Mon compte
    Ida
    Note moyenne
    3,9
    2464 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Ida ?

    321 critiques spectateurs

    5
    62 critiques
    4
    119 critiques
    3
    71 critiques
    2
    40 critiques
    1
    19 critiques
    0
    10 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    funpav
    funpav

    14 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2014
    C'est toujours étonnant cette propension a en ajouter dans les appréciations qui peuvent porter sur un film. Car enfin, oui c'est un film intéressant à plus d'un titre, mais il faut rester objectif et il y a aussi de nombreuses maladresses dans la narration comme dans la réalisation, ce qui conduit à un rythme beaucoup trop lent pour permettre d'accrocher d'un bout à l'autre de cette sombre histoire austère. Qu'on s'extasie sur le choix du noir et blanc ou du format me semble plus relever de l'intellectualisme primaire que d'autre chose (mais ca plaira à un certain public un peu snob!). Il y en revanche des personnages intéressants entre cette jeune nonne qui cherche sa voie, et sa tante qui regrette les voies qu'elle a pu suivre. Il y des moments d'émotion dans cet itinéraire de ces deux femmes à la recherche de leur passé, mais le scénario est parfois un peu trop caricatural (l'attitude des polonais à l'égard des juifs, les spoliations, la dénonciation du stalinisme). Bref un film qui ne laisse pas indifférent même si ce n'est pas le chef d'œuvre "éblouissant" qu'on voudrait nous décrire.
    reggie miller
    reggie miller

    160 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2014
    Très beau sur la forme mais très classique dans le fond. Un scénario sans surprise, très classique donc décevant.
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2015
    On est agréablement surpris que le réalisateur du chichiteux Femme du Vème soit si radicalement passé, en épurant son style jusqu'à un ascétique noir et blanc, à un tel niveau d'abstraction et d'intelligence des images. Ici, pas de roublardise, pas d'effets grandiloquents, tout est suggéré. Les ellipses sont teintées d'élégance comme les images ou la musique, parfaite illustratrice des sentiments qui habitent
    les personnages. Le scénario nous étreint peu à peu dans cette tristesse d'une histoire somme toute banale dans la Pologne de l'après-guerre. Ni pathos, ni accusation haineuse, on nous épargne les jugements définitifs. Le spectateur est assez grand pour se faire son propre jugement.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2014
    Tout commence avec la représentation du Sacré-Coeur: après l'avoir repeinte, Anna et les autres novices portent la statue du Christ et la déposent sur son piédestal. Représentation du Sacré-Coeur qui réapparaîtra, un peu plus tard, sous la forme d'une image pieuse. Le Christ montrant son Coeur, c'est à lui qu'Anna a voué sa vie, au point qu'elle s'apprête à s'engager définitivement dans la vie religieuse. Mais a-t-elle vraiment eu le choix, elle qui est orpheline et qui a passé la majeure partie de sa vie au couvent? Ne faut-il pas un peu se frotter au monde avant que de prononcer ses voeux de religieuse? C'est avec sagacité que la Mère supérieure enjoint donc à Anna de rendre visite au seul membre de sa famille encore en vie, sa tante Wanda.
    Nous assistons alors à la rencontre de deux femmes aux destins radicalement opposés: Anna la novice fait la connaissance de celle qu'on a surnommée "Wanda la Rouge", une femme qui a servi le régime communiste polonais des années 50 en tant que juge et qui, on le comprend d'après son surnom, ne l'a pas fait avec mollesse! Mais Anna apprend surtout de la bouche de sa tante qu'en réalité son prénom est Ida et qu'elle est juive. Le film prend dès lors l'allure d'une quête des origines et d'une enquête, car Ida veut savoir pourquoi ses parents sont morts et ce qu'il est advenu de leurs dépouilles.
    Les deux femmes en recherche de vérité se heurteront cependant à bien des obstacles car, dans la Pologne profonde des années 60, on ne se livre guère: on se mure dans le mutisme, on veut faire croire qu'on ne sait rien... Il faut beaucoup d'obstination pour ébranler les murs de silence et de médiocrité édifiés par les uns et les autres et pour enfin entrevoir la vérité dans toute sa laideur.
    Pour Ida, ce voyage est une mise à l'épreuve: restera-t-il quelque chose de sa foi et de sa vocation? Retournera-t-elle au couvent pour y prononcer ses voeux? Car elle est non seulement confrontée à la terrible réalité de ce qu'il est advenu de ses parents, elle découvre non seulement son identité juive, mais elle perçoit aussi ce que pourrait être sa vie ailleurs qu'au couvent, avec ce garçon qu'elle rencontre par exemple et qui lui avoue son trouble: "Tu ne sais pas l'effet que tu produis...". Wanda aussi la houspille: "Ton Christ, lui dit-elle, il est allé à la rencontre de gens comme moi!...". Oui, ce Christ qu'elle a porté sur ses épaules au début du film, ce Christ montrant son Coeur, il est celui qui n'a pas craint de choquer en mangeant à la table des pécheurs ou en accueillant l'hommage d'une prostituée!
    Avec ce long-métrage filmé à l'ancienne, en noir et blanc et dans un format qui n'est quasiment plus utilisé de nos jours, Pawel Pawlikowski nous donne une oeuvre passionnante, troublante, grise et belle. Mystérieuse, lumineuse, tantôt hésitante tantôt déterminée, Ida, la "nonne juive", fascine, intrigue et interroge... 9,5/10
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2014
    Admirables actrices, admirable noir et blanc.....Le film est indéniablement beau et sa lenteur permet de mieux ressentir les questionnements et les sentiments des personnages....
    Le film privilégie le cheminement intérieur de la jeune fille au contact d'une tante alcoolique.....
    L'histoire est belle, notamment l'amour que la jeune fille porte à Dieu, et dont on devine l'incertitude par deux fois, spoiler: puisqu'elle va tomber amoureuse et s'offrir une première fois, et différemment se convaincre d'un sourire enthousiaste au milieu de ses sœurs du couvent......
    Tout cela derrière le drame sous jacent de la guerre 39-45.....
    La quête de la tante est elle aussi marquante, désespérée, et rythmée par la musique de Mozart.....
    Choisir entre les deux musiciens que sont Coltrane et Mozart ? la question ne se pose plus à la sortie du film tant l'un et l'autre sont associés par le réalisateur à deux caractères opposés.....
    En plus d'un noir et blanc majestueux, la notion de drame est brillamment mise en scène par le réalisateur dans le rythme et les faits....J'ai aimé....
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2014
    Avec une économie de moyens étonnante, Ida nous en dit très long sur l'histoire de la Pologne. Du massacre des Juifs au stalinisme, cette histoire est traitée de façon extrémement subtile, sans le moindre manichéisme. On regrettera sans doute la chute très pessimiste, mais comment ne pas être ému par ces deux personnages magnifiques, Wanda la rouge qui a vu ses idéaux trahis et Ida qui découvre brutalement la société sous ses aspects les plus abominables. Sur le plan formel, la recherche esthétique ne vient jamais s'imposer au détriment du sujet, chaque plan nous apporte une explication supplémentaire. Par sa sobriété, Ida évoque un peu aussi les premiers films en noir et blanc de Polanski, comme Le couteau dans l'eau, mais le propos est beaucoup plus profond. Un film envoûtant dont l'intensité dramatique ne peut laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2014
    On rentre dans le dernier film de Pawel Pawlikowski comme dans une église : à la fois fasciné par tant de beauté et pas mécontent de savoir que la lumière du jour sera toujours là dehors pour nous accueillir. Car Ida est un film total dénué de tout artifice, pari aussi admirable qu’angoissant.

