AlloCiné
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Votre avis sur Ida ?
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Quelle déception. Un film qui pourtant méritait mais qui n'avance pas dans sa trame et son déroulé. Le scénario bien qu'original ne parvient pas à couvrir les défauts du film: absence de dialogue, plans interminables, cadrage misérable et miséreux, etc.
Attention : payer 10 euros 50 pour aller voir un film noir et blanc au format 4:3 au cinéma, je n'ai jamais vu ça !!!
Attention : payer 10 euros 50 pour aller voir un film noir et blanc au format 4:3 au cinéma, je n'ai jamais vu ça !!!
Vu avec un couple de polonais la soixantaine passée. Ils ont relativement aimé mais ont trouvé des similitudes avec ce qu'ils ont connu enfant. Juste il paraitrait qu'il n'y avait pas de Camel à l'époque en Pologne !! Petite anachronie mais rien de méchant.
Sinon personnellement j'ai bien aimé et les 1h20 sont passées vite. Une histoire vécue par des milliers de personnes et l'héroïne joue simplement sa partition. J'ai beaucoup aimé le rôle de la tante (tout à l'opposé de la jeune Ida), alcoolique, fumeuse, émouvante.
Le final n'est pas si étonnant que ça. spoiler: Ida renonce à mener une vie 'normale'
mais conclut parfaitement le film.
A voir pour ceux qui aiment les films calmes, introspectifs (ça fait du bien aussi !)
Sinon personnellement j'ai bien aimé et les 1h20 sont passées vite. Une histoire vécue par des milliers de personnes et l'héroïne joue simplement sa partition. J'ai beaucoup aimé le rôle de la tante (tout à l'opposé de la jeune Ida), alcoolique, fumeuse, émouvante.
Le final n'est pas si étonnant que ça. spoiler: Ida renonce à mener une vie 'normale'
mais conclut parfaitement le film.
A voir pour ceux qui aiment les films calmes, introspectifs (ça fait du bien aussi !)
Recherche du secret de ses origines d'une postulante religieuse qui s'apprête à prononcer ses vœux. La découverte va la transformer... Un film magnifique et épuré dans le style de Dreyer ou de Bresson.
Des images d'une beauté saisissante.
Pas un seul plan n'est raté, ils sont tous singuliers, délicats, étranges parfois, mais toujours réussis. Les actrices sont remarquables, elles ne surjouent absolument pas le côté dramatique du scénario.
Au final, un film court, mais qui marque les esprits, à condition d'être amateur de belles images et de dialogues restreints.
Pas un seul plan n'est raté, ils sont tous singuliers, délicats, étranges parfois, mais toujours réussis. Les actrices sont remarquables, elles ne surjouent absolument pas le côté dramatique du scénario.
Au final, un film court, mais qui marque les esprits, à condition d'être amateur de belles images et de dialogues restreints.
Aucune émotion, le blak and white n'est mème pas contrasté. Les cadrages bords cadres sont d'aucun intéret. L'histoire aurait mérité mieux.
orlandolove
Le contexte (la Pologne d'après-guerre) est passionnant. Le réalisateur y croise plusieurs thèmes forts à travers la quête d'identité d'une jeune femme : communiste, catholicisme, culpabilité. Dès les premières images, on est séduit par le soin apporté à la mise en scène, au cadre et à la photographie. A cette histoire forte et émouvante, les scénaristes apportent une touche d'humour bienvenue qui donne au film son ton bien particulier et totalement addictif.
Une réalisation tout bonnement magnifique et des plans d'une beauté à couper le souffle. Certes, le film peut sembler austère mais il reflète parfaitement la mélancolie de la Pologne des sixties encore bouleversée par l'Holocauste, la guerre et toujours sous le joug du pouvoir communiste. Une profonde spiritualité émane de cette jeune nonne qui doit s'engager sur le chemin de sa vie tout en déterrant les limbes de son passé. On pense à un film de Tarkovski, d'ailleurs il est probable que la musique de la scène finale (Bach) soit un hommage au cinéaste russe. Du grand cinéma d'auteur, un chef d'oeuvre !!!
L'un des films de l'année. Le monochrome est doux et sobre, le visage d'Ida hypnotisant... Un road trip saisissant dans la Pologne des années 1960. Magnifique.
Me fiant aux critiques dithyrambiques, je suis donc allée voir "Ida".... Malgré la belle photo, je m'y suis fermement ennuyée..... Le vide du regard d'Ida face à des événements totalement imprévus et imprévisibles, m'a horripilée.
La vie dans un couvent n'appelle pas les démonstrations de sentiments autres que religieux, mais bon sang, cette fille n'éprouve-t-elle donc rien ? Quel regard inexpressif et quasi bovin... C'est dur, ce que je dis, mais je m'attendais à un film à la "Bresson", dur et palpitant, au lieu de cela, le visage lisse de l'actrice (heureusement qu'il y a la tante plus humaine).... Ida, apprenant la vérité sur ses origines, fait n'importe quoi.... En effet, comment pourrait-elle apprécier une vie ordinaire (avec, dès le départ des excès) alors qu'elle a été formatée toute sa jeune vie par le couvent et bien sûr, retrouve le chemin de ce couvent...... et de la vie à laquelle elle a été préparée.
