AlloCiné
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Votre avis sur Ida ?
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Film poignant et utile, magnifiques images en noir et blanc
Oui un réel éblouissement. D'abord une photo exceptionnelle. Chaque image est une carte postale en soi. Un cadrage audacieux qui donne un souffle puissant à l'oeuvre. Et puis une Pologne communiste magnifiquement reconstituée. La tristesse, l'étouffement et le manque d'espoir.
Sans oublier une histoire forte appuyée par une interprétation remarquable.
A ne pas manquer.
Sans oublier une histoire forte appuyée par une interprétation remarquable.
A ne pas manquer.
C'est le prototype même du beau film, celui qui attire l'oeil par sa beauté visuelle et celui qui captive par l'intensité de son intrigue et la prestation de ses interprètes.
Mon premier réflexe en rentrant du cinéma a été d'aller voir les critiques presse et spectateur pour essayer de comprendre ce que j'avais loupé. Et finalement je ne pense pas avoir loupé quelque chose, je n'ai juste pas été touché. Après je comprends ce que les gens ont appréciés, c'est vrai que la photo est très belle, le cadre 16/9 laisse place à un carré qui nous change de nos habitudes, il y a une belle utilisation de la lumière et un vrai sens du cadrage. Ce personnage joué par Agata Trzebuchowska est assez intriguant. Mais bon un film contemplatif en noir et blanc au bout d'un moment ça va. J'avoue que je me suis fermement ennuyé pendant les 1h19 de film. C'est peut être beau et esthétique mais c'est lent, très lent et ça desserre le récit.
C'est un road-movie polonais, à la Jim Jarmush du bon vieux temps, mais polonais ; des images magnifiques, une histoire originale et émouvante... un film qui n'est pas complaisant.
Déjà s’extraire des néons étourdissants du métro, du vacarme et de l’étrange douceur de cet hiver parisien pour voir un film polonais en noir et blanc, ou la neige réchauffe étrangement ceux qu’enferment cette salle obscure, c’est faire une expérience mystique qu’il est urgent de s’offrir dans ce monde où tout va trop vite, mais jamais très loin.
Cette plongée silencieuse dans une atmosphère douloureuse mais d’une beauté inouïe n’est que pure délice, même pour une novice du cinéma polak dont je fais parti. Si IDA vous transporte vers des émotions que vous découvrez intactes, c’est que l’alchimie entre une interprétation épurée d’un élégant duo féminin et un scénario aussi simple que solide, est servie par une photographie qui magnifie le septième art. Chaque plan, chaque cadre, chaque champ et contre-champ révèle une composition savante et surprenante qui fait d’IDA un ovni.
Mais attention ce serait malhonnête de réduire ce film à sa sublime apparence, allez-y pour le voyage dans le temps où la seconde guerre mondiale déchirait les villageois.
Ida ne touche pas que les yeux, elle touche(ra) le cœur de tous ceux qui prennent le temps d’aller au cinéma, pour le cinéma. Magnifique cinéma.
Cette plongée silencieuse dans une atmosphère douloureuse mais d’une beauté inouïe n’est que pure délice, même pour une novice du cinéma polak dont je fais parti. Si IDA vous transporte vers des émotions que vous découvrez intactes, c’est que l’alchimie entre une interprétation épurée d’un élégant duo féminin et un scénario aussi simple que solide, est servie par une photographie qui magnifie le septième art. Chaque plan, chaque cadre, chaque champ et contre-champ révèle une composition savante et surprenante qui fait d’IDA un ovni.
Mais attention ce serait malhonnête de réduire ce film à sa sublime apparence, allez-y pour le voyage dans le temps où la seconde guerre mondiale déchirait les villageois.
Ida ne touche pas que les yeux, elle touche(ra) le cœur de tous ceux qui prennent le temps d’aller au cinéma, pour le cinéma. Magnifique cinéma.
Film sobre épuré ..un temps en suspend..dans une Pologne dont le passé résurgit
n'en déplaise à ceux qui n'ont pas aimé le film..et qui se croient cinéphile tout juste téléphone
n'en déplaise à ceux qui n'ont pas aimé le film..et qui se croient cinéphile tout juste téléphone
Joli noir & blanc qui combiné au 4/3 m'a rappelé "Tabou" d'il y a 2 ans. Le film est un peu austère, il ne faut pas y aller pour se changer les idées après la mort d'un proche, mais la prestation authentique des acteurs donnent un souffle mélancolique dans une recherche de vérité touchante à travers les ravages indélébiles de la guerre des années après la fin de l'horreur. Un beau portrait d'orpheline à la recherche de ses origines marquées par le nazisme.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que :
spoiler:
des tartines puis un grand bol d'air frais, le petit déj' des champions du régime.
On connaissait le théâtre filmé, Pawel Powlikowsky invente l'expo photo filmée. Comme à l'expo, chaque prise de vue est savamment travaillée et composée selon les canons de l'esthétisme pictural. Comme à l'expo, il y a une thématique, en l'espèce, l'initiation d'une novice à la vie, dans une époque de re-reconstruction du pays. Comme à l'expo, ça manque d'explications et ce sera à vous, spectateurs subjugués d'interpréter les vagues d'émotion derrière les visages. Comme à l'expo, on finit par un peu s'ennuyer : à tirer de chaque plan (tous fixes sauf le dernier) une puissante image, le cinéaste ne crée aucun décalage, aucune rupture et donc aplatit le rythme. Le trivial, le festif, le romantique et le tragique sont traités au même niveau, celui de l'excellence photographique, ce qui est déjà une prouesse artistique.