    En réalisant Ida, Pawel Pawlikowski signe d’abord son propre retour dans son pays d’origine. Après un long exil en Europe occidentale et plusieurs films tournés vers l’Ouest (My summer of love, La femme du Cinquième), Ida est cette fois un film pénétré des canons esthétiques du cinéma russe ancienne école, gagnant par cet anachronisme une formidable force suggestive et symbolique. De cet académisme total ne s’autorisant aucun écart naît donc une œuvre d’une beauté radicale, troublante mais unique.

    Autant le dire tout de suite : il n’y aura probablement pas un film visuellement plus achevé qu’Ida en 2014, car c’est bien un véritable chef d’œuvre esthétique que Pawel Pawlikowski nous offre là. Il y aurait sans doute dans chaque plan, réglé au millimètre comme seul sait le faire le cinéma de l’Est, de quoi alimenter une conférence entière sur l’art de la réalisation. Aucun autre cinéma ne sait en effet tirer une telle perfection visuelle du noir et blanc, alliant géométrie de l’espace et travail sur la lumière pour produire des scènes aussi éblouissantes que des tableaux de maîtres.

    De cet héritage cinématographique Ida a aussi l’apparente froideur, et une simplicité si totale qu’elle donne des airs mystiques ou philosophiques au moindre mouvement de caméra. Ida va en effet au bout du dépouillement pour ne laisser qu’une fenêtre ouverte sur un monde froid et muet, où les êtres semblent s’agiter comme des poupées incohérentes contre une immuable réalité, aussi statique que la caméra s’attardant implacablement sur eux. Parce qu’Ida fascine et occupe entièrement l’esprit par sa seule présence esthétique, il est d’ailleurs facile de régulièrement s’y perdre dans la contemplation, oubliant presque le récit se déroulant à l’écran.