Très très decevant......
La vie dans un couvent n'appelle pas les démonstrations de sentiments autres que religieux, mais bon sang, cette fille n'éprouve-t-elle donc rien ? Quel regard inexpressif et quasi bovin... C'est dur, ce que je dis, mais je m'attendais à un film à la "Bresson", dur et palpitant, au lieu de cela, le visage lisse de l'actrice (heureusement qu'il y a la tante plus humaine).... Ida, apprenant la vérité sur ses origines, fait n'importe quoi.... En effet, comment pourrait-elle apprécier une vie ordinaire (avec, dès le départ des excès) alors qu'elle a été formatée toute sa jeune vie par le couvent et bien sûr, retrouve le chemin de ce couvent...... et de la vie à laquelle elle a été préparée.
Très très decevant......
Magnifique portraits de femmes ! Chacune d'entre elles choisit de croire ou non en la vie. Image est parfaitement réfléchie et sert le film avec finesse.
Ce film ne parle presque pas... et c'est très bien ! Je ne vais pas m'étendre sur la beauté des images et les jeu des acteurs, d'autres en ont déjà parlé sur ce site. Je voulais simplement souligner l'exact minimum de dialogues. C'est rare un film qui ne prend pas ses spectateurs pour des idiots, qui dit peu, mais montre tout. Par la manière de filmer, par le jeu des acteurs. On n'a pas besoin de parlotte pour comprendre les subtilités de cette histoire. Parfait !
Le mot chef d'oeuvre prend tout son sens lorsque l'on regarde Ida. La beauté des images est à couper le souffle à tel point que l'on pourrait faire des captures d'image sur chaque plan et les afficher dans notre salon. Regarder Ida c'est un peu comme regarder un tableau. L'émotion que suscite le film se rapproche d'ailleurs plus de l'art pictural que de l'art audiovisuel car le scénario est bon mais il n'y a pas véritablement d'effet de surprise. En plus de cela, le cadrage de l'image est très original. Les acteurs se retrouvent parfois à des angles de l'écran où seules leurs têtes dépassent laissant un champ très large pour le reste de la pièce. Les deux actrices principales sont épatantes et le physique d'Ida fascine (ses yeux noirs perçants dérangent et séduisent à la fois). Les interactions qui se nouent entre cette future bonne sœur et sa tante sont passionnantes et nous interrogent sur le sens que l'on veut donner à notre vie. Certaines scènes sont magistrales notamment une scène autour d'une fenêtre (je n'en dis pas plus) ainsi que tout le jeu de lecture autour des cheveux d'Ida car d'une grande subtilité. Les moments musicaux du film (toujours ancrés dans le réel) sont également très réussis. Par contre attention : Ida n'est tout de même pas un film grand public. Il s'adresse plus à un public cinéphile ou à des spectateurs qui sont prêts à aller au cinéma avant-tout pour la beauté des images. Mais je vous conseille de vous y risquer car vous y trouverez peut-être bien plus.
velocio
Il est certain que si j'avais eu la bonne idée d'aller vérifier ce que j'avais pensé de "My Summer of Love", le seul film que j'avais déjà vu de Pawel Pawlikowski, j'aurais peut-être hésité à me laisser enfumer par les critiques unanimement louangeuses concernant "Ida". Certes, ce premier film polonais de ce réalisateur polonais est loin d'être mauvais mais, quand même, de là à en faire "L'un des grands films de cette année", "Un film épuré d'une beauté à couper le souffle" ou "Un chef d'oeuvre de spiritualité", faut pas pousser. En fait, comme dans beaucoup de films polonais on se retrouve face au délire catholique de ce pays et à ses problèmes de conscience face à ce que ce pays a fait subir aux juifs pendant la 2ème guerre mondiale. Le petit trait de génie, c'est d'avoir réalisé ce film en noir et blanc : ça permet de faire parler mais ce noir et blanc, qui, le plus souvent, n'est qu'un gris quasiment permanent, est loin d'être aussi somptueux que celui de "La maison à la tourelle". Dans ce film très court (1 h 19 mn) mais qui parait long, on s'ennuie quand même pas mal. Reste la musique : réunir Mozart, Bach, Coltrane et Adriano Celentano, fallait le faire et c'est réussi !
J'y allais un peu à reculons, ayant peur d'une énième approche lacrymale sur les juifs et le nazisme.... Et bien rien de tout ça. Une histoire profonde, de réconciliation avec des racines, de mise à jour de la vérité, de pouvoir (celle qui joue la juge magnifique) et désespoir, d'innocence et de soif de vérité (Ida), mystique. J'ai adoré et été très touché. Subtile et jamais jugeant mais observant et élargissant. On en ressort chamboulé et meilleur. Bravo.
ce film est une pépite dans son genre ... un noir et blanc troublant pour cette histoire polonaise .. on le voit ... on aime, on adore ... puis on y pense, on y repense, c'est un film avec plein de rallonges dans la tête
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