjugue pas vraiment. Il y a une véritable intelligence dans le cadrage, la mise en scène, la construction des personnages et le thème général ; pourtant, l'ensemble m'a paru presque anecdotique. Peut-être suis-je passé à côté, mais malgré la beauté évidente des images défilant sous mes yeux et quelques scènes marquantes spoiler: (le suicide de Wanda, le fou rire qu'Ida ne peut retenir lors d'un repas monacal...)
    , je suis majoritairement resté indifférent...
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2014
    merveilleux, sublime, magistral. un film surtout à ne pas manquer. les actrices sont extraordinaires. une dignité dans leur peine. pas de mélo bref une merveille de film. les plans films sont fabuleux. j'espère qu'il sera retenu aux oscars pour le meilleur film étranger.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2014
    La vie de 2 femmes dont on perçoit l'essentiel : ce qui fait vivre.
    Deux actrices extraordinaires qui s'expriment par leurs visages et leurs postures plus que par les mots.
    Des prises de vue qui sont souvent comme des tableaux de Cartier Bresson.
    C'est brillant d'exprimer autant avec une telle sobriété.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2014
    Ce qui frappe d'emblée dans ce film, c'est la grande beauté des images. Un travail d'esthète. Sublime noir et blanc qui tire largement vers le blanc, sur fond de paysages campagnards enneigés ou de décors urbains blafards. Magnifique composition de plans, jouant avec des lignes graphiques et décadrant souvent les personnages principaux en bordure d'image. Dans la tonalité blanche, il y a probablement la pureté et l'innocence d'Ida confrontée à la noirceur du passé, à la grisaille du présent. Dans le décadrage, il y a certainement l'idée du décalage des deux personnages centraux, chacun à sa façon : Ida par rapport au monde extérieur qu'elle découvre, par rapport à une histoire familiale qu'elle apprend douloureusement à connaître ; Wanda en juge d'instruction, femme à poigne dans un univers masculin, mais aussi nouvelle Marie-Madeleine face à sa petite sainte de nièce. De leur rencontre et de la confrontation à leur histoire naissent des questionnements intimes, existentiels. Le film sonde l'envie d'être au monde, voire la possibilité même d'être au monde. Pour Ida : l'envie d'une vie recluse avec Dieu, dans la foi, ou l'envie d'une vie avec les hommes, faite de petits plaisirs et de problèmes triviaux. Pour Wanda : la possibilité de vivre au présent avec le poids de son passé et de ses paradoxes, après avoir connu l'extermination des juifs, de sa famille, mais aussi après avoir participé activement, plus tard, en tant que procureur de la République, à l'élimination des "ennemis du peuple". Wanda est un personnage torturé, dont le cynisme, les provocations et la liberté cachent mal un dégoût de soi et du monde. Au fil de leur enquête et de leur cheminement personnel, Wanda et Ida vont par ailleurs sonder une mauvaise conscience collective, celle d'un pays, la Pologne, qui cherche à oublier des épisodes peu glorieux d'un passé récent (la Seconde Guerre mondiale) et qui, au présent (celui des années 1960), fait le grand écart entre communisme et catholicisme.
    Ces nombreuses pistes thématiques et dramatiques font l'intérêt, la complexité et la richesse de ce film qui, du coup, paraît trop court (1 h 20) pour tout embrasser et aller en profondeur. Voilà qui est un peu frustrant, même si l'ensemble est toujours intelligemment et subtilement pensé. Le réalisateur polonais Pawel Pawlikowski est allé à l'essentiel de sa trame, en enchaînant rapidement les situations, sans s'appesantir. Il a fait le choix de la concision et d'une certaine distance, froide, qui anesthésie l'émotion, mais diffuse une tristesse sèche assez marquante. Et un pessimisme profond quant à la foi qu'on peut avoir en l'homme. Il a fait le choix d'emballer la lourdeur de son drame dans une narration fluide, avec une grâce qui se nourrit d'une austérité lumineuse. Jolie science du contraste. Ça frôle parfois la pose esthétisante, mais c'est une fête pour les yeux. Enfin, le film doit beaucoup aux deux actrices Agata Trzebuchowska et Agata Kulesza, très intenses, la première par ses silences et regards éloquents, la seconde par ses impulsions nerveuses et cinglantes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    Formellement assez exceptionnel et interprété avec talent par une actrice amateur, Ida manque quand même d’un peu de fond et de force pour être un vrai grand film. Ça reste quand même du cinéma de qualité, notamment au niveau de l’image. Mais, ici, ça ne suffit pas…
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2014
    Le film impressionne d’abord par sa beauté visuelle : noir et blanc satiné, format 1 :37 permettant de magnifiques décadrages, sens du découpage et de l’ellipse qui retrouvent la force du cinéma muet ; Cette tenue formelle, bien qu’un peu ostentatoire, joue pour beaucoup dans l’intérêt du film, tout comme le pouvoir de fascination de son actrice, elfe opaque qu’on voit se révéler au cours du récit. L’histoire, elle, est plus classique : la rencontre de deux personnages que tout oppose, l’ouverture au monde d’une jeune fille élevée dans le plus strict dogme religieux, la confrontation à un passé traumatique qui a scellé l’existence des deux héroïnes. Ce rapport à la culpabilité, ce parcours initiatique d’une jeunesse qui découvre la « vie vivante » (sexualité, jazz et affirmation des désirs enfouis), tout comme la belle complexité de la femme juge, à la fois modèle libertaire et figure de l’ancienne dictature communiste, tout cela s’inscrit évidemment dans une réalité historique forte et dessine le portrait d’une Pologne qui s’éveille de son long sommeil traumatique. Pourtant, le côté très sage et attendu de la narration et la distance que le cinéaste met avec ses personnages (privilégiant son travail sur la forme) empêchent le film d’atteindre un vrai niveau de trouble et d’émotion. Bref, l’écrin est plus intéressant que ce qu’il recèle.
    delromainzika
    delromainzika

    31 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2014
    Film polonais en 4/3 et en noir et blanc, Ida s’impose comme un OVNI. De plus, la critique est unanime et UGC a posé son label UGC M sur le film. Bénéficiant de ce soutien, j’étais plutôt confiant en allant voir Ida et puis j’en suis sorti… déçu. Le problème du film c’est qu’au travers de son propos intéressant se cache aussi la volonté du réalisateur de plomber l’ambiance de plans longs et ennuyeux, de scènes vidées de substance émotionnelle. L’histoire a beau être triste, le moment qui m’a le plus ému est certainement celui où spoiler: Ida découvre les plaisirs charnels (alors que c’est une bonne soeur en devenir)
    . Ida s’apparente donc plus à une sorte d’exercice de style qui est là pour séduire un public restreint. J’avais terriblement envie d’être séduit, surtout quand on voit les critiques en parler en des termes élogieux (et quels termes) sans demi-mesure mais force est de constaté que pour le coup ce n’était pas pour moi. Le film fait état de plusieurs choses que cela soit la Pologne des années 60, l’après guerre et ses conséquences (Wanda la Rouge), la persécution des juifs durant la guerre, etc.
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