Bonus : Mieux qu'à l'expo, on n'est pas à 50 personnes devant un tirage 20x20.
On connaissait le théâtre filmé, Pawel Powlikowsky invente l'expo photo filmée. Comme à l'expo, chaque prise de vue est savamment travaillée et composée selon les canons de l'esthétisme pictural. Comme à l'expo, il y a une thématique, en l'espèce, l'initiation d'une novice à la vie, dans une époque de re-reconstruction du pays. Comme à l'expo, ça manque d'explications et ce sera à vous, spectateurs subjugués d'interpréter les vagues d'émotion derrière les visages. Comme à l'expo, on finit par un peu s'ennuyer : à tirer de chaque plan (tous fixes sauf le dernier) une puissante image, le cinéaste ne crée aucun décalage, aucune rupture et donc aplatit le rythme. Le trivial, le festif, le romantique et le tragique sont traités au même niveau, celui de l'excellence photographique, ce qui est déjà une prouesse artistique.
Bonus : Mieux qu'à l'expo, on n'est pas à 50 personnes devant un tirage 20x20.
Une superbe réalisation, avec des angles de caméras originaux. On sent tout au long que l'histoire, le décor, le contexte pèsent sur les personnages tant qu'il y a d'espace vide au-dessus de ces derniers. Le scénario est simple mais touchant, il montre entre autres la mélancolie ressentis par ce pays dont les cicatrices laissées par la guerre restent encore ouvertes. Tout le monde veut fuir, le chanteur dans sa passion, Ida dans l'ignorance de la vie.
Images photographiques, presque graphiques. Cadrages étudiés, épurés à l'extrême. Dialogues rares et elliptiques. Des petits lambeaux de souvenirs qui laissent deviner l'horreur de ce qui s'est passé dans ce village pendant la nuit nazie. Une oeuvre très personnelle, un beau film.
Si vous avez aimé Adèle... vous aimerez ce film.
Il fait appelle à notre regard, à notre intelligence...
Pas de voyeurisme, de montage douteux, que de suggestions... merci !
Un album de photos se déploie sous nos yeux...
Beaucoup de travail sur l'esthétique qui s'allie parfaitement
pour nous faire vivre l'intimité des personnages...
Un travail à l'opposé "d'Alabama Monroe".
Merci à ZoéB qui m'a donné envie d'aller le voir.
Il fait appelle à notre regard, à notre intelligence...
Pas de voyeurisme, de montage douteux, que de suggestions... merci !
Un album de photos se déploie sous nos yeux...
Beaucoup de travail sur l'esthétique qui s'allie parfaitement
pour nous faire vivre l'intimité des personnages...
Un travail à l'opposé "d'Alabama Monroe".
Merci à ZoéB qui m'a donné envie d'aller le voir.
comment est-il possible que ce film vide, ARCHI vide de tout, d'émotions ait eu autant de critiques favorables? Nous nous sommes fait bernés par une page entière de louanges dans Télérama….. A un tel point qu'en sortant nous nous sommes interrogés pour la première fois en 40 ans : les journalistes reçoivent-ils de l'argent pour la promo?????????
Magistral sur le plan formel (le noir et blanc superbe, le cadrage magnifique), j'aurai aimé que le fonds soit plus intense. Servi par une interprétation juste et tendue, cet IDA mérite cependant vraiment le détour
J'ai été très
emballé par les parti-pris formels du réalisateur polonais. Ce travail sur le noir et blanc, les cadrages, l'ambiance sont vraiment des éléments saisissants. Je rejoins une critique précédente, voilà une bien meilleure défense de l'utilisation du noir et blanc que la guimauve clinquante et sans vie de The Artist.
Après, il est dommage que toutes ces qualités ne viennent pas relever un scénario ou des personnages plus étayés. Le film n'est pas le premier a confronter des personnages aux heures sombres de la seconde guerre mondiale et j'ai été sur ce plan moins convaincu par le film. L'interprétation des deux actrices principales est en revanche très réjouissante. Le film mérite donc d'être vu pour ses qualités formelles comme par son thème mais ne constitue pas pour moi le chef d'œuvre que la presse m'avait laissé entrevoir.
emballé par les parti-pris formels du réalisateur polonais. Ce travail sur le noir et blanc, les cadrages, l'ambiance sont vraiment des éléments saisissants. Je rejoins une critique précédente, voilà une bien meilleure défense de l'utilisation du noir et blanc que la guimauve clinquante et sans vie de The Artist.
Après, il est dommage que toutes ces qualités ne viennent pas relever un scénario ou des personnages plus étayés. Le film n'est pas le premier a confronter des personnages aux heures sombres de la seconde guerre mondiale et j'ai été sur ce plan moins convaincu par le film. L'interprétation des deux actrices principales est en revanche très réjouissante. Le film mérite donc d'être vu pour ses qualités formelles comme par son thème mais ne constitue pas pour moi le chef d'œuvre que la presse m'avait laissé entrevoir.
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