    Travers regrettable car Ida n’est pas seulement un objet esthétique mais bien une histoire à part entière, évitant d’ailleurs toujours de s’égarer dans sa propre contemplation. Remarquablement court (1h19), le film de Pawel Pawlikowski y gagne une fluidité étonnante et perd aussi peu de temps à débuter qu’à se clôturer, chose remarquable pour un film à première vue aussi opaque. Cette simplicité narrative alliée à sa forme on ne peut plus épurée donne à Ida des allures indéniables de conte philosophique, ce que même son titre si laconique semble suggérer. Un drôle de conte certes, en forme de terrible étude de cas sur les méandres de l’identité et la culpabilité d’être soi, plus proche de Beckett que des frères Grimm.

    Mais Ida est surtout un magnifique récit initiatique parvenant à mêler subtilement naïveté et cruauté, porté par l’interprétation parfaite d’Agata Trzebuchowska qui pourrait bien être l’Adèle du cinéma polonais. Une initiation qui se clôture sur un magnifique plan final offrant un espace infini à la réflexion, en même temps qu’un énième ravissement des yeux. Il faut donc bien croire aux miracles.
    Chesterfield39
    Chesterfield39

    6 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2014
    Les bons films existent encore. Poignant.
    Ida est un film a ne pas manquer
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    Personnellement, l'esthétique m'a un peu fatiguée. Un noir et blanc trop maniéré peut-être. Mais c'est surtout le couple des deux femmes imperméables l'une à l'autre qui est décevant. Le fonds de l'intrigue est pas mal mais sous exploitée. Reste un vrai film cependant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    On plonge dans l'austérité Polonaise avec ce film plutôt court, mais intense sur cette jeune femme, Ida, qui doit prononcer ses voeux avant de découvrir les secrets cachés de son enfance
    Le réalisateur prend le parti pris du noir et blanc pour traiter cette histoire se déroulant en Pologne dans les années 60. Grâce à cela, il arrive à imposer par les jeux d'ombres (nombreux) et de lumières, soit une atmosphère oppressante, soit plus respirable. Le couple improbable que forme Ida et sa tante, procureur communiste impitoyable, pour démêler les fils de ce mystère porte le film et on sent qu'au fil de l'histoire, les certitudes risquent de s'effondrer. Mention spéciale pour la jeune actrice qui joue Ida, filmée toujours bord cadre par le réalisateur, comme pour montrer qu'elle n'a pas trouvé sa place dans ce monde. Et bien entendu, il faudra attendre le plan final pour savoir si, enfin, elle s'insère dans le bon univers.
    Claude Z.
    Claude Z.

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Oui * c'est un chef-d'oeuvre en noir & blanc & à découvrir absolument !
    Dans la Pologne du début des années 60...
    2 comédiennes extraordinaires ! Agata Kulesza * experte & parfaite dans le rôle de Wanda & Agata Trzebuchowska est fascinante du début à la fin ...
    Cleo
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2014
    une prouesse magnifique et précieuse, une beauté froide et pure, ce film est certainement le meilleur film en noir et blanc du moment, de part la délicatesse et l'originalité des plans et des cadres. et cette actrice, quelle intensité dans son regard. elle porte son passé sur son visage. d'autre part, du point de vue historique, le réalisateur met l'accent sur une période atroce du passé polonais, et sur la puissance morale de la religion catholique. une perle du cinéma, comme il y en a peu de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Un road-movie en Pologne, le film est d'une beauté! Pas mal d'humour, malgré un sujet lourd. L'actrice qui joue le rôle de l'ancien juge est exceptionnelle.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Pawel Pawlikowski nous offre une belle surprise avec ce film au scénario minimaliste et à la mise en scène épurée. Malgré un contexte peu réjouissant (les années 60 en Pologne), il parvient à ne pas faire un film plombant en créant un noir et blanc très lumineux, et en utilisant astucieusement le contraste entre les différents personnages. Seules quelques plans semblent peser une tonne, à cause d'un cadrage parfois excessivement rigoureux. "Ida" à tendance à énerver par son extrême subjectivité, mais charme globalement par l'assurance de sa réalisation et de ses dix dernières minutes absolument magnifiques de complexité. Audacieux et maîtrisé, un film de très bonne qualité.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2014
    Que ce film polonais en noir et blanc ait réussi lors des premières séances à Paris, le mercredi de sa sortie, à rivaliser avec "Les Trois frères, le retour" est plus que réjouissant quand on se retrouve confronté à sa vision: quel beau film, quelle originalité, quelle émotion. Un seul mot: magnifique!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top